Je cherchais depuis un moment un petit atomiseur discret et simple, qui me permettrait de tester rapidement de nouveaux jus, et qui pourrait également servir lors de petites sorties.
Les drippers étant pour moi exclus (pas de réservoir), mon choix s’est arrêté sur cet atomiseur conçu par AP Group (modeur Russe).
Le Nectar est décliné en 4 versions : Nano (o.7ml), Micro (1.4ml), Micro M (1.6ml) et Tank (2.9ml), cette dernière version correspondant parfaitement à mes besoins.
Le prix demandé pour l’original étant probablement justifié mais incompatible avec ma CB, j’ai choisi de prendre une version clone, 13 fois moins cher quand même…
Cependant, ce clone est loin d’être une réplique exacte. Quelques différences existent, mais nous allons voir ça un peu plus loin.
Commençons par ses caractéristiques :
– Atomiseur reconstructible simple coil
– Type de mèche possible : fibre, coton et U-wick
– Contenance : 4ml
– Ø 22mm
– 1 arrivée d’air de 2.45mm (réglable)
– Hauteur (hors drip tip et 510) : 33mm
– Poids: 32g avec le drip tip
– Matériaux : Inox et PMMA pour le réservoir (oui Sezni, tu peux continuer à lire )
La vis de connexion 510 en cuivre n’est pas réglable, contrairement à ce qui est annoncé dans certaines boutiques.
Comme je le disais un peu avant, il existe quelques différences avec l’original. Cependant, ne possédant cette version clone, mes observations reposent sur les informations trouvées sur Internet.
– La fixation du réservoir.
Sur l’original, le réservoir est maintenu par 2 joints toriques (en haut et en bas). Sur ce clone, il n’y a pas de joint et c’est la vis du 510 maintiens l’ensemble.
– L’original est vendu sans drip tip (pour le prix, c’est pas glop quand même). Celui qui est fourni ici est parfaitement homogène avec l’ensemble. Il ne possède qu’un simple joint mais il tient très bien. Son diamètre intérieur est de 5mm à sa base pour un diamètre extérieur de 10.5mm.
– Cette version est vendue sans le bouchon du trou de remplissage ! En voyant ça, on se dit que le liquide va ressortir par là, mais en fait, il faut vraiment que l’atomiseur reste couché un certain temps avant que cela se produise.
Déballage
Mon Nectar est arrivé dans une petite boite en fer blanc. C’est original, et nettement plus sympa que la simple pochette en tissu de l’authentique.
Au déballage, on trouve en plus de l’atomiseur une petite pochette de pièces de rechange contenant 1 joint de top cap, 1 joint de drip tip, 2 vis cruciformes pour les pôles et bien sûr, notre fidèle petit tournevis cruciforme bleu. Je ne sais pas qui fabrique ce dernier, mais il a dû en vendre des tonnes quand même…
En démontant l’atomiseur, je constate que ces finitions sont très bonnes, pas de trace d’huile de machine, pas de bord coupant. Je vois cependant que l’une des différences par rapport à l’original, la fixation du réservoir, va poser un petit problème.
Sur l’original, le réservoir peut s’enlever en le faisant coulisser par le haut. Rien à démonter, et c’est plutôt pratique.
Sur ce clone, c’est la vis du 510 qui maintient l’ensemble de l’atomiseur. Cela indique que le réservoir devra être en place lorsque vous devrez passer la mèche. Ce n’est pas forcément une opération très compliquée, mais ça reste peu pratique.
Le Nectar entièrement démonté : 4 pièces à part les vis et le drip tip. What else ?
Le remontage est tout aussi simple et l’ensemble s’ajuste parfaitement.
La mise en place de la résistance se fait sans rencontrer de problème particulier, du Kanthal 0.5 sur un axe de 3mm de diamètre passe sans problème. La base du drip tip fourni étant quand même proche de la résistance, il sera néanmoins préférable de faire un micro-coil plutôt qu’un coil à spires espacées (à cause des projections).
Le plateau
L’arrivée d’air passe donc par l’intérieur du plateau pour ressortir en son milieu par 2 trous de Ø 2mm.
Le remplissage s’effectue par un trou situé sur le plateau, le plus petit en haut sur la photo. Il suffit d’enlever le top cap maintenu par un simple joint et de remplir. C’est pratique mais malheureusement, ce n’est pas aussi rapide que ça en à l’air. Une fois la mèche en place et imbibée, elle comblera les trous ayant servis à son passage. Avec un flacon classique, l’embout de remplissage obstrue quasiment la totalité du trou de remplissage. De ce fait, l’air se trouvant dans le réservoir ne pouvant s’échapper que par la mèche, le liquide a du mal à descendre dans le réservoir et la pression fera remonter un peu de liquide par la mèche et finira sur le plateau. Il faudra donc remplir gentiment, sans se presser. Cette opération serait moins pénible avec un flacon à aiguille, mais ce dernier ne sera pas adapté pour un liquide composé de 50% de VG ou plus.
Malgré l’absence de joint pour le réservoir et du bouchon pour le remplissage, l’atomiseur ne fuit pas. Le réservoir étant parfaitement découpé sans bord arrondi, il se plaque parfaitement sur les plateaux du haut et du bas. Concernant le manque de bouchon, le trou étant d’un petit diamètre, le liquide ne s’écoule pas. Bien sûr, c’est relatif, je n’ai pas poussé le vice à le laisser une nuit la tête en bas, mais il peut rester couché un petit moment sans problème.
Passons maintenant au principal : la vape.
Ce Nectar porte vraiment bien son nom, les saveurs qu’il restitue sont juste extra. Mes habituels jus m’apparaissent sous une nouvelle forme, comme pour le Crunchy Morning de chez Diy & Vap. À la base, cet arôme n’est pas très fort mais dans le Nectar, il se développe et chaque ingrédient ressort vraiment.
Le Nectar n’est pas sectaire, il aime toute sorte d’arômes, mais attention : le réservoir étant en PMMA, oubliez les jus agressifs qui pourraient l’abîmer même si pour ma part je n’ai jamais rencontré ce genre de problème, sur aucun atomiseur d’ailleurs. Est-ce que ce genre d’inconvénient arrive encore de nos jours ou était-ce du à la composition des premiers réservoirs du genre ?
L’arrivée d’air avec son diamètre de 2.45mm n’étant pas dans la mouvance actuelle, le Nectar ne conviendra probablement pas aux “cloud chasers”, mais reste tout à fait honnête pour la vape directe, en permettant également la vape indirecte. Le réglage se fait simplement en tournant le top cap. Cette arrivée n’étant qu’un simple trou et non pas un cyclope, ne vous attendez pas cependant à une multitude de réglages possible, mais il demeure précis.
Monté avec une résistance d’environ 0.7ohms pour une puissance de 17w, la vape est ronde comme j’aime, plutôt tiède bien sûr, et étonnamment vis-à-vis de ses dimensions restreintes, il ne chauffe pas. Sa consommation est raisonnable mais n’oubliez pas que sa contenance est modérée et très variable suivant la quantité de coton que vous utiliserez.
Conclusions.
Le nectar est un atomiseur homogène. Chaque élément a été pensé en accord avec le reste. Plutôt que de faire un atomiseur versatile, AP Group a choisi de concevoir un atomiseur simple, dédié spécifiquement à la restitution des saveurs. J’approuve totalement ce choix, surtout que la mission est très largement réussie.
Le seul véritable petit défaut que je lui trouve est son remplissage qui fait remonter un peu de liquide sur le plateau, mais reste un détail négligeable par rapport à toutes ses qualités.
Comme dirait Hannibal : “j’aime qu’un plan se déroule sans accroc !”
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