Quand nous faisons des revues de matériel, nous avons besoin de photos. On peut les piquer sur le net, mais c’est mal, ou les faire soit même, et c’est cool (Fonzie aurait pris ses photos lui-même).
Cet article s’adresse à ceux qui veulent faire des photos de vape, sans connaissances particulières en techniques photographiques. Il est à la fois très succinct, il y aurait beaucoup plus à dire, mais assez complet pour avoir les bases. Il y en a trop pour tout assimiler d’un coup si on ne connait rien de la photo au départ. Donc, prenez le temps, essayez, revenez-y, et posez des questions
Un dernier préambule : on ne va pas essayer de faire des photos artistiques, mais au contraire des photos assez chirurgicales, pour quelles soient les plus informatives possible, typiquement sur fond uni courbé pour ne pas voir de perspective. Avec les mêmes bases, on peut faire de l’art, mais ce n’est plus de la technique : c’est l’œil et la créativité qui parlent.
Que la lumière soit.
C’est LE secret de la photo, c’est pour ça qu’on commence par là.
Puissante
Une bonne lumière pour des photos techniques, c’est d’abord une lumière puissante, parce qu’elle permettra de détailler les objets, et d’utiliser les capacités des appareils photo au mieux, sans avoir à monter la sensibilité iso, donc à dégrader les images (grain, aberrations chromatiques).
Ok, mais puissant, c’est combien ?
On peut prendre comme étalon la lumière du jour, dehors, entre 10 h et 15 h, avec un ciel couvert. C’est la meilleure lumière pour des photos techniques, et c’est la moins chère. En intérieur, près d’une grande fenêtre bien exposée, ça peut marcher aussi.
Avec de la lumière artificielle, c’est plus compliqué. D’abord, l’éclairage normal d’une maison ne suffit pas du tout, parce que l’éclairage baisse au carré par rapport à la distance. Par exemple, un éclairage LED de 100 watts est suffisant à 1 m, mais à 2 m il est 4 fois moins puissant. Pour donner un ordre d’idée, il faut dans les 10000 lumens pour bien éclairer un objet, et une dalle LED de 70 watts donne 5000 lumens à 1 mètre, à la louche.
Du coup, c’est pas évident de trouver des éclairages suffisamment puissants en lumière continue. Les photographes ont inventé le flash, qui donne une lumière très intense sur un court moment, mais il faut avoir un vrai flash externe, pas celui intégré à certains appareils. On y reviendra.
En pratique : faire ses photos dehors, ou près d’une grande fenêtre, ou avec source artificielle large, ou avec un flash bricolé.
Proche
En lumière artificielle, il faut donc que la source lumineuse soit proche, pour avoir le maximum de lumens, mais pas seulement.
Large
Plus une source lumineuse est petite, plus les contrastes sont durs, les ombres bouchées et les hautes lumières cramées. C’est bien pour faire des photos artistiques, mais pas pour des photos informatives.
Dans notre cas, mieux vaut des sources larges. Mais cette largeur est relative : le soleil est une source assez large dans son genre, mais comme il est loin, pour nous c’est une source ponctuelle. C’est pour ça que si on utilise le soleil comme source, mieux vaut un ciel voilé de nuages, le ciel devient la source, et elle est large, y a pas mieux !
En lumière artificielle, il y a 2 manières d’obtenir une source large : faire un panneau avec plusieurs ampoules (typiquement un panneau led), ou diffuser la lumière d’une source ponctuelle avec un diffuseur (papier calque, voile blanc…). Mais le diffuseur va atténuer l’intensité, donc il faut une source très puissante, par exemple un gros flash (avec un parapluie blanc, ça marche bien).
Et il faut aussi que l’éclairage reste assez proche de l’objet pour être large par rapport à lui (10 fois plus grand, au moins), et ne pas perdre d’intensité.
Au pire, si on a une seule ampoule, en la plaçant à 10 cm de l’objet, avec un calque devant, ça va limiter les angles de prise de vue, mais ça peut être suffisant.
En pratique : un flash ou une lampe très puissante (ou plusieurs lampes) avec un calque ou un voile de 50×50 cm devant, ou un panneau led de 50×50 cm ou plus.
6000 k… ou pas
La lumière d’un ciel voilé, encore elle, est blanche, alors que la lumière d’une ampoule à filament classique est franchement jaune, voire rougeâtre. La lumière a donc une couleur, pas toujours facile à voir avec nos yeux, parce que notre cerveau compense pour voir blanc ce qu’il sait être blanc, même si c’est en fait jaune. On parle de température de couleur en photo, mesurée en Kelvin (et pas en degré Kelvin, on dit kelvin tout court). Les ampoules classiques sont à 3200 Kelvin, beaucoup de panneaux leds sont à 4500 k, le ciel voilé est à 6000 k, et nos appareils photos sont calés nativement sur cette valeur.
Il existe des éclairages réglés à 6000 k, mais ils sont rares et beaucoup plus chers que ceux prévus pour un usage domestique à 4500 k.
Comme nos appareils savent faire une balance des blancs, en adaptant leur gestion de couleur à une source en 4500 k par exemple, c’est pas un gros problème, il suffit de penser à faire une balance avant de commencer les photos.
En pratique : le plus important c’est d’avoir une source cohérente. Si on utilise plusieurs sources, elles doivent avoir la même température pour que l’appareil puisse faire une balance des blancs.
Les réglages de l’appareil.
Il s’agit ici de trouver les bons réglages de prise de vue pour avoir la meilleure qualité technique pour les photos.
Le nombre de pixels.
On s’en fout !
Les photos seront publiées sur le net en 950/650 pixels grand max, donc tous les appareils savent faire ça. Je photographie avec un vieux Nikon dont le capteur et totalement dépassé : 10 Mp, gestion des iso catastrophique , et c’est pas un souci. On passe.
La sensibilité ISO.
En numérique, la sensibilité de base, c’est 100 ISO, la qualité des images est au maximum, mais ça demande beaucoup de lumière : celle du soleil. C’est souvent trop peu pour photographier en lumière artificielle, donc il faudra probablement monter la sensibilité. Or quand on monte la sensibilité ISO, on demande au chipset de l’appareil de booster le capteur, ce qui dégrade l’image. Les appareils modernes peuvent monter assez haut sans que cette dégradation ne soit visible, donc c’est à chacun de trouver, en fonction de son matos, le bon compromis.
En pratique : entre 100 et 6400 ISO suivant la qualité de l’appareil.
La balance des blancs.
Je viens d’en parler donc on passe, mais c’est une étape cruciale, il faut la faire et si possible la mémoriser pour ne pas avoir à recommencer à chaque fois.
La vitesse
Comme nous photographions des objets fixes, la vitesse importe peu… sauf qu’on tient l’appareil en main, qu’on tremble toujours un peu, et que plus on photographie de près, plus les mouvements sont importants. Il faut donc gérer ça, et il y a plusieurs solutions.
En pratique :
Une vitesse de confort : 125° ou plus, mais il faut beaucoup de lumière.
Un trépied et un câble de déclenchement (mais c’est chiant et long).
Un sac de sable ou de son : on pose l’appareil dessus, et on peut descendre au 60°, voire au 30° sans problème.
L’ouverture du diaphragme.
Elle sert d’abord à régler la quantité de lumière qu’on laisse passer dans un objectif. La bonne exposition d’une photo est un équilibre entre la vitesse (combien de temps on expose) et l’ouverture (quel flux de lumière passe pendant ce temps). Comme le plus souvent on n’a pas une lumière très intense de pro, on est tenté d’ouvrir beaucoup pour ne pas avoir à exposer longtemps et risquer le flou.
Mais… l’ouverture joue sur la profondeur de champ.
Quand on prend une photo, on fait la mise au point sur une partie de l’objet, et le reste sera flou. En fait pas tout à fait, le flou intervient progressivement, et il y a une distance avant et après la zone de mise au point, qui reste assez nette. C’est ça qu’on appelle profondeur de champ.
Et pour nos objets, on est embêté : comme on les photographie de très près, la profondeur de champ est très faible. Très très faible. A pleine ouverture, c’est de l’ordre de 1 ou 2 millimètres. Donc l’objet est tout flou, sauf là où on a fait la mise au point. Ça peut être joli, artistiquement, mais pour des photos informatives, c’est pas génial.
Donc il faut augmenter la profondeur de champ, donc fermer le diaphragme en choisissant une valeur de 8 ou 11, voire 16 ou 22 (mais pas plus, après la qualité optique chute).
Du coup on diminue la quantité de lumière qui passe, et c’est là qu’il faut avoir beaucoup de lumière au départ, sinon il faudra baisser la vitesse de prise de vue, ou augmenter les iso de manière démesurée.
En pratique : Il faut régler l’ouverture sur 8 ou 11, et adapter le reste : intensité de lumière vitesse et sensibilité.
La distance de prise de vue.
Pour faire des photos en gros plan et avoir la meilleure qualité possible, il faut en théorie faire que l’objet prenne tout la place dans le cadre. Pour ça, il faut se rapprocher de l’objet… et on se heurte souvent à une limite des objectifs, qui ont une distance minimale de mise au point. C’est une contrainte, et si je pars du principe qu’on ne va pas acheter un objectif macro pour faire des photos de vape, il va bien falloir faire avec ce qu’on a, en faisant les photos à la plus faible distance possible, et en jouant sur le recadrage après.
En pratique : on fait ce qu’on peut, ou on pique le matos de macro-photo de Tonton.
Mode manuel
Eh oui, pour régler tout ça comme il faut, il n’y a pas le choix, il faut passer en mode manuel et régler soit même les quatre paramètres : iso, vitesse, ouverture et mise au point. L’avantage ici, c’est que, une fois que c’est fait, on n’a plus à y toucher : la lumière ne change pas, donc le réglage est bon pour tout la séance de prise de vue.
Si on ne peut pas, certains appareils ne permettant pas de passer en manuel pour tout… on peut choisir le mode priorité à l’ouverture (en la réglant sur 8 ou 11), ou trouver le meilleur programme en faisant des essais (macro, portrait… que sais-je… je déteste ces appareils ^^).
Une astuce : après quelques photos, on sait à quelle distance on veut être. Donc on cale son objectif (en mode manuel) sur cette distance, et on gère la netteté avec la position de l’appareil. Exit l’autofocus qui se trompe toujours d’endroit où on veut que ce soit net.
Le décor
Le décor est à choisir en fonction de ce qu’on veut montrer. Les décors « naturels », un meuble de maison avec d’autres objets, une prairie, un rocher, ou une palette ( ) sont autant de cadres qui donnent un ton aux photos. Mais ils détournent aussi l’attention de l’objet, donc il faut faire attention à ce que le décor ne nuise pas à l’information que l’on veut montrer. Par exemple, photographier un plateau d’atomiseur en acier sur un fond de paille jaune, ça peut être très joli, mais ça va créer de la confusion dans la lecture de la photo.
Le classique de la photo technique, c’est un fond neutre, plutôt clair, courbée pour ne pas voir la perspective.
Un impératif ici : ce fond doit être mat, sinon il va générer des reflets qui seront ingérables.
Le développement des photos
Non non, je ne parle pas de développer des photos argentiques à l’ancienne : les photos numériques sont aussi à développer pour être plus jolies.
Tous les appareils photo proposent par défaut d’enregistrer les images en jpg, qui est un format de compression destructeur d’information. C’est exactement comme enregistrer un morceau de musique en mp3. Mais il y a d’autres possibilités.
Le jpg
Ce qui se passe, c’est que le capteur a enregistré des informations, mais elles ne font pas de belles photos directement. Le chipset, avant d’enregistrer une photo exploitable en jpg, va appliquer un traitement sur les couleurs, le contraste, la luminosité… plus ou moins intelligemment en fonction de sa programmation, du type de photo qu’il a reconnu… bref, c’est de l’IA, et elle développe les photos elle même, selon des critères pré-établis.
Si on n’a pas le choix que d’enregistrer en jpg, il faut au moins penser à régler la compression au maximum de qualité, sinon il y aura beaucoup de pertes d’information dans les blancs et dans les noirs.
Il est aussi possible, avec certains appareils, de choisir un genre de traitement : le plus neutre sera le meilleur pour nous, évitez surtout les modes très contrastés, ou saturés.
Le Raw
C’est le format de fichier des pros. Chaque marque a son format Raw (.nef pour Nikon par exemple), mais dans tous les cas, il s’agit d’enregistrer ce que le capteur à capté, sans aucun traitement. Inconvénient : les photos ne sont pas exploitables avec les visionneuses habituelles, il faut les développer avec un logiciel dédié, et les enregistrer ensuite dans un format commun, le jpg par exemple. Avantage : on a la main sur tous les paramètres et les photos seront beaucoup plus jolies, surtout si elles s’écartent des standards.
Bon honnêtement, le raw, c’est pour les furieux, d’autant plus que les fichiers pèsent lourd et prennent une place folle sur un disque dur. On fait des choses très bien en jpg, mais il faut les développer aussi.
Les logiciels
Pour développer les photos numériques, avant, on prenait des logiciels de traitement d’image, comme Photoshop (payant), Gimp ou Photofiltre (libres). Mais il existe maintenant des logiciels de développement bien plus pratiques pour la photo, comme LightRoom (payant) ou DarkTable (libre). Il y en a d’autres, notamment ceux des marques de matériel photo, mais je ne les connais pas, je ne peux donc pas en parler.
LightRoom et DarkTable ne sont pas très faciles à prendre en main, il faut s’accorder une phase d’apprentissage, mais ils permettent à la fois de corriger et améliorer les photos de manière bien plus adaptée (balance des blancs, contraste, couleur etc…), et de classer les photos de manière rigoureuse. Il y a des tutos sur YT, je vous conseille en particulier ceux de Julien Pons.
Surtout, ces logiciels retouchent les photos mais conservent les fichiers initiaux intacts (jpg ou raw) intacts, ce qui permet de revenir sur un développement plus tard : ils font un développement virtuel et on exporte les photos en jpg au final..
Si vous utilisez un autre logiciel avec des fichiers jpg, il faut impérativement conserver manuellement les fichiers d’origine. Pour deux raisons. D’abord pour pouvoir refaire un traitement si on se rend compte que le premier n’était pas optimal. Ensuite pour ne pas dégrader les photos de départ. En effet, à chaque fois qu’on ouvre un jpg, qu’on fait un réglage, et qu’on l’enregistre… le logiciel applique l’algorithme de compression… sur le fichier qui était déjà compressé… Essayez un jour de faire ça : prenez une copie, ouvrez la et ré-enregistrez la 10 fois, puis comparez à l’original. C’est édifiant.
La prise de vue
Enfin, on y arrive : comment organiser un studio de prise de vue ?
Une table et une feuille de papier A3
Ça suffit pour prendre de bonnes photos sur fond blanc en extérieur par un jour de ciel voilé mais lumineux.
J’insiste sur le ciel voilé parce qu’un ciel bleu est emmerdant : d’une part la lumière est très dure, d’autant plus qu’on approche de midi, les contrastes difficiles à gérer, et qu’en plus, comme on photographie le plus souvent des objet en acier, le ciel se reflète dessus et ils deviennent bleus !
Il y a deux moments ou il est plus facile de prendre des photos avec un soleil visible, c’est le matin tôt et le soir, en profitant d’une lumière plus douce, mais colorée, bleue / dorée le matin, dorée / rouge le soir : il faut faire une balance des blancs.
Dans ces cas, la lumière arrive de côté, il peut être utile de placer un réflecteur pour diminuer le contraste entre les parties à l’ombre et les parties éclairées, avec une autre feuille de papier blanc.
En pratique : sans source d’éclairage artificiel assez fort, une table sous le ciel, c’est plein de lumière gratuite !
(Mais l’hiver, il fait froid dehors !)
Si vous avez une véranda, ou une verrière, c’est pas mal.
Un mini studio
Il s’agit de reproduire les conditions de prise de vue d’un studio photo, avec une bonne maîtrise de la lumière et le confort d’un intérieur chauffé, sans avoir à investir des milliers d’euros dans des éclairages et des fonds.
Le plus simple, c’est que je vous décrive le mien, bricolé avec des bouts de ficelle, et en attente de finalisation un de ces jours… depuis plus d’un an !
Voilà, c’est la table de ma cuisine, et le mini studio est composé principalement d’une dalle led de 60 watts à 4500 k, de 60×60 cm. C’est une dalle vendue pour se poser sur les structures des faux plafonds.
La dalle est vissée sur 4 tasseaux qui fond les pieds, et on voit le fond, en papier blanc, attaché au fond en haut, qui se courbe et fait un plat sur la table.
Dalle allumée, ça donne ça, et ça montre l’intensité de l’éclairage : je n’ai pas éteint l’éclairage de la pièce, qui est un led équivalent 100 watts juste au-dessus. Or maintenant, autour du studio, tout est noir. C’est que j’ai réglé la prise de vue sur le studio, l’éclairage normal de la pièce est tellement faible pour la photo qu’il n’éclaire plus rien !
Dedans, c’est un peu le bordel, mais ça marche !
J’ai fixé des panneaux en carton, recouverts de film alu. Pourquoi ?
Parce que ma dalle manque de puissance : 60 watts led, ça fait 5 à 7 000 lumens à cette distance, et il en faudrait plus de 10 000 pour être confortable. Alors j’essaye au moins de ne pas en perdre et de ramener au centre la lumière qui tente de se barrer sur les côtés.
A gauche, on voit que j’utilise un bout de carton lui aussi filmé d’alu, mobile et un peu penché : c’est pour la même raison ; amener la lumière au centre. Il y a le même à droite.
Voilà ce que ça donne avec un objet dedans. L’éclairage est pas mal, mais comme la lumière vient du haut, il peut manquer un peu de lumière sur la face avant des objets. J’utilise alors deux petits réflecteurs fabriqués de la même manière, inclinés à 45°, que je place devant les objets, à droite et à gauche, pour laisser de la place à l’objectif au centre.
Avec ce dispositif, je peux shooter à 1/125°, f 9,5, iso 400.
C’est pas l’idéal : avec mon vieux capteur, iso 400 fait déjà apparaître un peu de grain, mais j’ai été élevé à l’argentique, le grain ne me gêne pas trop.
f 9,5, c’est tout juste pour avoir une bonne profondeur de champ. f 11 ou f 16 ce serait mieux.
1/125° c’est bien pour travailler à main levée. Avec un pied ou un sac de sable, je pourrais descendre à 1/60 ou 1/30° sans problème, et du coup fermer le diaphragme un cran de plus à f 11. Mais je préfère travailler à main levée, c’est plus rapide.
Ce dispositif est contraint par un manque de place. Si je disposais d’un endroit où je pourrais laisser en place ce mini studio, il serait d’une part plus propre, et surtout, je ferais un mécanisme pour pouvoir incliner la dalle, qui ici est horizontale, parce qu’une lumière en biais est plus naturelle et plus intéressante.
Bon, ce sont les bases, s’il faut aller plus loin, ou si des trucs ne sont pas assez clairs, on en discute dans les commentaires.
Et surtout, il n’y a rien de normatif dans tout ça : la photo, c’est un compromis permanent entre des enjeux techniques, artistiques et économiques : on fait au mieux, le but de cet article est de faire ces compromis en connaissance de cause.
Have fun !
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