Nouvelle rubrique, les vapoteurs du grenier, avec du matos que l’on a jamais fait, ou qui n’est plus dans les cales du Navire, pour de multiples raisons. J’ai débusqué du grenier, justement, cette box VV, qui n’est pas si vieille, de 2020, mais qui ne parait (presque) plus en vente. Elle est quasiment la copie de la MVV2 de Dovpo, testée par Nesquick, avec tout de même de légères différences.
Pourquoi faire du matos qui n’est plus en vente ? Pour la culture générale de la vape, car tout ce qui sort est loin d’être super et parce qu’on a tous du matos qui ne sert plus et dont on aimerait bien parler De plus, peut-être que vous la trouverez en occaz pour pas cher du tout (déjà qu’elle n’était pas chère au départ).
Parlons de voltage variable 
La box Manto Beast de Rincoe se distingue par son design minimaliste et son fonctionnement simplifié. Elle ne dispose pas d’écran d’affichage ni de plusieurs modes de fonctionnement. Au lieu de cela, elle est équipée d’un potentiomètre et d’une LED de couleur. Celle-ci nous servira juste à contrôler la décharge des 2 accus 18650, c’est quand même plus sympa que d’y aller en aveugle !
Le potentiomètre est utilisé pour régler la tension de sortie de la box. En le tournant dans le sens des aiguilles d’une montre, vous augmentez la tension, et en le tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, vous diminuez la tension. La plage de tension de la Manto Beast va de 1 à 8 volts, ce qui correspond à une plage de puissance de 5 à 228 watts, en fonction de la résistance de votre atomiseur.
Les chiffres romains ne sont là que pour se repérer, ils ne correspondent à rien en volt ou en puissance. En gros, cela permet d’envoyer du minimum de voltage de vos 2 accus qui sont en série, au maximum, donc 4.2VX2=8.4 V. Comme une box double accu méca, mais avec la possibilité de gérer la puissance envoyée.
Pour ajuster la tension, vous aurez besoin d’un tournevis plat ou de vos ongles pour faire tourner le potentiomètre. Cela permet d’éviter qu’elle ne se dérègle accidentellement lorsque la box est dans votre poche ou votre sac.
La LED de couleur située près du potentiomètre est donc utilisée pour indiquer le niveau de charge de la batterie ou pour fournir des informations sur les protections de sécurité actives. Par exemple, la LED peut clignoter en différentes couleurs pour signaler une batterie faible, un court-circuit ou une protection contre la surchauffe.
Les différences avec la MVV2 Dovpo
Comme je l’ai dit, elles se ressemblent beaucoup ! Mais cette Manto Beast est plus légère, 77g contre 109g. La Rincoe va jusqu’à 228W contre 280W pour la MVV2, mais nous savons tous que c’est du pipeau, la capacité sera celle des 2 accus
Bon, sinon, elles se ressemblent comme deux gouttes de glycérine, mais perso, je préfère la Manto avec ce design déjanté des années 80 !
La vape de la Manto Beast
Avec le VV, on y va à l’aveugle, au feeling, comme avec ma copie d’Hexohm qui a fait couler beaucoup d’encre… On part du I en bas à gauche, puis on monte les volts, en faisant attention à ne pas bruler la résistance… Si c’est juste le coton sur RTA ça va, mais si c’est un clearo, c’est plus chiant.
Niveau vape, c’est bien réactif, c’est en effet ce qu’on demande à une box VV par rapport aux autres, ce que confirme aussi Nesquick dans son test de la MVV 2. Mais c’est pas non plus transcendant comme différence, par rapport à la Hell 200 par exemple. Une bonne box avec un bon chipset donnera un résultat presque équivalent, VV ou pas.
La prise en main est pas mal, je ne suis pas fan des parpaings, mais la Manto Beast n’est pas trop large, assez compacte pour des mains moyennes, bien pour des grandes mains.
Le bouton switch est large, très agréable et plus silencieux que celui de la MVV2, pas du tout clicky comme la vraie Hexohm
En conclusion, la box Manto Beast était bien finie, très simple d’utilisation, assez réactive et très légère. Une box à pas chère pour tester le VV dans de bonnes conditions.
Vintage… En voilà une section qu’elle est cool !
Excellente idée que de mettre en lumière du matos old school ou oublié. En cette période de vache maigre qui fait la part belle aux puffs ou autres bizarreries toutes-en-un, ça peut donner des idées pour claquer sa thune autrement.
Cette Manto Beast VV par exemple… je l’avais complètement oubliée ! Pourtant, elle a figuré dans ma wish list à l’époque de sa commercialisation. Je ne l’avais pas prise, va savoir pourquoi..
Pourtant, c’est carrément ma came, les boxes VV… Je trouve qu’il n’y a rien de plus pratique que ces boxes à potard : aucun écran, réglage on ne peut plus simple, et vape en général assez punchy. Que du plus, donc !
Je vais sans doute essayer d’en trouver une d’occase, merci pour le billet !!
Les boxes VV sont « vintage », hélas !
Personnellement, ce sont mes préférées et je ne vape guère sur autre chose à part du full-mech de temps en temps.
Viva, Hexohm et Invader IV tournent régulièrement et si la queen Hexohm tient le choc, les deux autres ont eut droit à leur petit bricolage. Recollage des aimants, nettoyages variés.
J’ai cru la Invader IV dead quand elle a décidé de rester en LED verte H24… J’en ai cherché une autre partout sur le Net pour finalement en trouver sur un shop suisse et un irlandais ne livrant pas en France et ne répondant pas aux mails. Démontage du désespoir (en 10 minutes), nettoyage approfondi, moment de solitude lors du remontage (presque 2 heures) sont venus à bout du dysfonctionnement. Mais pour combien de temps ?
Les boxes VV sont « vintage » et c’est bien dommage… À moins qu’une nouvelle mode revienne en pousser sur les étals des shops ?
Bonjour, quelle colle as tu choisie ? La mienne dort depuis 6 mois dans le placard.
LO,
J’ai utilisé de la super-glue… Deux gouttes dans l’emplacement bien nettoyé de l’aimant baladeur et ça repart.
Attention cependant, les aimants ont une polarité qu’il faut respecter pour éviter de voir la « porte » de la box repoussée au lieu d’être attirée par le « corps » une fois l’aimant solidement recollé.
Le mieux est à mon avis d’amener l’aimant décollé dans sa région d’action, le « corps » de la box si c’est un aimant de « porte » ou la « porte » si c’est un aimant de « corps » pour le laisser se positionner à son goût, puis de marquer sa face visible d’un trait de feutre.
Il suffira ensuite de placer cette face marquée du côté de la colle déposée dans l’emplacement visé pour ne pas se vautrer.
Ça peut paraître scolaire mais les aimants ont une fâcheuse et mystérieuse tendance à se retrouver à l’envers, un peu comme la tartoche qui tombe toujours au sol côté beurré.
Ahahah, combien de fois ça m’est arrivé, de coller à l’envers l’aimant d’une porte de box…
Tu te retrouves comme un con avec la porte fixée d’un côté et en apesanteur de l’autre…
Pas mal, l’astuce du coup de feutre.
Perso, je place l’aimant baladeur directement sur la porte de la box (comme ça je suis sûr qu’il est dans le bon sens), je mets une goutte de glue dans l’emplacement vide de l’aimant, et je plaque la porte de la box dans son emplacement.
La technique du feutre permet de laisser sécher la colle avant de replacer la porte, nous mettant ainsi à l’abri des méfaits d’un débordement de colle sous l’effet de la pression !
Ah oui, le débordement de colle… Ça aussi j’connais bien. 😅
Mais maintenant ça va, plus besoin de rien : j’ai fini par acquérir la « glue absolue »..
Le coup des tartines c’est la loi de Murphy ou la loi de l’emmerdement maximum. Sauf si c’est du beurre salé de Normandie.
C’est pas une connerie regardez sur le net.
Une vraie revue compète du Cap’s ça faisait longtemps. Merci. Le vintage c’est la vie.