La première box MVV de Dovpo, m’avait tapé dans l’œil à une époque, présentant la plupart des caractéristiques d’une alléchante box à voltage variable dont je suis particulièrement friand.
Après mûre réflexion et âpres négociations avec Porky (le cochon-tirelire), j’avais finalement renoncé à lâcher 43€ pour la box MVV 2 de Dovpo sur notre plus gros site de vape national pour l’acquérir et m’étais également abstenu d’aller fouiner beaucoup plus à l’Est pour tenter d’alléger la p’tite note d’une poignée de dollars. Il faut dire que je possède déjà plusieurs boxes du même type, que la R233 de HotCig et la Invader IV de Tesla font parfaitement le job et que les décorations gothico-urbaines de la MVV n’entrent pas à 100% dans ma compréhension de la sobriété graphique.
Que s’est-il donc passé d’étrange pour que je revienne ici parler de la nouvelle version de cette box me demanderez-vous littéralement dévorés par l’incendie ravageur d’une curiosité sans limites, d’autant que l’acquisition récente d’une HexOhm « O-Frame » était censée me tenir à l’écart de toute tentation envers les machines à voltage variable ? Et bien c’est encore une fois la faute du Cap’s… Comment en effet résister à une chouette box VV proposée gracieusement pour revue ? En attendant une réponse satisfaisante à cette question existentielle, voici donc quelques mots à propos de la box Dovpo MVV-2 !
Présentation de la Dovpo MVV II
Le moins que l’on puisse dire en découvrant la MVV-2, c’est que le manque de sobriété reproché plus haut à la MVV ne risque pas de passer au rang d’un souvenir ému puisque cette nouvelle version de la box se pare d’un visuel encore plus insolite que celui de son aînée, tant en finition « Hannya » comme ici qu’en « Skull & Roses » ou « Dragon Samurai » également disponibles, vivement colorés et à mon avis encore plus craignos. Avec des dimensions de 91 mm x 53 mm x 27 mm, la Dovpo MVV II reste dans la gamme des boxes double 18650 compactes, sa composition d’alliage de zinc et de polycarbonate lui conférant un poids-plume d’une centaine de grammes sans accus.
Même en ignorant comment qualifier l’inquiétant humanoïde à cornes ornant les panneaux latéraux de la box, on ne peut qu’admirer la finesse du dessin et son foisonnement de détails. Le procédé de gravure ici utilisé me paraît assez remarquable, le temps de juste regretter que l’artiste responsable de sa réalisation n’ait eu l’idée de choisir un autre modèle. Mais fi des chouinements, il faut bien reconnaître que cette parure est du bien bel ouvrage. La forme générale de la box rappelle très étrangement la découpe d’une Tesla Invader IV, apportant l’agrément de prise en main de son modèle.
En vue de face, la box nous ramène vers la sobriété avec un switch arrondi à course courte, malheureusement un peu trop « clicky » à mon goût. Une petite LED ronde nous informera du niveau de charge des accus, le traditionnel rhéostat des box à voltage variable nous permettant d’ajuster l’intensité du courant délivré. Ces trois composants parfaitement intégrés à la Dovpo MVV II semblent d’excellente qualité.
L’arrière de la box n’amène pas de commentaire particulier, une encoche marquée « open » permettant d’ouvrir la box en y glissant un ongle étant son seul ornement. A noter cependant qu’un seul des panneaux latéraux est amovible, l’autre semblant fixé de l’intérieur.
En vue de dessus, la box nous montre un connecteur 510 correct, protégeant les entrailles de la box par une rondelle d’aspect silicone et présentant une courte élasticité sous la pression. Seuls le temps et les fuites de liquide nous diront si ce connecteur, traditionnel point faible des boxes à vaper, confirme sa pertinence et sa belle intégration au corps de la box.
Le dessous de la box et ses quatre mini-pieds moulés reste dans le bel aspect général, sans toutefois nous rassurer par la présence d’orifices de dégazage. Rien n’empêche cependant le vapoto inquiet et bricolo de pallier ce manque d’un habile coup de Dremel.
Et bien voilà, notre petit tour du propriétaire de cette Dovpo MVV-2 montre une chouette box légère, compacte et très bien finie. Les différents composants, 510, switch et rhéostat y sont insérés avec soin, l’ensemble dégageant une bonne impression de qualité.
Mise en route de la Dovpo MVV II
L’ouverture de la MVV-2 s’avère facile, les aimants de maintien retenant le capot latéral juste comme il faut. Ici encore, nous découvrons une finition nette, soignée et sans bavures.
La MVV-2 dévoile un connecteur USB de type « C », la nouvelle norme adoptée depuis un moment déjà sur nos chers téléphones mobiles. On pourra donc utiliser leur câble pour dépanner la box en cas de besoin, tout en gardant à l’esprit qu’il vaut généralement mieux raviver nos accus à l’aide d’un chargeur externe de bonne facture. Les plots ? Quoi, les plots ? Ah oui, bien sûr… Ils ne sont pas inversés ! Comme déjà dit à propos d’autres boxes, j’apprécie beaucoup l’inversion des plots sur les boxes montées en série, permettant de loger le pôle négatif de chaque accus sur un plot à ressort. Et bien ça ne sera pas le cas ici, les ressorts accueilleront le négatif à gauche mais le positif à droite. Tant pis…
L’insertion de la paire d’accus ne pose guère de difficulté, les compartiments étant taillés au petit poil. L’extraction en fin de décharge sera tout aussi facile grâce au ruban prévu à cet effet par le fabricant.
L’évaluation de la charge d’accus restante est sans doute la seule fioriture vraiment utile sur une box à voltage variable et nul besoin pour le faire d’afficher un sapin de Noël. Remercions donc Dovpo d’avoir opté pour une LED discrète et suffisante pour nous informer selon le code de couleurs suivant, en nous rappelant qu’une paire d’accus montée en série bourrée à donf en sortie de chargeur se situe autour de 8,4 volts :
Puisqu’on en est à louer Dovpo pour ses choix esthétiques, poursuivons dans le positif avec le tableau suivant, fourni dans la documentation du produit :
Contrairement à l’air de flûte habituel, le constructeur nous indique ici un réglage conseillé du rhéostat et surtout la puissance maximale possiblement délivrée pour différentes valeurs de résistance. On comprend alors que les 280 watts annoncés pour cette box par les shops qui la vendent ne sont jamais atteints et qu’avec une résistance haute de 2.0 ohms, notre vaillante MVV-2 délivrera 29 watts toutes voiles dehors… Voilà à mon avis la bonne façon d’indiquer les performances d’une box, la valeur de puissance maximale devrait toujours s’accompagner d’une valeur de résistance de référence.
Et pour finir, vapons !
La box MVV-2 fonctionne correctement, de l’électricité parvient aux atomiseurs lorsque l’on presse le switch et la patate varie quand on actionne le rhéostat. Difficile dans l’absolu d’en dire plus sur une box à voltage variable !
L’idéal serait bien sûr de la comparer avec une autre box montée avec le même atomiseur. Alors voilà…
Comparaison Dovpo MVV II et Hexohm O Frame
La box HexOhm « O-Frame » est plus imposante que notre MVV-2, plus lourde aussi de près d’une centaine de grammes. Elle représente cependant le « voltage variable-étalon », la référence et je la pratique depuis plusieurs semaines maintenant, notamment avec un GP-Dripper Pro double coils affichant 0,25 ohm. J’ai donc installé ce dripper sur la MVV-2 sans aucune modification de montage. Le rhéostat de la HexOhm varie entre 0 et 6 volts tandis que celui de la MVV-2 monte jusqu’à 8 volts, je n’ai pas cherché à établir une table de correspondance de leurs graduations respectives.
Le résultat de cette comparaison empirique s’est avéré étrange puisqu’il m’a été impossible de retrouver la vape pleine et puissante de l’HexOhm avec la Dovpo. Bien sûr, la MVV-2 envoie du steak mais le signal paraît moins dense, moins « large » que celui de la « O-Frame ». Monter en tension n’y change rien, la MVV-2 accélère le rythme mais arrive aux dry-hits et au goût de brûlé avant d’avoir trouvé la force tranquille de la HexOhm. En mécanique, on parlerait de couple…
La HexOhm serait un tracteur capable de démarrer en côte à bas régime avec une remorque au cul tandis que la MVV-2 resterait plantée jusqu’à monter dans les tours dans un déluge de décibels et d’odeur d’essence pour finir par délivrer brutalement la puissance nécessaire à bouger sa remorque. Inutile de dire dans ces conditions où va ma préférence !
Conclusion sur la Dovpo
Bien sûr, ce test ne condamne pas la MVV-2 qui reste une chouette box bien finie et sans défaut majeur apparent. Il faut raison garder, parler plutôt de rapport qualité / prix et considérer qu’en ce domaine, la MVV-2 tire largement son épingle du jeu, offrant pour une trentaine d’euros une bonne vape de voltage variable n’ayant absolument pas à rougir face à celle produite par une machine « high-end » telle la HexOhm, vendue 4,5 fois plus cher.
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Et comme si tout ça ne suffisait pas, voici un petit clin d’œil de l’homme au sourire de pneu !
Bonne vape VV à toutes et tous !
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