Cette année 2020 qui s’achève restera certainement dans les mémoires comme une année à part mais le calme qui s’est abattu sur ma vape au cours de ces douze derniers mois n’a vraisemblablement pas de lien notoire avec la crise sanitaire sans précédent que nous traversons.
J’imagine qu’il est normal, en vape comme en tout autre domaine, de foncer lors des phases de découverte puis de se calmer une fois les idées en place. Il m’aura juste fallu du temps, peut être plus qu’à pas mal d’autres vapotos pour cesser de craquer en mode compulsif sur tout ce qui porte résistance. Ce phénomène déjà amorcé l’an dernier s’est accentué cette année pour un bilan, le sixième me concernant, nettement moins épais que les précédents pour la plus grande joie du Porky (le cochon-tirelire), autrefois abonné aux amaigrissements extrêmes et aux périodes de coma plus ou moins profond.
D’abord, les pirates !
Passé cette année de la rédaction d’en moyenne un article par semaine à moins d’un article par mois, je n’en reste pas moins un fidèle client du Navire qui aura cette fois encore su apporter son lot de chouettes découvertes.
L’une des plus marquantes me concernant sera sans conteste le retour des fils composites sur mes atomiseurs, après une longue bouderie issue de tests non concluants menés sur des montages jusqu’ici toujours trop bas en résistance, les quelques Flapton et autres Tiger essayés jusqu’ici transformant sans coup férir mes atomiseurs en chaufferettes portatives. Les très bonnes propositions de Coilology présentées notamment par Clandestino m’ont définitivement convaincu d’une issue possible entre autres chez les Fused Clapton, notamment avec leur déclinaison 2*28/36 tout à fait utilisable en duo grâce à une résistance résultante raisonnable d’environ 0,3 ohm pour un couple de bobines tournées en 6 tours de 3 mm de diamètre, procurant une vape dense et goûteuse des plus réjouissante.
Notre Daron préféré n’a guère tardé à venir enfoncer le clou des fils complexes avec son article présentant les GT-Coils faits maison par un bien sympathique « builder » malheureusement en cessation d’activité ces jours-ci. Preuve a donc été faite que l’on peut vaper du fil complexe sans se carboniser la truffe, en profitant pleinement de saveurs rehaussées par les innombrables pièges à jus créés par les tortillages savants de fils entremêlés, sur des coils bien adaptés aux généreux écartements de pôles proposés par bon nombre d’atomiseurs contemporains.
Avoir de beaux coils c’est bien mais les utiliser, c’est mieux et si possible sur un matos tenant la route… Le Navire n’a pas été avare de présentations luxueuses cette année mais le duo Dead Rabbit v2 proposé par Kanti et Asgard Mini dépiauté par Bruce a fait carton plein me concernant. Ces deux drippers ont en effet régné sans partage sur les RDA millésimés 2020, équipés il est vrai d’excellents Fused d’origine GT-Coils. Leur large cuve, leur relative facilité de montage, leur résistance à l’échauffement, leurs détrompeurs guidant le placement des air-holes en face des bobines et bien entendu, leur rendu cosmique en font à mon avis des drippers ultimes dont on ne voit plus très bien les améliorations possibles.
Vaper en RDA c’est bien mais on aime bien aussi les matériels à réservoir pour des raisons évidentes de praticité. J’ai donc suivi notre Kanti sur les traces du JuggerKnot que j’ai trouvé honnête, sans plus. Bon, bien sûr, je commence à préférer sérieusement les montages double coils aux simples mais je crois que le gros bloc chambre / cheminée non démontable du JuggerKnot m’a déplu avant même la première taffe tirée. J’ai par contre passé plus de temps avec le Tauren Max RDTA exposé par le Daron qui après quelques tâtonnements sur le diamètre optimal du montage a su se montrer très convainquant, tant en terme de rendu qu’en terme de volume vaporeux produit.
Et puis voilà, c’est à peu près tout ce que j’ai pécho sur le Navire en 2020… Enfin, ça a failli n’être que ça parce qu’il y a eu le bourre-pif, la targette sur la truffe, la mandale en plein groin, le Ragnar de Bruce. Je l’ai accompagné d’une box Titan dès la commande et il n’en est plus descendu, ce setup typé parpaing offrant une incroyable expérience de vape. Ce n’était pourtant pas gagné me concernant car je n’apprécie généralement pas les matos au format maxi. J’avais d’ailleurs du me dire « Ah ha, trop moche, jamais de la vie ! » lors de la première rencontre visuelle avec la Titan. Et ben… Ragnar et Titan ont fait le vide autour d’eux dès leur mise en service et il est bien heureux pour les autres atomiseurs du moment que leurs dimensions hors-normes les cantonnent à un usage exclusivement domestique.
Je devrais sans doute, pour être complet, placer ici un dernier petit mot sur le Blotto de Kanti auquel j’ai cédé après plusieurs allusions élogieuses relevées ça et là sur le blog mais son tirage trop serré à mon goût l’a disqualifié assez rapidement, malgré un très bon rendu des saveurs et un niveau de finition des plus réjouissants.
Pour ma part, ensuite…
Comme dit plus haut, je me suis nettement moins énervé sur le matos en 2020 que lors des années précédentes et franchement, j’aurais pu en rester aux découvertes amenées par les auteurs du Navire brièvement décrites ci-dessus tant la pêche aura été poussive de mon côté.
Le gros Isolation RTA a ouvert le bal, plus repéré par son look sympa doublé d’un prix lourdement soldé que par une véritable envie pressante de l’essayer.
Ce RTA aura cependant créé la surprise grâce à une vape musclée et généreuse mais au prix d’une certaine difficulté de mise en œuvre, ayant tendance à suinter par les air-holes. Ce défaut se corrige généralement par l’adoption de coils à fort diamètre permettant l’insertion de mèches de coton bien épaisses, le Isolation a fini par montrer son meilleur jour équipé de bobines tournées en 4 mm.
Très accroché au Dead Rabbit v2 RDA, je me suis ensuite mis en tête de lui trouver un mod mécanique capable de l’émouvoir dignement, ce fut le tube Arcless de MechLyfe.
Ce tube restera sans doute ma plus belle trouvaille de l’année 2020, redéfinissant le mod mécanique d’antan en corrigeant soigneusement toutes les petites misères liées à ce type de matériel. Fini l’entretien contraignant, le Arcless se montre aussi pratique à l’usage qu’une box électronique et fait bien sûr merveille sous le DR v2 grâce à son accu 21700, péchu et autonome à souhait. J’en ai d’ailleurs acheté rapidement un second, paré de résine noire et blanche afin de constituer un autre setup tout aussi plaisant avec le Asgard Mini… C’est dire !
La box Viva est arrivée sur ces entrefaites, pas à proprement parler comme une découverte de ma part puisqu’elle a surgi d’un focus du Cap’s apparemment disparu des cales du Navire (le focus, pas le Cap’s).
Jolie, compacte et surtout dotée de la molette caractéristique du voltage variable… Je ne résiste jamais à ce genre de box même si le stock en renferme déjà plusieurs modèles dont une Hexohm « O-Frame », la reine de la catégorie. La Viva s’est montrée nerveuse et réactive à l’usage, deux qualités requises pour une belle carrière. La durée m’aura cependant ramené une fois encore à mémère la doyenne, mon indéboulonnable Invader IV qu’aucune box VV n’est à ce jour parvenu à détrôner durablement, pas même l’Hexohm.
Les fils complexes retenant toute l’attention du Navire, je me suis procuré un dripper Pharaoh afin de mener quelques tests d’utilisation de bobines à faible résistivité sur un mono-coil de gros diamètre.
Plusieurs déclinaisons de fils sont passées entre les grosses pattes de ce RDA primitif, du bon vieux Kanthal A1 en 20 Ga aux Alien de Wotofo pour un constat final assez nettement en faveur des fils tarabiscotés, plus efficaces semble-t-il pour réussir la saturation en arômes des nuages vaporeux. Le Pharoah, acquis à prix réduit, aura tenu le haut du pavé le temps des tests avant de retourner dormir paisiblement au fond du tiroir aux souvenirs, son rendu approximatif venu d’un autre âge ne résistant pas aux exploits des fines lames du moment, DR v2 et Asgard Mini.
Lourdement adepte du Reload RTA plusieurs mois durant, je me suis bien emballé à l’annonce de la sortie imminente de son successeur, le Reload 26.
À tout seigneur tout honneur, je me suis jeté sur un exemplaire original de ce nouveau Reload dès sa commercialisation, découvrant avec grande satisfaction une machine soigneusement packagée et impeccablement finie. Les moddeurs de Reload Vapor n’ont cependant pas du bien comprendre les raisons de l’engouement déclenché par le Reload RTA premier du nom, proposant sous le même patronyme une suite à mon avis décevante, au tirage fortement restreint et au rendu approximatif. J’ai pourtant passé beaucoup de temps à essayer de tirer quelque chose de satisfaisant de ce bel atomiseur, variant les goûts et les montages, sans jamais atteindre les volumes de sémillante vapeur délivrés par son prédécesseur. Finalement, le stock dormant s’est assez rapidement félicité d’accueillir un nouveau pensionnaire, attendant désormais un hypothétique retour en grâce.
Ah que tout ceci est donc morose ! Heureusement notre bon Cap’s a toujours un tour dans son sac, me confiant un exemplaire du dripper Druga 2 pour revue.
Ce chouette RDA s’est rapidement hissé au niveau des stars de la catégorie, proposant une vape fort agréable une fois évité l’écueil de la surchauffe en réduisant le diamètre des coils de 3 à 2,5 mm. Sa cuve peu profonde l’a cependant desservi en usage quotidien face à la concurrence déjà citée, décidément bien armée pour résister au meilleur des challengers.
Le destin du Druga 2 se rapproche étrangement de celui d’un autre très bon RDA déniché à prix fracassé au détour d’un portail oriental, le Reload X.
Outre son prix dérisoire, ce dripper au nom prestigieux m’a interpellé par son intéressant système d’aération « top air-flow » justifiant un atterrissage presque réflexe dans le panier d’emplettes. Je n’ai pas été déçu, découvrant de surcroît une finition parfaite à cet atomiseur vraisemblablement georgé mais comme déjà souligné à plusieurs reprises, DR v2 et Asgard ne laissent guère de place ces temps-ci sur le créneau des RDA double coils à tendance teigneuse.
Le créneau des atomiseurs à réservoir étant moins encombré, je me suis ensuite tourné vers le Taifun GX du légendaire SmokerStore.
Bien sûr, ce RDTA alimenté par câbles ou mesh n’a pas grand-chose à voir avec la gamme GT traditionnelle du moddeur allemand mais l’originalité, le savoir-faire et la qualité de fabrication sautent aux yeux immédiatement, même en version… Hum… Non originale. Le Taifun GX, bien que trop serré à mon goût, a connu cette année une assez belle carrière associé à la box Viva, dans le domaine des macérats. Ces liquides souvent charnus et fortement charpentés ne me convenant guère lorsque vapés en inhalation directe ouverte ont en effet trouvé chaussure à leur pied avec ce RDTA fin et précis, offrant tout de même un flux d’air suffisant pour ne pas se creuser démesurément les joues en cours de vape.
Les boxes à connecteur déporté dites « side by side » (SBS) par les Anglo-saxons figurent depuis bien longtemps dans ma liste des tâches de fond, là ou la carte bancaire cède un peu plus facilement qu’ailleurs. Je ne pouvais donc pas rester de marbre face à l’apparition de plusieurs modèles à ce format sur les étals de nos shops favoris. Une bonne promotion sur une copie de la box Katana proposée par un portail de l’Empire du Milieu a fondu sournoisement sur mon panier d’emplettes, j’ai reçu la box quelques jours plus tard.
La finalité de ce type de box est avant tout l’obtention de setups compacts, notamment avec les atomiseurs de grande taille. L’association avec le Corona v8 que j’affectionne particulièrement a bien fonctionné malgré un certain manque de puissance, la box Katana que je pensais mécanique m’ayant fait la surprise d’être régulée par Mosfet. Ce setup m’a tout de même accompagné un peu partout durant l’été mais je dois bien avouer l’avoir quelque peu délaissé depuis. Un exemplaire de la box SBS Paramour de MechLyfe fait actuellement route vers mon domicile, sa motorisation en 21700 lui donnera peut-être le petit plus de patate manquant à la Katana pour mieux émouvoir un double coils un peu gourmand en watts tel que le Corona.
Le renouvellement de mon vieux Reload après plusieurs mois de bons et loyaux services ayant chuté sur le nouveau Reload 26, je me suis rabattu sur son cousin le Manta RTA dans l’espoir d’un tirage un peu plus ouvert, aidé en cela par de nouvelles promotions bien alléchantes pratiquées par nos amis orientaux.
Il n’aura pas fallu longtemps pour comprendre le pourquoi du prix canon d’environ $8 proposé pour ce Manta. Joints collants, pyrex mal taillé, pas de vis geignards, plateau terni au premier réservoir terminé… Un george, bien sûr ! Une fin de stock bradée avant la casse qui m’a pourtant beaucoup plu grâce à une vape dense, aérienne et très goûtue parfaitement située dans mes envies du moment. J’ai bien sûr essayé de me procurer une version originale de l’objet mais le microcosme qui vape n’attend guère les retardataires et le dernier exemplaire repéré sur un shop national m’est passé sous le nez pendant que je rechignais devant sa finition dorée. Tant pis pour moi, tant pis pour mon Manta clooney dont les finitions approximatives ne pouvaient convenir bien longtemps à un type capable de saigner le Porky à blanc juste pour admirer les polissages parfaits du Golden Greek !
Ah, les moddeurs… Quel dommage que notre relation de consommateur à producteur soit si profondément entachée des prix exorbitants demandés pour leurs œuvres. Après voilà, quel vapoto ne se trouve pas intrigué par une machine à vaper vendue près de 200 boules ? Et bien c’est précisément la raison qui m’a envoyé fouiner autour du BF-99 de NoName Mods et comme cette belle machine italienne était en rupture partout, j’ai du la mort dans l’âme me rabattre sur sa version Ulton à $30.
Y’a pas à dire, il est beau ce BF-99 même en version george. Il est beau mais il est nul, en tout cas de mon point de vue. RDL trop « restricted » pour mériter l’appellation « DL », rendu des saveurs moyen à faible, obligation de démonter le coil pour ouvrir l’atomiseur et nettoyer le réservoir, ce fut un aller simple et sans doute définitif vers le tiroir de l’oubli.
Ah, j’allais oublier ma toute dernière acquisition ! Si j’ai souvent cité le Taifun GT comme étant mon premier reconstructible, j’ai plus rarement fait allusion au second, le Russian, un clone quasi-parfait, officiel et pratiquement aussi cher que son modèle, le Kayfun v3. Et le troisième alors, c’était quoi le troisième ? Et bien un Ithaka du Golden Greek… Et le quatrième ? Oh là… On va pas y passer la journée non plus !
Difficile donc de ne pas tilter à la rencontre du dernier survivant d’une lignée que je croyais éteinte, le Russian 98%. Oui, il m’a plu avec son plateau « velocity » arrosé par deux doubles turbines à la Kennedy RDA. Oui, il était lourdement soldé par un shop souhaitant visiblement s’en débarrasser et oui, il est superbement fini, poli et brillant. Je l’aurais sûrement placé au pinacle des RTA si ma vape n’avait pas basculé vers le franchement aérien mais voilà, Manta et Ragnar, les machines à vapeur de l’enfer, sont passées par là…
Deux bricoles de plus
Sûr que là, j’ai déjà pas mal tartiné pour finalement plus de gris que de dorures… Le lecteur lassé des articles en soldes peut donc retourner sereinement vaquer à ses occupations si ce n’est déjà fait, la suite ne révolutionnera pas l’année 2020 qui se termine.
J’ai repoussé des mois voire des années durant le remplacement du connecteur de ma vieille box Reuleaux RX-200 par un connecteur Fat Daddy, la Rolls des 510. Bien sûr, je ne vape plus guère avec cette box mais elle trône encore sur un coin de mon bureau et me sert régulièrement à tester les montages et à nettoyer les coils par « dry-burn ». Les « miss-fires » devenant de plus en plus fréquents, je me suis décidé à lancer l’opération. Pas de suspens ni de fanfaronnades, ça a foiré à cause du berceau à accus de la box, brisé à force d’être limé pour accepter l’insertion de l’imposant pas de vis du Fat Daddy. Dommage, j’étais attaché à cette box historique dont je voudrais laisser ici une trace en héritage.
Oui, il s’agit bien du 510 original de la box… Après l’avoir tant critiqué, je peux enfin affirmer preuve à l’appui que c’était réellement une grosse daube constituée d’un pauvre pin cuivreux isolé de plastique dur, d’un bouchon de silicone moisi et d’un bâti minimaliste à l’intérieur vaguement fileté. Pas de ressort, pas de protection contre les coulées de jus, rien. En regardant cette misère, on se demanderait même comment la Reuleaux a pu fonctionner tant bien que mal jusqu’à ce jour de démontage. Cette box était pourtant vendue 60 boules à l’époque, plus de 200€ pour sa version DNA équipée du même connecteur. À la décharge des vrais moddeurs, ceux qui pratiquent de vrais prix bien délirants, gageons que les boxes de chez Dicodes présentent un connecteur d’une toute autre tenue, j’attends d’ailleurs la preuve par l’image dès qu’un heureux possesseur de l’une de ces merveilles l’aura démolie pour faire avancer le présent débat.
Ah ben non, c’est pas drôle tout ça. Mais nous allons tout de même finir par une note positive car en cette fin d’année, j’ai découvert un outil vraiment cool que je ne connaissais pas malgré, vous vous en doutez, une trousse remplie d’une quantité respectable d’ustensiles à vaper de tous types.
Des pinces, j’en ai plusieurs modèles, coupantes, brucelles, céramique, métal, droites, pas droites, etc… Juste je n’en avais pas de comme ça avec le bec fin et coudé. Et bien ce type de pince est super pratique pour plier les mèches de coton puis les caler dans leurs rigoles à jus et je me demande bien comment je faisais avant d’en utiliser une.
Il est temps de conclure !
Bon et bien voilà, 2020 s’achève sur ces quelques lignes… Sûr que l’on est bien loin ici des 50 ou 60 pièces présentées lors des précédents bilans notamment ceux de 2016, 2017 et 2018. Que voulez-vous, c’est comme ça, les temps de découverte ne sont pas éternels, j’y suis pour ma part resté déjà bien longtemps.
Même si l’année 2020 a été moins achalandée que les précédentes, elle garde malgré tout quelques perles durables et un fort joli podium où je placerai le setup Arcless / Dead Rabbit v2 sur la plus haute marche, suivi de près par Arcless / Asgard Mini, talonné par l’enclume Titan / Ragnar. Le Manta mériterait quant à lui un bel accessit tandis que le César d’honneur irait direct à la box Invader IV pour sa longévité sans faille.
Bonne année de vape à toutes et à tous !
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