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Quand changer son coton?

Lorsque l’on fait des montages micro-coils, il est difficile de prévoir la durée de vie du coton.

Au debut, avec mes drippers, je pouvais changer de coton plusieurs fois par jour, car c’était pour goûter différents liquides. Mais maintenant, j’utilise les micro-coils sur tous les types d’atomiseurs et ça me fatigue de changer le coton (Cotton bacon).

J’utilise des liquides DIY qui sont très clairs, genre vanille/fraise, banane, framboise ou qui tournent au rose en raison de la vanille, mais qui ne colorent pas le coton comme avec le Tiki Juice oar exemple.

En vacances, je ne me prends pas la tête et je remplis plusieurs fois par jour le tank Delta2 avec mes DIY. Je me demande à chaque fois, quand est ce qu’il faudra changer le coton vu qu’il reste toujours aussi blanc ?

J’ai remarqué qu’au bout d’une semaine, ça fuit pas mal lors du remplissage au niveau de l’airflow : on s’en met plein les mains, ça coule autour du 510 et j’ai même quelques dry hits en début de vape. C’est donc le moment pour moi de vérifier le coton et je constate que même s’il est toujours blanc, le coil est bien gunké (carbonnisé noir)

Je pourrais conclure que dès qu’un dry hit se fait sentir, ou qu’on a des fuites de e liquides par les airflows, il faut changer le coton, même s’il n’est pas noir.

Maintenant, je ne sais toujours pas quand est-ce qu’il faut changer le micro-coil, car rien ne nous prévient de son affaiblissement et j’aimerais bien avoir des retours d’expériences si vous en avez?

Bonnes vacances à tous!

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Ecrit par Cap's

Dany, fondateur du Danyvape et de Danyworld
Plus de clopes depuis le 1er jour, le 21 sept 2012...
À l'abordage !!

22 Comments

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  1. Hello Captain !
    L’avantage, c’est que tu as un Delta II. Tu devrais peut être penser à choper plusieurs têtes reconstructibles et en préparer d’avance.

    Je remarque que ma copine, qui vape sur mon matériel, a une très forte tendance à pulvériser les coils même avec les liquides les moins encrasseurs… Et j’ai fait le test : une même quantité du même liquide à la même puissance, et on regarde le résultat sur le coil.
    Je l’affirme : Selon la façon de vaper, les coils s’encrassent plus où moins vite.
    J’ai un peu analysé sa façon de vaper, et je me suis aperçu qu’elle n’aspirait pas tout l’air que l’airflow lui autorise. Elle tire des lattes tout doucement, ce qui ne fait pas de restriction d’air.
    Et c’est là que ça pose problème : Dans les atomiseurs à dépression (kayfun, Taifun, etc.), l’alimentation du coil en liquide ne se fait pas aussi efficacement lorsqu’on prend pas tout l’air que nous donne l’airflow, jusqu’a atteindre cette petite « résistance »(celle qui nous fait apprécier un airflow plus ou moins ouvert).
    Pour que l’alimentation en liquide soit optimale, on doit créer une vraie depression dans la chambre d’atomisation, un manque d’air, ce qui va doucement aspirer du liquide depuis le tank jusqu’a la chambre d’atomisation, et qui sera ensuite absorbé par le coton.

    1- Lorsque l’alimentation du coton en liquide n’est pas optimale, la résistance va chauffer plus fort que la normale(car elle sera moins refroidit par le liquide, vu qu’il en manque), et pourrir le coton.

    2- Et lorsque la résistance ne reçoit pas d’air suffisamment « fort » (en fait il s’agit de vitesse de l’air sur le coil), elle est aussi moins bien refroidie.
    Pour faire simple dans ce cas ci : L’effet venturi joue un rôle important. Plus on va solliciter cette « résistance » de l’air, avec l’airflow, plus l’air propulsé sur le coil sera froid.
    [pour vous faire une idée :
    -soufflez sur votre main avec la bouche grande ouverte : il n’y a aucune résistance pour que l’air sorte de votre bouche, l’air n’est pas propulsé bien loin(il y a très peu de pression dans la bouche au moment de l’expulsion) et l’air est donc chaud
    -soufflez sur votre main avec la bouche presque fermée : il y a une forte résistance, et une forte pression dans votre bouche, l’air qui sort est propulsé bien plus loin et bien plus froid.
    Comme une bombonne d’air : Il est sous pression à l’intérieur, et à la sortie, il est froid.]
    Donc il faut soit fermer un peu plus l’airflow, soit aspirer plus fort…

    Ici de simples hypothèses pour la résolution du problème.
    Pour l’effet venturi, c’est bien plus complexe que ça, et ce n’est qu’une petite partie de l’iceberg.

    • Pour ton 2), il est clair qu’inspirer plus fort aide à refroidir le « coil ». Mais ça n’a rien à voir avec un effet Venturi.

      L’effet Venturi, c’est la dépression quand un fluide accélère (par exemple, au passage d’une réduction de la section du conduit dans lequel il passe), ce qui produit un effet de succion, d’aspiration. C’est un phénomène mécanique, et ce n’est pas ce qui change la température.

      Un exemple de Venturi dans la vape, c’est quand on n’a pas vidé la chambre de toute la vapeur, et que le « drip-tip » continue tout seul à « fumer » un léger filet de vapeur. En passant de la chambre à la cheminée/ »drip-tip », la vapeur accélère naturellement (réduction de section et débit constant impliquent une plus grande vitesse d’écoulement, au moins tant que l’écoulement n’est pas bien violent), et la pression dans ce conduit réduit va alors diminuer (théorème de Bernoulli). Du coup, pression plus importante dans la chambre, et moins importante dans la cheminée/ »drip-tip », ça va faire un effet de succion qui va aider la vapeur à sortir toute seule.

      Mais c’est très limité : la preuve, ça n’empêche pas un peu de vapeur de rester à glander dans la chambre, pour finir par condenser, et éventuellement perler par l’admission d’air.

      Ce qui s’observe quand on tire plus fort sur le « drip-tip », quant aux températures, c’est juste une meilleure efficacité de la convection forcée. On fait rentrer plus d’air, et c’est ce plus gros débit qui fait que le « coil », et donc le liquide, montent moins en température. Ce qui en effet va faire que moins de « gunk » sera produit ;-)

    • Je ne suis pas du tout un expert de la dynamique des fluides, cependant extrapolons :
      Comment expliques tu que lorsqu’on aspire à un même volume d’air(dans l’ato) dans une durée égale, la vapeur sera beaucoup plus chaude sans restriction d’airflow ?
      Il y a bien un conduit qui mène jusque sous le coil, la réduction du conduit se faisant à l’entrée de l’air dans l’ato. L’effet venturi ne s’y applique pas ? C’est ce dont je parlais dans mon premier post.(abstraction totale de la cheminée/driptip)
      Cet effet venturi accélère la circulation de l’air, ce qui permet un refroidissement plus efficace (à volume d’air déplacé égal bien entendu).

      Aucune offense ici bien entendu, je suis juste curieux de bien comprendre. :good:

    • Ah, mais moi, j’observe plutôt l’inverse. En inspirant de la même manière, plus l’ouverture d’airflow est réduite, plus ça chauffe. A travers une plus grande surface d’airhole, avec la même pression d’inspiration, plus d’air passe, donc plus d’air arrive dans la chambre, donc ça contribue davantage à refroidir le « coil » par convection forcée :scratch:

      Le volume de la chambre reste le même, mais en produisant le même effort, on n’y fait pas passer la même chose, fonction de la taille de l’arrivée d’air.

      Pour la question des pressions au niveau de cette admission d’air : oui, la section diminue de l’extérieur à l’airhole, mais elle réaugmente du conduit d’admission à la chambre. Ce qui fait que le flux d’air accélère bien dans ce conduit, mais ralentit dès que ça arrive dans la chambre.

      Bref, ce que tu gagnes à l’entrée de ce conduit, tu le perds en sortie, là où ça nous intéresserait justement… et de toute façon, c’est très minime, comparé à la circulation forcée par l’inspiration du vapeur ;-)

  2. Hello Cap’taine ! :bye:

    J’ai pour ma part l’impression que deux phénomènes se superposent.

    D’une part la formation de gunk sur la résistance qui empêche un échauffement correct de la résistance en provoquant une chute de rendement du coil.

    D’autre part une sorte de saturation de la mèche qui perd petit à petit sa capillarité, provoquant un appauvrissement de la vape et l’apparition de fuites, le liquide n’étant plus capturé correctement par le coton.

    Le Fiber Freaks permet d’ailleurs et entre-autres de conserver la capillarité du coil plus longtemps que le coton cardé ou le koh-gen-do…

    • Yep c’est ce que Mahood expliquait à propos du coton et de la cellulose : Le coton finit par s’affaisser alors que la fibre de cellulose garde sa forme.

    • Hello, B-)
      Oui, tu as raison c’est sûrement le gunk qui doit empêcher le liquide de passer par la mèche et donc doit s’écouler par les trous de ventilation.
      C’est vraiment un petit gunk que j’ai par rapport au Tiki juice ce qui m’amène à penser que c’est aussi la perte de capillarité du coton qui entraîne aussi le phénomène.
      Faudra que je réessaie la Fiber Freaks mais j’en ai pas apporté sur mon île! :unsure:

  3. LO !

    Sans forcément disposer d’une explication bien étayée, il m’a semblé que certains atos tels le Heron « gunkaient » la résistance moins vite que d’autres.

    Ceci rejoint l’observation de Lodse, la conception de l’ato et la circulation du flux d’air autour de la résistance remplaceraient dans ce cas les effets limitants d’une vape plus péchue qu’une autre sur la formation « gunk ».

  4. La question titre du Capitaine est « quand changer le coton ? ». J’ai envie de dire souvent… Ce qui ne répond évidemment pas à la question. J’utilise la Fiber Freaks et il me semble que mon plaisir diminue au fil du temps (trois ou quatre tanks). A ce moment, le coil est à peine encrassé. Je fais un dry burn (oui, je sais, il parait que ce n’est pas bon…) j’installe un nouveau coton et c’est le jour et la nuit. Un blogueur déclare renouveler son coton tout les matins avant de partir bosser.
    Pour que ce post ai du sens, encore faudrait-il dire ce que l’on vape, avec quoi et comment.
    Moi, c’est plutôt les DIY en 60/40 sur de la Fiber Freaks. Mes atos préférés pour le moment c’est Change et Origen V2. Deux tops coil montés en single. Résistances autour d’un ohm, air flow ouvert plutôt grand. A servir chaud de préférence sur 15 watts ou plus sur meca.

    Pour ce qui est du changement du coil en lui-même, je crois que pour beaucoup d’entre nous, la question ne se pose pas trop. Nous les changeons bien avant la fin de leur durée de vie théorique pour expérimenter quelque chose d’autre. Et ce ne sont pas les pistes qui manquent à bord du bateau. :heart:

    • C’est vrai que je changeais le kanthal très souvent avec les drippers. Beaucoup moins maintenant et logiquement il peut tenir plusieurs mois avec dry burn… En tout cas un simple changement de coton change toute la vape!
      Tous les jours me semble exagéré sauf si on vape plus de 10ml par jour avec un liquide tabac.
      Merci pour tout ces retours bien instructifs.

    • Comme dit plus haut, j’ai la quasi certitude que les mèches perdent de leur capillarité à l’usage… Elles se saturent petit à petit, peut-être à cause d’un écrasement des fibres comme l’a suggéré Lodse.

      Un Magma fraîchement coilé ne fuit pas s’il est correctement rempli. Par contre, il devient horrif au bout d’une journée d’utilisation, coulant de partout.

      Les ato-tanks que je pratique fuient peu à l’usage mais perdent du rendement de vapeur au fil du temps. Les brins de coton ne pompent plus le liquide aussi efficacement qu’au début. La baisse de rendu est alors accentuée par le dépôt de gunk, très rapide avec les liquides de couleur foncée ou les tabacs macérés, plus lente avec les liquides clairs ou faiblement dosés en VG.

      J’utilise encore pas mal le coton cardé pour les mèches courtes des KF4 et Subtank, le Puff pour le Taifun GT ou pour les mèches longues des drippers. Le changement intervient au bout d’une demi-journée avec les stars du gunk (Grumpy’s Hooch en dripper), une journée avec les bons clients (HOL, tabacs en général), deux jours avec les autres liquides. Certains d’entre eux ne le réclament pas (fruités DIY en 50 PG/VG) mais je ne vape quasiment jamais la même chose plus de deux jours de suite.

      Le Fiber Freaks me semble tenir le choc plus longtemps que le coton mais comme il est cher, que je renouvelle les garnitures au pire tous les deux jours et que le Grumpy’s sévit d’abord par le gunk avant de saturer les fibres, je ne l’utilise pratiquement pas.

      Deux liquides donc deux atos en service chaque jour… Ben oui, au final ça prend du temps de nettoyer et de regarnir tous ces coils… Les soirées peinardes se font rares… :cry:

      La vape rend neuneu.

  5. Je découvre cette discussion aujourd’hui, alors j’y mets ma contribution sans savoir si elle aura du « répondant ».
    je vape sur FEV, reconstructible, des DIY tabacs pas très dosés, en 50/50 et a 15W.
    Et je m’interesse au sujet des changements de coil ou coton car je suis en train de m’apercevoir que suivant la box utilisée, mon coil dure plus ou moins longtemps.
    je peux faire 40 mL sur evic VTC, alors que sur ma nouvelle Smoant Knight V2, avec exactement le meme liquide, ca devient mauvais après 20 mL…
    Je n’ai pas trouvé d’explication convaincante, mais c’est un fait…

    • Si tu notes cette différence de tenue du coton sur le même ato avec le même montage, elle ne peut venir que de la box…

      Les chipsets ne sont pas égaux entre eux pour fournir les puissances demandées en fonction de la résistance du coil, c’est d’ailleurs pour cela qu’on peut trouver qu’une box vape « mieux » ou « moins bien » qu’une autre.

      La VTC Mini a la réputation d’avoir un bon chipset honnête dans son affichage. Ce n’est pas le cas de toutes les boxes, peut-être que la Knight v2 prend des libertés dans la plage où tu vapes, envoyant un signal moisi genre 10 watts à t0 et 20 watts à t1 pour faire 15 watts moyens entre t0 et t1… D’où un encrassement plus rapide des mèches.

      Simple hypothèse bien sûr mais je reste persuadé que le petit monde des chipsets est un chouette panier de crabes d’où n’émergent vraiment que les Yihi, Evolv et autres Dicodes avec leurs circuits à 100 boules… Pour les autres, c’est la loterie.

    • Merci nesquick pour cette réponse.
      Effectivement, a part le chipset, je ne vois pas. en fait si, a force d’y réfléchir, j’ai pu formuler pas mal d’hypothèses que je vais essayer de confirmer ou d’infirmer avec le temps. par exemple, vu que l’ato est posé en mode « déporté » sur la smoant, je ne le serre pas a fond, afin de positionner l’airflow comme il faut. il se pourrait alors que la lecture de la resistance varie, et donc la tension envoyée, et donc un signal « moisi ».
      Ou alors vu que la smoant est plus petite, j’ai plus tendance a la mettre en poche, et des poussieres peuvent entrer dans l’airflow…
      Parfois, a lire les durées de vie des coils sur des forums, je me dis aussi que la smoant est juste « normale », et que c’est la VTC mini qui fait des miracles !
      Bref, j’attends une joyetech a ato déporté pour en avoir le coeur net, et en attendant je refais mes cotons un peu plus souvent qu’avant.
      Et d’ailleurs, le dry burn au changement de coton, vous faites toujours?

  6. La bonne circulation de l’air est en effet importante pour le maintien des mèches, ça peut aussi être une piste si la Knight l’entrave peu ou prou…

    Je dry-burn systématiquement au changement de coton… Un bon coup de watts jusqu’à l’incandescence, un passage sous un filet d’eau et un second coup de watts pour sécher le coil suivi d’un petit brossage pour évacuer le résidu de cendres !

  7. Bonjour,
    Coton toujours… Depuis 2 semaines je me tape dry hit sur dry hit.
    J’ai un ammit, helix clapton de 0,6 à 25 watts.
    Le liquide 50/50, je pense que mon montage de coton est correct c’est pas comme si l’ammit
    était compliqué à coiler.
    Mon coton est bien aéré (bacon v2).
    Je me perd un peu en conjecture, est il possible que le coton perde en capillarité
    ou que certains sachets présentent un produit de qualité inférieure ?

  8. Je viens de m’apercevoir que je tire moins fort sur mon ato, c’est peut être le signe que
    ma vape change et que je dois me diriger sur un matériel moins aérien ou que je vieilli…
    Mais la question reste entière.

  9. Hey captain,
    tout est résolu, le bug vient en partie de moi, j’ai commencé à laisser plus de longueur au coton.
    Je reviens à mes premières cotes et tout va bien, je retrouve mon Ammit.
    Depuis mon dernier post je suis sur coil de 2,5 mm, suite à un achat j’ai monté ce matin
    une résistance de 3mm et rebelote l’Ammit glougloute.
    On appelle ca des points d’expérience…
    Merci pour l’aide.

    • Salut moi j’utilise lammit aussi en inowire 2.5mm avec 6/7 tour avec une box snowwofl xfeng avant javais ikoon avec la meme config il me glougloutai et le ressenti netait pas tiptop maintenant sa tourne beaucoup mieu avec le chipset de la snowwolf xfeng.

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