… Zone de confort… Repères… Certitudes… Maîtrise…. Stabilité… Contrôle…. Sérénité…
Qu’on le veuille ou non, on a tous, plus ou moins consciemment, construit notre zone de confort, cet espace plus ou moins barricadé dans lequel on évolue à l’aise, en confiance, selon nos propres règles du jeu. Cercle privé, sphère professionnelle, regardez bien : aucun domaine n’y échappe vraiment. Faible qu’on est pour la plupart d’entre nous, on a continuellement besoin de se sentir « en sécurité ». Alors on structure, on cloisonne, on réduit le risque au maximum : voilà, là comme ça, on est bien…
Mais que se passe-t-il lorsque, pour une raison extérieure sur laquelle on n’a aucune prise – hé merde, fait chier ! – les choses se passent « autrement » ? L’anxiété – même légère, les questions, les doutes, voire le stress, pointent le bout de leur nez… Vous avez déjà fait gaffe à ce qui se passe en vous lorsqu’on est pris au dépourvu, qu’il faut « changer ses plans » et partir dans l’inconnu ? C’est déstabilisant, souvent ; propice à l’énervement, parfois ; inconfortable, quasiment toujours.
Théoriquement, nos zones de confort sont là pour nous permettre d’évoluer sereinement et d’être performants dans ce que l’on entreprend. Mais là où ça devient pernicieux, c’est qu’à force de chasser l’inconnu, de jalonner, de ronronner, le risque de tomber dans la routine et de se faire royalement chier est réel, et le cocon si douillet que l’on s’était créé a vite fait de se retourner contre nous et de se transformer insidieusement, à l’insu de notre plein gré, en « prison dorée »… Intéressant, nan ? Ohhh nan mais Cland’, tu t’es cru où mec ? T’es pas sur doctissimo là, t’es sur le Danyvape, alors tes états d’âme… Vous avez raison, pardonnez-moi, c’est juste que dernièrement, j’ai eu tendance à m’emmerder un peu (beaucoup) dans ma vape, n’ayons pas peur des mots ! Kayfun Lite, Taifun GTR, Millennium, Hypersonic… tous ces matos MTL structurent habituellement ma zone de confort vapistique, sauf que……. je ne sais pas, à force, je ne les appréciais plus à leur juste valeur. Trop de repères, trop de certitudes, pas assez de surprise et de nouveauté… J’ai manqué d’air… J’ai étouffé, même… Alors ? Ben alors j’ai eu besoin, presque par instinct de survie, de m’arracher à ma zone de confort, de découvrir quelque chose de nouveau, de différent… Ah cool, et alors, t’as trouvé quoi ?? Une vraie dinguerie : le Vapor Giant V6S, de Niko Vapor !!! Version Clooney, parce que 105 boules l’expérimentation, faut quand même pas déconner. Les risques c’est bien, mais mon banquier lui, il ne voit pas forcément les choses comme ça. Allez, assez blablaté : revue !
Assemblage du V6S
Pas la peine de frotter l’écran de votre ordi, la photo de présentation est floue : c’est normal, c’est fait exprès ! Après tout, je ne vois pas pourquoi je serais le seul à sortir de ma zone de confort, alors pour ce billet, on va faire un peu différemment aussi : pas du vues de l’ato sous tous les angles pour commencer ; on verra ça en fin de revue, si vous avez été sages… Pour l’heure, on va faire un petit jeu : reviewer l’ato « à l’aveugle », sans savoir à quoi il ressemble. Comment ça, « trop nul » ? Mais non, c’est pas « trop bizarre », vous énervez pas ! C’est juste le cerveau qui buggue un peu dès lors qu’on le sort de sa zone de confort…. Vous inquiétez pas, c’est… normal !! Allez, jouons !
Alors voilà, le Vapor Giant V6S, c’est ça :
16 pièces – que je ne vais pas m’amuser à énumérer une par une, sinon on est encore là demain ! – lorsque l’ato est totalement démonté. Un joli petit bordel me direz-vous… Oui et non ! La quantité importante de pièces peut faire flipper de prime abord, mais en réalité, y’a vraiment pas de quoi, parce que si on est méthodique, le remontage de l’ato ne pose vraiment aucun problème particulier ! Commençons direct par le haut de l’atomiseur : le top-cap et le drip-tip 510.
Je ne connais heureusement pas tous les atos du marché, mais je n’avais jamais vu auparavant un top-cap comme celui du V6S : il est conçu selon un système de sécurité-enfant. Ça évitera à nos mioches inconscients de boire nos jus à vaper, des fois que… Donc, pour le drip, rien de plus simple : on vissera simplement la partie en ultem sur sa base. Puis on mettra le ressort dans la rondelle en métal, ainsi que la petite rondelle fentée dans le haut du top-cap, comme ceci :
On placera ensuite le top-cap sur le ressort, comme ça :
Vient ensuite l’étape la plus délicate de l’assemblage, mais rien d’insurmontable : le but du jeu sera alors de venir visser la petite rondelle centrale, soit avec une pièce de 1 centime, soit avec le manche de sa pince céramique, tout en faisant pression sur le ressort :
L’opération s’avère un poil technique, donc surtout, on restera zen en toute circonstance, d’autant que les pas de vis sont nickel. Y’a donc aucune raison de s’énerver ! Voilà, l’assemblage du top-cap est fait, on n’y touche plus, et c’est tant mieux !
La deuxième phase de montage concernera le tank :
La première chose à faire sera de visser la cloche/cheminée dans la partie haute du tank, celle où l’on versera notre liquide une fois l’ato complètement assemblé :
On retournera alors l’ensemble de façon à avoir la cloche orientée vers le ciel, et on viendra y glisser la bague gravée du logo Vapor Giant, comme ceci :
On terminera l’assemblage du tank très simplement, en vissant à l’ensemble la pièce contenant le tank en pyrex. Afin que le vissage soit optimal, on utilisera le « U » en métal fourni en spares pour donner le dernier tour de vis :
Attention, ne perdez pas ce « U » en métal, il s’avérera plus que précieux le jour où vous aurez besoin de démonter votre tank. Pour remplacer le pyrex par le tank tout en ultem fourni en spares, par exemple… Encore une fois, tous les pas de vis sont d’une smoothitude incroyable pour du clooney, un vrai bonheur ! J’imagine même pas la régalade sur l’original… Petite remarque, d’ordre purement esthétique : la bague gravée du logo VG tourne à l’infini sur son axe, tant et si bien que lorsque l’ato sera vissé sur notre box, on pourra orienter le logo comme bon nous semble pour montrer fièrement à la face du monde qu’on a la classe à Dallas en vapant sur du Vapor Giant ! Complètement futile, on est d’accord, mais faut quand même avouer que c’est super bien pensé de la part de Niko Vapor. Allez, on ne s’éternise pas, on a dit l’essentiel sur le tank, on a encore un peu de boulot avant de découvrir (peut-être) la tronche de ce V6S (hihihi), alors passons sans plus tarder au plateau.
Démonté, il ressemble à ça :
Rien de bien sorcier, on placera le pôle positif dans son logement, puis après avoir retourné le plateau de montage, on n’oubliera pas d’enfoncer – énergiquement – la petite rondelle de peek :
On vissera alors le pin 510 :
Et on terminera l’assemblage en vissant cet attelage dans la base du plateau. Petite astuce pour terminer l’opération : il faudra tirer la bague d’airflow vers le bas comme si on voulait l’enlever, jusqu’au moment où elle viendra en butée : on pourra alors effectuer les derniers tours de vissage le plus aisément du monde.
On découvre alors un plateau plutôt basique, conçu pour du simple coil. Les 9 trous d’air (1.5 mm chacun), répartis en 3 rangées de 3 trous, viendront littéralement envelopper le coil par le bas, puisque les 2 rangées extérieures sont orientées de manière oblique. A noter que les trous de ces 2 rangées extérieures sont dotés de pas de vis, destinés à accueillir des mini-vis fournies en spares pour permettre d’obstruer jusqu’à 4 trous, et ainsi réduire le flux d’air. J’ai testé : ça fonctionne très bien, mais d’une part, il faudra impérativement démonter le pôle positif du plateau pour pouvoir espérer mettre ces inserts, et d’autre part, être totalement calme et surtout pas en manque de nicotine au moment de l’opération…
La bague d’airflow, quant à elle, ne se démonte pas, et tourne à l’infini dans une douceur vraiment délicieuse. Allez, on y est presque, encore un dernier coup de rein ! Plus que le montage à mettre en place, et peut-être qu’on aura la chance d’avoir (enfin) quelques clichés de ce V6S !!
Montage du V6S
L’idée avec ce plateau, c’est d’avoir un coil suffisamment long pour couvrir les 3 trous d’airflow. L’écart total étant de 7mm, on pourrait tout à fait utiliser un micro-coil de Stainless Steel 22 Ga, 10 tours sur un axe de 2.5 mm, pour une réz. à 0.25 ohm. Mais n’étant pas particulièrement fan de l’inox, qui procure une vape un tantinet trop douce pour moi, j’ai opté pour un Kanthal triple twisted bien rustre, bobiné en parallel-coil. 3×28 Ga, 5 tours sur un axe de 3mm, réz. finale à 0.27 ohm.
La mise en place du coil se fait très bien grâce aux petits « rebords » qui empêchent le fil de fuguer lors du vissage.
Les 2 vis, dont l’empreinte « fente » est profonde, semblent de très bonne facture : on a évité les BTR foireuses, on est content ! Quant au cotonnage, c’est un vrai jeu d’enfant : en coupant les mèches un chouille plus large que le plateau, on a une quantité de coton suffisante pour obturer les arrivées de liquide généreuses du V6S.
On visse alors le tank sur le plateau, on ferme les arrivées de liquide par ¼ de tour du tank en sens anti-horaire en saisissant la partie pyrex, et on remplit, par le haut. Ici, ce sera de l’extrait de Kentucky de La Tabaccheria. On visse ensuite le top-cap, mais attention, on se souvient qu’il est équipé d’un mécanisme de sécurité enfant, donc à un moment donné, il va tourner dans le vide : il faudra alors appuyer sur le top-cap pour pressionner le ressort, et continuer à visser, jusqu’à arriver en butée : là ça y est, on est (enfin) prêt à vaper ! (mais on n’a toujours pas vu à quoi il ressemble, ce V6S, hihihi). Bon alors, tu nous le montres enfin, Cland’, cet ato ? Hey, minute, papillon !!!!! Avant ça, faut qu’on cause vape.
La vape du V6S
Je connaissais Vapor Giant avec le « Mini V3 » – que j’avais adoré à l’époque mais délaissé à cause de son remplissage vraiment galère et de sa légère tendance aux dry-hits – et le « M5 », que j’avais trouvé vraiment trop serré. Avec le V6S, on change radicalement de registre : on est sur de la pure vape aérienne ! Hein, quoi ? Cland’, de la vape DL ?? T’es malade mec, mais qu’es-ce qui t’arrive ? Ben ouais les amis, comme dit en intro, j’en ai eu plein le cul de ma zone de confort, et puis… y’a eu la revue du Rebirth, puis celle du Blotto, et d’un coup, comme dans la chanson de Dutronc fils, « je sens qu’j’étouffe, je manque de souffle, je suis tout pâle, sur un p’tit pouf… ». Alors comme accessoirement – mais ce n’est pas la question – « j’aime plus Paris », j’ai eu besoin de changer de braquet.
Et ?
Hé ben j’ai bien fait !! C’est une bombe atomique ce V6S !! Une authentique tuerie !!! Mon Dieu, mais quelles saveurs pour un ato aérien !! Ahahah, va mourir sale arnaque de Dvarw DL ! Et toi là, crapule de Fatality M25, tu peux aller te rhabiller aussi, t’es aux fraises mon pote ! Allez, déguerpis sur le champ vieille canaille, hors de ma vue !!!
Viens mon chéri de V6S, viens voir papa, je t’offre la marche la plus haute de mon podium DL !! Comment ça, y’a personne à côté de toi ? Mais on s’en tape de ça, pour l’instant, t’es seul au monde tu comprends, tu es… mon Préééécieux !!! Allez, promis, je te chercherai des camarades bientôt, parait que y’a un Amadeus et un Juggerknot mini qu’ont l’air sympa… En attendant, je me délecterai sans partage de tes énoooormes volutes aériennes, si denses, si goûteuses, mais si douces à la fois… Juré mollardé, peu importe si j’y vois plus rien à 3 mètres à la ronde. Mon Kentucky est bien là, précis et sans fausse note… 60 watts ? C’est rien pour toi, tu les encaisses sans broncher… ¡¡ Madre mia, estoy soñando !! Mais comment tu fais ça, V6S adoré ? Nan, me dis pas, j’veux pas savoir, t’façon j’m’en fous… Continue, t’arrête pas, c’est trop bon !! Trop bon d’explorer de nouvelles contrées en ta compagnie, trop bon d’envoyer au Diable repères, certitudes et autres carcans qui me donnaient jadis l’illusion d’avoir « trouvé ma vape ». Là ça y est, c’est sûr, c’est tout un monde qui vient de s’ouvrir à moi. Grâce à toi.
Bon, cette revue est en train de verser dans le grand n’importe quoi, alors concluons-la vite fait avant que mon cœur ne me lâche ! Le V6S, 23mm de diamètre pour 68mm de haut drip-tip compris, tout en acier et en pyrex – me parlez pas du tank en ultem, il est horrif – est un DL pur et dur, et rien d’autre. C’est une merveille d’ingénierie à tout niveau, il est (trop) beau, robuste, étanche, fonctionnel, fiable en toute circonstance, et procure une vape stratos-féérique. Un seul mot : Référence !
Vapor Giant V6S : en route vers les étoiles !
Mais………
……………..
……………
Vous êtes encore là ?!!??
…………..
Faut pas rester là, faut y aller, maintenant….
Pardon ?
Ah oui, c’est vrai…..
Allez, vous l’avez bien mérité, alors voilà :
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