Le SiChro RDA : Ces derniers temps, entre les faiseurs de veuve, les lapins morts, les matraques de 30mm de diamètre ou les atos qui nous isolent du rmeste du monde, il n’y en a eu que pour la vape double (ou triple !!) coils, qui poutre sa mère, transformant de fait le Navire en repaire de brutes sanguinaires assoiffées de nuages épais promptes à faire paniquer Météo France. OK on est des pirates, on n’a peur de rien, touça touça, mais quand même…
Et la vape purement ‘saveur’ dans tout ça ?
Je sais, ce n’est plus forcément votre came… Mais moi, c’est carrément la mienne, alors ne serait-ce que le temps d’un billet, on va revenir à un gentil petit dripper de 22mm, single coil, et assurément pas aussi aérien que les prises de guerre présentées dernièrement sur le rafiot !
Ah ! ah ! ah ! j’imagine déjà vos mines patibulaires déconfites, voire dédaigneuses, mais je vous le dis d’entrée de jeu : le matos dont il est question aujourd’hui est du genre ‘diamant brut’. Du style que si je devais n’en choisir qu’un pour partir sur une île déserte, ce serait sans doute celui-ci….. Ah ouais, carrément ???!!??
Le petit SiChro RDA
Hé ouais ! Parce que ce SiChro RDA, tout rikiki et insignifiant qu’il est derrière ses apparences de déjà-vu, procure une vape DL restreint qui allie une saturation des arômes de folie et une précision de rendu qui ne file clairement pas sa part au cleb’s. Ouais OK, on connait la musique : le mec, il veut faire du buzz avec son pauvre clooney Mojia à 13 balles, alors il en fait des caisses…. Ouais, ben pensez ce que vous voulez, zappez superbement cet ato (bande de fous !!), ça en fera plus pour les autres ! Moi en attendant, je me marre, et je n’ai pas hésité une seule seconde à doubler cet ato, au cas où. ‘Au cas où quoi ?’, me demanderait sûrement notre cher Ez’. Ben au cas où des extra-terrestres viendraient de l’autre bout de la galaxie pour me le chourrave en pleine nuit, pardi ! On n’est jamais trop prudent…
Trouver le SiChro RDA
Trêve de plaisanteries, ce SiChro est une pépite ultra-confidentielle passée complètement inaperçue ou presque, et pour cause : il est quasiment impossible de se procurer un exemplaire original !! Pour ça, il faut au préalable s’inscrire sur un groupe facebook secret, en y étant avoir été invité par 2 de leurs membres. Déjà, rien que ça, c’est pas d’la tarte… Puis une fois dans la place, il conviendra de s’inscrire sur liste d’attente d’environ 1400 têtes, puis de prier le Bon Dieu pour être tiré au sort parmi cette liste pour avoir le droit de lâcher gaiment ses 170 boules hors frais de port. La (grosse) blague !!! Ils se le raconteraient pas un tout p’tit peu, par hasard, nos amis suisses de SiChro Mods ?
Petit tour d’horizon
Franchement, quand on voit ça, ainsi que l’engin, avec son plateau dépouillé à mort, son top-cap percé de 3 trous (1 rangée de 3 trous de chaque côté du cylindre), sa ‘beauty ring’ qui n’a de beauté que le nom, et son drip-tip ridiculement petit, on a toutes les raisons du monde d’exploser de rire et de tourner les talons illico.
Et pourtant ! Le SiChro a un secret, et comme tous les bons secrets, il est bien planqué.
Le montage du RDA
Mais avant de le découvrir, rapide focus sur le montage à réaliser : micro-coil de Fused Clapton Ni80 2*28/36 de chez Coilology. 5 tours sur un axe de 3mm, pour une réz. à 0.55 ohm. Plutôt facile à installer si on ne fait pas des pattes trop longues, et si l’on s’aide d’un gabarit :
Les mèches seront coupées un peu plus longues que la largeur du plateau, et le cotonnage devra être généreux mais bien aéré, et positionné en ‘contre-S’, c’est important ! ‘Pourquoi ?’, me demanderez-vous très légitimement… Hé bien tout simplement parce que ça permettra au coton de s’adapter parfaitement à la micro-chambre d’atomisation dessinée dans la pièce en ultem qui se cache à l’intérieur du top-cap ! Et voilà, il est làààà, le secret du SiChro !!!
Deux petits ergots qui viendront s’emboîter dans les fentes du plateau pour éviter que ça bouge en cours de vape, mais surtout, une chambre d’atomisation réduite à son maximum, et des canaux d’air orientés à 45 degrés vers le centre du plateau : tout possesseur d’Hypersonic comprendra de quoi il s’agit…
Niveau vape, c’est le top du top : c’est épais et généreux en vapeur pour un dripper en 22mm, ça décompose les jus les plus complexes avec une aisance déconcertante, c’est plus aérien en full open (on peut obturer chacun des 3 trois à sa guise en tournant le top cap) qu’un Hypersonic, et surtout, c’est pour moi un cran au-dessus du Vaponaute au niveau de la saturation des arômes. Offrant un rendu ultra-fidèle, puissant et (très) profond, le SiChro est au dripper ce que le Kazaar est au Nespresso. What else ?
Vissé sur une box BF et vapé à 35 watts, c’est juste du Bonheur à l’état pur. Mon Oriental de La Tabacch’ sort plus sombre et plus intense que jamais. Quant à mon Pure Oriental 2 mois d’âge de chez Azhad’s, toutes les nuances – et Dieu sait qu’elles sont nombreuses ! – sont là, mais amplifiées dans une sorte de Marche Turque vapistique. Pour qui aime les macérats, les arômes saturés et la vape DL restreinte, ce petit dripper me semble tout bonnement incontournable. Inutile de chercher d’avantage à convaincre le chaland, ceux qui auront la bonne idée de se procurer un SiChro comprendront.
‘C’est tentant son histoire, là, mais ai-je vraiment besoin d’un nouveau dripper saveur ?’, vous demanderez-vous peut-être à l’issue de cette revue. Je vous soufflerais bien la réponse, mais chut !!! , les secrets doivent être bien gardés. Le Classique à Mozart, la Vape à Simon Chrome. Vive la Suisse !
SiChro RDA : le Kazaar de la vape…
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