C’est bien connu, dans la vie, il y a deux catégories : ceux qui ont un flingue, et ceux qui creusent. Moi pour le coup, je creuse…… Remarque, qui sait ? À force, je finirai peut-être par trouver du pétrole..?!!? Je vous rassure tout de suite, j’ai pas l’intention de claquer demain, donc non, ce n’est pas ma propre tombe que je creuse. Ni même une piscine dans le jardin, bien que ça pourrait être une bonne idée avec les températures qu’ils nous annoncent pour les jours à venir… Nan c’que j’creuse encore, là tout de suite, c’est mes méninges… Parce qu’il faut bien l’avouer, c’est bien la première fois que je démarre une revue sans avoir d’opinion vraiment tranchée sur le matos concerné. Mais bon, à un moment, faut avancer, car notre gentil partenaire 2fdeal, même s’il n’en dit rien, serait légitimement en droit de s’impatienter… Donc voilà, autant le dire de suite, pour l’heure, j’ignore encore à quoi va ressembler ce billet.
Accès au plateau de montage
Pourtant, à première vue, il n’y a aucune raison particulière de s’faire des cheveux blancs, puisque le Scylla RTA version George Clooney ressemble à n’importe quel RTA de 22mm de diamètre, avec son top-cap dévissable pour un remplissage par le haut, son tank de 04 ml de contenance, et son bottom-airflow contrôlé par une bague des plus classiques :
Il est plutôt superbe ce RTA, à mi-chemin entre le old-school et le moderne, vous trouvez pas ? Et encore, attendez de voir la splendide gravure qui orne le dessous de l’ato !
Un magnifique dragon entouré d’une frise à motifs tribals : j’adore. Mais bon, soyons honnête, on s’en tape un peu de ce qu’il y a sous l’ato, parce qu’une fois vissé sur une box…. Ah mais attendez, vous avez fait gaffe à la tronche du pin 510 ? C’est quoi ce truc ? Y’a pas de pas de vis… Et comment on va faire pour tout démonter ? La voilà, la première bizarrerie de l’ato ! Bon, faut aller voir ça de plus près, alors ouvrons l’ato sans plus tarder. Et c’est là que le casse-tête commence !
Innocemment, j’attrape l’ato comme n’importe quel autre, le tank dans la main droite, la bague ciselée dans la gauche, et je dévisse. Le tank tourne de même pas ¼ de tour, puis se bloque. J’insiste un peu : rien. Je dévisse carrément en force en mode bourrin : toujours rien ! J’essaye en saisissant la bague d’airflow, des fois qu’elle ait une butée… Ben nan, pas d’chatte, y’a rien, elle tourne à l’infini. Oulà, ça commence déjà à m’chauffer leur truc là : comment on accède au plateau sur c’te merguez ?? Y’a pas un mode d’emploi ? Il parait que la version originale à plus de 160 boules est livrée avec une notice. À la bonne heure ! Et comment on fait, nous, les roturiers ? Ben comme d’habitude pardi : on se démerde tout seul ! Dans ma grande bonté d’âme, je vous livre le secret : on visse l’ato bien à fond sur un stand ou sur une box en saisissant le tank en PMMA, puis on tourne dans le sens antihoraire la bague ciselée, en ne manipulant rien d’autre que cette dernière ! Voilà, première énigme brillamment résolue ! Super, on est content, on a juste réussi à accéder au plateau de montage :
Hé ouais, comme vous le voyez, on peut accéder cuve pleine au plateau sur ce Scylla, mais on y reviendra un peu plus tard. D’abord, deux mots sur le plateau : comme on pouvait s’en douter, il est tout d’un bloc et ne se démonte pas. Pas cool, ni pour le nettoyage, ni pour comprendre le flux d’air. On se contentera donc de noter d’emblée qu’il a une architecture un peu chelou, avec ses deux grosses vis de serrage façon « Le Dripper » de La Box Française et ses emplacements encastrés qui servent à la fois de guide pour le gabarit, puis à recevoir le coton. Mais on n’en est pas encore là!
Les airflows
Pour l’heure, zyeutons rapidement le système d’airflows, qui est la raison numéro 1 pour laquelle j’ai choisi cet ato.
Au centre du plateau : 3 petits trous d’air (1 mm), qui constituent un premier canal possible, pour une vape purement MTL et un flux d’air bottom-coil vertical. Et sur les côtés, un truc archi prometteur : 2 rangées de 3 trois trous d’air obliques un peu plus gros (1.5 mm), disposées façon V6S de Vapor Giant ou GT4 de Taifun. Ce deuxième canal d’air, qui est indépendant du premier, offrira une vape DL qui ira du DL restreint au DL assez aérien, sans être « tuba » non plus.
On est donc en présence d’un ato qui se veut polyvalent au niveau du tirage. Personnellement, ce n’est pas forcément de nature à me réjouir, car je reste persuadé qu’en termes de performance, il vaudra toujours mieux posséder 2 atos dédiés, plutôt qu’un seul qui ferait « tout ». En effet, j’ai toujours tendance à penser que celui qui fait un peu de tout fait surtout beaucoup de rien, mais peut-être que Vicious Ant aura trouvé la formule magique, qui sait ?
Toujours est-il que lorsqu’on ôte la bague d’airflow, on découvre 2 séries de trous d’admission d’air :
À gauche, 3 trous pour vaper avec les airflows latéraux ; et à droite, deux trous dont 1 plus petit, pour solliciter le bottom-airflow situé au centre du plateau. En manipulant cette bague, il sera possible de vaper soit sur un canal, soit sur l’autre, soit sur les 2 canaux en même temps, cette dernière configuration étant particulièrement prometteuse.
En temps ordinaire, on embrayerait direct la revue sur le montage de l’atomiseur, mais on passerait alors à côté de LA spécificité propre au Scylla.
Démontage du Tank
En effet, à l’instar du FEV de Flash-e-Vapor, ou du Kronos de Vapor Giant, le Scylla de Vicious Ant est un ato alimenté en liquide par le haut. Sauf qu’à la différence des deux premiers cités, il est équipé d’un système d’ouverture/fermeture des arrivées de liquide, qui sont marquées en rouge sur le cliché suivant :
Le système fonctionne parfaitement bien dans la pratique, mais pour bien le comprendre, ainsi que le fonctionnement global de l’ato, on va être obligé de démonter tout le tank. Et c’est là que la galère internationale continue !! Pour ce faire, on commencera donc par dévisser le top-cap puis, muni d’un tournevis plat suffisamment large, on démantèlera l’ensemble en dévissant le pas de vis situé au sommet de la cheminée :
On se retrouvera alors avec ça :
Le top-cap, le tank en PMMA avec son plafond et la cheminée, et le bottom-cap. Attention au tank, il y a un sens pour le monter, et il est en outre équipé d’encoches pour recevoir le plafond et la cheminée :
Ceux qui suivent et qui anticipent un minimum auront donc capté qu’à l’utilisation, lorsque l’on visse ou dévisse le top-cap pour recharger en liquide, on fait également tourner le tank en PMMA.
Place maintenant au bottom-cap et ses arrivées de liquide ! Avec un petit tournevis plat, il faudra pressionner vers le bas au niveau des marques rouges sur la photo suivante :
Ça aura pour effet d’éjecter la petite pièce centrale, et de désolidariser les 4 pièces qui constituent le bottom-cap du Scylla.
De gauche à droite, on retrouve : la petite pièce centrale, la bague bottom-cap du tank (la « bague ciselée », comme je l’appelle), le « plafond » du bottom-cap, et le « plancher » du bottom-cap.
On remarquera sans peine que ce plafond et ce plancher sont tous deux équipés de 2 trous ovoïdes, qui constituent bien évidemment les fameuses arrivées de liquide. A ce stade-là, l’ato est à présent totalement démonté, et je crois que c’est bien la première fois qu’il faut faire un tuto pour démonter un bouzin, tant cette opération est loin d’être intuitive. Incroyable. Allez, c’est bien joli tout ça, mais maintenant, faut ré-assembler l’ensemble !
Remontage du tank
On part donc de la bague ciselée, sur laquelle on clipsera le plafond, comme ceci :
On retournera ensuite la petite pièce centrale, la bague ciselée, ainsi que le plancher :
On insère le plancher dans la bague de façon à ce que les arrivées de liquide coïncident (y’a des butées qui ne laissent pas le choix), et on finalise le montage en insérant délicatement la petite pièce centrale, en faisant gaffe que ses ergots aillent bien se loger dans leur emplacement dédié.
Il ne restera alors plus qu’à repositionner le tank et son plafond, et à visser la cheminée, et voilà, le Scylla est enfin ré-assemblé !
Mais quel bordel quand même !!! Ouf !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Voilà, une fois qu’on en est là, on peut enfin expliquer sereinement comment fonctionnent les arrivées de liquide : lorsque l’ato est prêt-à-vaper, le plancher du bottom-cap est complètement fixe, bloqué par l’architecture tout-en-relief du plateau de montage. A l’inverse, le plafond du bottom-cap est lui aussi fixe, mais solidaire avec le tank en PMMA. Il suffit alors de tourner ce dernier : dans le sens antihoraire pour fermer les arrivées de liquide ; ou dans le sens horaire pour ouvrir les arrivées ! Petit moyen mnémotechnique : quand on dévisse son top-cap (sens anti-horaire, merci M. Lapalisse) pour refill son tank, on souhaite que ses arrivées de liquide soient fermées. Et quand on visse son top-cap, c’est pour vaper, donc on veut que les arrivées soient ouvertes ! Easy non ? Bon ok j’avoue, tant qu’on n’a pas l’ato en main, c’est un peu du charabia indigeste mon truc…. Hé ben…. tout ça pour ça….. Hé oui, l’esprit de Vicious Ant est apparemment au moins aussi torturé que celui du Golden Greek, mais comme pour le grec, ça accouche finalement d’un ato extrêmement simple à l’utilisation (après un temps d’adaptation), et parfaitement fonctionnel. Allez, la sinécure semble terminée, on passe sans plus tarder au montage de l’atomiseur.
Mise en œuvre du Scylla
Finie la galère ? C’est ce que je croyais, tant le plateau de montage parait simple de prime abord, mais pas du tout en fait !! J’vous le dis tout de suite, le Scylla est un atomiseur plutôt compliqué à stabiliser, comparable à un cheval sauvage qui refuse de se faire dompter. Un coup, ça semble ok, le coup d’après, ça ne l’est plus du tout… Voilà un ato à ne conseiller en aucun cas aux débutants en reconstructible, sauf si on veut les écœurer d’entrée de jeu et leur faire reprendre la clope… C’est que j’en aurai essuyés, des putains de dry-hits, avant de comprendre ce qu’il ne faut pas faire !! Un truc à devenir dingue, vraiment ! J’ai à peu près tout essayé : câbles simples de nichrome et kanthal twisted de différents diamètres : aucun relief ; fused clapton 2*28/36 et 2*26/36, voire même tri-core fused 3*28/36 : super les 2 premières barres, puis festival de D-H… Diamètres de coil 2mm, 3mm… Le canasson m’a rendu… chèvre ! J’ai failli l’égorger comme un mouton…. Seulement voilà, j’lâche pas l’affaire aussi facilement, et après avoir durant de longues soirées sacrifié ma pauvre gorge au nom de la Science, alors que je n’y croyais plus, j’ai finalement trouvé un truc, que je vous présente maintenant et qui, en toute subjectivité, permet de tirer la quintessence de l’ato : un coil de Clapton de KA1 26/32 Ga, 5 tours sur un axe de 2.5mm, pour une réz. mesurée à 0.70 ohm.
Ouais ouais, vous avez bien lu : un bon vieux Éric à l’ancienne, bien diesel et qui était en train de moisir au fond de mon coffre à câbles depuis des lustres, mais c’est ce qui fonctionne le mieux sur ce Scylla ! Une fois le coil mis en place, il faudra impérativement le rabaisser vers le fond de la cuve, de façon à ce que le gabarit racle bien son support, et qu’une fois le coton mis en place, la mèche ne dépasse pas en hauteur la ligne rouge indiquée sur le cliché suivant :
Attention, j’insiste lourdement : il faudra être ultra-précis sur la hauteur du coil, car le méchant dry-hit est en embuscade, tapi dans l’ombre prêt à vous sauter à la gorge !
Il faudra ensuite se montrer tout aussi précis sur la quantité de coton que l’on enfilera dans notre résistance : pas assez, et on déplorera inéluctablement des fuites par les airflows (on se souvient que le liquide arrive par le haut sur cet ato). Trop de coton, et on déroulera alors le tapis rouge à notre ami D-H. Hein, quoi ? Qui ça ??? Mais siii, vous le connaissez ! J’en ai parlé juste avant : Dry-Hit, « D-H » pour les intimes !!
En ce qui concerne la longueur des mèches, là encore, faudra pas s’la jouer à l’emporte-pièce, mais au contraire rester précis et couper à ras des emplacements dédiés au coton, comme ceci :
Une fois le coton taillé, on pourra toujours imbiber légèrement les mèches, avant de les retravailler et de les placer délicatement dans leur logement.
Une fois que tout ça est fait, il faudra venir positionner le tank correctement sur le plateau, en superposant les arrivées de liquide au-dessus des mèches de coton. Toute façon, on ne peut pas se tromper : il n’y a qu’une seule position possible. Quand le tank est bien placé, ça donne ça :
On n’aura alors plus qu’à saisir la bague ciselée du bottom-cap, et à la visser sur le plateau. On dévissera notre top-cap à la vitesse de l’éclair (1 seul tour) pour remplir, ce qui aura pour effet de faire tourner le PMMA en sens anti-horaire, et donc de fermer automatiquement les arrivées de liquide. Il ne restera plus qu’à remplir le tank par le haut, avec dans le cas présent un ‘Original Granola Bar’ de chez Yogi, puis on revissera le top-cap, ce qui ouvrira mécaniquement les arrivées de liquide. Allez, on goûte. Enfin !! Musique !
La Vape du Scylla
Après la fastidieuse lecture de ces quelques lignes, il ne doit normalement pas rester grand monde à être intéressé par ce Scylla. Qui, en effet, a envie de se prendre la tête avec un ato tout sauf permissif, à l’heure où il existe d’excellents matériels extrêmement simples à mettre en route ? A priori, personne. Selon toute vraisemblance, peu de vapotos auront donc l’occasion de goûter à l’excellente vape qu’est capable de produire le Scylla. Je dis bien « est capable de », parce que la Rencontre avec cet ato ne coulera pas forcément de source (encore que j’vous ai filé pas mal de petits tuyaux qui vous faciliteront la vie) : ce gros lourdaud de DH – vous savez, le genre de mec que personne n’invite mais qui est quand même là à toutes les soirées – aura facilement la mauvaise idée de se rappeler à notre bon souvenir… Mais dégage, D-H, sérieux, on veut pas t’voir !!
Hé oui, le Scylla est un Mustang : sauvage et insaisissable, il a son caractère, et il faudra une bonne dose de patience (ou de chance) pour gagner sa confiance et l’apprivoiser vraiment. Personnellement, il m’aura fallu 2 bonnes semaines bien sonnées, un (triste) record !! Mes sentiments à son égard auront beaucoup évolué en cours de revue – passant parfois d’une latte à l’autre de l’exaspération à l’enchantement, mais le jeu en valait la chandelle, clairement : je me délecte désormais avec joie et félicité d’une vape calme, soyeuse et onctueuse, incroyablement dense pour un ato en 22mm, et sacrément gorgée de saveurs. On dirait presque une vape de dripper 24mm. Tout est là dans la restitution des saveurs, mais boosté. Un peu comme quand on appuie sur la touche « Surround » de l’autoradio. Certes, le Scylla n’est pas un monstre de précision dans son rendu de saveurs, mais avec sa chambre d’atomisation rikiki, il hyper-sature les arômes comme personne dans sa catégorie, ce qui fait véritablement merveille sur des jus de type « gourmands ».
Certains vous diront que le Scylla procure le même niveau de rendu quel que soit le réglage d’airflow choisi : c’est complètement faux !! Cet ato confirme au contraire qu’un ato vraiment polyvalent, ça n’existe pas. La vape DL du Scylla n’a rien de scandaleux, mais elle est de mon point de vue tout ce qu’il y a de plus quelconque. En revanche, à 25/27 watts sur les airflows MTL, c’est une expérience de vape tout à fait singulière : on sent la pression monter au cours de l’inhalation, et au moment du hit………. Pfffff……. Là je vous le dis les amis, lors du hit, c’est une véritable explosion, genre solos de Gilmour de ‘Comfortably Numb’ : ça balance un tourbillon de gourmandise sorti de nulle part ! Le miel et les céréales du Yogi Granola valsent à part égale dans une danse endiablée, pour le plus grand bonheur de mes papilles réjouies. À ma connaissance : rien de comparable sur le créneau des atos MTL.
Alors je ne peux que recommander chaudement ce Scylla, mais attention, faudra juste ne pas oublier une chose : monter un cheval sauvage, ça n’est pas donné à tout le monde, et ça se mérite. Mais quand la confiance devient réciproque, la magie opère et l’expérience devient incomparable.
Scylla RTA : Born to be wild…
Ben dis donc, t’as du plancher sur le castard. Pour ne pas faire de mauvais jeux de mots, il t’aura donné du fil à retordre
. Tant par son désassemblage que par son assemblage, sans compter son montage et sa mise en page
Joli boulot, quelle persévérance. Le genre d’ato qui file des cheveux gris. Il me fait penser au Whisper pour le cotonage.
T’as bien raison mon Cland, comment peut on encore fabriquer des usines à soucis à l’heure d’aujourd’hui?
Pfff, comme tu dis… Déjà, fallait comprendre comment fonctionne l’ato..
Quand faut un BAC+10, déjà ça part mal…. Et puis, je crois bien que dans ma modeste carrière de vapoto, c’est bien la première fois que j’ai été confronté aux D-H à répétition. Le problème quand ça arrive, c’est qu’il faut comprendre pourquoi ça arrive, et là, les causes possibles sont nombreuses.
Au delà du choix du câble, qui m’a déjà demandé pas mal de tests, il y avait un problème de diamètre de coil, qui influait directement sur la quantité de coton. En 2mm, je n’avais plus aucun D-H, mais des petites fuites récurrentes. J’suis alors passé en 3mm, mais là, y’avait trop de coton et, même bien aéré, ça ne suffisait pas pour alimenter correctement la résistance en liquide. 2,5mm était donc le bon compromis, mais un dernier problème s’est posé : la hauteur de positionnement du coil. Bêtement, je me servais du guide confectionné par l’architecture du plateau (plutôt logique, non?), jusqu’à me rendre compte qu’en montant sa réz. ainsi, le coton était écrasé (pas de bcp, mais quand même) par le bas du bottom-cap. Sur ce coup-là, c’est le moddeur qui a merdé : faire un guide qui t’induit en erreur, c’est beau quand même !!
Enfin bref, ça s’est quand même terminé en happy end pour moi, donc au final, je suis très content d’avoir cet ato, qui procure une vape typée qui ne ressemble à aucune autre en 22mm.
Merci pour ce joli tuto bricolage, Cland!
C’est vrai que sur le papier, il est assez complexe comme ato. Et trouver le montage idéal semble tout aussi compliqué
Pourtant avec l’expérience, c’est parfois les atos les plus galères à « dompter » qui finissent par offrir une vape excellente (je pense encore à mon Blitzen que j’ai foutu au placard pendant presque 6 mois… c’était soit le dry hit, soit les fuites). Et après m’être fait la main sur d’autres atos (car c’était un de mes premiers reconstructibles), je ne l’ai plus lâché pendant des mois, jusqu’au Fatality !
En tout cas, merci pour cette jolie revue et ces chouettes photos
En fait, il est complexe techniquement parlant, mais ultra-simple à l’utilisation : l’ato a été conçu pour que les arrivées de liquide soient contrôlées par la manipulation du top-cap : tu dévisses ton top-cap, ça ferme instantanément les canaux de juice. Et inversement. En fait, faut pas se prendre la tête et faire comme si il n’y avait pas de système de juice control.
Quant au remplissage, il se fait en une fraction de seconde, car le top-cap s’ouvre en Une seule rotation.
Le seul truc vraiment chiant, ça a été de trouver le bon montage. Mais une fois que c’est trouvé, adieu les D-H, et bonjour les saveurs !!! Monté comme indiqué dans l’article, c’est 100% de réussite à chaque changement de coil.
Dis moi pas que c’est pas vrai? Une revue du Scylla?
C’est a se demander si les mecs ont une idées de ce qui fonctionne pour obtenir un bon rendu de vape, tant il a de qualités sur le papier cet ato, mais dans la réalité c’est un peu décevant, quel dommage.
Bon je plussoi quand même les Flamants Roses, les photos et le travail de dingue.
Tout le problème quand tu montes un nouvel ato inconnu, a fortiori un ato « high-end », c’est de comprendre la logique et les intentions du moddeur. Parfois, la rencontre est intuitive, logique, et coule de source. Et parfois, c’est le contraire. Il n’y a à mon avis aucun moddeur/constructeur qui fabrique et commercialise du matériel qui ne fonctionnerait pas bien.
On en revient toujours à la même remarque : pour tous ces atos « de créateur », une petite notice explicative serait parfois plus que bienvenue.
Par contre, si tu as le bon montage, ça fonctionne parfaitement bien et ça offre un rendu de vape sensationnel (dans son style). Tu rabaisses ton coil de diamètre 2.5, et t’es ok. En définitive, c’est très simple. Mais fallait le savoir. Putain de guide qui n’est pas à la bonne hauteur. Ça c’est quand même un comble. Mais peut-être aussi que c’est la faute du cloneur, et que sur l’original, il n’y a pas ce pb…
Pas pour moi qui suis pourtant mtl.
Si on me l’offre je pense qu’il me plaira avec sa vape mtl aérienne
En tant que vieux agrippé à mes vielles habitudes, je pense pas qu’il détrônera pas mes GTR ( base dl ) et Subtank mini avec cheminée de 2 m
Merci pour ce retour, qui comme à l’ habitude est top de chez top
Si tu « ne penses pas qu’il ne détrônera pas » tes atos fétiches, alors ça veut dire que tu penses qu’il les détrônera ?
Subtank mini, je ne connais pas. Mais GTR, ça oui, je connais bien. Tu peux retrouver sur le Scylla le même genre de tirage que sur GTR (plôt positif DL), mais par contre, ils n’ont pas du tout la même vape en terme de rendu. Le GTR est beaucoup plus précis, mais le Scylla est à des années lumières en termes de densité et de saturation.
En fait, tout dépend de ce que tu priorises, et aussi de ce que tu vapes. Si tu es branché liquides complexes, le GTR conviendra mieux. Par contre, sur les gourmands pas trop complexes, y’a pas photo : le Scylla met TOUT le monde KO.
encore une superbe revue clande moi j’aime bien les atos prise de tête je galère souvent avec des ato simple a l’époque le monshoot ou le bellus mon premier reconstructible je les montait du premier coup et jamis de fuite par contre des atos simple il mais arrivé de galèrer style intake etc
amuse toi bien avec ton nouveau joujou
Merci Mex’ !
J’aime bidouiller différents montages pour voir la différence de rendu, mais j’aime pas avoir à bricoler pour éviter les D-H.
Moi aussi j’aime bien me prendre la tête sur les atos. Mais modérément quand même !
Là j’ai quand même longtemps pensé qu’il n’y avait rien à tirer de ce bouzin capricieux, et que sa place évidente était au cimetière et nulle part ailleurs. Mais j’aurais eu tort.
Un ato très pro experts, j’ai testé plusieurs RTA , mais se SCYLLA est vraiment pour les vrais pro en reconstructibles , à la foi précis et éfficace , merci pour ton tuto je l’ai commander il arrive demain , je vais prendre mon temps pour le montage, enfin un RTA philippins les KING DES SAVEURS l’ont fait……..,,
Petit retour d’expérience ,même succinct exigé ;)
Salut keomanivong,
Ah c’est sûr que si tu mets le Scylla dans les mains d’un débutant, tu prends le risque de la dégoûter du reconstructible. Le coil est facile à mettre en place, la seule chose à laquelle il faut faire attention est la hauteur du coil. Ne pas se fier au guide qui est usiné dans le plateau, qui place le coil trop haut. Ensuite, du soin sur le cotonnage, et après, c’est la régalade.
Hâte d’avoir ton ressenti sur l’ato !
Quelle pugnacité mon Cland’! Merci pour ce chouette texte pour un ato qui doit l’être tout autant.
J’ai rien lâché, un vrai pitbull !!
Et j’ai plutôt bien fait, parce que j’aurais déglingué injustement un produit qui fonctionne parfaitement bien quand il est correctement monté. Là, ça fait 4 ou 5 fois que j’le monte comme dans l’article, et c’est ZERO D-H
Si je devais faire une analogie, je dirais qu’en termes de rendu, le Scylla est au 22mm ce que le Reload 24 est au 24mm. C’est le même genre de vape, l’un en single, l’autre en dual. Et comme tu sais que j’adore le Reload 24…
Arrête, j’ai reçu le mien aujourd’hui. Je l’ai apprivoisé avec celui de Mex mais demain je lui fais passer le test de la journée de mariage et lundi de la journée de boulot si tout va bien. Il est sacrément bon ce reload…
Hé ben enfin !!!!
On n’y croyait plus !!
Oublie pas de prendre également qq fioles de juice avec toi, parce qu’il est bon le reload, ça oui, mais il consomme aussi, le cochon !! Enfin sûrement moins quand même que tous tes top-airflows..
Hmmm ça vaudrait le coup que tu le testes avec un bon petit Ni 80 Clapton 26/36 de derrière les fagots.
C’est testé ! (vite fait)
Merci Bruce !!
C’est autrement plus réactif qu’un clapton kanthal, évidemment, ce qui est bien ! Mais j’ai aussi l’impression (à confirmer, ou pas, avec une session de tests un peu plus sérieuse) que le fait que ça chauffe plus vite « grille » un poil plus les saveurs qu’avec le KA1.
Attention, le rendu est toujours très bon sur le scylla, mais peut-être un brin en dessous.
5 tours sur axe 2.5 : réz. à 0.56 ohm.
Ça me permet d’augmenter sensiblement la puissance et de me rapprocher de mon sweet spot habituel sur ato MTL (0.6 ohm, vapé à 30/32W).
Là, j’suis à 4V pour 0.56 ohm. Au delà, D-H n’est plus très loin…
J’ai l’impression que l’effet diesel du clapton KA1 sied à merveille à la minuscule chambre d’atomisation du scylla : tu inspires, ça monte en pression lentement dans la chambre, et au moment du hit, quand tout est s’est lentement comprimé, ça explose littéralement en fond de bouche.
Enfin… J’dis ça, mais ça fait quand même 3 tanks que je vide avec ton 26/36, et j’ai toujours pas cherché à revenir au KA1. Preuve que ça arche bien avec le clapton de Ni80.
Tu parles de l’effet diesel du KA1 et le bénéfice que cet effet apporte à la qualité de la vape. Mais as-tu testé, avec ton montage Clapton 26/36, de vaper à 3,5 ou 3,7 Volts? Ta référence des 32Watts pour ta vape MTL n’est plus d’actualité si tu utilises un câble au coefficient de chauffe et à la réactivé complètement différentes de ton KA1.
Il est vrai qu’à 4Volts, vu la réactivité du coil, faut que ton coton suive la cadence et que tu aies un débit d’air suffisant pour refroidir le coil et la cloche au risque de voir ton ato chauffer et tes saveurs s’envoler.
Hé oui, évidemment que j’ai testé avec des tensions inférieures à 4V… 😉
Le soucis à 3.5 ou 3.7V, c’est qu’on tourne aux environs des 20 watts, et là, le nichrome a beau être plus réactif que le KA1, la vape est d’une mollesse incroyable. Insupportable pour moi, je dirais même. Le MTL chez moi, c’est aux alentours de 30 watts, pas moins, sinon ça ne me convient pas. Du coup, peut-être qu’avec le 24/36 je pourrais encore mieux me rapprocher de mon top, mais comme dit précédemment, le coil testé en 26/36 fonctionne déjà très bien. Après, j’ai pas non plus pris le temps de bien me poser pour comparer vraiment tout ça. C’est juste des impressions d’un tank à l’autre avec 2 jours d’écart entre chaque, tu vois le truc…
Un ato de pompiers!
Les pompiers ça fait Si la Si la, la Police ça fait Ré la Ré la
Merci Cland’ pour ce superbe article
Chez nous, les pompiers ça fait : « tiens bon… tiens bon… » (pin pon… pin pon…) tandis que l’ambulance c’est : « t’es foutu… t’es foutu… » (tî tûût… ti tûût…)
Merci à toi Cap’s pour la publi express !
Superbe revue !
Vicious Ant est un des rares moddeurs qui ont su traverser les années, le DV en parlait déjà il y a 6 ans avec une revue du Kraken, leur atomiseur-star en version george, signée Vincent : https://danyvape.com/apres-nem-beignet-au-kraken/. Amusant au passage de constater l’évolution des articles publiés, non ? On s’est vachement « professionnalisés » sur le Navire.
Peut-être est-ce une marque de vieille école que de proposer des machines astucieuses mais complexes, à l’instar d’un Golden Greek cité dans l’article. En cas de galère, sauf défaut de construction du clone lorsque l’on ne dispose pas de l’original, on est bien obligé de se dire qu’une méthode existe pour faire fonctionner correctement le matos car les gars qui l’ont conçu savent quand même ce que vaper veut dire. Cela peut motiver à poursuivre les essais…
Les combinaisons de paramètres sont cependant nombreuses et l’opération peut se révéler fastidieuse comme relaté ici. J’imagine que ce récit mettra l’eau à la bouche des geeks et fera tourner les talons aux vapotos pragmatiques qui veulent avant tout que ça marche, vite et bien.
Je partage pour ma part la tendance à l’acharnement dont témoigne cette revue… Il m’est également arrivé de multiplier les essais avant d’atteindre le résultat escompté et il faut reconnaître une certaine satisfaction lorsque l’on y parvient enfin. Je craindrais cependant que ce chouette Scylla ne propose un DL trop restreint à mon goût pour déclencher nettement l’envie de partir à l’aventure…
J’adore lire les revues de vieux atos, puis les commentaires : j’ai l’impression d’ouvrir un livre d’Histoire !
, et témoin précieux d’une époque révolue.
Ce qui transpire à chaque fois, c’est que les vapotos de la première heure, vous étiez quasiment obligés de vous montrer inventifs et pugnaces pour faire fonctionner vos atos !! J’aurais adoré être là à ce moment-là je pense ! Quand je vois aujourd’hui que dès qu’un ato pisse un peu ou qu’il n’envoie pas direct de bonnes saveurs, on le balance souvent à la benne au lieu de chercher la cause et solutionner le problème, je me dis que les temps ont bien changé (et vite, parce que ce n’était « que » il y a 6 ans) et que l’assistanat a gagné les chaumières. Mais c’est sans doute tant mieux et mieux ainsi, car ça permet d’éloigner plus de monde de la clope, ce qui est évidemment une bonne chose.
Et toi, Nes’, t’étais déjà là à l’époque, et t’es toujours là aujourd’hui !! Highlander quoi,
Concernant le Scylla, c’est exactement ça : une conception complexe, typique de la vieille époque, mais un ato extrêmement fonctionnel au final. Il s’apparente un peu à un casse-tête chinois, semblant impossible à solutionner, mais au final archi-simple une fois que la solution a été trouvée. Au départ, je voulais d’ailleurs intituler l’article « casse-tête philippin », avant de préférer « mustang philippin », plus poétique.
Et à longueur que j’me galérais avec cet ato, je me disais sans cesse « Vicious Ant, quand même, c’est pas un peintre le type » pour me convaincre qu’il existait forcément une manière de faire fonctionner le bouzin. Il ne pouvait en être autrement !
Concernant le tirage, en full open et en changeant le drip d’origine pour un drip plus ouvert, le scylla aussi aérien qu’un Relaod 24 fermé aux 4/5è…
Mais au delà du tirage, c’est surtout à mon avis que :
1. on peut difficilement descendre dans les ohm et envoyer les watts avec cet ato, car la chambre est toute petite et pas assez ventilée pour ne pas se transformer en barbac.
2. plus on ouvre les airflows, et plus on perd en rendu de saveurs. Comme dit dans l’article, la polyvalence sur un ato, c’est du flanc. Ou, du moins, ça nivelle son rendu par le bas.
Non vraiment, là où cet ato est le meilleur, c’est en MTL : la gueule du drip-tip d’origine est là pour en attester.
Merci pour ta revue aux petits oignons et tes super photos, comme à ton hab’, Cland.
Cet ato a peu d’atouts pour (me) séduire : look moyen – – , tank non protégé, précautions + pour son coilage, saveurs + ou – géniales.
Mais surtout, j’ai fait un bond en lisant que tu pratiques le MTL à min 30 W.
Sinon, il faut une arrivée de jus hyper conséquente.
Pas étonnant que tu flirtes avec le DH
Ahh les goûts et les couleurs…. 🙂 De mon côté, j’adore son look « un peu rétro mais pas trop », comme quoi… 😉
Quant aux saveurs, je ne lui confierai pas des macérats, ça c’est sûr ! Mais sur des gourmands peu complexes (2arômes, voire 3 au maximum), ce Scylla trucide tous les atos MTL que j’ai eu l’occasion de vaper.
Sa vape est brouillonne si on le compare aux maîtres étalon de la Precision, mais il tire son épingle du jeu grâce à une énorme densité de vapeur (pour un 22mm). Donc c’est vraiment fonction de ce qu’on vape, et du type de vape qu’on affectionne.
Pour ce qui est du MTL à 30 watts, bah oui, c’est ma vape. 🙂
Ça fonctionne très bien avec mon sempiternel kanthal twisted 2x28Ga, rez. à 0.6 ohm, sur tous mes atos MTL, style Kf Lite, Leto 24, Precisio, TF GTR, Aston RTA…. j’en passe et des meilleures, et pour lesquels je n’ai jamais aucun problème de dry hit, never !
Mais c’est vrai que c’est la limite, et que tous les atos ne sont pas capables d’encaisser ça.