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Les synthétiseurs utilisés dans les Mystérieuses Cités d’Or

Je reprends ici le célèbre article de mon ancien site, mais avec des MAJ et plus de détails ;-)

Les Mystérieuses cités d’or! Le meilleur dessin animé de ma jeunesse ;-) Je le revois souvent et on adore tous ses musiques.

La superbe musique originale du dessin animé dans sa version originale occidentale a été composée par Haim Saban et Shuki Levy (Nobuyoshi Koshibe dans la version japonaise, bien pourrie, voir ci-dessous…).

Au moins, les américains ont repris le générique original à leur sauce

C’est le groupe Apollo a composé la bande originale. Ils ont utilisé différents synthés de l’époque, que nous allons voir en détails. Pour les fans de la série, il y a un petit cadeau à la fin de l’article ;-)

 

Les synthétiseurs de la BO des Cités d’or

Emulator E1

L’Emulator E1 a marqué un tournant pour E-mu Systems, passant des synthétiseurs modulaires analogiques à l’échantillonnage numérique. Il était basé sur des disquettes 5 1/4″ et avait une mémoire de 128 Ko, soit environ 2 secondes. Inspiré par le Fairlight CMI, il est sorti en 1981, mais a initialement connu des ventes lentes, nécessitant des mises à niveau pour inclure des fonctionnalités comme les VCA/ADSR. Malgré des améliorations et un nouveau modèle lancé en 1982, la production a cessé en 1983, laissant la place à l’Emulator II.

L’Emulator était réputé pour son absence de VCF traditionnel, remplacé par un simple filtre passe-bas. Bien qu’il n’ait pas assuré le succès commercial d’E-mu Systems, ses échantillons ont marqué la musique des années 80. Notamment avec des apparitions dans Blade Runner et des compositions de Stevie Wonder, toujours à la recherche de nouveautés matériels. Aujourd’hui, il est davantage considéré comme un objet de collection que comme un instrument pratique, mais reste un symbole de l’évolution des technologies musicales.

Prophet-5

 

Le Prophet-5 est un clavier synthétiseur de type analogique conçu par la société Sequential Circuits en 1978. Présenté en avant-première au NAMM d’hiver de 1978, ce synthétiseur préfigure les claviers modernes. Il est réellement polyphonique, possède des mémoires de sauvegarde et une bonne puissance de synthèse grâce au Poly Mod, un système de modulation sophistiqué.

ARP Odyssey

 

 

Le ARP Odyssey est un synthétiseur analogique commercialisé entre 1972 et 1981 par la société américaine ARP.

Créé dans le but de concurrencer le Minimoog, le ARP Odyssey en reprend une partie du concept. Il se présente sous la forme d’un petit clavier à trente-sept touches avec accès aux paramètres par des potentiomètres linéaires. C’est le premier synthétiseur capable de jouer deux notes simultanément (duophonique).

Du fait de son architecture, l’Odyssey offre un peu plus de possibilités en termes de synthèse sonore, que son concurrent direct de l’époque : le Minimoog. Si ce dernier est très apprécié pour ses basses et ses solos, l’Odyssey excelle dans les effets sonores, habituellement réservés aux synthétiseurs modulaires.

ARP String Ensemble

 

Le Solina String Ensemble, également commercialisé sous le nom d’ARP String Ensemble, est un synthétiseur multi-orchestre entièrement polyphonique avec un clavier à 49 touches, produit par Eminent BV (connu pour sa marque Solina ). Il a été distribué aux États-Unis par ARP Instruments de 1974 à 1981. Les sons qu’il incorpore sont le violon, l’alto, la trompette, le cor, le violoncelle et la contrebasse. Le clavier utilise la technologie de division «style orgue» pour le rendre polyphonique. Le chorus intégré donne à l’instrument un son distinctif.

Bonus : Dédicace Zia

LinnDrum

 

La LinnDrum est une boite à rythmes électronique fabriquée en 1982 par Roger Linn, de la société Linn Electronic, pour succéder à la Linn LM-1, première boîte à rythme à échantillons. La LinnDrum dispose de 15 sons de batterie échantillonnés à 35 kHz à partir de sons réels de batterie, ainsi qu’un séquenceur permettant de programmer des séquences rythmiques.

LinnDRum a été utilisé dans les années 80 par de nombreux groupes, il est présent dans pas mal de tubes.

De bien belles machines, dans cette série ;-)

Pour conclure, voilà l’interview de Bernard Deyriès, dessinateur, scénariste et réalisateur français des Mystérieuses Cités d’or et de bien d’autres dessins animés de notre enfance ;-)

PS : il parle de la musique à partir de 22’48 »

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1 Comments

Un petit com, ça motive! ;-)
  1. Deyriès et Chalopin la classe. Des mecs novateurs et qui prennent des risques. La prod audiovisuelle et les diffuseurs sont frileux et préfèrent racheter ce qui marche à l’étranger. Incapable de voir la qualité où elle est et de miser dessus. Merci

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Ecrit par Dany

Dany, fondateur du Danyvape et de Danyworld
La tête dans les étoiles, j'aime partager mes passions et aider mes lecteurs à découvrir de nouveaux horizons.