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Sur un air de Hussar RTA…

Amis des atomiseurs reconstructibles à réservoir, bonjour ! Nous allons parler ici du Hussar RTA, une petite merveille à vaper que tout le monde s’est arraché à grands coups de pognon tellement elle est difficile à trouver, une « licorne » comme on dit dans le jargon du microcosme. J’ignore où en est sa production originale depuis la lointaine Pologne mais en tous cas, les rares shops en ligne qui ont eu la chance de le proposer sont aujourd’hui « out of stock ».

Hey ça craint ! A quoi bon en parler s’il n’y en a plus nulle part ? Les vapotos les plus robustes, ceux qui encaissent la vue d’un portail chinois sans péter une crise d’urticaire l’auront cependant compris, des alternatives existent mais je n’en dirai évidemment pas plus sur le sujet, c’est pas le genre de la maison d’inciter à la malhonnêteté, au vol et au recel.

Découverte du Hussar

Comme pas mal d’atomiseurs reconstructibles, le Hussar se compose d’un certain nombre de pièces compris entre peu et beaucoup.

La photo ci-dessus nous montre d’ailleurs, sur la rangée du haut et de gauche à droite le tank ou réservoir, la cheminée, le top-cap et le drip-top tandis que la rangée du bas présente, toujours de gauche à droite, la bague de réglage d’air-flow, le bottom-cap et le plateau de montage.

J’éviterai soigneusement d’évoquer la qualité d’usinage des différentes pièces mais tout de même, il faut bien reconnaître que ça brille, que ça pèse son poids, que ça s’assemble comme qui rigole et que ça ne couine nullement quand on visse. Mais fi donc du mauvais esprit, regardons plutôt le plateau déjà en place sur le bottom-cap.

Point de surprise ici, nous sommes devant une énième émanation du grand Kayfun v3. Le Hussar est en effet un mono-coil classique de chez classique et cette révélation permettra aux adeptes des gros machins aériens d’arrêter ici même leur lecture pour retrouver une activité plus adaptée à leur goût.

 

Puisque nous parlons de flux d’air, signalons que celui du Hussar est réglable grâce à une bague obturant tout ou partie des deux larges prises diamétralement opposées percées au niveau du bottom-cap. Un petit picot métallique trouve une rainure creusée à l’intérieur de la bague afin d’éviter de l’envoyer à dreuze lors d’une rotation trop enthousiaste. La dite bague trouve facilement sa place et y reste grâce à un joint torique pour une fois pas trop moisi.

Le plateau de montage du Hussar propose une paire de vis de petite taille probablement peu à l’aise avec les gros fils composites dont les bons geeks sont friands. Les rebords pratiqués au sommet des plots positif et négatif permettent cependant d’envisager le serrage d’un fil de diamètre moyen avec sérénité. Les orifices d’arrivée de liquide sont propres et bien dessinés. Le pas de vis usiné sur le haut du bottom-cap est net, précis et accueille souplement la cheminée sans accrocher.

La base de la cheminée, percée de huit chouettes trous, révèle le système d’alimentation du Hussar où le liquide s’immisce dans la chambre pour atteindre la rigole périphérique de la base du plateau et se présenter devant les orifices déjà cités. Fort heureusement, la base du réservoir comporte un rebord agencé pour bloquer l’écoulement du liquide en cas de besoin et le laisser filer en cours de vape.

Ce qui donne vu du dessus et en position ouverte :

Après le positionnement du réservoir, le montage se poursuit par le vissage du top-cap, chargé de maintenir tout le monde en place et d’offrir de surcroît une ouverture de remplissage suffisamment large pour en être confortable.

Le drip-top vient alors conclure l’opération en laissant peut-être quelques réserves aux détracteurs des drip-tips métalliques qui n’auront ici guère le choix.

Ceux dont l’allergie concerne plutôt les réservoirs opaques auront plus de chance car un tank PMMA accompagne la livraison :

Personnellement, je trouve ce Hussar élégant de forme. Son diamètre de 22 mm fait nettement old-school dans un marché actuellement trusté par les 24 mm et plus mais bon… Est-ce vraiment important ?
Toute une ribambelle d’accessoires existe pour le modèle original, transformable en version « nano » un peu moins haute qui peut séduire à condition de disposer d’un bon gros Porky joufflu, luisant, gras et bien gentil.

Utilisation du Hussar

Le plateau du Hussar étant plutôt compact, j’ai tout de suite opté pour un bon vieux Kanthal 0,4 mm tortillé sur 9 spires en 2,5 mm de diamètre affichant une résistance autour de l’ohm. Et oui, il n’y a pas que les montages en « flapton » d’acier 316L à 0,1 ohm dans la vie…

Comme on peut le voir sur la photo, ce coil pourtant modeste est encore un poil trop long pour notre atomiseur à l’ancienne et s’est déformé à l’usage. Le montage reste néanmoins très facile à réaliser sur ce plateau simple mais bien pensé. Le cotonnage ne dépaysera pas les adeptes des Kayfun, la mèche de coton se porte ici aussi courte et aérienne.

Une fois coupées en gros à l’aplomb du bottom-cap, les pattes de coton sont rabattues sur les arrivées de liquide, en mode main légère et précise. Il ne s’agit pas ici de bourrer la fibre mais bien de la déposer délicatement sur les gouttières afin de permettre aux mixtures aromatisées de remonter vers le coil sous l’effet de la dépression créée par l’inhalation.

Et voilà, notre Hussar est prêt pour l’aventure !

Et la vape ?

Ben oui, forcément, si je viens parler de cet atomiseur ici, c’est qu’il m’a bien plu… Déjà je le trouve esthétiquement réussi mais il est aussi facile à monter, facile à remplir et se démonte sans problème cuve pleine. Ensuite, il se comporte proprement au cours de la journée en conservant son précieux liquide pour la vape plutôt qu’en le dispersant un peu partout. Enfin, il rend terriblement bien les saveurs.

Le seul petit bémol susceptible de ternir légèrement ce tableau idyllique n’a guère empêché ce Hussar de faire carrière sur mes boxes préférées et reste somme toute une appréciation juste personnelle puisque j’aurais tendance à le trouver quand même un peu serré…

Mais voilà, ce petit détail ne parvient pas à gâcher le plaisir par ailleurs provoqué par un matos d’exception, sûrement placé très haut sur le podium des grands spécialistes de l’arôme plein, subtil, précis et de la vapeur dense, cotonneuse et légèrement sucrée. Miam miam !

Alors bonne vape à toutes et tous, en Hussar RTA ! :bye:

PS : A trouver sur Gearbest à 15€ ici : Hussar

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Ecrit par Nesquick

Nesquick, dans la vape depuis 2013.
Intéressé par la découverte de ce nouveau monde de saveurs et de techniques... Bonne vape à tous !

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