À des siècles de la Triade originelle fondée par les moines de Shaolin, Lost Vape, dont le mot de passe emblématique s’énonce à mots couverts et cryptés (« Sourcemooooore… Souuuuurcemooooore »), est une société (quasi)secrète née au début du xxie siècle. Ses fondateurs seraient des vapers paranormaux américains et chinois. Ses membres, internationaux, posséderaient un langage codé, des signes de reconnaissance, tels que, pour ne citer que les plus accessibles : Kevlar… DNA… C… Mod… 300… Black… Box… W… … … Frame… BlackGrey… 250 … … et… &…
Mais, venons-en au fait.
Je tire une bonne barre et…

Voici l’étrange écrin que j’ai pu dérober à mes risques et périls dans un sinistre bouge de Macao, de Saïgon ou de Shanghaï… je ne sais plus… perdu dans les vapeurs délétères et sournoises, et sur lequel j’ai tenté de mener une investigation acharnée !
Je tire une barre, le temps de passer en gros plan…

C’est carrément dément, non ? C’est un bel objet, enfin, moi, je trouve, et il coûte relativement cher, car c’est typiquement du high-end chinois, au rapport qualité / prix assez juste, mais, vu son poids et sa prise en main, c’est aussi une arme de poing pire qu’un Nunchaku de chez Uwell.
Et voilà le même objet, démonté, car, oui, il y a plein de vis sur le carénage, qui permettent aux plus curieux d’entre nous d’aller hardiment y voir de plus près :

- La coque, en alliage assez lourd à lui tout seul (je ne vous raconte pas si les accus avaient été livrés avec…), est composé de matériaux super-beaux et super-solides.
- Détail de la coque en kevlar en damier noir et gris très classe réparti un peu partout sur les côtés, sinon, le reste est noir, avec un rond de stainless steel (en haut) et le capot aimanté est tout en Kevlar, pour faire joli, et pour insérer les accus (non livrés avec).
- L’écran, en couleurs brillant de mille feux comme on le voit, est paramétrable grâce au DNA Evolv, qu’on aperçoit à droite et son logiciel Escribe (rebutant, malgré son interface plus que sobre… pire qu’une MJC d’Allemagne de l’Est en 1953, vous irez voir…).
- Le chipset DNA 250 C d’Evolv, un des plus évolués du moment, propose aux vapers les plus aventureux des performances mirifiques et augmentables à l’infini, ou presque, par le susdit Escribe (j’ai cru comprendre qu’il y a un fan-club dont la principale occupation est de customiser l’interface… whaou, le tuning est à portée d’écran !)
- La platine du connecteur 510, étonnamment et pourtant joliment surélevée, est perchée sur une surface à la fois triangulaire et à peine bombée, et peut accueillir, grâce à son filetage moelleux et son pin en or moelleux itou, des atos jusque en 25 mm dernière limite (ce qui tombe bien, les atos en 26 n’existant pas encore, à ce que je sache…).
- Les boutons, ah, les fameux boutons : le fire, carré, et trois autres, plus petits et rectangulaires, servant à entrer dans les tréfonds du DNA 250 C et, ainsi, à régler au mieux ses paramètres, en particulier le preset « replay », pour lequel j’ai mis deux jours de l’aube à l’aube, et une partie de la matinée, à comprendre que c’était en fait un temp control déguisé et que, monté en Kanthal, malgré mes efforts maintes fois réitérés pour trouver une fois pour toutes mon sweet-spot et le rejouer à l’infini, ça pouvait pas marcher (une autre qualité de fil est nécessaire, vous choisissez votre meilleure bouffée et vous la mémorisez, vous suivez ?). Il faut, donc, je confirme, un certain temps pour prendre les coups de main, mais il y a plein de bons articles sur ce chipset qui peuvent aider. (Au fait, les concepteurs et designers de Lost Vape sont tellement contents d’avoir utilisé icelui (de chipset), qu’ils ont gravé son nom disgracieux sur le haut, à côté du connecteur 510.)
- Le connecteur USB, qui permet, pour une fois, et contrairement à bien d’autres, de recharger en gardant les accus (non livrés, donc n’apparaissant pas sur l’image) à l’intérieur, c’est cool, parce que l’immense majorité des voix autorisées au chapitre de la vape affirment qu’il ne faut jamais faire ça, et préférer un chargeur externe. Là, non. Cool, je vous dis, le DNA 250 C ne chauffe pas, donc a de très fortes chances de ne pas rendre l’âme en grillant tous ses composants pendant l’opération.
Je tire une petite barre, et je repasse en plan large…

Pour comparaison, trois boxes à triade d’accus, dans le désordre : Reuleaux RX Gen 3 / COV Tempest / Lost Vape Triade… OK, alors, c’est laquelle des trois ?

La triade, au centre, vous aviez bien deviné, est non seulement la plus haute, mais aussi la plus lourde… et la plus solide… et la plus sophistiquée… la mieux, quoi !
Bon, que dire de plus que cette description archi détaillée ?
Ah, si ! j’oubliais la formule magique : « alors, comment ça vape ? »
Attendez, je tire une bonne petite grosse barre…
Eh bien, ça vape très très bien ! je ne sais pas, mais j’imagine que cette sensation de solidité en main, cette ergonomie, ce chipset vraiment abouti contribuent à rendre l’expérience Triade d’une grande régularité. Et la vape qu’elle procure est bien plus lisse et constante, avec n’importe quel ato, que celle des concurrents germaniques, exemple au hasard, qui ont un autre chipset, mais qu’on trouve pour presque le double du prix… et dont les boxes, largement aussi belles, voire moins, que la Triade, ne peuvent pas embarquer trois accus, elles !

Je vous laisse en bonne compagnie, après, pourquoi pas ?, avoir tiré une avant-dernière barre (huuuuummm, quelle bonne vape !), et vous dis « à la prochaine fois » pour une revue encore plus envapée…
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