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Rampage RDA… Le monstre ! (clone)

Plus que jamais, il va falloir vérifier les accus et relire les spécifications des boxes car avec l’arrivée du petit nouveau, ça va envoyer du steak. La moindre velléité d’envie de faire le mariole se trouvera immédiatement éradiquée car il s’agit ici de l’atomiseur le plus terrible qu’il m’ait été donné de manipuler, rien de moins que le « Rampage » RDA du modeur philippin Golden Armour, un matériel de compétition, un « must » même en version clone anonyme telle que mon exemplaire.

01 - boite

Déjà la boîte donne le ton. Autant « New Atomizer » fait couillon puisqu’on sait bien qu’il est nouveau vu qu’il vient d’arriver par La Poste, autant le « Vapor Super Man » laisse songeur. « Super Man », moi ? La bonne blague. Vapoteur assidu et bricolo à mes heures peut-être mais « Super Man », non. Il doit y avoir erreur, je ferais mieux de ne pas déballer l’objet et de le renvoyer à la boutique en expliquant que je me suis trompé, qu’il n’est pas pour moi. Et puis de toutes façons, les « Golden Armour » et les « Rampage », ce n’est pas mon truc. En tant qu’individu paisible, les imageries d’armures dorées et de massacres en chaîne à la Conan Le Barbare me gonflent et je ferai bien mieux d’aller vaper mon tout nouvel Origen v2 MKII (une tuerie) en sifflant une binouze.

– Bon ça y est, t’as fini de faire ta sucrée, tu vas te mettre à bosser un peu ?
– Mouais… J’ai fini, je me mets à bosser… Un peu.

Le déballage du Rampage

Le « Rampage » se présente sous la forme d’un tube métallique percé de trous, équipé d’un pas de vis à une extrémité et d’une sorte de tuyère en plastique dur à l’autre. Un anneau taillé du même plastique est fourni à de mystérieux desseins ainsi que deux joints toriques, deux petites vis et le fameux petit tournevis bleu dont la vue fera certainement chavirer d’aise les clients des boutiques à clones puisqu’ils possèdent exactement le même outil, parfois en de multiples exemplaires.

02 - contenu

Après première analyse, il apparaît que les cinq trous oblongs percés dans le tube métallique sont des arrivées d’air, que le pas de vis est un connecteur de type « 510 » réglable grâce à une vis de cuivre incluse et que la tuyère de plastique est un drip-tip, l’anneau susnommé étant un adaptateur permettant de l’utiliser avec un embout de taille standard. Ah, ben c’est déjà pas mal… Ce « Rampage » n’est finalement qu’un dripper comme beaucoup d’autres, on peut donc se décontracter et continuer d’en parler en toute sérénité.

Le démontage

Une fois rassuré quant à la nature du « Rampage », le démontage devient un jeu d’enfant. Extraction du drip-tip, dévissage du top-cap, libération de la bague de réglage des arrivées d’air, désolidarisation du plateau et de la chambre de vaporisation.

03 - demonte

Mais… mais quel est donc ce truc bizarre en forme de « chapeau chinois » vissé sur le plateau au niveau de l’axe des pôles positifs ?

04 - plateau

On dirait bien un dispositif extrêmement ingénieux plaçant un dôme concentrateur de saveurs juste au dessus des résistances. Hum… La bête dissimulerait-elle un brin de finesse en ses entrailles de brute épaisse ? Le plateau reste néanmoins impressionnant. Trois compartiments, six vis… On comprend assez aisément que la bestiasse acceptera un triple-coil avec une mou de dédain et un hexa-coil avec un sourire ravi. Il va falloir cependant rester vigilant car les air-holes positionnés comme ça en haut de la cuve ont des petits airs de nids à fuites. L’espèce de téflon tapissant le fond de la cuve est par contre rassurant, on va pouvoir chauffer sereinement le bazar sans faire fondre la box d’accueil.

C’est un clone !

A force de tourner et retourner ce « Rampage » dans tous les sens, j’ai fini par m’apercevoir que la bague de réglage des arrivées d’air supérieures tournait vraiment facilement. Impossible de garder un positionnement, le simple fait de retourner l’atomiseur provoquant la rotation de la bague. Pas glop, pas glop… La bague en question est un poil trop étroite, le top-cap même vissé à fond en mode bourrin obstiné ne la maintient pas. A Shenzen, mon exemplaire de « Rampage » est passé pendant la pause-déjeuner du responsable qualité de l’usine à clones anonymes, pas de bol, c’est la lose.

05 - bug
Si ça tourne là…

Face à ce type de problème, deux attitudes sont possibles. Soit tomber à genoux prostré et pleurer à chaudes larmes les 22 euros perdus, soit se chercher au fond du cerveau reptilien une réminiscence des ressources qui firent naguère sortir nos ancêtres de leurs cavernes sombres et enfumées. Un heureux possesseur du « Rampage », le dripper de compétition, ne peut choisir que la seconde option, c’est pour celà que j’ai sorti la ponceuse une fois de plus pour en coller un bon coup sur le haut de la paroi supportant le filetage fautif.

06 - bug_2
…Meuler ici !

Une fois ce filetage diminué d’un chouia, le top-cap a pu s’y enquiller de la fraction de millimètre supplémentaire requise pour bloquer la bague et le problème a disparu. Yes !

Le drip-tip

Il me semble que le drip-tip du « Rampage » mérite un petit mot, non pas parce qu’il est joli ou rigolo mais parce qu’il est monstrueux.

07 - driptips
Kayfun 4, Mutation X et… Rampage !

Le voici sur la photo ci-dessus, à côté de celui du « Mutation X », lui-même voisin de celui du « Kayfun 4 ». Pas sûr que son diamètre soit nettement inférieur à celui d’une trachée-artère standard. Wouhaaa !

Le montage du Rampage RDA

Bon, il arrive un moment ou faut y aller. Le plateau du « Rampage » est plutôt propre, les orifices pratiqués sur les plots positifs et négatifs sont énormes et doivent pouvoir accueillir tous les diamètres de Kanthal, jusqu’au millimètre. Les vis de serrage sont marrantes car il faut prévoir deux tournevis pour les manipuler, les largeurs de leur gorge n’étant pas identiques. Je me suis d’autre part entaillé le pouce avec une des petites barbes de métal bordant les orifices des plots… C’est un clone !

08 - plateau

Après moult hésitations et une conférence au sommet avec moi-même, j’ai fini par décider de ne pas titiller les résistances ultra-basses pour un premier essai. Pas de hexa-coiling ni même de triple parallel-coils, on va rester dans le raisonnable avec trois bobines de 6 tours de Kanthal 0,5 mm sur 3 mm de diamètre. Ah le gros malin ! C’est déjà du montage bien joufflu, ça… Ca devrait tourner largement en dessous des 0,2 ohm !

10- coiled

Les trucs et astuces pour bobiner lestement le Kanthal ont été maintes fois démontrées y compris sur le Navire, je n’y reviendrai donc pas. La première bobine s’est positionnée à la verticale par sa propre volonté et je l’y ai laissée, m’obligeant à placer les deux autres de même mais un montage horizontal est bien sûr possible. Les vis de serrage se montrent efficaces à l’usage, le Kanthal ne bouge pas.

11 - ohm

L’ohmmètre montre une résistance résultante de 0,15 ohm, ce qui n’est plus délirant de nos jours mais nécessite tout de même une box en pleine santé et des accus un peu taillés. On ne répètera jamais assez, ce genre de montage exige une bonne alimentation électrique et il est suicidaire de s’y frotter avec autre chose que des Efest Purple, Sony VTC4, Vamped, MNKE ou autre MXJO soit au format 26650, soit en configuration double 18650.

12 - fire

Evidemment, sur la Dimitri Box certifiée 0,08 ohm ces valeurs de résistance sont des promenades de santé. Pas d’effet diesel, ça rougeoie nerveux comme un Noël avant l’heure. Limite ça ferait peur.

13 - cotton

Le positionnement des mèches de coton ne présente pas de difficulté particulière, il faut juste penser à les rabattre sur les air-holes pour les obstruer le mieux possible. Je ne m’en suis pas préoccupé lors du tout premier montage du « Rampage », la sanction a été immédiate lors du remplissage. Direct du flacon sur les doigts ! L’avantage d’une pareille bizarrerie conceptuelle est que l’on ne s’interroge pas des heures pour s’expliquer la descente d’un filet de liquide inondant la box.

14 - leaks
Bien obturer ici avec le coton

Une fois les mèches imbibées, le positionnement de la chambre permet de régler l’ouverture des trois air-holes du plateau, tandis que la bague contrôle celle des deux ouvertures supérieures. Il n’y a alors plus qu’à revisser le dôme concentrateur de saveurs et à surmonter l’appréhension d’aspirer un drip-tip aussi large qu’un auriculaire.

La vape

Lors du premier essai, j’avais ouvert tous les air-holes à fond. La vape obtenue était certes abondante mais manquait cruellement de densité. Quelques tests plus tard, l’ouverture des orifices du plateau s’est révélée déterminante sur la saveur obtenue et sur la densité de vapeur produite, les larges air-holes de la chambre exerçant plutôt leur influence sur le volume exhalé.

15 - air_flows
Régler les saveurs en bas, le volume de vapeur en haut

Le « Rampage » n’est pas immédiat d’accès, ses différentes capacités de réglage permettent une configuration optimale en fonction du nombre de coils montés et de la résistance du montage. C’est un dripper de compet’, c’est une formule 1.

Le rendu des saveurs est plutôt bon pour un matériel très clairement orienté gros nuages. Ceci est sûrement du au « chapeau chinois » vissé sur l’axe des pôles positifs, jouant le rôle d’un réducteur de chambre. Malgré cela, je ne pense pas qu’il faille attendre des miracles gustatifs du « Rampage ».

Pourquoi le « Rampage » ?

Ce dripper n’est pas simple à maîtriser, je pense que ces quelques lignes en témoignent. Il y a certainement plus limpide et plus agréable sur le marché mais le « Rampage » propose un potentiel que peu de matériels sont à mon avis en mesure d’offrir.

16 - setup

Il ne s’agit bien évidemment pas de se lancer dans les concours de vape, de briguer la vidéo du plus gros nuage exhalé en un exercice qui me laisse pour le moins dubitatif. L’intérêt premier de ce « Rampage » réside à mon sens en son côté « école », en sa capacité d’amorcer une démarche de recherche et de compréhension. Il a été conçu pour les superlatifs, les atteindre est un challenge. Libre ensuite à chacun de réaliser ou non le film de ses exploits vaporeux !

Ecrit par Nesquick

Nesquick, dans la vape depuis 2013.
Intéressé par la découverte de ce nouveau monde de saveurs et de techniques... Bonne vape à tous !

20 Comments

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  1. Je pense, malheureusement, que nous allons bien nous ennuyer en 2016.
    Aurons nous encore le plaisir de lire ce genre d’article?

    Mais lorsque tu précises « je ferai bien mieux d’aller vaper mon tout nouvel Origen v2 MKII (une tuerie) »
    J’ai reçu le mien hier soir « clone Tobeco » et ton expertise m’aurait bien plu. Surtout avant une mise en route.

    Surtout que tu es le parfait bricoleur cet article nous le confirme encore.

    • Nous devrions pouvoir nous débrouiller pour continuer à trouver du matériel à vaper après mai 2016 mais en parler deviendra en effet une autre affaire…

      Bon… Ce « Rampage » un peu marginal ne devrait pas laisser un trou béant dans les souvenirs mais d’autres atomiseurs beaucoup plus utilisés tels le Origen pourraient bien nous faire ressentir nettement le manque de commentaires.

      Tiens, puisque l’on évoque le Origen… La version Tobeco ne m’a pas posé de problème particulier. J’ai relu l’article de Kessen et Frédéric avant de l’aborder, tout s’est bien passé.

      J’ai eu quelques soucis de dry-hits avec le coton Puff, sans doute liés à des mèches trop tassées. Avec du Fiber Freaks, ça vape terrible.

    • Je dois dire que j’avais oublié cette revue que je vais bien regarder dans le détail.
      Superbe ce blog!

  2. Salut Nesquick,
    Un moment j’ai eu des doutes, mais ta conclusion me rassure quant à ton état mental.
    Non, je rigole. Je fais pareil. Ces matériels pas trop chers nous permettent d’explorer, de faire des expériences et finalement de savoir de quoi on parle. Mais ils sont condamnés à finir au fond d’un tiroir parce que ce n’est pas notre vape.
    Comme Alain, j’adore ce bateau. C’est fou ce que j’ai pu évolué depuis moins d’un an que je le fréquente !
    Ma vape passe par des objets utilisable au quotidien. J’ai moi aussi été contaminé par l’article de Kessen et de Frédérique. L’Origen est effectivement une formidable machine de guerre ! La meilleur chose que j’ai eu entre les mains.
    Lorsque le Capitaine sera rentré de vacances, je lui proposerai un article, non pas pour faire une revue (c’est déjà fait) mais pour raconter mon aventure genre « Alum Box » avec son coûteux original…

    • LO MadZMax,

      C’est vrai que ce genre de matériel peu pratique n’est guère sortable… Les volumes de vapeur absolument déments qu’il produit ne passent ni à la maison, ni au coin fumeur du taf et je me garderai bien d’en faire une quelconque apologie. L’intérêt que j’y trouve reste bien expérimental mais contrairement à toi peut-être, j’aime vraiment quand ça envoie du cumulonimbus. Je ne sais pas pourquoi, ça relève de la psychanalyse. :wacko:

      Du coup je m’en sers un peu quand même au-delà des tests de montage, ma vape quotidienne restant bien sûr assurée par des atomiseurs beaucoup plus « normaux », tels que le Origen v2 en ce moment.

      A ce propos, je ne cache pas une certaine curiosité vis à vis des misères que tu as pu rencontrer avec cet atomiseur, tout en considérant inacceptable que l’effort financier consenti pour un original devienne une galère de mauvais clone.

  3. Sympa cet article, on sent que tu t’es piqué au virus des montages multiples pour le plaisir, et tu nous embarque avec brio pour une expédition vapotesque intense.
    Concernant par ailleurs les règles élémentaires de prudence liées à la réalisation des ULR,, je n’ai pu m’empêcher de lire à deux fois celles-ci quand tu préconises l’usage d’accus en 26650 comme gage de sécurité équivalent à un dispositif double 18650. Or, à ma connaissance, et je te remercierais de me corriger si j’étais dans l’erreur, le seul avantage des accus 26650 réside dans une autonomie plus importante et non dans la capacité à soutenir un courant de décharge supérieure à leurs équivalents de moindre diamètre.
    Merci de m’éclairer si j’interprétais mal ton article par ailleurs excellent, ou si, tout simplement, je me fourvoyais.

    • La remarque est fort élégamment formulée, elle aurait pu l’être bien moins sans que je ne m’en offusque ! ;-)

      Le site dampfakkus.de montre plusieurs 26650 (Panasonic CGR26650A, Sony US26650VT) gratifiés d’une intensité de décharge instantanée maximale de 50A tandis que le meilleur 18650 (Efest Purple 3D) plafonne à 38A…

      De ma vision, nos « accus de vape » se classent en deux catégories liées à leur chimie interne. Il y a les sprinters capables de délivrer de fortes impulsions sur des durées courtes (Sony VTC4, 30A, 2100 mAh) et les marathoniens moins toniques mais plus résistants sur la durée (Panasonic NCR18650B, 6,5A, 3400 mAh).

      Toujours à mon avis les chiffres dépendent ensuite, à chimie identique, de la quantité de matière réactive embarquée par l’accu. Ainsi, un sprinter en 26650 serait au-dessus d’un 18650, lui-même au dessus d’un 18500 et d’un 18350 tant au niveau de la capacité de décharge instantanée que de l’autonomie.

      Mais je ne suis pas absolument certain de tout cela, en tous cas pas assez pour l’affirmer…

    • Je te remercie de ta réponse dont je ne conteste pas la pertinence dans l’absolu, mais que je me permettrais de relativiser, et ce, non pas à des fins polémiques stériles, mais bien dans un souci de sécurité pour l’usager tenté de flirter avec le dixième d’ohm et en deçà.
      Je m »explique: les deux modèles d’accus en 26650 que tu cites sont à peu près introuvables. Ceux-ci semblent d’ailleurs provenir de la même cellule, qui, pour la Sony n’est plus en production, et pour la Panasonic reste réservée à des applications industrielles.
      En fait, le vapoteur moyen qui souhaite se tourner vers le format 26650 devra se contenter dans le meilleur des cas d’accus ne dépassant pas les 20A en décharge continue, je parle pour cet exemple des modèles MNKE qui sont communément utilisées pour cet usage, étant relativement largement disponibles sur le marché.
      Je ne conteste donc pas les valeurs que tu as avancées, cependant, dans une perspective didactique, je ne pense pas que l’on puisse affirmer de façon générale que vaper en ULR sur des 26650 en méca puisse être un gage de sécurité.
      Désolé de donner l’impression de couper les cheveux en quatre, mais si certains d’entre nous sont rompus à la consultation des tests de Dampfakkus (merci Ludo!), je pense au béotien que j’étais il n’y a pas si longtemps lorsque j’ai cédé aux appels du méca. Ces questions de sécurité à mon sens, devraient être régulièrement réitérées pour que la vape qui nous est si chère à tous continue à être une fête. Bon, allez, j’arrête de jouer les rabat-joie, merci pour tes contributions fréquentes et toujours intéressantes.

    • Deux éléments te donnent raison : l’apparente rareté des 26650 à 50A cités que je n’avais il est vrai pas constatée et le joyeux panier de crabe du marché des accus où ça gruge les performances au rythme des « rebranding »… Je ne suis pas sûr qu’il y ait plus de deux ou trois fabricants de cellules Li-Ion alors qu’il existe des dizaines de marques.

      Conseillons donc très vivement le double/triple 18650 méca (montage parallèle) ou électro à ceux qui essayeront de toutes façons les basses résistances quoiqu’on leur en dise…

      :whistle:

    • Oui, l’Abaddon continue à titiller ma curiosité à ce sujet. C’est vrai que ces box en parallèle permettent d’envisager des montages fabuleux, et je m’inscrirais de plus en plus dans une démarche similaire, où l’ato devient le prétexte d’une expérimentation, un challenge ou une pierre de plus pour jalonner son chemin de vape. Le marché des drippers est foisonnant et grouillant d’innovations, chacun est libre d’y piocher pour un prix parfois très modique, même pour des originaux. C’est le laboratoire avant-gardiste de la vape. C’en serait presque vertigineux! :wacko:

    • La Abaddon, dont j’ai visionné une vidéo de présentation aussi insup’ que d’habitude mais malgré tout riche d’enseignements, ne manque pas d’attraits : ultra-compacte, entièrement démontable, dotée d’une conductivité d’enfer grâce à son chassis de cuivre.

      Par contre, tout est petit dans cette box, y compris le switch et les différents contacts (accus, 510). Les deux boxes méca double 18650 que je connais, Alum Box et Dimitri Box présentent des lames et des vis beaucoup plus imposantes, inspirant quand même plus confiance face aux ampères de l’ULR .

      D’autre part, les zones de contact électrique sont hétérogènes, comme sur la Alum Box : cuivre / acier et cuivre / aluminium. Des zones d’oxydation vont donc se former assez rapidement, un entretien régulier sera nécessaire.

      Enfin, le prix de 249€ est à mon avis totalement aberrant pour cette box plutôt simple. La version Ivogo à 50€ s’impose !

    • C’est très juste ce que tu pressens au sujet de l’Abaddon. Après quelques recherches j’en suis définitivement arrivé à la conclusion qu’en dépit de ses excellentes performances, cette box n’était pas suffisamment sécurisée, présentant notamment une fâcheuse tendance à l’auto mise à feu, tout comme d’autres modèles comme la Cherry Bomber. Une très bonne vidéo pour illustrer les raisons de ce dysfonctionnement possible:https://www.youtube.com/watch?v=U9OjeZ-P_7k

    • La Dos Equis de JD Tech m’a pas mal intéressé il y a quelque temps. J’imagine que tu as du la croiser au cours de tes recherches.

      Ses défauts sont apparemment une certaine fragilité d’un corps en Delrin face aux rayures et un connecteur 510 plutôt sélectif. Pour le reste, elle semble tenir la route.

      Je reste néanmoins dubitatif devant ces boxes méca… Si leur esthétique a largement de quoi séduire, leur conception souffre trop souvent d’approximations difficilement acceptables, d’autant qu’elles ne sont en général pas données en version originale.

      Quelque chose m’échappe… Serait-ce la classe ultime de vaper en mode roulette russe avec une magnifique mais sulfureuse box payée 250 boules pour exploser quand elle veut ?

    • Il est clair que ces dispositifs multi accus sont super sensibles et nécessitent un contrôle régulier de l’utilisateur, ainsi qu’une bonne connaissance de son matos. Le phénomène est encore jeune et l’offre devrait continuer à s’étoffer en nous proposant, espérons-le, des modèles plus sécures.

      La Dos Equis n’avait jusqu’à présent guère retenu mon intérêt au motif subjectif d’une discrimination esthétique: je ne suis pas fan de l’alliance de delrin noir et de laiton doré, un brin ostentatoire à mon goût (enfin peut-être pas pour les originaux, mais je crains que les versions clonées soient un peu cheap).
      Ceci dit, la conception de son switch à l’air excellente et c’est certainement une très bonne box dans sa catégorie.

      Dans un style cubique assez proche, je suis actuellement la piste de la Castigador, ou plutôt de sa cousine jumelle(?). Je vous tiendrai informé de mes recherches si elles finissent par aboutir.

  4. Salut !

    Sympa et interessant comme article, toujours un plaisir de te lire.

    Pour un clone, il a quand même l’air de plutôt bien fonctionner, et d’être de bonne facture…

    Le petit chapeau chinois doit effectivement un peu pousser les saveurs, mais à mon humble avis, son but premier doit être d’éviter les « spit back » ou « projections » de liquide lors de l’aspiration. Ce n’est pas la première fois que je vois ça sur un dripper, et ça semble plutôt bien fonctionner.

    Fut une période où je me ruinais à expérimenter plein d’atos, mais à présent j’ai une tendance à acheter du high end assez chéros(KF4, TF GS2,…) et de m’en contenter.
    C’est vrai que les drippers sont un excellent moyen d’expérimenter, et c’est probablement l’achat le plus sensé lorsqu’on veut se mettre au reconstructible, plutôt que de s’embêter immédiatement avec les soucis de pression/depression, dosage de coton, etc.

    Quand j’ai lu « 0.15ohm », je me suis dit « sur quel mod il va bien pouvoir le mettre ?! Puis un instant plus tard je me suis souvenu que tu avais des mécas double accus. D’ailleurs il serait de bonne augure de préciser aux débutants, que les deux accus doivent être en parallèle, desfois que certains soient tentés de mettre 0.15ohm sur un nem clone avec deux 18350 en série… :wacko:

    Tes montages sont très propre sinon ! :heart:

    • Vu le diamètre du drip-tip, il se peut que tu aies raison car une telle ouverture béante donnant directement sur les résistances pourrait bien générer quelques désagréments. Peut-être est-ce fortuit mais pour l’avoir testé non vissé à fond (donc plus haut) le « chapeau chinois » me semble quand même jouer un rôle dans le ressenti des saveurs. Il s’agirait toutefois de nuances, je ne peux exclure une certaine auto-suggestion dans le ressenti.

      Niveau atomiseurs, j’ai pour ma part plutôt commencé par des originaux… Mon premier clone fut le GP Heron que je ne pouvais pas m’offrir lorsqu’il m’est apparu soudainement indispensable pour cause d’achat du KF4 quelques jours auparavant. Je l’ai depuis « reconstruit » à l’aide de pièces détachées acquises chez VapourArt.

      Le second clone est ce Rampage quasi intouvable en VO chez nous dont je me suis entiché suite à diverses lectures sur le Net. Enfin, quand je dis « entiché »… Pas au point de le commander aux USA ou en Australie (houseofvape.com.au, tu connais peut-être ;-) ) et surtout pas au point d’y mettre +100 boules.

      Le troisième est le Origen v2 MKII qui ne m’intéressait pas a priori. Moche, issu du genesis que je ne pratique pas, doté de pièces bizarres et biscornues… Ce sont les pirates du Navire et leurs avis convergents qui m’ont donné envie de l’essayer et comme on n’essaye pas sur un original à 130€… Désormais conquis à 100% par cet ato, je devrais en toute logique commander l’original mais je n’ai rien à reprocher au clone et MadZMax qui a fait l’effort financier semble s’être pris la galère king-size. Alors j’hésite.

    • En effet, galère king-size ! Mais je ne tire à boulet rouge sur personne. Je crois que c’est accidentel et que je n’ai vraiment pas eu de bol. Mais un peu de patience, j’y reviendrai par le menu incessamment sous peu. ;-) Promis.

  5. Salut ami(e)s vapoteurs ! :bye:
    Idem pour moi Alain Moi qui me gratte la tête à savoir j’achète ou je passe mon tour pour L’origen MK II.
    J’ai peur de l’acheté et de ne pas y retrouvé une forme de plaisir à l’utilisé.
    J’aurais bien aimé un bon Billet comme ce genre de tuto :heart:

    • Salut Gérald,
      Regarde l’article de Kessen et Frédérique. Nesquick a mis le lien un peu plus haut. C’est le clone Tobeco du V2, mais les différences avec le MKII sont minimes. Ce n’est pas un ato aussi simple qu’un Squape, mais le résultat est vraiment hors normes. En tout cas, à mon avis. :bye:

    • Merci pour ce très bel article, un de plus.
      Ce n’est pas non plus ma vape, mais c’est toujours bien de savoir que ça existe.
      Quand au question de sécurité, même si je pense qu’il y a très peu de Madames Michu qui lisent les articles du navire, c’est très bien de prendre le temps de faire un rappel.

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