in

J'adoreJ'adore J'aimeJ'aime

Le Themis mesh de Digiflavor : du mesh sinon rien !

Nesquick nous a fait une belle revue du MeshPro, le dripper à mesh de Digiflavor. J’apprécie beaucoup cet ato, donc quand Digiflavor a annoncé la sortie du Themis équipé du même atomiseur en mesh, j’ai sauté dessus : un MeshPro avec un réservoir de 5 ml et un top air flow assurant zéro fuite, ça ne se rate pas !
Bien m’en a pris, c’est une merveille pour qui aime la vape puissante.

C’est un gros atomiseur : 27 mm de diamètre et drip tip 810. Sa base est taillée en biseau, qui la ramène à 25 mm, il peut donc être utilisé sur la plupart des box modernes, mais pas sur une Pico25.

 

Démontage

Commençons par le bas, et remarquons le connecteur 510 qui ressort largement : il serait possible de le poser sur un mod hybride… mais je le déconseille formellement. Les bandes de mesh ont une résistance très faible, le plus souvent entre 0,1 et 0,15 ohm. Sur un mod méca, ça va nous produire une puissance entre 120 et 160 watts, ce qui me semble trop pour cet atomiseur, et qui fait prendre le risque de détériorer l’accu, avec des conséquences éventuellement désagréables.

La base est une bague, qui se dévisse pour donner accès au plateau.

Le plateau se retire simplement en tirant dessus, et un détrompeur permettra de le remettre bien en place.

Le liquide arrive sur la mèche de coton par le bas : il faudra qu’elle soit aérée.

Sur le dessus, le top cap est fixé, comme sur le Zeus dont il est fortement inspiré, par un système à baïonnette : 1/4 de tour suffit pour le fixer ou le retirer.
On découvre alors les trous de remplissage du réservoir.

En dévissant la bague de remplissage, on dévisse aussi la cloche, solidaire.
Il nous reste alors à gauche le réservoir, constitué d’une cage en acier et d’un tube en pyrex.

L’arrivée d’air est aussi sur la bague de remplissage, réglable à l’aide d’une bague clipsée sur 1 joint torique.
L’air est dirigé vers deux côtés de la cloche, et récupéré par 2 montants sur le  plateau, comme sur le Zeus, en plus simple.

Sur le plateau, on distingue les deux montants en question, les deux puits pour les extrémités de la mèche de coton, et les deux étaux qui permettront de fixer la bande de mesh.

L’air flow ne fait pas dans la dentelle : le mesh ne fonctionne qu’à partir de 45 watts, et son principal intérêt, c’est la surface de vaporisation énorme, autant l’arroser largement !

 

Montage du mesh

Il s’agit maintenant de positionner une bande de mesh pour en faire un tunnel,  en gardant une belle courbure, sans plis.
Digiflavor fournit 9 bandes de mesh, pour tester différents matériaux : acier, kanthal et nichrome. Elles sont plus longues que nécessaire, et sur la photo, on voit bien qu’il faudra en couper une partie pour que le mesh ne touche pas la cloche.

Combien faut-il en couper pour arriver à quelle hauteur pour le tunnel ?
Bonne question Capitaine !
Je pense qu’il n’y a pas de réponse, ça demande des expérimentations : il y a un équilibre à trouver entre la hauteur du tunnel, le flux d’air et la puissance que l’on apprécie. Dans les photos suivantes, j’ai coupé 1/4 de la longueur de la bande, pour que la hauteur du tunnel soit juste au dessus du haut des arrivées d’air, ce n’est pas la seule solution, mais c’est une bonne base de départ.

Ensuite il faut poser le coton, et il y a à ma connaissance deux solutions pour le faire.

Au préalable il faut préciser que la quantité de coton à poser est sans commune mesure avec un coil classique de 3 mm : il en faut 4 à 5 fois plus.
En effet, il faut absolument que le coton plaque bien au mesh, même dans les coins, et qu’il ne s’écroule pas lorsqu’il sera gorgé de liquide et chauffé : il faut donc qu’il soit assez tassé.

Première méthode : procéder comme pour un coil. On fixe la bande de mesh, puis on glisse une mèche de coton dedans, en l’ayant tortillée avant pour réduire son diamètre. On se retrouve alors, aux extrémités, avec une épaisseur de coton bien trop grande pour entrer dans les puits : il faut le dédoubler sévèrement.

Deuxième méthode : poser deux mèches. Une première qui aura la bonne dimension pour plonger dans les puits, et une deuxième qui complète l’épaisseur, uniquement dans le tunel.

Dans ce cas on ne fixe qu’un des côtés du mesh, et on glisse la première mèche dans le tunel.

On ajoute par dessus la deuxième mèche, taillée en longueur pour dépasser d’1 ou 2 mm de chaque côté du mesh.

Pour finir il suffit d’insérer la deuxième extrémité du mesh dans son étau et de le fixer.
Cette étape est plus facile sur le dripper MeshPro. Sur le Themis, les montants de l’air flow gênent un peu. J’utilise une pincette pour amener le mesh dans l’étau, ça marche bien.

Il suffit alors de vérifier si le coton est bien compressé, puis de mettre les extrémités de la mèche dans leurs puits sans tasser, et c’est terminé.

 

Ca vape fort doux !

Avant de vaper, il faut tout de même mettre en route l’engin, en commençant par imbiber le coton avec 2 bons ml de liquide : hé oui, il y a beaucoup de coton !
Le plateau étant solidaire du connecteur, il est facile de le visser sur une box pour chauffer légèrement le liquide et faciliter l’imprégnation.

Ensuite, on remplit le réservoir, et on vape.

Comment qualifier sa vape ?
On pourrait dire, en première approche, que c’est une vape de gros double coil à 50 watts ou plus, avec les saveurs et la douceur d’un simple coil.
Ca pose les bases, et ceux qui ne dépassent jamais 30 watts seront fixés : pour le moment, le mesh, c’est pour le gros.

Par rapport à un double coil, la vapeur est aussi dense, mais plus douce, plus onctueuse, et souvent moins chaude.
Par rapport à un simple coil, les saveurs ne sont pas aussi précises, mais elles sont plus présentes, et souvent plus sucrées. Il m’a même fallu diluer un peu certains liquides gourmands, qui devenaient écœurants dans le MeshPro ou le Themis.

La vape du Themis n’est pas la même que celle du MeshPro : il y a la même différence que par exemple entre le Reload RDA et son frère RTA. C’est proche, mais pas tout à fait pareil.
Notons aussi que les différents matériaux proposés pour le mesh ont une influence sur le résultat. De mon point de vue il est assez faible, mais sensible. Ceci dit, je suis incapable de qualifier ces nuances, et je suis certain que dans un test à l’aveugle, je serais incapable de reconnaître l’acier, le kanthal ou le nichrome.
Par ailleurs, je n’ai eu aucune fuite : le top air flow, ça marche.

De mon point de vue, le MeshPro en dripper et le Themis en tank rejoignent le clan très restreint des atomiseurs qui on du style, leur style, et qui sont donc incomparables. Leur vape est excellente, vraiment, mais surtout originale. Ils ont leur manière de restituer la vapeur et les saveurs, en particulier dans le genre gourmand, sans avoir à surcharger les liquides en arômes. J’ai redécouvert pas mal de mes liquides avec eux, même des fruités, que pourtant je n’aime pas vaper chaud. Mais là c’est tiède, et les saveurs sont exprimées autrement : certains liquides que j’avais un peu délaissés sont redevenus intéressants.

Bref, les deux atomiseurs à mesh de Digiflavor sont des « must have » pour découvrir d’autres expériences de vape puissante. Et les plus geeks d’entre nous pourrons en outre se lancer dans une campagne d’expérimentation de grande ampleur : matériau, largeur et longueur des bandes de mesh, taille du maillage… il y a de quoi faire !

Le MeshPro et le Themis m’ont été gracieusement fournit par Fasttech, et si vous cliquez sur ces liens, ça m’aidera à les convaincre qu’ils ont tout intérêt à m’envoyer du matos pour en faire de jolies revues :-)
Partagez l’article sur les réseaux et commentez le s’il vous a été utile ou plaisant !

Ecrit par jib

--Ancien auteur du Navire--
Vape libre et apaisée pour tous !
| carnetsdevape.wordpress.com

27

La malle aux trésors des 27 commentaires est désormais gardée par notre mascotte. Demandez la clé Log in

CBD : fin de la récré!

Richelieu par Volute Modz, le prix d’excellence