L’Armadillo RDA a été conçu conjointement par Oumier et le reviewer Dimi Crazy Damper.
C’est un dripper double coil de 24 mm de diamètre. Il est bien compact et trapu. Il est muni d’un plateau de montage unique et des plus originaux, et qui s’avère particulièrement pratique. Ce dernier est dédié aux montages dual coil.
Tour du plateau de montage du Armadillo RDA
Son plateau propose un post, jamais vu jusqu’alors, en arc de cercle, muni de 6 entrées et pouvant donc accueillir 2 résistances que l’on peut placer où l’on veut à sa guise.
Il laissera ainsi aisément la place à tout type de fil, du plus petit au plus gros et/ou large, et ce en toute simplicité. Si j’ajoute à cela un double airflow latéral réglable, qui tombe directement sur les coils et apporte de grandes saveurs, et la possibilité de passer l’Armadillo en mode BF, si le cœur (ou plutôt votre box) vous en dit, j’obtiens un dripper ingénieux et extrêmement génial, simple à utiliser, rapide à monter et particulièrement polyvalent.
C’est pour toutes ces raisons qu’il fallait vraiment que je le teste et que je vous en cause! Un dernier petit détail… Je l’ai acheté pour l’associer au Mage Mech V2.0 de CoilArt. Alors, set up de rêve? À votre avis???
Avant de répondre à cette interrogation des plus essentielles, je vous livre rapidement les présentations d’usage.
Les caractéristiques techniques du Armadillo RDA :
- Marque : Oumier
- Origine : Chine
- Dimensions : 24 x 23 mm (+ 6,5 mm avec le drip tip fourni)
- Pas de vis : 510 / BF
- Type d’atomiseur : Dripper
- Type de montage : Double coil (2 posts / 6 entrées)
- Matière : Acier inoxydable
- Drip tip : 810
- Airflow : réglable
- Remplissage : par le haut
- Coloris disponibles : Champagne gold / Matte black / Matte silver
Le contenu de la boîte Armadillo RDA :
- Un dripper Armadillo
- Deux coils pré-faits
- Un pad de coton organique
- Un pin de connexion BF (bottom-feeder)
- Un tournevis orange trifonction
- Un kit de pièces détachées (joints de rechange et visserie de secours)
- Un manuel de l’utilisateur
Après ces petites futilités somme toute assez frivoles, je peux attaquer les choses sérieuses. Je vous previens, ça ne va pas traîner, je dois aller me baigner. Je commence dès maintenant par le démontage de la bête.
Un bottom cap avec un plateau de montage, une chambre d’atomisation, un top cap et un drip tip… J’ai donc face à moi un dripper! C’est propre et bien fini, comme d’habitude avec Oumier. L’originalité ici se trouve dans le plateau de ce RDA.
Comme je l’ai déjà dit, le plateau est en forme d’arc de cercle. Cette « carapace » de tatou est dotée de 6 entrées et peut donc recueillir 2 résistances, qui auront toute la place dont elles ont besoin. J’insiste, mais ce plateau est énorme et par conséquent propice à toutes les fantaisies en termes de fils et de montages… Laissez libre cours à votre imagination!
En bonus, la cuve suit le mouvement et est vraiment bien profonde. C’est un sacré confort pour un dripper. Comme l’Hypersonic de Vaponaute connaît un beau petit succès sur le navire, je peux vous dire que les cuves de ces deux engins sont similaires. Elles ont peu ou prou la même contenance toutes choses égales par ailleurs. En effet, la consommation n’est pas exactement la même, double coil oblige pour le RDA de chez Oumier.
Montage du Armadillo RDA
Je passe maintenant au montage. J’accélère, la piscine à 30 degrés des beaux-parents m’appelle avec insistance!
Mon but ultime étant de pouvoir utiliser le Mage Mech au quotidien et pas juste pour faire le dingo, j’ose monter mon Armadillo avec deux résistances en Kanthal A1 30G (0,25 mm) à 14 tours chacunes pour un diamètre de 2,5 mm. J’obtiens, et j’assume, un montage à 2,05 ohms.
J’ai fait des beaux petits coils pépères pour commencer, je verrai bien ce que ça donne et je tenterai autre chose si cela ne marche pas. Après tout, je suis en vacances et c’est donc total freestyle!
Je mets ensuite le coton en place. C’est simple car il y a de la place. La seule difficulté ici provient de mon fil qui est très fin. Il faut donc être doux, précis et minutieux. C’est tout moi ça! Plus sérieusement, c’est chaud pour mes gros doigts moisis mais ça passe! Le changement de coton est un peu plus difficile, mais ça roule aussi, si j’arrive à ne pas faire la grosse brute en enlevant délicatement les mèches fichues. C’est plus facile à poser qu’à déposer…
Bref, je replie mes moustaches comme il se doit et j’imbibe tout ça généreusement (de Notturno Inglese bien entendu, mais vous vous en doutiez certainement…).
Je vous soûle encore avec un dernier petit détail concernant le placement des coils. Ils faut simplement faire bien attention à les placer à la bonne hauteur lors du montage, pour qu’ils soient bien en face des airflows. Avec un dripper, c’est bien mieux comme ça en général.
C’est maintenant l’heure de vérité! La mise à feu! Je tremble, je suis fébrile… Ça va envoyer? Ça va péter? Ou alors ça ne va rien faire du tout tellement je l’ai monté haut???
Eh bien que nenni, ça marche!
Ça marche vraiment bien!
Ça marche vraiment très bien même, et ça vape très bien! Ça envoie comme il faut, juste ce que je voulais. C’est utilisable comme je le désirais et je vous jure que ça réveille! Il a la pêche cet Armadillo! Caramba!
Rendu du Armadillo RDA
En plus, ce dripper « tatou » est un pur régal. Je pense qu’il est un minuscule et minime cran en dessous, en termes de saveurs, de l’Hypersonic, qui est quant à lui fantasmagorique et bien plus calme. Le tirage est en revanche un peu (beaucoup) plus ouvert et la vape, par conséquent, plus dense et tout aussi exquise. Ça compense! En fait, les rendus ne sont pas très éloignés…
L’Armadillo, sous ses allures de brute, est également très fin dans son rendu saveur. Il me sert toutes les couches de mon Notturno une par une et ne le transforme pas en un bouillon indigeste et infâme. C’est pointu, c’est gouleyant. En plus, on peut bien s’amuser avec cet engin.
Le montage détaillé ici est parfait pour moi. La vape est douce et agressive comme il faut, somptueuse, bien pêchue et très (trop) bien fournie, et le RDA ne chauffe pas d’un poil. Ça envoie déjà à fond les ballons pour moi. Cependant, je suis certain que l’on peut aisément beaucoup plus taquiner la bête sans se faire mordre. Je verrai cela plus tard…
En plus, il est de bonne facture. La peinture semble tenir le coup. Elle n’a pas bougé après un mois d’utilisation et c’est de très bon augure. C’est du Oumier, c’est de la très bonne qualité. À ce propos, encore merci à mon Wasp Nano RTA d’amour. En effet, grâce à lui, je teste tout ce que sort cette marque depuis. Et, c’est pour cette raison que j’ai découvert cette pépite!
Au final, ce dripper se monte facilement, envoie du bois, est très bon et ne coûte rien (7,47€ pour mes exemplaires). C’est définitivement un super bon plan et une découverte exceptionnelle. En plus, ça poutre en bouche!!!
J’ai donc bel et bien un set up de rêve dans la main… C’est selon moi le meilleur dripper que j’ai testé. Même son énorme drip tip plat et large, en mode cul de poule et ato presque direct dans la bouche, ne me dérange pas, c’est pour dire. C’est la toute première fois que j’arrive à vapoter sur un embout de ce genre, et que je n’ai pas mis fissa un adaptateur 510 et un drip tip « normal ». Et, ça c’est un signe. La vape change…
Bonne vape les pirates!!! Et qu’ça drippe sur le pont!
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