Enfin une nouveauté qui a su titiller ma curiosité en cette période de pénurie. Oumier revisite son RDA qui a fait le succès de la marque, le bien nommé Wasp Nano. Rappelez-vous ce petit RDA single coil de 22mm de diamètre dont la cloche, en résine super fun, se voyait dépourvue de drip tip puisque celle-ci faisait office de drip tip. Il offrait une vape RDL savoureuse accessible à tous vu qu’il ne coutait pas plus que 3 chiques et un ballon. Il était simple, bien fini et se voyait conçu pour permettre à n’importe quel emmanché de le monter aisément. Son seul gros défaut était l’horrible sifflement qu’il émettait lors du tirage.
Vu le succès remporté, il n’aura pas fallut longtemps à Oumier pour en sortir une version RDTA. Version qui se vu tout aussi financièrement attractive. En dehors de l’aspect économique, le Wasp Nano RDTA su séduire bon nombre de vapeurs par son rendu des saveurs, sa facilité de montage et son aisance au remplissage.
Par contre, il aura fallut attendre quelques années avant qu’Oumier ne se décide à décliner leur légendaire Wasp Nano en dual coil. L’attente en valait-elle la peine? Ce Wasp Nano S est il à la hauteur de son petit frère, ou n’est-ce que l’ombre de celui-ci?
Contenu de la boite
- Wasp Nano RDA S
- Pin BF
- Sachet de pièces de rechanges
- Tournevis plat
- Gabarit Ø 30
- Paire de coils (0.17Ohm)
- Mèche de coton bio
- Mode d’emploi
Infos techniques
- RDA dual coil
- Plateau Dual Post
- Diamètre : 25 mm
- Hauteur sans drip tip : 23 mm
- Hauteur avec drip tip : 30 mm
- Poids à vide : 27 gr avec drip tip
- Flux d’air latéral sur coils
- Profondeur de cuve : 5mm
- Drip tip 810 en adéquation avec la cloche
- Compatible Bottom Feeder
- Couleurs actuellement disponibles :
Anatomie d’une guêpe
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La Cloche et son drip tip
La cloche a une belle forme de dôme et a pour particularité, à l’instar du dip tip, de se voire réalisée en ULTEM brillant translucide. Les airflows, au nombre de 4, sont disposés deux par deux de part et d’autre de la cloche. Ils sont de forme rectangulaire et mesure chacun 4,3mm de large sur une hauteur de 3mm. Dimensions qui présagent une vape DL conséquente.
Contrairement au Wasp Nano, le drip tip 810 du « S » est amovible et peut donc être remplacé. Personnellement, je ne vois pas l’utilité de remplacer le drip tip d’origine. Je trouve que cet ensemble cloche/drip tip est très réussi, aussi bien du point de vue esthétique que du point de vue confort entre les lèvres.
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Plateau Dual Post
Le plateau a été dessiné et conçu de manière à voir les coils montés parallèlement mais à la disposition très spécifique vu qu’ils sont placés en quinconce l’un vis à vis de l’autre sur le même axe horizontal.
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Les Post’s, la particularité du Wasp Nano S
Les poteaux caractérisent l’essentiel de ce RDA. En dehors de recevoir les coils, ceux-ci forment le corps du deck. Ils sont en forme de « T » et se voient recevoir les orifices d’admission d’air. Au delà de ça, leurs formes particulières influent sur la circulation du flux d’air au sein de l’ensemble.
Les vis de post sont à empreintes plates, d’un diamètre de 2,5mm. Mesure parfaite pour permettre un bon maintient du tournevis standard rouge que l’on trouve sur les sites proposant du matos vape. L’entre-axe des poteaux est de 9mm et les trous servant à accueillir les pattes des coils ont une largeur de 1,5mm.
Les fixations de coil, aux extrémités des post’s, sont de types « Clamp ». L’assise de la patte du coils à une largeur de 1,5mm et se voit munie d’un ergot en son extrémité afin d’assurer le maintient du coil pour éviter que le câble ne se dérobe lors du serrage. Tandis que l’empreinte recevant la pate du coil est usinée sous la forme d’une « gorge », entre les 2 airflows juste au centre du deck.
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La cuve
Elle a une profondeur de 5mm, mesure des plus standard pour la plupart des RDA. Je ne m’attarderai donc pas sur celle-ci surtout que j’y reviendrai dans le chapitre « A l’usage« .
Montage
Lors du montage, pour éviter de devoir retirer la vis de fixation de la « gorge » située au centre des 2 airflows, il faut au préalable introduire la patte du coil destinée à cette « gorge » avant de glisser la deuxième patte du coil dans le « Clamp » situé en extérieur du plateau.
Pour le centrage des coils, pas question d’utiliser un gabarit de type pyramidale multi-diamètres. Vu la forme des poteaux, il n’est possible d’introduire qu’une petite partie de l’outil de centrage. L’idéal est de travailler avec le gabarit fourni ou d’utiliser un axe au diamètre unique comme visible sur la photo ci-dessous.
Pas question de monter ce Wasp Nano S avec n’importe quel câble. Une valeur trop basse de résistance aura pour conséquence faire excessivement chauffer la cloche dont l’épaisseur est abusivement faible pour un ato DL dual coil. Cloche qui, rappelons-le, est constituée de matériaux issus de l’industrie chimique. Phénomène qui m’est arrivé, lors de mes tests, m’envoyant un arrière-goût chimico-dégueulasse des plus déplaisant. A contrario, et donc, avec une valeur de résistance trop élevée, les caractéristiques de l’ato feront en sorte de ne pas pouvoir restituer la moindre saveur.
Outre le bon choix de câble, le choix du diamètre des coils comme l’ajustement de la hauteur de ceux-ci vis à vis des airflows exerceront une influence prépondérante sur la bonne restitution des saveurs et les éventuels risques de projections. Un ajustement en hauteur de 5 dixièmes de millimètre des coils suffira à déterminer la bonne ou mauvaise qualité de la vape restituée.
Un Fused Clapton Ni80 2-28/36 tourné 6 fois sur un axe de 30, pour une valeur de 0,30Ohm, est le montage qui m’a apporté le plus de satisfactions avec ce Wasp Nano S.
Cotonnage
Une étape des plus déroutante sur ce Wasp Nano S, surtout la première fois.
« Ben quoi? Suffit d’plonger tes moustaches dans t’cuve! » me direz vous. Ben oui mais non!
Si on laisse descendre naturellement les mèches de coton situées en partie centrale du deck, celles-ci obstruent l’airflow situé en vis à vis.
Si on veut bien dégager l’airflow, il faut forcer la courbure du coton en sortie de coil. Ce qui aura pour effet de le tasser au niveau de l’angle et de ce fait verra son irrigation moins efficace. J’avoue m’être pris la tête pendant un bout de temps avant de me décider à opter pour l’option de l’entre deux. Dans ce cas, si vous avez suivi jusqu’ici, vous comprendrez qu’un airflow sur deux ne refroidira que de moitié son coil dédié, le restant de son flux d’air venant frapper de plein fouet une partie d’une des mèches de coton. Ce qui me fait penser au principe des montages dits « Dragon Coil« .
Montages où le coil est placé à la verticale et dont le coton englobe la totalité de la partie externe du coil. Le coil n’est essentiellement refroidit que par la bonne l’irrigation du coton, et en petite partie, en son centre, par un léger flux d’air conséquent à la dépression émise au sein de la cloche lors du tirage. Le flux d’air se charge préalablement de molécules d’aromes en frappant les fibres du coton imbibé puis, ces particules d’air chargées d’arômes se mélangent aux vapeurs du jus émises par le coil. Principe qui fonctionne excellement bien à condition de bien remplir le volume de la cloche par du coton afin de provoquer une très forte dépression au sein de la cloche lors du tirage. Phénomène que ne permet pas les caractéristiques d’un montage standard sur ce Wasp Nano S. Pourquoi Oumier à choisi une telle disposition des mèches vis à vis des airflows, i don’t know!
La vape de la « Guêpe »
C’est loin d’être « du miel et des abeilles » mais plutôt une vape digne d’un frelon bien agressif. Avec le Wasp Nano S, pas question de ressentir les synonymes tels que ronde, douce, délicate ou encore moelleuse qui caractérisent une vape smooth. Non, des mots tels qu’abrupte, agressive, brutale,… me viennent plutôt à l’esprit pour bien dépeindre mon ressenti vapistique. Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit! Ce RDA restitue admirablement des saveurs franches, précises et bien distinctes.
A l’usage
Vu la disposition côte à côte des mèches de coton, au centre du plateau, il est quasi impossible de profiter de ce RDA en mode « dripper ». En effet, le fait de l’alimenter par le trou du dip tip ne permettra pas une irrigation suffisante du jus pour imbiber convenablement les mèche située en périphérie du deck. En mode dripper, le seul moyen de bien imbiber son montage est de préalablement retirer la cloche d’atomisation. Trop contraignant pour moi au vu de ma consommation quotidienne d’e-liquide.
Je vous entends déjà : « Ouais, mais vu que l’admission de jus du pin BF se situe pile poile au centre du plateau, le mode squonk ne doit rien changer à la bonne irrigation du jus jusqu’aux mèches situées aux extrémités du plateau! » Ben non, ça ne change strictement rien. Pour preuve, je vous propose d’admirer, sur la photo ci-dessous, la belle caramélisation de la partie des mèches de coton situées aux extrémités du deck. Caramélisation due a un échauffement excessif du coton par manque d’irrigation en jus.
ConclusionS
Ce Wasp Nano S est vendu aux alentour de 17€. « Pô cher, pô cher, pô cher du tout » me direz-vous! Mais en vaut-il vraiment la peine? Je ne saurais vous le dire, je suis trop mitigé pour m’avancer et vous répondrai simplement : « à chacun ses désidératas ». J’ai essayé de rédiger cette revue de manière à répondre à un maximum d’interrogations qui pourraient éventuellement titiller les futurs acquéreurs potentiels.
Il est assez fun aussi bien par son esthétique que par la particularité de son plateau. Particularité qui le rend davantage complexe à monter et à cotonner que la plupart de ses concurrents directs. Ce qui m’en vient à ne pas le conseiller à un novice dans le domaine du reconstructible ou encore aux adeptes du « j’te-jette-tout-comme-ça-vite-fait« . Surtout que, je le rappelle, il demande une quasi précision d’orfèvre lors de l’ajustement de la position des coils afin d’en tirer toute sa quintessence.
Comme je le signale dans le chapitre précédent, de par la particularité de sa disposition des coils, ce Wasp Nano S souffre d’un problème d’irrigation pour la bonne alimentation en jus de l’entièreté du coton. Encore que je ne sais pas si cette particularité en quinconce apporte vraiment un plus aux qualités vapistiques de ce RDA.
Malgré un débit d’air ajustable par simple rotation de la cloche, je ne trouve pas sa vape agréable en configuration airflows mi ouverts. Abandonnez carrément l’idée de pouvoir vaper en mode MTL, il n’est absolument pas conçu pour ce type de vape, ni même en RDL, d’ailleurs. Ce n’est que mon avis mais la seule configuration qui lui convienne est « airflows full open » d’autant plus qu’avec un réglage « entre deux », il a tendance à émettre un sifflotement des plus désagréables.
Sa vape est agressive, brute mais gorgée de saveurs. Il restitue impeccablement les arômes des jus complexes.
Alors, à la question : « ce Wasp Nano S est il le reflet ou l’ombre de son petit frère? », je répondrai que dans mes souvenirs, à l’époque de sa sortie, le Wasp Nano m’a apporté plus de plaisirs à la vape que ce Wasp Nano S. Epoque où, je dois l’admettre, mes acquis ne me permettaient pas un jugement comparatif très varié. Et, il est clair qu’au fil des ans, mes connaissances acquises me rendent de plus en plus intransigeant.
Sur ce, bonne vape à toutes et tous.
Ouahhhh la revue de ouf !!!!
‘Tain là, tu t’es surpassé Bruce, franchement, bravo. Les photos sont à tomber par terre, surtout celle de Une qui est une vraie oeuvre d’art, entre l’effet miroir et les reflets de la cloche sur le mur !!
On connaît maintenant ce dripper dans les moindres détails, sans l’avoir eu en main, ce qui veut dire que c’est du grand art.
), des vapeurs probablement toxiques étaient libérées et inhalées. Alors OK, l’air qu’on respire au quotidien est lui aussi rempli de trucs dégueulasses pas très bons pour nos alvéoles pulmonaires, mais c’est pas une raison, et c’est pas non plus la peine d’en rajouter, j’ai envie de dire. Déjà qu’un ato peint en noir, ça ne m’inspire pas confiance, alors là, avec une chambre d’atomisation en pastoc, c’est même pas la peine.
Bon, maintenant, causons un peu de ce wasp s : déjà, moi quand y’a du plastoc dans les parages sur un dripper, c’est mort de chez mort. L’ultem est censé bien encaisser la chaleur, mais ton expérience a prouvé qu’avec du câble trop costaud (> 1.73 ohm/feet je suppose
Ceci étant dit, on en vient à se demander si les mecs de chez Oumier sont des mecs qui vapent. On dirait pas….
Parce que pour pondre des atos inédits, ça oui, ils savent faire et ils l’ont déjà prouvé. Mais le coup de l’airflow bouché par le coton, ainsi que le manque d’irrigation des mèches situées en périphérie de l’ato, là c’est quand même du lourd !! Fallait oser, ils l’ont fait !!
J’avais été plus qu’intrigué à l’époque par la revue de Nes’, au point de céder à l’achat compulsif d’un VLS. Là déjà, c’était original, ce deck avec coils superposés. Ben j’ai jamais su comment cotonner correctement ce bouzin pour avoir une bonne alim’ des mèches en liquide.
Quand je lis « vape agressive, brute mais gorgée de saveurs, restitue impeccablement les arômes des jus complexes », ça me cause grave de chez grave.
Mais les erreurs de conception sont à mon avis trop nombreuses pour que cette fois-ci, je me laisse embarquer.
Ben dis donc mon Cland’s, tu parles de moi mais t’as pas lésiné sur ton temps libre pour rédiger ce com et je t’en remercie
Ouais, t’as vu ça! Je deviens le Picassiette… heu non, ça c’était le plus qu’abstrait du femin… le Picasso d’la prise de vue d’la vape du navire
J’te raconte pas le taffe de recherche! Une planche à découper la salade en boro-machin comme support, quelques reflets dûs à un éclairage non maîtrisé et un chef-d’oeuvre vapistique paraît
Heureusement que j’ai pas choisi le côté de la planche ou trônait salade, poivrons et gousses d’ail
J’pense que ça n’aurait pas eu l’même impact visuel
Ma femme est entièrement d’accord avec tes propos concernant les vapeurs toxiques de ce Wasp Nano S depuis que sa cloche a émis quelques fumets disgracieux lors de mes essais. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi mais depuis, ma femme me regarde d’un œil bizarre. Serait-ce mon teint verdâtre ou les boutons jaunes flashy qui trônent depuis sur ma face qui la degoutteraient? Non, sans dec, sur ce coup, j’avoue qu’Oumier a déconné grave lors du choix d’une cloche en matériaux chimico-toxiques d’une si faible épaisseur
En plus, faut pas me dire qu’aucun de leurs testeurs n’a ressenti ce que j’ai ressenti avec un montage dégageant des calories dignes de ce nom pour un dual coil. Je pense qu’ils ont commercialisé ce RDA dans l’état, en toute connaissance de cause. Probablement pour ne pas devoir faire marche arrière alors qu’ils arrivaient en toute fin d’élaboration. Trop coûteux que de devoir redessiner, choisir des nouveaux matériaux,… pour une nouvelle cloche alors qu’ils étaient presque en phase de commercialisation.
Pour ma part, le VLS m’a apporté pas mal de plaisirs, de délires de montages,… Il m’a vraiment amusé ce RDA, d’autant plus qu’au final, il envoyait de bonnes saveurs.
C’est clair que j’ai pensé à toi en rédigeant le chapitre du rendu de sa vape. J’me suis dit : ça, ça va faire triquer mon Cland’s
tout en sachant que le côté plastoc de la cloche allait te le faire retomber aussi sec
Splendide cette revue toute en maitrise. Réussir à rester neutre jusqu’à la fin. Tout en dépeignant avec précision toutes ses caractéristiques, sans oublier l’humour, l’art (le reflet ou l’ombre en image, une quasi mise en abyme) et la technique. Quel brio!
Concernant le bouzin entre vape DL et erreur de conception, c’est lui qui ne tient pas le rang et ne reflète pas ta prose.
Merci mon Ez, c’est toujours un régal de lire tes hommages à notre taffe
Ouais, le bouzin comme tu dis! Oumier à voulu se démarquer de la concurrence en voulant innover mais j’avoue rester sur un arrière-goût de déception. C’est vraiment dommage, ils auraient pu réussir un coup de maître avec ce Wasp Nano S. Une cloche en acier inoxydable, des airflows mieux calibrés et c’aurait été une grande réussite. Je ne parle pas de l’ajustement des airflows vis à vis des mèches, non c’est peut-être ce qui en fait sa qualité gustative.
J’imagine que mettre les coils en diagonal ne change rien?
Non, ça le rend encore plus aérien qu’il ne l’est déjà.
Et si au lieu de boucher l’airflow avec ta mèche de coton, tu coupais cette dernière juste en sortie de coil, de telle sorte qu’il n’y ait que les bouts de mèches en périphérie, et rien au centre ? Ça permettrait aussi de résoudre le problème d’irrigation vers les mèches « extérieures ». Tu fermes un peu les airflows, et là, peut-être que…..
Nan, en faisant ça, tu vas avoir un tel volume d’air dans ta cloche que c’est assuré que le rendu des saveurs va s’en voire vachement dilué. Nan, comme je l’expliquais en exposant le principe de montage dit « dragon coil », le fait que le flux d’air vienne frapper les mèches, charge ses particules en arômes. La mèche en face de l’airflow n’est pas un handicap surtout que le coil est quand même refroidi par une admission d’air mais il est clair que ça limite dans le choix des valeurs des résistances. Non, le véritable handicap de ce plateau et de ce principe, c’est l’amalgame de coton au centre du plateau qui empêche une bonne irrigation des mèches situées en périphérie du deck.
T’as tenté de ne mettre qu’une seule (longue) mèche dans les 2 coils ? Ainsi, aucun coton en fond de cuve au centre.
Je ne pense pas que mettre une seule et longue mèche soit un choix judicieux vu la quinconce des coils et la relative longueur qui les sépare. Ça reviendrait au même que de couper les mèches à ras du coil. En plus avec une longue mèche, tu ne comble pas le vide sous coils de la cuve ce qui va transformer ton ato en hyper aérien sans saveurs.
Bon ben tant pis, ce RDA est toxique et mal foutu, voila tout. Alors ce sera le mot de la fin sur ce fil me concernant : vive le caramel !
Superbe texte encore une fois. Cette marque fait du bon matos. Je l’ai découverte avec le Wasp RDTA. J’ai longtemps squatté mes Wasp RTA. Je n’ai jamais testé le RDA et je ne testerai pas celui-là non plus. Ils se sont endormis sur leurs lauriers on dirait…
Merci Kanti. C’est vrai qu’il faut laisser à Oumier ce qui appartient à Oumier. Rapport qualité/prix/rendu des saveurs, je pense qu’on peut affirmer que cette marque est imbattable. Ce Wasp Nano S ne déroge pas à cet état de fait. C’est vrai que si ce Wasp devait répondre positivement à tous les critères qui m’ont chiffonné lors de mes tests, sa réalisation coûterait beaucoup plus cher et de ce fait son prix de vente se verrait à la hausse. Dilemme pour Oumier, déroger à leur principe du bas prix ou respecter leur philosophie budgétaire en proposant un ato souffrant de quelques petits points dérangeants. Pas évident de produire du très bon à bas prix. Il y a tant de concurrence qui fourgue de la merde à prix d’or. Non, Oumier ne s’est pas endormi sur ses lauriers. Ils ont sorti un ato savoureux pour pas cher en innovant, encore une fois. Je pense juste, comme je l’ai déjà dit, qu’ils ont du se rendre compte de certains de leurs soucis en phase finale de tests et de production. Une rectification de la chaîne de production aurait engendré des coûts exorbitant qu’ils auraient dû reporter sur le prix de vente et là, ils ne respecteraient pas leur philosophie du bas prix
Oh la belle revue que voilà
!
J’ai du comme tout le monde penser à une p’tite commande au début, le plastoc trop fin a fait le ménage…
Par contre le dragon coil m’a tapé dans l’oeil, faut absolument que je trouve un atomiseur du stock capable d’en accueillir un.
Ah non, perso, à aucun moment je n’ai songé à un potentiel achat. Pourquoi ? Parce que Oumier. Je dois bien être le seul sur ce rafiot, mais j’assume : j’ai jamais kiffé cette marque.
Par contre, moi aussi le Dragon Coil m’a interpellé. Mais faut remplir toute la cloche avec du coton ? Dans ce cas, par où passe l’air ? N’en résulte-t-il pas un tirage genre MTL ?
Ouais, il est préférable de bien remplir le plateau avec le coton. Mais il est clair que ça t’envoie une vape relativement étouffée, c’est pourquoi il est préférable d’utiliser un ato avec un système d’airflow sous coil avec un large débit d’air. Mais je ne te dis pas la claque que tu te prends dans la tronche.
Thank’s Nes
Comme ça, à brûlé pourpoint, je me rappelle avoir expérimenté la technique du dragon coil, entre autre, sur le Augvape Merlin Mini RTA, le Geek Vape Griffin RTA, seuls atos qui se prêtaient à ce genre de montage et que j’avais sous la main. Sinon, il y a pas mal de RDA qui s’y prêtent avec un peu d’imagination. N’hésite pas, en fonction de l’agencement du plateau, à utiliser différents morceaux de coton. Tu dois bien remplir le volume de coton mais attention de ne pas le tasser!
Bon amusement et bonne vape mon Nes