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Le kit Avenger 270 de Ijoy, à votre écoute !

– Monsieur Neskouique bonjour, merci tout d’abord d’avoir accepté cette interview exclusive pour « Ministers of Vape », le journal de ceux qui font la vape.

– « Nesquick », mon petit… Pas « Neskouique »… Quand on est pas foutu de prononcer correctement le nom de quelqu’un, on ne l’interviouve pas.

– Hum… Monsieur Nesquick, commençons par une question que se posent tous nos lecteurs, empêchant même certains de trouver le sommeil depuis des mois : sur quel genre de box vapez-vous ?

– Déjà, je ne vape pas, c’est la vape qui vient à moi et lorsqu’elle le fait, toute électronique se doit d’être impérativement bannie. Je n’utilise que du matériel mécanique, parfois du semi-régulé genre PWM. Les écrans, les touches « + » et « – » sont pour les assistés, les déficients du bulbe.

– Et au niveau des atomiseurs, quelles sont vos préférence ?

– Le reconstructible, exclusivement. Quand je dis « reconstructible », je ne parle pas de ces tubes miteux produits en pagaille par les Chinois sur lesquels se jettent tous ces pauvres types qui croient vaper, je parle de matériels high-end complexes et extrêmement élaborés dont nous sommes à peu près deux ou trois sur cette terre à pouvoir sortir un nuage de vapeur décent. Je ne tolère que l’excellence.

– Cet atomiseur, celui qui dépasse de votre poche serait-il un de ceux-là ? Pouvez-vous nous le faire admirer de plus près ?

– Mais pas du tout, aucun atomiseur ne dépasse de ma poche… De quoi je me mêle, espèce de petit morveux ?

– Si, si… D’ailleurs je crois le reconnaître… Sapristi, un Ijoy Avenger et sa box coordonnée ! Un clearomiseur chinois sur une box électronique chinoise… Merci d’avoir répondu à nos questions, Monsieur Neskouique et à bientôt !

Ben oui… Boxes mécaniques et atomiseurs reconstructibles exclusivement mais quand le Cap’tain m’a proposé le kit Ijoy Avenger pour revue, je l’ai accepté. Après tout, il faut bien se tenir au courant des progrès effectués par les « starter kits » histoire de voir ce que les fabricants proposent aujourd’hui aux noobs de la vape et surtout d’arrêter de dénigrer sans savoir le matos qui ne demande pas une demi-heure d’efforts avant de vaper. Mais il y plus encore. Il y a un truc énorme, un truc monumental : la box Avenger peut être commandée à la voix !

Le kit Avenger

Le kit Avenger arrive dans une belle boîte que je n’ai pas photographiée, fidèle à mes résolutions de l’an dernier où je décidais de ne plus photographier les emballages. Outre la box et le clearomiseur, on y trouve tout plein de chouettes trucs colorés.

On reconnaît aisément sur le cliché ci-dessus un tank pyrex emballé de plastique à gauche puis une résistance toute faite également protégée. Le machin bleu super-zarbi est un adaptateur destiné aux accus 18650, à glisser dans la box dont le format natif est 20700. La bague jaune fluo est une bague jaune fluo, accompagnée dans son sachet d’un adaptateur 510 pour drip-tip et d’un unique joint torique dont on pourra s’amuser à essayer de deviner la place sur le clearomiseur. Deux accus 20700 accompagnent la livraison, ce qui est vraiment cool de la part de Ijoy. Enfin, un bon câble USB complète l’inventaire.

Le clearomiseur Avenger

Même face à l’énorme pression d’une immense soif de découverte palpable au sein du lectorat, je ne céderai pas et montrerai d’abord le clearomiseur démonté, exactement comme je fais d’habitude, à l’ancienne. :yes:

Nous avons donc, de gauche à droite sur la rangée du fond, la bague de verrouillage du tank, le tank, la résistance et la base. Sur la rangée de devant, toujours de gauche à droite, nous découvrons le top-cap et le drip-tip du clearomiseur. Ijoy livre deux résistances avec son Avenger, la première étant un classique tortillon métallique environné de coton :

Et la seconde une feuille de mesh savamment emmaillotée de fibre hydrophile :

C’est bien sûr cette deuxième résistance que nous allons ici retenir pour le test, l’utilisation du mesh donnant généralement d’excellents résultats. Vissons donc la résistance sélectionnée dans la base du clearomiseur.

Le tank et sa bague de verrouillage trouvent aisément le filetage prévu au sommet de la résistance, le pas de vis est moelleux, tout se passe vraiment bien.

Le top-cap prend place avec une facilité comparable sur la bague de verrouillage du tank.

Et le drip-tip vient terminer ce montage qui aura pris moins de deux minutes.

Ainsi monté, le clearomiseur Avenger paraît prometteur. De conception simple, il est aussi très bien réalisé dans des matériaux d’aspect robuste. La bague de réglage d’air-flow portée par la base tourne sans effort tout en maintenant le réglage choisi. Les spécifications du constructeur termineront élégamment cette présentation rapide :

A noter que la capacité optionnelle de 3,2 ml s’obtient avec le tank aux parois droites fourni avec le clearomiseur que l’on pourra également préférer pour des raisons de simple esthétique au réservoir bombé de 4,7 ml monté en série.

La box Avenger

Selon la littérature spécialisée, le look de la box Avenger s’inspire de celui du héros de bande dessinée américain « Iron Man ». Bon, pourquoi pas ?

On peut se demander ce que ça aurait donné si les designers de chez Ijoy avaient choisi Popeye ou Bob l’Eponge comme modèle mais voilà, ils ont préféré taper chez Marvel Comics et je ne pense pas que l’on puisse leur en vouloir. L’exemplaire de Avenger choisi par le Cap’tain reste dans la sobriété au niveau des coloris, des assortiments plus futuristes sont disponibles pour cette box. Comme en témoignent les spécifications du constructeur, la box Avenger est assez massive mais reste d’encombrement raisonnable pour une double 20700. Sa puissance maximale est donnée à 234 watts, ce qui sera une très mauvaise nouvelle pour les vapotos souhaitant en obtenir 235. Pensez, à un watt près !

Pas vraiment attiré a priori par le connecteur 510 central et le switch de grande taille occupant tout le côté gauche de la box, je dois avouer être quelque peu revenu sur mes certitudes. La position centrale de l’atomiseur équilibre en effet la prise en main de façon sensible tandis que le large switch permet l’utilisation de la box main droite ou gauche sans se préoccuper du bouton-poussoir. Les boutons de commande « – » et « + » situés en façade sous l’écran sont vastes, un peu « clickies » sur les bords mais se parent de couleurs vives en cours d’utilisation. Contrairement à la tradition, ces boutons opèrent par pas de 0,5 watts. Ceci n’est guère gênant en soi, les valeurs recherchées étant rarement précises à la décimale près.

L’écran de contrôle, non tactile mais lisible et coloré affiche la puissance fournie par la box, le type de booster choisi (ici « NORM »), le nombre de bouffées délivrées, la tension appliquée aux bornes de l’atomiseur et la résistance mesurée. La capacité respective des accus notés « A » et « B » est présentée dans les roues de l’espèce de véhicule stylisé en bas de l’écran en un choix esthétique plus ou moins douteux. En cours de vape, l’aile avant du dit véhicule se pare d’une visualisation graphique de la durée d’appui sur le switch tout aussi dispensable.

Vue de dessus, la box Avenger se montre sobre, ne présentant qu’un connecteur 510 minimaliste et quatre vis à empreinte Torx. Si j’étais là pour faire du mauvais esprit, j’affirmerais une solide réticence à parier sur la longévité du connecteur mais heureusement, ce n’est pas le cas.

Vue du dessous, la box présente une trappe à accus d’assez bel aspect que l’on peut ouvrir. La charnière, autre traditionnel point névralgique de ce type de matériel avec le switch et le connecteur 510 semble costaude. Un adaptateur insérable dans le logement des accus permet l’utilisation d’accus 18650 à ceux ayant décider d’éviter à tout prix la paire de 20700 livrée avec la box. Le menu principal s’affiche après trois pressions rapprochées sur le bouton de mise à feu, la navigation entre les différentes options proposées s’effectuant ensuite par les boutons « – » et « + ».

Le sous-menu « P » est un raccourci utilisable pour ramener la box au mode « puissance », sans doute le plus utilisé. Le sous-menu « T » permet la sélection du type de résistif pour le mode « contrôle de température ».

Le sous-menu à l’ampoule se charge de régler les différentes capacités lumineuses de la box pouvant aller d’une relative sobriété à un mode « sapin de Noël » du plus bel effet.

Les lettres « N », « H », « S » et « U » illustrant le sous-menu suivant indiquent les quatre niveaux de « boost » proposés par la box. Je n’ai pour ma part exploré que les options « N » (normal) et « H » (hard) où une puissance supérieure à celle affichée est envoyée pendant quelques secondes pour pallier par exemple l’effet dit « diesel » de certains résistifs.

Le sous-menu suivant, noté « TCR », se charge de la saisie du coefficient de chauffe des fils exotiques utilisables en contrôle de température, vraisemblablement destiné à rendre opérationnels les options « M1 » et « M2 » du sous-menu « T ».

Et bien nous voici déjà au dernier sous-menu de la box Avenger, celui identifié par une roue crantée et c’est ici que nous allons pouvoir réinitialiser le compteur de bouffées, régler le temps de mise en veille de l’afficheur et… Activer le mode commande vocale !

L’activation du mode commande vocale ne produit aucune réaction perceptible au niveau de la box. Il faudra encore s’appliquer à prononcer la phrase-clé « Hello Ijoy » pour voir apparaître le petit grigri en forme de micro qui va bien en haut de l’écran.

Ahah, nous y voilà ! Evidemment et je pense qu’il est totalement inutile de le préciser, la box attend de nous une prononciation correcte pour réagir. Pas de « élo ijoye » approximatif ici, il faut s’appliquer à le dire à la Shakespeare, clairement et distinctement, comme l’aurait fait un cousin anglais ou américain pure souche. Le souci, c’est que la remarque vaut également pour toutes les autres commandes supportées par la box.

Après quelques minutes d’efforts, j’ai réussi à placer deux superbes « power low » à la voix tout en vérifiant que personne ne m’observait alentours pendant que je faisais le mariole à gueuler devant la box en essayant tant bien que mal de choper une accentuation potable. « Poweur lo, paweur lo, pawa lo »… Pffft ! Donc voilà, la commande vocale de l’Avenger fonctionne surtout en langue anglaise, libre à chacun de la mettre en œuvre ou non.

Vaper en Avenger

Après ce long passage en revue du clearomiseur et de sa box, il est temps de parler vape, non ? Comme dit plus haut, j’ai opté pour la résistance mesh et suis parti bille en tête à 90 watts, la limite haute donnée par le constructeur. La vapeur, plutôt chiche pour une telle puissance, s’est avérée rêche et brûlante, je me suis mis à tousser comme un perdu.

Après avoir expectoré tripes et boyaux, j’ai enfin réussi à utiliser le Avenger autour de 40 watts, sans malheureusement pouvoir considérer ce résultat comme un succès, le clearomiseur n’envoyant plus à ce stade qu’un mince filet de vapeur toujours chaude mais devenue insipide. Voilà, c’est comme ça… On sait bien qu’un tas de vapotos affectionnent ces gros machins taillés pour l’extrême dont ils tirent d’intenses et plaisantes volutes, je leur laisserai donc volontiers le soin de défendre cet Avenger qui n’aura réussi me concernant qu’à confirmer tout le mal que je pense des résistances moisies, mal calibrées et hors de prix qui équipent trop souvent ce type de matériel.

La box reste de son côté une machine plaisante, trop kitsch pour me convaincre vraiment mais au moins rigolote avec ses illuminations festives et son module de reconnaissance vocale, distrayant quelques instants. Son ergonomie se défend, elle n’est en utilisation ni meilleure ni pire qu’un modèle équivalent. Son équipement en double 20700 lui confère une autonomie correcte, sa réserve de puissance permet la mise en œuvre d’une vaste palette de montages. Je n’ai pas testé personnellement les modes contrôlés par la température mais d’après l’avis de confrères plus rigoureux (par exemple ici), la box Avenger ne risque pas de devenir une référence en la matière. Enfin, c’est toujours comme ça, y’a toujours des grognons pour cracher dans la soupe !

Bonne vape à toutes et tous, sans clearomiseur Avenger ! :bye:

Ecrit par Nesquick

Nesquick, dans la vape depuis 2013.
Intéressé par la découverte de ce nouveau monde de saveurs et de techniques... Bonne vape à tous !

23 Comments

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  1. AHAH .. TROP BON …. :yahoo: :yahoo: Au moins tu t’y es collé :good: , le passage VOICE TEST est tellement sur-réaliste :yes: :yes:
    MERCI pour ce BON moment .. AVENGER C vraiment mieux à la TV … :bye:

    • Hey, ce truc oblige à un effort de prononciation, c’est super pour apprendre !
      Faudrait juste étendre le vocabulaire de la box car là, c’est un peu juste pour se débrouiller à l’étranger.

    • Oui, c’est de l’anglais très techeu-nique !
      :good: Revue plus drôle ( et très drôle ! ) qu’élogieuse en effet !
      Sourcemore comprendra bien qu’on ne puisse adhérer à tous ses articles, même s’ils sont triés sur le volet :unsure:
      Comme Dany, j’ai bien ri aussi en lisant la façon dont tu causes à ta box, mais je comprends tout à fait qu’il vaille mieux s’isoler pour ce moment très intime ! :good:

    • L’étape d’après a d’ores et déjà été franchie par Smok qui propose une box répondant aux commandes ! On a peut-être l’air moins gland quand le matériel répond… :scratch:
      J’imagine que ses capacités d’analyse ne sont pas aussi étendues que celles des smartphones ou des « assistants personnels » devenues vraiment bluffantes ces derniers temps mais ce genre de truc peut présenter un certain intérêt pour les vapotos mal-voyants.

    • Rigole, j’aurais bien voulu t’y voir !
      Le système vocal n’est pas évident à utiliser car peu discret d’une part et limite laborieux pour des non anglophones.
      Dommage d’autre part que la box n’émette pas de signal sonore lorsqu’elle accepte une commande car ça aurait pu éventuellement aider les vapotos non-voyants…

    • OK, je tâcherai d’y penser !
      On essayera toutes les commandes, peut-être que quelques binouzes consommées avec modération peuvent aider à taper juste niveau accent anglais…

  2. Carrément ! Ça donne envie de courir acheter ce kit exceptionnel, discret, extraordinaire… ment KITSCH !!!
    (On est loin du chapeau melon et des bottes de cuir ! Aaaaah, Emma Peel…)
    Par contre, quelle tranche de rire !
    Nessequicke, t’y es le meilleure !!!

    • Ouais, pas sûr que j’aie super-bien servi le marketing du produit.
      Merci au Cap’s de pas m’avoir boulé car SourceMore est un nouveau partenaire et doit être soigné. :scratch:
      Bon après, c’est Ijoy qui mange dans l’article… SourceMore a une belle offre de vape et les deux-trois commandes que j’ai passé chez eux ont bien marché. :yes:

    • En effet, SourceMore a l’air vraiment cool. Dès que j’ai un peu de monnaie, je commande.
      Mais encore bravo pour ce post de tueur à gages !!!

  3. Hey
    J’ai aussi fait une revue de ce matos ailleurs.
    J’ai été moins sévère que toi sur le clearo : j’ai réussi à le faire marcher à 60 watts et c’est pas mal. Après, ça donne à 60 watts ce que donnerait un bon reconstructible à 40, et les saveurs sont moins bonnes ^^
    J’ai été plus cassant avec la box : elle marche très bien certes, mais avant d’implanter une commande vocale qui ne sert à rien, ils devraient travailler les ajustements des boutons, qui peuvent servir de cloches pour les vaches !
    Dans le même ordre d’idée, je m’interroge sur l’intérêt de provoquer des animations sur l’écran lorsqu’on vape, et donc qu’on ne peut pas regarder le dit écran !
    Vanité, quand tu nous tiens…

    • C’est beau, JIB, de citer L’Ecclésiaste (« Vanité des vanités…, rien de nouveau sous le soleil…) dans un post sur un kit sapin de noël !
      Je dis ça sans vraiment plaisanter, et suis d’accord avec toi !
      Décidément, le Navire flotte haut, en ce moment !

    • Ah ben du coup, j’ai été « ailleurs » voir ta revue !
      Le clearo m’a déçu par le faible volume de vapeur produit même à forte puissance et son manque de rendu… L’âpreté de la vape est plus un ressenti personnel qui ne dérangera peut-être pas tous les usagers, ça doit aussi dépendre du liquide.
      Il est vrai que la box n’est pas un modèle de finition, la mienne tinte aussi de partout quand on la secoue. Je n’avais jamais utilisé de box à 510 centré et à gros switch auparavant, j’ai bien aimé et ai également trouvé la prise en main agréable. Pour le reste, c’est vrai que la multiplication des gadgets visuels me paraît aussi loin d’être indispensable.

    • J’apprécie particulièrement les connecteurs centrés, ça me parait beaucoup plus logique.
      Il faut que le design général suive.

  4. Si j’avais eu Ijoy :

    Joy 9000, le Supercalculateur :
    – J’ai toujours la plus grande confiance dans l’issue de notre mission,
    et je veux vous aider à la mener à bien.
    –Respiration–
    Dan, arrêtez.
    –Respiration–
    Arrêtez, je vous en prie…
    –Respiration–
    Dan, arretez, je vous en supplie arrêtez Dan…
    J’ai peur,
    J’ai peur Dan…
    –Respiration–
    Dan, mon cerveau se vide.
    Je le sens se vider.
    Je le sens…
    –Respiration–
    Mon cerveau se vide.
    J’en suis certain, mon cerveau se vide…
    Je le sens, je le sens.
    –Respiration–
    J’ai peur…

  5. C’est toujours la même chose!
    Depuis Orange mécanique ou la 4ème dimension, il faut savoir qui controle qui…
    Un mod qui nous parle, est ce normal?
    un tel qui nous parle, est ce normal?
    Un superordinateur qui nous parle, est ce normal?
    Une guitare qui nous commande? Et puis quoi encore?
    Jusqu’où sommes nous pret à être commandé?
    Vous croyez commander les robots? Etes vous sur que ce n’est pas l’inverse?
    Votre smartpone n’est il pas votre maitre?
    Votre box ne deviendra t’elle pas votre Dieu? Votre déesse?
    Kubrick avait il raison de vouloir à tout prix débrancher Hal 9000?….

    • Ouh, vaste sujet !
      Si on laisse de côté les niches où la robotisation se justifie sans modération, à savoir médecine, chirurgie, prothèses, palliatifs aux déficiences, le reste me paraît presque une fin annoncée. Le gars qui a inventé l’arc, les flèches ou la roue était déjà mû par ce besoin de confort qui fait aujourd’hui les smartphones ou les voitures autonomes.
      Ça marche et ça marchera encore longtemps, jusqu’à ce qu’on réagisse parce que c’est devenu trop.
      Autant je suis content de voir un gars amputé des deux jambes se déplacer grâce à une sorte d’exo-squelette électromécanique ou d’entendre un non-voyant plébisciter les interfaces vocales de téléphone, autant je trouve débile de lancer Waze pour aller chercher le pain ou d’installer l’espion de Google ou de Amazon chez soi pour lui demander le temps qu’il fait dehors pendant qu’il remonte en loucedé toutes nos p’tites habitudes de vie à ceux qui ont des trucs à nous vendre.
      Le high-tech, c’est cool mais y’a je pense une ligne à ne pas franchir. Une box à vaper connectée caftant ce qu’on vape, quand on vape et comment on vape à un quelconque « cloud » n’aurait chez moi aucune chance d’éviter la poubelle !

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