La dernière fois qu’un RDA m’a vraiment scotché le cul, c’était avec le petit Nitrous… Ce petit gnome de 22mm est tellement cool que je l’aurais bien doublé, histoire de pouvoir en profiter aussi bien en single qu’en dual coils, sans avoir à changer de baril à chaque fois. Malheureusement, il est assez chaud à trouver aujourd’hui. Bien sûr, on peut encore se le procurer sur le site du fabricant mais perso, j’ai décidé de boycotter les achats en Chine : comme le dit si bien le Cap’s, marre qu’ils prennent notre planète pour une poubelle, avec leurs puffs de merde… Ma thune est donc allée indirectement dans la poche des anglais de Vaperz Cloud, avec le Sith RDSA (Rebuildable Dripper Single Atomizer).
Pourtant, les choses avaient plutôt mal commencé puisqu’à réception du bouzin, j’ai pu constater à quel point le contrôle qualité était efficace chez Vaperz Cloud. Voilà ce que j’ai reçu.
TSHKT, personne sur Terre ne l’a, ce dripper !!!
Quel usinage de merde …
Heureusement, le SAV des bons shops FR est sans histoire et a réglé l’incident en 2 temps 3 mouvements. En vrai, le Sith ressemble à ça.
C’est un petit dripper exclusivement single coil de 24mm de diamètre, tout choupinet. J’aime bien son look.
Airflows
En vrai, ses airflows sont comme ça.
2 séries diamétralement opposées de 18 trous d’1mm. On pourrait croire qu’avec de telles arrivées d’air, le Sith va être ouvert aux 4 vents, mais en fait, pas tant que ça : c’est aérien, mais ça reste tout de même légèrement freiné. Selon la classification officieuse du Navire, je dirais qu’en full open, le Sith est un RDA au tirage RDL ouvert. Ce qui signifie qu’on n’est pas là pour tirer des grosses barres de porkasse à pleins poumons. Pour ça, on s’orientera plutôt vers un XIII de chez Thirteen Technology. Mais tout de même, le Sith est bien aéré et on peut quand même y aller gaiement.
Si le tirage du Sith est agréablement freiné, c’est d’abord parce que niveau drip-tip, on est ici sur du 510 !
Diamètre interne du drip : 5mm ! (diamètre externe : 12mm)
Et c’est aussi parce qu’à l’intérieur du baril, on retrouve ce qui fait l’ADN de Vaperz Cloud : un réducteur de chambre en ultem.
Comme sur tous les autres drippers de la marque, ce réducteur se pose sur le plateau de montage, en position unique. Et comme d’habitude aussi, la partie haute du réducteur permet au baril de coulisser grâce à un mécanisme de glissière.
Aucune surprise, donc, en ce qui concerne le principe de fonctionnement de l’ato : on règle le degré d’ouverture en tournant simplement le baril.
La petite nouveauté vient du fait que sur le bas de la pièce en ultem, Vaperz Cloud a placé une sorte de plancher.
Ça a pour effet de créer 2 manches à air de taille vraiment réduite, ce qui fait que le flux d’air est à la fois important (en entrée) et condensé (en sortie). Le flux d’air est ainsi comprimé et le chemin pour aller taper le coil est court, ce qui est de très bon augure pour les saveurs.
Niveau trajectoire, ça donne à peu près ça.
Juste avant d’entrer dans la chambre d’atomisation, le flux est redirigé vers le bas. Il faudra donc en tenir compte lors du placement de la résistance. Mais avant de causer montage, un petit coup d’œil au plateau.
Deck
Il est très simple : le pôle négatif est taillé dans la masse du plateau, tandis que le pôle positif est amovible (en dévissant le pin positif) et isolé du reste du plateau par une pièce en peek.
Deux vis à empreinte plate de bonne facture. Et un entre-axe de 7mm : on peut installer des coils dont la largeur va de 5mm (en vert) à 9mm (en orange). Cool ça !
La cuve est pas mal pour un 24mm.
25 à 30 gouttes en mode « dripping à l’ancienne », sachant qu’un pin BF est également fourni pour tous les fans de squonking.
En retournant l’ato, petite fausse note je trouve : le pin positif ne dépasse pas beaucoup du connecteur 510. Le peek, lui, ne dépasse pas du tout.
Du coup, je ne conseille pas l’utilisation du Sith sur méca hybride, ce qui est toujours un peu dommage.
Montage
Niveau mise en œuvre, c’est évidemment super simple. Il suffit de couper les pattes du coil à 7mm.
Puis de ‘planter’ la résistance dans le plateau.
À noter, et c’est loin d’être négligeable à l’heure où il devient compliqué de trouver des câbles en bobines, que grâce à cette architecture de plateau, le nettoyage de sa résistance est très facile : on peut accéder sans problème à toutes les ‘faces’ du coil. Ça personnellement, j’adore, car depuis que je builde mes coils, j’ai pris pour habitude de nettoyer mes résistances.
Bon pour l’heure, on ne peut évidemment pas laisser notre coil comme ça, il faut le rabattre vers le centre du plateau, grâce à un gabarit.
Les plus attentifs d’entre vous auront remarqué le gunk accumulé sur les pattes du coil. Ben oui, ce Sith est tellement bon que je le saigne pas mal tous les jours. Mais remarquez aussi comme le corps de la réz. est bien nettoyé… Enfin bref…
Vous vous souvenez que je vous ai dit que l’usinage du réducteur en ultem dirigeait le flux d’air vers le bas de la cuve… Sachant ça, la hauteur à laquelle on place son coil a une grande influence sur le rendu du Sith.
Chacun fera évidemment comme il veut, perso je trouve que le meilleur positionnement est celui-ci.
Je laisse un petit espace entre le bas de la réz. et le haut des flancs du plateau.
Les 5 spires de mon Alien 3*27/36 couvrent impeccablement bien l’entièreté du flux d’air.
Pour le cotonnage, RAS : on coupe les moustaches un peu plus larges que le plateau.
Comme d’hab’, on aère bien la fibre afin d’optimiser le wick du coton, et zou, on fourre tout ça dans la cuve, sans tasser. La place disponible pour les moustaches est top : la mise en place se fait en un battement de cil.
Au global, ce Sith RDA se prépare vraiment très très facilement. Et rapidement. C’est parfait. On passe donc tout de suite à la partie Ressentis !
La vape du Sith
Ça fait environ un mois que j’ai ce Sith RDA et vous voulez que je vous dise ? Ce petit truc est une bombe, je ne le lâche plus ! Équipé d’un Alien full Ni80 3*27/36, le Sith RDA envoie de la saveur de haut vol. Niveau Ligue des Champions, sans problème.
Sans être de type analytique, la précision de rendu est vraiment excellente. Les arômes sont très bien saturés et l’équilibre des jus est parfaitement respecté.
Sur la MVV, la vape restituée est superbement dense. Pas autant qu’avec un ato dual coil, c’est évident, mais franchement, c’est vraiment bien épais en bouche. Limite bluffant pour un single coil.
Avec ce coil, il faut quand même envoyer un peu de patate – aux alentours de 65 watts – pour que ce soit vraiment bien. En tout cas à cette puissance, le Sith ne chauffe pas du tout. Les deux premières barres sont hyper grasses, on a l’impression de ‘boire le jus’. Magnifique ! Les lattes suivantes sont un peu plus sèches mais restent magnifiques elles aussi.
Avec le Sith, on est sur une vape plutôt anguleuse, résultat d’une chambre d’atomisation au volume réduit et, surtout, à « toit plat ».
Tous ceux qui apprécient les vapes « rondes », caractéristiques des chambres d’atomisation dômées, devront donc passer leur chemin : là on est chez Vaperz Cloud. Et chez Vaperz Cloud, on n’est pas là pour arrondir les angles : c’est viril !
Pour autant, il faut bien garder en tête que le Sith offre un rendu très différent des autres drippers de la marque anglaise : ici, on est sur un dripper vraiment orienté ‘saveurs’. OK, saveurs façon Vaperz Cloud… Mais saveurs quand même. Si je devais comparer avec un Asgard mini par exemple, je dirais que le Sith est plus saturé, plus sombre, plus intense. Et plus précis aussi.
D’ailleurs, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais Vaperz Cloud a récemment sorti toute une gamme de coils, spécialement conçus pour chacun de leurs atomiseurs. On a donc des coils pour le Valkyrie RTA, pour le Asgard 30, pour le Asgard mini, pour le Valhalla RDA, pour le Valhalla mini et, bien sûr, pour le Sith RDA.
Je n’ai évidemment pas acheté ces coils vendus à prix d’or (10 boules la paire), je les ai reproduits moi-même. Pas encore parfaitement, mais pas si mal non plus.
Ce sont des Alien full Ni80 avec 3 âmes en 30Ga, enrobées avec un brin de 38Ga. Les 6 spires sur axe de 30 sont annoncées à 0.59 Ohm. Chez moi, ça sort à 0.63 Ohm. On pourrait croire qu’avec une telle valeur de coil, on va se retrouver avec une vape de papi, ben pas du tout !
Vissé sur une Dovpo Riva 200 réglée à 45 watts et équipé de sa beauty ring pour lui donner un peu plus de prestance, le Sith envoie une petite vape bien teigneuse et nerveuse comme j’aime, avec des saveurs encore meilleures qu’avec l’Alien 3*27/36 à 0.25 Ohm. Forcément, c’est un peu moins ‘feu d’artifice’, mais c’est plus précis et plus intense qu’avec le coil pré-cité. J’vous dis, on est sur un matos orienté saveurs, avec l’identité Vaperz Cloud.
Bref, moi j’me régale littéralement avec ce petit Sith pas prise de tête pour un sou et dont le rendu n’a rien à envier à un Obelisk RDA (Cartel Mods) par exemple. Du coup c’est cool, j’ai trouvé ma vape-saveur RDL sur drippers : le Nitrous en dual coils et le Sith en single.
Une seule chose à faire avec le petit dernier de chez Vaperz Cloud : s’asseoir. Et sourire.
Bonne vape à toutes et tous, en Sith RDA !!
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