Voilà des années que pour ma vape DL, je carbure sans me poser de questions aux bobines Coilology diverses et variées, au gré du matos à monter et/ou des envies du moment. Clapton, Framed Staple, Multi-strands… mais surtout Fused Clapton. Jusqu’à présent, j’avais pour habitude d’effectuer un gros ravitaillement par an auprès de la Pastèque mais malheureusement, j’avais complètement zappé l’histoire du 1er novembre 2022 et des nouvelles lois Vape en Chine. Comme tout le monde le sait, FT a depuis fermé définitivement ses portes, me laissant de fait orphelin de mon fournisseur exclusif de câbles complexes. C’était quand même bien, FT, pour tout un tas de choses : on y trouvait tous les consommables dont on avait besoin pour vaper, et à pas cher en plus. Même avec la TVA d’importation, les bobines Coilology revenaient en moyenne à 5 ou 6$ pièce. Bon plan, sachant qu’en shop FR, c’est généralement le double…
Bon ça va, pour ma part ce n’est pas l’urgence absolue, j’ai encore en stock 2 ou 3 bobines de chaque référence – soit plusieurs mois de vape tranquille – mais tout de même… ça commence à sentir sérieusement le roussis chez les (bons) fabricants de câbles complexes ‘industriels’ : Flatwire (le créateur du merveilleux Flapton Ni80 22/38) a récemment plié boutique et sur le site de Coilology, tout est hors stock. Je leur ai d’ailleurs récemment demandé s’ils continuaient dans l’industrie de la Vape, ils ne m’ont jamais répondu…
Du coup, comme je compte poursuivre ma vape DL encore un moment et que je n’ai pas du tout l’intention de me retrouver le bec dans l’eau du jour au lendemain, je me suis dit qu’il était toujours bon d’avoir un coup d’avance et surtout grand temps de m’affranchir définitivement du bon vouloir de fabricants capables de se volatiliser dans l’atmosphère en un battement de cils. C’est ainsi que très rapidement, je me suis mis bille en tête de produire mes propres Fused Clapton. J’en profite pour préciser tout de suite que tout ce qui va suivre n’est qu’une méthode parmi d’autres, qu’elle est largement perfectible et susceptible d’être améliorée et, surtout, que je n’ai utilisé que du matériel que j’avais sous la main. Autrement dit, je vous préviens, c’est… artisanal et un peu à l’arrache !
Préambule
Bien… Avant toute chose et pour être sûr que tout le monde cause la même langue, petit rappel de ce qu’est un Fused Clapton. Ce qu’on va ici chercher à reproduire, c’est ceci (désolé pour les photos dégueulasses, j’ai fait ce tuto de nuit dans mon atelier) :
2 brins de câble simple constituant « l’âme », qui vont ensuite être claptonnés par un brin plus fin (qu’on appellera ici « l’enrobant »), façon corde de guitare. Le principe a beau être extrêmement simple, il faut tout de même être un minimum outillé pour sortir ce genre de câbles.
Après avoir visionné 2 ou 3 vidéos sur YT et m’être lamentablement planté dans la fabrication d’un outil ‘fait-maison’, j’ai finalement opté pour la facilité avec l’acquisition d’un ‘coil-builder’ de chez VapExtreme, que voici.
Ça va, 20 balles l’investissement, c’est pas la ruine !
Présentation du Coil-Builder
Issu d’une imprimante 3D, ce coil-builder aux finitions approximatives a beau être tout en plastoc, il est super robuste ! J’ai essayé de le tordre dans tous les sens, pour voir, ben je suis sûr qu’on peut rouler dessus avec un Hummer qu’il resterait entier sans même une égratignure. Ce qui est plutôt rassurant, vu l’utilisation qu’on va en faire.
À l’arrière, ça se présente comme ça.
On peut enlever l’axe rotatif..
… ainsi que le roulement à billes.
Voilà pour l’engin en lui-même. 3 pièces lorsqu’il est totalement démonté, that’s all ! L’emplacement circulaire prévu pour le roulement à billes est calibré à la perfection : quand le roulement est en place, il n’y a absolument aucun jeu. Dans la même veine, l’axe rotatif est parfaitement ajusté au diamètre interne du roulement. Tout ceci se présente donc sous les meilleurs auspices.
Que ceux qui ne voient pas le rapport avec les Fused Clapton se rassurent : à ce stade de l’exposé, c’est normal ! Laissez-vous porter et continuez à lire tranquillement, on va mettre les choses en place progressivement et dans un ordre logique.
Mise en place de la « machine de guerre »
La première chose à faire, c’est de s’occuper de l’axe central, qui est percé à son extrémité.
On ne peut pas le laisser tel quel, j’ai testé et ça ne donne pas un résultat final satisfaisant. On commence donc par l’enfiler dans le roulement à billes. L’idée est ensuite d’y insérer une petite boucle en métal, style anneau de porte-clés. Comme je n’en avais pas sous la main, j’ai pris du Kanthal 24 Ga (0.5mm) et j’ai improvisé.
Ensuite, un petit coup de pince coupante, puis j’ai pris du Téflon pour assurer des finitions… haut de gamme !
Ah je vous avais prévenus hein, on a dit Roots ! Comme on peut le voir, j’ai finalisé la manœuvre en installant une deuxième petite boucle toute moche, mais qui a le mérite d’être solide.
À présent, on installe cet attelage dans le support vert fluo et là, le coil-builder est quasiment prêt.
Pour l’utiliser convenablement, il va en effet falloir trouver un moyen de le fixer définitivement quelque part. La base du support a été usinée pour recevoir directement un serre-joint mais perso, j’ai préféré utiliser les trous prévus aux 4 coins de la base pour visser le coil-builder dans un support en bois.
Le dit-support, le voici !
Il me permet de fixer mon coil-buillder à n’importe quelle table, plan de travail ou établi. Mais surtout, vous avez remarqué qu’il est tout en hauteur. C’est fait exprès car pour la suite des événements, vous aurez besoin d’une perceuse ou d’une perceuse-visseuse, qui dans l’idéal devra elle aussi être fixée solidement à votre plan de travail. Là, ce sera à chacun de laisser libre court à son imagination, la mienne ayant accouché de ceci.
Peu importe ce que vous pourrez imaginer comme système, le plus important est que l’axe du mandrin de votre visseuse se retrouve exactement à la même hauteur que l’axe rotatif du coil-builder.
Au final, voilà à quoi ressemble mon installation !
On est d’accord, ce n’est pas super beau, mais ça a un double mérite : ça me permet non seulement de transformer ma table de salle à manger en atelier de building et donc d’éviter de me les geler dans le garage, mais aussi (et surtout) de disposer d’une installation mobile extrêmement facile et rapide à démonter et à ranger. Comme ça, Madame n’a rien à redire et la paix du foyer est préservée !
Voilà pour l’installation, passons tout de suite aux travaux pratiques. Voici tout ce dont vous aurez besoin à présent.
- Un mètre
- Une pince plate
- Une pince coupante
- Du câble pour faire les « âmes » (ici, du Ni80 en 26Ga)
- Du câble pour faire l’enrobant (ici, du Ni80 36 Ga)
Confection et mise en place des « âmes » du Fused Clapton
Comme on va ici réaliser un Fused Clapton 2*26/36 de 20 cm de long, on commence par couper 2 brins de 25 cm dans la bobine de 26 Ga. Le souci, c’est qu’en sortie de bobine, ces brins ne sont pas « droits » et présentent même parfois des irrégularités.
On va donc retravailler un peu chacun des 2 brins :
- on insère une des extrémités dans une des mâchoires du mandrin de la visseuse, que l’on serre bien à fond.
- on saisit l’autre extrémité avec notre pince plate, on tend bien le brin et on envoie 3 à 4 coups bien secs de visseuse.
Inutile de s’éterniser sur la gâchette, des coups de visseuse de 1 seconde suffisent amplement. Après quelques coups de gâchette, magie !
On répète alors l’opération avec le 2è brin de 26 Ga, et on se retrouve sans trop d’effort avec 2 belles « âmes » bien droites comme il faut.
À présent, on va fixer les âmes dans l’anneau en métal de notre coil-builder.
Il faudra alors se débrouiller pour qu’une fois fixées, nos 2 âmes soient restées bien « droites ».
Il est également important que les âmes restent bien distinctes l’une de l’autre.
Ensuite, on va s’occuper des extrémités des âmes, en leur imprimant une forme de « L » grâce à notre pince plate.
Vous devrez alors vous retrouver dans cette configuration.
À ce moment-là, on va insérer nos 2 « L » dans les mâchoires du mandrin de la visseuse.
Comme on peut le voir, chaque « L » (en rouge) devra aller dans une mâchoire différente du mandrin, tandis que les 2 âmes devront être bien centrées dans l’axe du mandrin (en vert).
ATTENTION également que lors de la mise en place dans le mandrin, les 2 âmes ne se soient jamais chevauchées et soient restées bien parallèles de bout en bout (c’est-à-dire depuis l’anneau du coil-builder jusqu’au mandrin), c’est très important !
Si vous avez fait la manœuvre correctement, vous devez avoir obtenu ceci.
On voit que nos 2 âmes sont bien parallèles, c’est parfait.
Il est alors temps d’effectuer un petit « check point » avant de passer à l’étape suivante : on tend manuellement nos câbles en éloignant la visseuse de notre coil-builder, puis on met la visseuse en route, à vitesse modérée. Normalement, vous devriez alors voir vos 2 âmes tourner en même temps que l’axe du coil-builder. Si lorsque vous arrêtez la visseuse, vos 2 âmes sont toujours parallèles, BRAVO !, vous pouvez passer à la suite du tuto. Dans le cas contraire, désolé mais vous êtes tombés sur la case 58 du jeu de l’oie : vous devrez tout défaire et recommencer tout le paragraphe en remettant vos âmes bien droites !
Mise en place de « l’enrobant » du Fused Clapton
À présent que nos âmes sont prêtes à être claptonnées, il va bien évidemment falloir fixer notre « enrobant » (le câble de 36 Ga) à nos âmes. Pour ce faire, on prend sa bobine de 36 Ga, on libère le câble complètement, puis on vient passer le brin de 36 Ga entre les 2 âmes.
On rapproche alors le brin au plus près du mandrin et on saucissonne les 2 âmes avec (en rouge, 1). Puis on remonte le brin de 36 Ga vers un des « L » qui dépasse des mâchoires du mandrin, et on le saucissonne également (en rouge, 2).
Enfin, on coupe l’excédent de câble (en orange) afin que rien ne dépasse. J’ai fait une gribouille en rouge en bas de la photo pour illustrer. Au final, on doit se retrouver dans cette configuration.
Pour la suite des événements, il est important que la bobine de 36 Ga soit orientée comme sur la photo.
Il est alors temps de fixer nos 2 supports (coil-builder et visseuse) à notre plan de travail avec des serre-joints, de façon à ce que nos 2 âmes soient le plus tendu possible.
Par ailleurs, il faut s’assurer que l’axe général de la visseuse, les 2 âmes et l’axe rotatif du coil-builder soient parfaitement alignés.
Nous voilà alors fin prêts à lancer les grandes manœuvres !
Technique pour « claptonner »
On s’assoit confortablement face à notre machine, visseuse dans la main droite et bobine d’enrobant dans la main gauche. Pendant toute la phase de claptonnage, le principe est de tenir sa bobine de 36 Ga entre le pouce et l’index, suffisamment fermement pour qu’elle ne tombe pas, mais aussi assez souplement pour qu’elle puisse naturellement dérouler l’enrobant.
J’imagine que plus on pratique, plus ça s’améliore, mais au début, cet équilibre n’est pas forcément évident à trouver car on a tendance à être un peu crispé et à serrer la bobine un peu trop fort.
Du coup, j’ai cherché comment me faciliter les choses. Et c’est avec une clé de 21 destinée à… démonter les roues de mon ancienne bagnole (!!) que j’ai trouvé mon bonheur. LOL
Le diamètre du manche de la clé est parfait pour le trou central de la bobine de 36 Ga.
Comme quoi des fois, ça vaut le coup de garder des vieux trucs « qui peuvent toujours servir » !…
Bien… Et maintenant, le plus important : pendant toute la phase de claptonnage, il va falloir appliquer simultanément 2 principes.
- maintenir une tension constante de notre enrobant (en vert), de façon à ce que notre câble de 36 GA reste tout le temps tendu.
- positionner la bobine de 36 Ga de façon à ce que les âmes et l’enrobant gardent constamment un angle de 92° (un peu plus de 90°).
Allez, c’est parti ! On cale notre visseuse sur la position « vissage », et on envoie la sauce (à vitesse modérée au départ) : en tournant, nos âmes vont automatiquement entrainer notre enrobant de la droite vers la gauche, à la japonaise. Il n’y a alors plus qu’à rester concentré sur les 2 principes vus précédemment et à laisser la visseuse faire le boulot ! Au passage, un grand merci à ma chère et tendre qui aura participé à cette revue en immortalisant l’instant !
Quelques petites remarques suite à la vidéo :
– à 1 minute 12 puis à 1 minute 52 , on voit que ça a merdé et que l’enrobant n’a pas suivi sa course naturellement : au lieu d’aller de droite à gauche, il a amorcé une course de gauche à droite.
Dans ce cas, pas de panique : on arrête la visseuse, on la cale sur la position « dévissage » et on fait feu ; ça va rembobiner l’enrobant et corriger « le nœud ». On remet ensuite la visseuse en mode « vissage » et on repart proprement.
– vous avez vu que j’ai claptonné à différentes vitesses : de ce que j’ai pu observer, que vous soyez à petite ou grande vitesse, le claptonnage se fera exactement de la même manière. Juste que la confection de votre fused sera plus rapide à réaliser à grande vitesse. Je conseille tout de même de garder une vitesse constante durant tout le processus et d’éviter de faire des « à-coups » comme dans la vidéo.
Résultat obtenu et Test des coils
Tout ceci était un peu long à expliquer mais au final, on se retrouve en quelques minutes avec un joli brin de 20 cm de fused clapton 2*26/36 ! Hop, un petit coup de pince coupante puis de tortillonnage au coiling kit, et voilà le travail !
Bon, il faut savoir rester humble et ne pas se prendre pour un autre… mais aussi savoir apprécier l’instant présent à sa juste valeur et je peux vous dire que quand vous sortez vos premiers coils de Fused à partir de bêtes bobines de câble simple, la satisfaction est TOTALE !
Allez pour fêter ça, on se fend d’un petit montage dans le Arcane 13…
… accompagné d’un jus d’exception.
Comme prévu, nos 5 spires sur axe de 30 sont stabilisées à 0.18 ohm. Impeccable, il n’y a plus qu’à goûter. Vissé sur une Dovpo MVV 1 dont le signal est naturellement nerveux, le XIII équipé de nos Fused DIY envoie une vape teigneuse ! C’est réactif de ouf et les saveurs sont au rendez-vous : je retrouve pleinement tous les ingrédients qui font de ce XIII un de mes chouchous all time : bonne densité, superbe précision de rendu et grosse saturation des arômes. Bref, on ne va pas s’éterniser : le contrat est rempli, je sais désormais fabriquer mes propres fused, Coilology peut mettre la clé sous la porte que je n’en aurai rien à secouer (expression guingampaise tristement en vogue actuellement).
Conclusion
Faîtes vos propres Fused Clapton les pirates, c’est vraiment pas compliqué !! Pour ma part, ça fait seulement 10 jours que je possède le coil-builder, j’ai dû confectionner 5 ou 6 brins de 20 à 40 cm en tout et pour tout, et les résultats que j’obtiens à présent sont vraiment très satisfaisants. Oh bien sûr, loin de moi l’idée de confectionner des coils du même niveau que celui des meilleurs builders, mais ce n’était clairement pas le but recherché. Nan, moi tout c’que je voulais, c’est simplement être en mesure de pouvoir continuer à kiffer sur mes RDA DL dual coils, quels que soient les aléas de la conjoncture. Et tant que les shops vendront des bobines de câble simple, ce sera possible.
Ce qui est cool aussi avec ce coil-builder, c’est que le champ des possibles est vaste : je me suis par exemple fabriqué un inédit Fused 2*24/36 (0.22 ohm pour un 5 spires axe 30) pour mes RTA single coil DL. Dans un GT4 ou un GT5, par exemple, c’est superbe !
En outre, le coil-builder est livré avec un petit support amovible qui permet d’immobiliser totalement l’axe rotatif, ce qui fait qu’on peut également créer des câbles Twisted, comme nos 2 super coils MTL à faire soi-même, par exemple.
Confectionner ses propres Fused Clapton est à la fois ludique et rigolo, mais c’est aussi la porte d’entrée vers l’indépendance et vers un monde infiniment plus vaste. Prochaine étape me concernant : les Staggered Fused Clapton !
En attendant, je vous souhaite une Bonne Vape à toutes et tous, en Fused Clapton DIY !
Félicitations Cland. Et merci
Merci Henri. Et avec plaisir. Si ça peut servir à quelques vapotos…
Breaking news, l’info vient de tomber, le prix des matières premières sous l’effet conjugué du Covid, de la guerre en Ukraine. de l’inflation, de la TPD2 et de la hausse des températures et des martiens. On annonce une pénurie de bobines de câbles pour tout le secteur de la vape. C’est pas de leur faute mais ils cherchent vraiment à nous faire descendre dans la rue là.
Bravo l’artiste
En plus d’une chouette revue, un beau partage de compétences. Ça te chatouille pas de tenter des câbles encore plus fantaisies?
Merci pour le partage
Perso, la pénurie de moutarde de Dijon (Maille) me perturbe plus que celle du Clapton..
Au pire, je prendrais celles de ma Strat’, car il faut une Strat pour faire des coils, avec une Ibanez ca marche moins bien!
Pénurie de câbles simples, là ce serait la fin des haricots !
Toi, t’as pas lu jusqu’à la fin mon Ez’… Évidemment que ça me titille de faire autre chose que des fused. Les fused sont vraiment les câbles complexes les plus simples à faire, c’est la porte d’entrée. Ce ne sera pas pour tout de suite, mais pour la prochaine étape, je tenterai les staggered fused dont je garde un excellent souvenir du peu de fois où j’ai essayé ces coils.
Je compte sur toi, parce que j’ai une clôture de barbelés le long du jardin à fabriquer.
Et ramène moi les roulements SKF de mon skate.
Moyennant un petit supplément de 10 000€ le mètre, je peux même y ajouter une lumière stroboscopique (couleur de ton choix) à chaque fois que quelqu’un se frottera à la dite-clôture.
Un p’tit coup de 220 suffira niark niark niark niark
Excellent tuto Cland
En plus, la vidéo est très rare sur DV, ça date de mes revues dans ma salle de bain….
Tu dis que c’est simple, mais ça demande du matos et pas mal de temps. Il faut être aussi un minimum bricoleur.
Bref, c’est loin d’être pour moi, mais c’est cool de savoir que c’est faisable, perso, je ne pensais pas.
Ouais, même si on ne voit pas grand chose, une petite vid m’a semblé nécessaire pour bien montrer comment ça se passe ‘en vrai’.
On peut facilement se dire que c’est compliqué à faire mais très franchement, c’est finalement très simple. Ne me dis pas que tu n’as pas de perceuse à la maison….. Le plus long, c’est la préparation de la ‘machine’. Puis, rester méticuleux dans la mise en place des âmes. Ensuite, ça roule tout seul.
Jacquouille la Débrouille
Superbe tuto, mon Cland’s, qui a du te demander un taffe de ouf et autant de bras qu’une pieuvre pour pouvoir tirer tes clichés tout en travaillant avec ton matos de fortune.
Que dire de plus si ce n’est que ton dévouement au Navire, sur ce coup, apportera un solide + à pas mal de vape-potos. Maintenant, grâce à toi, ils peuvent se rendre compte que la confection de câbles complexes ne demande pas beaucoup d’investissement et peu de matos,… Il leur suffit d’un chouia de débrouille, de volonté et le câble est tourné
Le Cland’s, la Légende
Pas mal de taf’ pour cette revue en effet, le souci de ce genre d’articles ‘en plan large’ étant bien évidemment au niveau des photos.
Suffit d’être curieux et d’aller voir….
Avant de démarrer l’aventure, je me faisais tout un monde du claptonnage mais comme tu dis, le but de cette revue était de montrer que c’est finalement tout à fait abordable.
Bon là, c’est fait avec les moyens du bord, peut-être que je ferai évoluer mon installation mais dans l’immédiat, ça me va bien comme ça.
alors la….. je dis bravo !
moi, j’savais meme pas que les perceuses avaient plusieurs vitesses, alors voyez, je vais continuer a surfer pendant des heures pour trouver les dits coils !!!, ca m’evitera de me blesser aussi
Franchement Izko, faut vraiment le faire exprès pour se blesser avec une visseuse !
Pour le reste, peut-être, et c’est souhaitable, que d’autres marques prendront le relais de feu Flatwire, Coilology et compagnie, n’empêche que quand tu ne veux pas mourir de soif, il vaut toujours mieux savoir creuser un puit…
Ah non, là c’est pas possible… « Jazz Sabbath », c’est quoi cette hérésie ? Qui peut oser dénaturer de la sorte l’essence sombre et plombée du grand Sabbath Noir, claquer des arpèges de piano aigrelets et sautillants en lieu et place des riffs gras et puissants de l’excellentissime Toni Iommi, effacer d’un coup de gomme scélérat les vocalises diaboliques de l’immense Ozzy Osbourne, laver d’un coup d’éponge hérétique les structures de bronze massif pulsées par Geezer Butler sur les battement bûcheronnesques de Bill Ward ? Ah là là quelle misère… Et pourquoi pas « Chantal Goya chante Led Zeppelin » pendant que tu y es ?
Heureusement que ta revue est superbe, levant un des derniers vrais mystères du microcosme qui vape, en tout cas me concernant…
J’ai eu l’occasion de jouer de la perceuse il y a bien longtemps pour tourner du « twisted » avec les bobines de Kanthal en 0,2 mm rescapées de mes premiers reconstructibles mais le résultat, trop mou et encore trop résistif ne m’avait pas emballé plus que ça. La confection des fils dits « complexes » restait une énigme qui m’avait chatouillé lors de l’achat de plusieurs bobines faites main chez feu GT Coils mais je n’avais jamais investigué plus avant pour comprendre comment procédaient les « coilers » pour produire leur matos incontestablement de qualité.
Cette lacune est désormais comblée, il y a je pense de très fortes chances pour que je me lance dans l’aventure, peut-être même en construisant le machin vert à l’aide de ma propre imprimante 3D. Bravo et merci l’artiste, tu m’as mis sur le cul !
Moi j’ai rien reconnu de Sabbath…
Et bim !, fallait bien qu’il y en ait un qui la ramène sur la zik de l’article…
Donc merci pour la découverte tardive de ce monstre sacré.
Bon mon Nes’, pour être honnête, Black Sabbath je ne connaissais que de nom (et 2 ou 3 titres style Paranoid) et j’ignorais complètement que l’essence du Jazz Sabbath était d’en faire des « reprises ». N’empêche, la description que tu as faite du Sabbath m’a immédiatement propulsé sur la page Wiki du groupe afin d’en savoir plus, et me voilà en train d’écouter les premiers albums du groupeen ce moment même !
Pour ce qui est des fused, j’ai tout de suite pensé à toi et à ton imprimante 3D quand, au départ, j’ai tenté sans succès de confectionner mon coil builder ! Au départ, je pensais remplacer le combo « roulement+axe » par de simples émerillons de pêche mais malheureusement, comme les poissons roupillent au mois de janvier, tous les magasins de pêche proches de chez moi sont fermés. Et comme je voulais battre le fer tant qu’il était encore chaud, je me suis rabattu sur l’outil tout fait présenté dans l’article.
Mais un roulement à bille, un axe et un support, y’a pas plus simple à concevoir quand on a l’imprimante 3D.
Tu nous montreras ton installation hein !
super ce tuto cland mais c’est pas pour moi on m’appelle deux mains gauche et puis du fils on en trouve encore alors on verra bien
Franchement mon Mex’, on ne peut pas dire que je sois un grand bricoleur ! Même avec 2 mains gauches, on peut tout à fait se faire ses fused. J’en suis la preuve vivante !
C’est quand même rigolo, les com’ de cet article permettent de savoir qui a l’âme bricolo ou pas.
Apparemment, ce n’est pas vraiment le cas….
En vapant sur reconstructible, je pensais clairement qu’il n’y avait que des vapotos bricolo.
Les com’s permettent aussi de repérer les vrais fans de Black Sabbath, autrement dit les gens de goût…
Comme pour tout le reste, mieux vaut tard que jamais !
Jusqu’à Sabbath Bloody Sabbath, c’est très bon. Ensuite, c’est un peu vive la drogue…
J’en suis depuis ce matin.
Y a pas photo, il n’y a qu’un seul chanteur qui a su donner de la voix à Black Sabbath, c’est Ian Gillan.
Ozzy Osbourne, c’est quoi cet eunuque aphone, j’te jure? Le seul truc qu’il avait de bien, c’était ses clips vidéos. Mais ne me parlez pas, très cher Nes, de chant concernant ce monsieur. Je suis allé voir un de ses concerts en tant que Ozzy Osbourne groupe, je dis bien voir parce que sa voix était imperceptible en live. Je ne l’ai quasi pas entendu alors qu’il était sur scène.
Par contre, j’ai assisté à 5 concerts de Deep Purple et jamais, non jamais Ian Gillan ne m’a déçu en live. Même Ronnie James Dio m’a donné plus de plaisir lorsque j’ai assisté à une de ses concerts. Mais Ozzy…
Cland’, la période Dio sur « Heaven and Hell » et « Mob Rules » est bien aussi mais de toute façon moi je kiffe à peu près tout dès qu’il y a Tony Iommi à la six-cordes…
Bruce, le dénommé Tony Martin a aussi été une chouette voix du Sabbath, au moins aussi chouette que celle de Gillan sur le très moyen « Born Again » qui a tout du pur essorage de caisse enregistreuse… Je dis pas que ce disque est mauvais parceque Tony Iommi joue dessus mais bon c’est pas le meilleur du Sab’.
Quand à Ozzy… Je l’ai vu en solo à Bercy et je peux t’assurer l’avoir aussi très nettement entendu. Le show était super, il arrêtait pas de faire le con genre arroser le service d’ordre avec une lance à incendie. J’ai aussi vu Black Sabbath lors de la tournée « 13 », c’était extra. Et pis aussi Heaven and Hell (le groupe) dans une petite salle (Casino de Paris) avec Dio, Butler, Iommi et Appice et là, mon gars, ça balançait du steak comme rarement !
Quoi Deep Purple ? Ouais, je les ai vu aussi à Bercy. Blackmore s’est barré de la scène juste avant le solo de « Highway Star » que Lord a du se taper à l’orgue et il n’est plus jamais revenu, ce sale con. De toute façon, je commençais à me faire chier autant qu’eux sur scène et je n’ai pleuré que mon pognon gâché quand ils ont du écouter le show. Bon, ce groupe reste malgré tout une légende mais moi, je préfère Ozzy à Ian et Tony à Ritchie en mode y’a même pas de débat, tu vois ?
Je t’épargnerai par ailleurs la liste des chanteurs que je préfère à Ian Gillan parce que je suis de bonne humeur mais y’en a quand même un sacré paquet…
Ah ouais moi aussi y a plein d’autres chanteurs que je préfère. Je parlais juste de ceux qui ont participé au succès de Black Sabbath.
De toute façon, c’est le genre de musique qui s’est fatiguée dans mes nonoches. Ça fait un bail que j’affectionne qqchose de plus trash. Il est vrai que quand j’entends du Dio, Maiden, AC/DC, ZZ Top, Saxon, Dire Straits, Van Halen, Accept, Pink Floyd, Motorhead, Deep Purple, Led Zep, Rainbow, Scorpions, Kiss, Jimmy Hendrix, Trust, Judas Priest, Def Leppard, … sur les ondes, la nostalgie m’envahit mais j’avoue que tous les albums du genre prennent la poussière dans mon grenier. Il ne reste des années 80, dans mes oreilles, quasi au quotidien, que Metallica
Je n’ai peut être pas eu de chance avec le concert d’Ozzy, avait il une extinction de voix ce jour là ? Par contre, comme tu le dis, son show était grandiose. Au même titre que j’ai surkiffé la prestation de Dave Grahan pendant le concert des Dépêche Mode. Seul membre du groupe à pouvoir être mobile. Le gars a assuré grave.
Pas cool pour le concert ou Blackmore s’est barré. A la suite de ça vous avez su pourquoi ?
T’as déjà entendu R. Blackmore dans Blackmore Night? Un tout autre style mais j’adore aussi.
* « quand ils ont du écourter le show »
Nan, on a pas su ce qui était arrivé à Ritchie pour qu’il se barre comme ça… Le garçon a paraît-il toujours été un peu instable, peut-être qu’il avait trop chaud ou qu’il s’est souvenu soudainement d’un truc à faire, tant pis pour les 20 000 gugusses qui avaient raqué le prix fort pour l’écouter jouer. Je n’ai pas suivi ses activités post-Rainbow, j’ai cru comprendre qu’il faisait du celtique avec sa meuf et personnellement en tant que breton né en Bretagne, je préfère écouter Denez Prigent pour me rappeler le pays…
J’aimais bien Depeche Mode dans le temps, le groupe pop préféré des graisseux… Pas assez cependant pour me déplacer lors de leur dernière tournée mais j’avais quand même hésité à y aller.
Pareil pour la nostalgie vis à vis des groupes que tu cites… L’érosion les a rongés au fil du temps, il reste cependant des trucs qui résistent â tout comme « Princess of the Dawn » de Accept ou « Fly to the Rainbow » de Scorpions, en version live bien sûr et puis l’intégrale de Led Zep, celle de Black Sabbath pour Tony Iommy, le seul gars au monde que je suis sur Twitter.
Autour de cette épine dorsale fondatrice ont gravité et gravitent encore un tas de trucs du métal à la pop mais toujours éphémères sur un ou deux albums… Faut croire que les grands faiseurs se sont éteints ou que j’ai vieilli…
Nan, nan, tu ne vieillis pas. Actuellement, y a plus de musiciens, que des boutonneux sachant jouer du clavier… informatique. Pas de la musique ça. Jean-Michel Jarre aurait mieux fait de se casser une jambe plutôt que d’inventer des ordinateurs à musique. Même si j’apprécie certains de ses morceaux.
J’ai quand même apprécié certains groupes électros du genre Front 242, Depeche Mode, Ramstein que j’écoute toujours,…
L’album live Tokyo Tape des Scorpions, une tuerie de même que celui des Deep Purple du même nom si je me souviens bien. Là où Gillan reproduit les accords solo de Blackmore. Mais bon, ça c’était dans les années 70. Les temps ont changé.
Tiens, t’as connu ce groupe les Zig-zig Spoutnik ?
Je suis d’accord Bruce, aujourd’hui tout le monde peut faire de la musique avec un ordi/tablette/tel. On a des tonnes de logiciels gratuits, des loops, etc. CF le monde qu’il y a sur Soundcloud.
A l’époque de Jarre, le matos coutait une blinde, pas d’ordi potable, juste des synthés analo et un multipistes 8 pistes à bandes. D’ailleurs il a été le 1er à avoir un home studio, dans sa cuisine, enfin c’est ce qu’il dit…
Dans les années 70 il etait facile de monter un groupe de rock, bien plus dur de faire de l’electro et en plus ct totalement inconnu, à part Tangerine Dream et Kraftwerk.
De nos jours on peut faire de la musique electro sans debourser un centime, ce qui n’est pas mon cas, car je préfère largement tourner des gros boutons et insérer des câbles de toutes les couleurs, que de jouer de la souris…
Yo j’ai connu Sigue Sigue Sputnik après avoir vérifié l’orthographe de leur nom sur Wikipedia où j’ai aussi appris que ce groupe, que je prenais pour une escroquerie de producteur à la Milli Vanilli était en fait articulé autour de Tony James, bassiste et guitariste issu de Generation X (comme Billy Idol) que l’on retrouve également chez les punkoïdes de Lords Of The New Church et chez les gothicoïdes de Sisters Of Mercy… Du lourd !
Nan nan, j’te confirme que les grands faiseurs, ça n’existe plus de nos jours….
Faut dire qu’aujourd’hui, les drogues ne sont plus ce qu’elles étaient à l’époque… Y’a sans doute tout un tas d’autres facteurs, mais je reste persuadé que les produits que consommaient tous ces zikos des fin 60’s étaient vraiment tops pour la créativité.
Quant à Tony Iommy, quand on pense que le mec il lui manquait 2 doigts et qu’il jouait avec des prothèses DIY en plastoc, juste WOW !!!
Pour l’heure, je me suis arrêté à Sabotage, mais je prêterai tout de même une oreille attentive aux albums de 1980 et 1981.
Bien que pour moi, un groupe qui perd son chanteur d’origine est un groupe mort.
« Bien que pour moi, un groupe qui perd son chanteur d’origine est un groupe mort. »
Bien vrai ça, la plupart du temps. De souvenirs, il n’y que AC/DC qui a su tenir le cap et même méchamment évoluer après la mort de son chanteur Bon Scott. Je m’en rappelle encore. Beaucoup de fans ont mal accueilli le petit Brian Johnson et prédisaient la fin du groupe. Mdr.
Sinon, comment un groupe comme Queen pourrait encore séduire son public sans le timbre de voix si exceptionnel de Freddie Mercury. Timbre qui faisait l’âme de ce groupe.
C’est le perpétuel changement de voix des Black Sabbath qui m’a vite fait me détourner de ce groupe. Je pense qu’ils ont eu une dizaine de chanteurs différents. Un truc du genre si je ne me trompe pas.
Oui, AC/DC est le premier contre-exemple qui m’est venu à l’esprit quand j’ai posté.
Pour Sabbath, je t’invite à lire la page wiki, on y apprend tout un tas de choses, j’ai adoré la lire avant même d’écouter leur musique. Ça m’a mis dans l’ambiance.
T’imagines si le Cap’s se barrait du Navire et déléguait à qqn d’autre? Il ne resterait que la coquille et le Navire ne serait plus le Navire…
Bon après, dans le cas de BS, le Tony à été le seul membre du groupe permanent. Quasiment 50 piges d’affilée le type !! …..
Ouais, en général la disparition d’un chanteur finit un groupe sans doute parce qu’il détient souvent l’identité majeure de ce dernier dans ses cordes vocales mais certaines formations ont su rebondir parce que justement d’autres membres amenaient également leur pierre particulière de l’édifice comme les frères Young chez AC/DC. L’arrivée d’un nouveau vocaliste ne redéfinit alors pas complètement la formule qui marche et l’aventure peut se poursuivre si le nouveau venu tient la rampe comme Brian Johnson ou David Coverdale chez Deep Purple.
Chez Queen dont je n’apprécie guère la production à l’exception des magnifiques « A Night At The Opera » et « A Day At The Races », la patte pourtant si particulière de Brian May n’a sans doute pas suffi pour décider le groupe à poursuivre après le décès de leur superstar. Chez Led Zep, la mort de John Bonham a fait splitter le groupe parce qu’un vrai groupe est une entité dont aucun membre ne saurait manquer, pas même son batteur.
Le son du Sabbath n’existe qu’avec Ozzy Osbourne, Tony Iommi, Terry Butler et Bill Ward mais personnellement et c’est là qu’on rentre dans le subjectif, toute formation comprenant Tony devient intéressante à mes yeux, indispensable si on y rajoute Terry (Heaven and Hell avec Ronnie James Dio et Vinnie Appice) et magique si Ozzy y reprend le micro (Black Sabbath en 2013 avec Brad Wilk à la batterie).
Bon allez ici c’est pas DanySabbath, on se prend un 13 (13 comme le dernier album studio du Sab’) RDA vissé sur une box Tesla Invader IV, on y drippe quelques gouttes de Grumpy’s Hooch, on se met « The Warning » dans les oreilles par exemple ici : https://www.youtube.com/watch?v=MXHOjV0IDxI et on écoute Tony et ses amis !