in ,

J'adoreJ'adore MerciMerci J'aimeJ'aime

Le bilan de vape 2019 de Nesquick

L’heure est venue en cette fin d’année de dresser le traditionnel bilan de vape et d’observer d’un œil attentif l’influence des modes et des courants sur nos petites habitudes. Autant rassurer tout de suite le lecteur, l’exercice ne prendra pas des heures me concernant puisque je suis resté assez hermétique aux assauts répétés du retour à la vape serrée et à sa déferlante de matériels dits « MTL », campant sur des positions déjà bien établies de tirages aériens et d’inhalation directe.

Un net tassement des achats permettra de surcroît de faire un peu plus court cette année que lors des précédentes, sous les couinements stridents mais joyeux du Porky (le cochon-tirelire) qui, malgré deux ou trois bourre-pifs vraiment sévères en plein groin s’en est quand même globalement mieux sorti que d’habitude.

La vape mécanique

Les dispositifs à vaper mécaniques restent vivaces me concernant, portés par l’idée résistant aux acides et aux dissolvants gras qu’ils procurent une vape de qualité supérieure, voire inégalable. D’où sans doute les gros efforts consentis pour me procurer le mod Black Oak, relatés dans cet article :

Black Oak, le mod qui cache les atomiseurs moches

Black Oak, le mod qui cache les atomiseurs moches

Près d’un an plus tard, le très convoité Black Oak n’a pas encore rejoint les oubliettes puisqu’il attend sagement sur une étagère que je découvre une solution à la baisse de forme qui l’éloigna du premier plan. Nettoyage minutieux, passage au bac à ultra-sons, rien n’a jusqu’ici réussi à le sortir de son marasme, il refuse toujours d’envoyer les watts comme aux premières heures de la découverte mais je trouverai un jour et ce jour-là, on verra c’est qui le patron. La bouderie du Black Oak ne m’a guère empêché de me tourner vers un autre dispositif mécanique, légèrement régulé celui-là :

Tube, le chouette petit mod de Cthulhu!

Tube, le chouette petit mod de Cthulhu!

Ce Tube de Cthulhu Mods a lui aussi bien travaillé au début, portant fièrement le Hypersonic RDA dont il serait étonnant que je ne dise pas deux mots dithyrambiques un peu plus loin, avant de partir en sucette comme une grosse bouse moisie, chipset rôti. J’ai bien sûr immédiatement remplacé le circuit défaillant mais voilà, quand la confiance est rompue… D’autant qu’un successeur de choix issu de soldes estivales est assez rapidement venu le supplanter, fort de l’autonomie de sa paire d’accus 18650, boosté par la patate de son mode « série » et se logeant parfaitement au creux de la main grâce à son ergonomie sans faille.

Box Dual Mech par DotMod, la classe !

Box Dual Mech par DotMod, la classe !

Je ne suis pas un grand spécialiste des produits DotMods dont le côté « faux high-end » et le déluge de dorures l’accompagnant ne me plaît que très moyennement mais il faut reconnaître que cette box Dual Mech acquise à moitié prix tient la route, fonctionnant parfaitement depuis plusieurs mois maintenant au rythme de sollicitations quotidiennes. La conclusion de ce chapitre dédié aux mods mécaniques ne serait pas complète sans la modeste évocation du Squonker Duo, la box DIY trouvée sur un site de modèles 3D imprimée et améliorée par mes soins pour finalement aboutir à un mod « bottom feeder » double accus opérationnel, rustique mais diablement efficace.

Fabrication de la Mech Squonker Duo, box ultra-compacte!

Fabrication de la Mech Squonker Duo, box ultra-compacte!

La vape électronique

Comme au cours des années précédentes, mes différentes expériences en matière de boxes électroniques ont été surtout impulsées par des dons gracieux du Cap’s. C’est ainsi que la très fameuse box Wolverine des célébrissimes Nikola Vapor m’aura accompagné durant plusieurs mois.

La bonne box Wolverine, par Nikola Vapor

La bonne box Wolverine, par Nikola Vapor

Oui, c’est bien beau de faire l’apologie d’une box quasi inconnue et sans doute à peu près introuvable mais cette Wolverine vaut à mon avis son pesant de recherches grâce à un chipset complet, dynamique et une excellente autonomie. Il aura fallu du très lourd pour finalement la remplacer…

HexOhm “O-Frame”, le retour d’une légende!!

HexOhm “O-Frame”, le retour d’une légende!!

La box HexOhm me courait après depuis des années lorsque les Américains de Craving Vapor ont soudainement décidé d’en sortir un batch revisité sous le nom de « O-Frame ». Échaudé par la rareté de la version précédente, tant en version originale qu’en version george, je me suis littéralement jeté dessus non sans tout de même alléger son prix élevé d’une promotion non négligeable et d’une rafale de points de fidélité inconsciemment conservés pour l’occasion… Depuis, la HexOhm ne me quitte plus. Cette box n’est pas une panacée, elle se destine à une vape péchue située au-dessous de 0,5 ohm mais dans cette plage d’opération qui me convient parfaitement, elle n’a à mon avis pas de concurrence sérieuse grâce à une électronique de type « voltage variable » certes rudimentaire mais délivrant à bas régime la puissance lourde et sereine des gros moteurs bicylindres gorgés de couple rendus célèbres par Massey-Fergus… Hum, sorry… Par Harley Davidson. C’est dans ce contexte défavorable qu’est arrivée la box Dovpo MVV2, confiée par le Cap’s.

Avis Box MVV-2, le voltage variable par Dovpo/Comparaison Hexohm

Avis Box MVV-2, le voltage variable par Dovpo/Comparaison Hexohm

La box MVV2, également mue par un chipset de type « VV » ne peut bien sûr pas rivaliser avec la reine incontestée du genre mais tire tout de même son épingle du jeu grâce à un poids-plume, une bonne réactivité et le chouette signal dit « lisse » caractérisant sa caste d’appartenance. Si on ajoute à ces indéniables atouts un prix cinq à six fois inférieur à celui de la HexOhm, on comprendra aisément où penche le rapport qualité / prix !

La vape sans réservoir

Les années se suivent et les drippers restent, ces petits engins à vaper demeurant inégalables en termes de rendu des saveurs, constituant souvent un terrain de jeu irremplaçable pour les moddeurs de tous poils. Ainsi, les Chinois de HughsVape qui m’ont bien alléché avec leur Ring Lord RDA à l’allure si particulière.

Ring Lord RDA par HugsVape, le dripper du milieu

Ring Lord RDA par HugsVape, le dripper du milieu

Difficile de résister à une arche d’air-flow entourant complètement la résistance en une promesse de vape supérieure mais le résultat fut malheureusement un peu décevant, le Ring Lord ne parvenant pas à choisir clairement son camp. Il s’est en effet révélé faiblard aux puissances modérées, meilleur sous un apport de watts franc mais chauffant alors plus que de raison. Sa carrière fut brève, il repose désormais en paix au fond du tiroir à matos. La pièce suivante m’a été signalée par d’aimables collègues du DanyVape sur le look de son logo rappelant nettement mon avatar. Impossible d’ignorer cette coïncidence, le Bomb Cat n’a guère tardé à passer au banc de test.

Bomb Cat RDA de AceVape Tech, merci les gars !

Bomb Cat RDA de AceVape Tech, merci les gars !

Il serait dangereux de se laisser endormir par l’aspect bon enfant de cette petite machine. Son plateau prévu pour un montage en double mesh lui fait débiter le steak largement en-dessous de l’ohm, plus proche du matou de gouttière décochant des coups de pattes furieux toutes griffes dehors que d’un paisible greffier somnolant au coin du feu et franchement, je l’ai trouvé trop vif. Alors bien sûr, il reste plaisant de tirer deux ou trois lattes de Grumpy’s Hooch sur ce genre de teigne montée sur box mécanique mais le quotidien préfère tout de même des engins plus civilisés pour aller bosser, comme par exemple l’excellent Profile Unity fourni par notre bon Cap’s.

Wotofo Profile Unity, après la fuite… La bonne vape !

Wotofo Profile Unity, après la fuite… La bonne vape !

Le Profile Unity s’est montré vraiment agréable dès le coup de main pris pour y placer correctement le coton et éviter ainsi des fuites spectaculaires. Il restera dans les mémoires pour m’avoir permis de liquider 200 mL d’un DIY assez peu probant dans les autres matériels en service à l’époque mais littéralement sublimé par le Profile Unity et son rendu unique de densité sucrée. Que les puristes se rassurent, le petit monde des drippers ne se contente pas d’envoyer la patate en mode brutal, on y sait aussi travailler en haute fidélité comme le montrent si bien les moddeurs de NarMods et leur dernière proposition, le NarEA.

NarEA RDA, le NarDA v3

NarEA RDA, le NarDA v3

Le vapoto doit avoir la mémoire fidèle car le NarEA ne semble pas avoir mieux réussi réussi à faire oublier son glorieux ancêtre, le célèbre NarDA, que son prédécesseur de gamme, le NarCA. Il faut dire que le nouveau venu n’apporte guère de surenchère au rendu déjà intergalactique du NarDA et se contente de proposer un système de montage beaucoup plus pratique que celui un peu biscornu de son prédécesseur. Bien sûr, c’est plutôt pas mal mais voilà, quand on s’est habitué à l’excellence, on devient exigeant. Remarquez, on peut aussi se laisser embobiner par l’illusion créée autour d’un matériel « high-tech » tel le Layercake RDA et son curieux plateau en forme de sandwich taillé dans un polymère supersonique venu de l’espace…

Il convient tout de même d’être franc, je me suis procuré le Layercake en version george et n’ai donc aucune certitude quand à mon appréciation assez tiède de ce dripper que j’ai trouvé pénible à monter et somme toute, assez conventionnel en utilisation. Du coup, ce joli RDA porté aux nues par plusieurs boutiques le proposant encore à plus de 50€ en version originale n’aura pas eu l’heur d’une revue sur le Navire, tant pis pour lui. Le dripper suivant est encore un cadeau du Cap’s, des plus intéressants car il en a assuré lui-même la revue, me laissant profiter de l’engin sans fatigue aucune.

Test du très bon dripper Recurve Dual RDA de Wotofo

Test du très bon dripper Recurve Dual RDA de Wotofo

Le Recurve Dual s’inscrit dans la lignée fort riche des produits Wotofo bien fichus, bien pensés, bien finis et accompagné d’une quantité impressionnante d’outils, de consommables et de pièces détachées, le tout à un prix toujours raisonnable. Ce dripper est donc une très bonne machine, acceptant tout type de résistance sans moufter et délivrant vapeur et saveurs avec bonheur et générosité. Il ne lui manque que la petite touche d’originalité, le petit grain de folie qui fait les légendes telles que notre client suivant.

Bilan de vape (2018), ou l’effet Johann Sebastian Bach

Bilan de vape (2018), ou l’effet Johann Sebastian Bach

Ah, le Hypersonic ! Il aura démarré doucement sur quelques liquides vanillés, érodant progressivement les quelques a priori négatifs que je conservais à son égard malgré la superbe prose de Jib… Et puis sont arrivés les tabacs macérés de Azhad’s Elixirs, de Black Note, de La Tabaccheria, portés par notre partenariat avec l’importateur Smooke France et quelques belles envolées lyriques de pirates du Navire particulièrement en verve à leur sujet. Le Hypersonic les a pris rapidement à son compte, se montrant impérial pour rendre leurs entrechats gustatifs et magnifier leur complexité. Il s’est installé sur la box Dual Mech pour ne plus en descendre et il y règne encore tel un monarque incontesté à l’heure où j’écris ces lignes, s’appropriant définitivement tout ce qui encrasse une résistance en moins d’une journée de vape. Après cette découverte verrouillant le créneau des drippers mono-coil orientés saveurs, je ne pouvais plus céder qu’à tout autre chose, ce fut le Kali v2 dont la superbe revue signée Clandestino fera date dans les annales du DanyVape…

KALI V2 (QP Design) : Stairway to Heaven !

KALI V2 (QP Design) : Stairway to Heaven !

La grosse vape du Kali v2 ne s’est pas installée dans mon quotidien mais reste à ce jour une alternative pérenne, réservée aux envies de gros nuages parfumés au Grumpy’s ou au Peregrin. Quoi de meilleur en effet que quelques taffes bien plombées d’un liquide qui déboîte arrosées d’une binouze fraîche à la fin d’une journée de bricolage ou de jardinage ? Le Kali v2 sait y faire, balance le steak sans chauffer outre mesure et n’oublie pas de rendre les arômes au passage ce qui, tout bien considéré, n’est pas si fréquent dans le microcosme des drippers qui poutrent. À la fin de l’été, je me trouvais bien équipé en atomiseurs sans réservoir, passant de l’un à l’autre en fonction des envies. Porky affichait une assez belle santé malgré les coups de boutoir précédemment assénés par la HexOhm, la Dual Mech et le Hypersonic mais comme d’habitude, le pire était à venir.

Test et avis du Turbo RDA par Vaponaute…

Test et avis du Turbo RDA par Vaponaute…

Pas de soldes, pas de déstockage, pas de remise exceptionnelle, pas de points de fidélité à écluser, j’ai acheté le Turbo de Vaponaute plein pot en mode petit geek embusqué sur le site de la marque à l’aube du jour de sortie annoncé, craignant de ne pouvoir obtenir l’un des 1 500 exemplaires mis en vente. La séduction de ce dripper novateur n’a pas été immédiate même si je sentais bien quelque chose d’extraterrestre dès les premières bouffées inhalées. Le Turbo a passé haut la main le test des macérats grâce à un rendu différent de celui du Hypersonic, plus massif mais néanmoins extrêmement plaisant, j’ai cependant continué à préférer la cuve beaucoup plus vaste de l’hyper-cousin pour ce type de liquides. Je n’ai pas de raison très logique à me refuser de vaper du tabac macéré en « bottom feed » mais voilà, c’est comme ça et j’ai donc profité d’une important donation du Cap’s en gros jus américains « high VG » pour en alimenter le Turbo par le bas via une box mécanique équipée à dessein. La claque fut rude, le côté brutal du Turbo parvenant parfaitement à extraire la quintessence de ces liquides rustiques conçus pour les watts et asséchant les grosses fioles de chez Beard Vape en un temps record… Non content de m’avoir tapissé les bronches de glycérine, le Cap’s a encore trouvé moyen de conclure le chapitre des drippers par un véritable petit OVNI signé Oumier.

VLS RDA par Oumier, le dripper à malice

VLS RDA par Oumier, le dripper à malice

Alors oui bien sûr, j’ai mangé une tôle avec ce dripper, l’annonçant récent alors qu’il présente au moins deux ans d’âge mais n’empêche, je crois vraiment qu’il aurait mérité meilleur accueil lors de sa sortie. Il amène en effet la curiosité d’un double-coils superposé faisant merveille au niveau du rendu des saveurs et je m’étonne que ce principe n’ait pas été repris par des compatriotes de Oumier toujours prêts à pomper tout ce qui bouge. À croire que les coils superposés n’ont pas assez bougé pour être copiés mais j’espère néanmoins que nous reverrons d’ici peu d’autres machines ainsi équipées pour le bon plaisir de la gent qui vape et peut-être, malheureusement, au grand dam de Oumier.

La vape avec réservoir

Les atomiseurs à réservoir constituent encore la moitié de ma vape puisqu’une journée normale se passe à part égale sur dripper et sur RTA. Je suis donc resté à l’écoute de ces matériels, en ajoutant quelques uns à ma collection avec plus ou moins de bonheur. Le Corona acquis en version originale après le succès du clone m’a occupé plusieurs semaines.

Kalora vs Corona, clone vs original…

Kalora vs Corona, clone vs original…

Malheureusement cette occupation ne fut guère enthousiasmante puisque je me suis juste épuisé à essayer de retrouver la vape obtenue par le tout premier montage de cet atomiseur effectué à la one-again un soir devant la télé, sans vraiment y penser. Normalement on tâtonne au début, on remet sur le métier son ouvrage et on progresse. Là ce fut l’inverse, j’ai réussi par hasard le montage idéal pour cette machine d’exception et je n’ai plus jamais réussi à le refaire ensuite. La défection du mod Black Oak n’y est pas non plus pour rien, il était en effet le support idéal pour le Corona, masquant grâce à son 510 surbaissé la haute et moche taille de l’atomiseur. Rien n’est cependant perdu, le Corona reviendra au premier plan, j’en prends le pari ! Je n’avais à l’époque rien contre une bonne surprise de consolation, elle est arrivée avec le Omni RTA proposé par Shado Vapor.

Omni RTA par Shado Vapor, en soldes seulement !

Omni RTA par Shado Vapor, en soldes seulement !

Cet atomiseur acheté sur sa bonne mine à prix fracassé s’est avéré être une bien étrange machine, produisant la vape somptueuse des produits particulièrement bien pensés mais desservie par une réalisation des plus approximatives, comme tirée vers le bas pour atteindre un prix de vente plancher au détriment des souhaits de ses concepteurs. La meilleure des vapeurs s’entache vite de pas de vis récalcitrants, de matériaux moisis et d’un improbable bloc chambre / cheminée / réservoir non démontable et je me suis retrouvé assez rapidement prêt à passer à autre chose, grâce cette fois à la prose imparable de notre cher Kanti.

Test du génialissime WASP NANO RTA.

Test du génialissime WASP NANO RTA.

Impossible de résister à un tel déluge de superlatifs, j’ai du commander le Wasp Nano RTA avant même d’en finir la lecture. J’ai découvert alors un très bon atomiseur pratique et bien fichu, doté d’un très bon rendu des saveurs et vous savez quoi ? J’en ai racheté un deuxième ! Fort malheureusement, ce second exemplaire n’est jamais sorti de sa boîte et je laisserai Kanti s’en expliquer avec Clandestino, responsable désigné de ce désintérêt rapide.

Fatality M25 (QP Design) : Wake-up !

Fatality M25 (QP Design) : Wake-up !

Cela faisait un moment que je regardais avec intérêt les productions des canadiens de QP Design, sans toutefois franchir le pas. L’ami Clandestino a rapidement fait voler les doutes en éclats, propulsant le Fatality M25 aux avant-postes de ma vape quotidienne. Objectivement cet atomiseur a tout pour plaire, produisant une belle vapeur abondante et gorgée de goût tout en proposant au vapoto vaguement geek sur les bords un innovant système de réglage du flux d’air. Le seul reproche à lui faire, qui n’en sera sans doute pas un pour tout le monde, est que je le trouve moche ! Même occupé par un bon matériel plaisant et généreux, il reste toujours de la place pour une petite expérimentation à droite ou à gauche et c’est encore Clandestino qui s’en est chargé dans une superbe revue de dévotion aiguë envers le Kayfun Lite 2019.

Kayfun Lite 2019 : What else ?

Kayfun Lite 2019 : What else ?

J’ai longtemps suivi SvoëMesto, du Russian clone officiel et contemporain de leur Kayfun 3 au Kayfun 5 en passant par le 4 et puis le torchon a brûlé entre nous, leurs différents modèles plus récents ne me paraissant plus pouvoir me convenir. Il aura fallu la verve de Clandestino pour m’y ramener le temps d’un demi réservoir, le temps fort bref de confirmer que non, décidément, la vape des Kayfun d’aujourd’hui n’est plus la mienne. Allez, ce n’est pas une catastrophe en soi, les Germano-Russes de chez SvoëMesto n’ont pas besoin de moi pour vivre et le tas de nouveautés déferlant en permanence sur nos shops ne nous laisse guère le temps de pleurnicher. L’expérience en demi-teinte du Ring Lord RDA ne m’ayant sans doute pas suffit, j’ai suivi Kanti vers un cousin de ce dripper, le Ring Lord Mesh RTA.

Test du surprenant Ring Lord Mesh RTA par HugsVape.

Test du surprenant Ring Lord Mesh RTA par HugsVape.

Là encore, je n’ai pas adhéré franchement… C’est bien beau de proposer un chouette matos innovant mais quand on choisit de le motoriser par une lame de mesh, il ne faut pas oublier la résistance ultra-basse qu’amène ce type de résistif, les watts nécessaires à l’émouvoir et par conséquent, la chaleur dégagée en cours de vape. Je n’ai pas trouvé l’arche d’air-flow du Ring Lord Mesh suffisante pour refroidir le coil, j’ai rangé très vite cet atomiseur dans la boîte à souvenirs avant de risquer la carbonisation de truffe et j’ai relu la revue de Kanti en me disant que décidément, les fabricants devaient s’arracher les cheveux à essayer de plaire à tout le monde. Le contexte mou ne s’est comme d’habitude pas éternisé grâce à l’arrivée du Leto en version 24 mm DL. Je ne me souviens plus très bien d’où est sorti cet atomiseur, je l’avais déjà lors de la sortie du comparatif de Jib avec le Gear de OFRF, j’espère qu’il ne m’en voudra pas d’illustrer le RTA de Titanide par l’article récent du Cap’s…

Le Fabuleux Leto 24 RTA de chez Titanide!

Le Fabuleux Leto 24 RTA de chez Titanide!

Le Leto a squatté ma vape plusieurs mois à partir du printemps dernier et j’ai bien cru qu’il serait mon dernier achat. Élégant, facile à vivre, généreux en vapeur, que demander de plus ? Il y a bien eu ce malheureux incident du tank brisé au cours d’un démontage mais cela reste anecdotique compte tenu du nombre d’ouvertures réussies sans histoires. Alors pourquoi ? Pourquoi si j’en étais si content avoir glissé un Rebirth clooney dans mon panier lors d’un achat de consommables sur un site de l’Empire du Milieu ? Le Rebirth en question est resté glander plusieurs semaines sur un coin de mon bureau avant que je ne me décide à ouvrir la boîte. Et puis c’est arrivé, il fallait bien qu’un jour ça vienne…

Rebirth RTA, l’adieu à George

Rebirth RTA, l’adieu à George

La claque… La densité de vapeur produite par le double coil du Rebirth a remporté la mise malgré un rendu assez standard, poussé le Leto aux oubliettes et je m’en suis même offert un original dès que mon clone a rendu l’âme, un peu gêné tout de même d’utiliser de la contrefaçon alors qu’un vrai Rebirth de chez HellVape se négocie à moins de 25€ sur le territoire national. Il s’est alors passé un truc bizarre… La version originale du Rebirth gommant à peu près tous les défauts du clone et vapant même un poil au-dessus grâce à des air-holes bien mieux usinés, je me suis mis à repenser au Reload, un RTA également double-coil qui m’avait fait très forte impression il y a plusieurs mois suite à une belle revue de Jib mais que je n’avais pas adopté durablement pour cause de petites misères récurrentes, pas de vis grippés et suintements de liquide récurrents.

[replique] Le Reload rta

[replique] Le Reload rta

Mon exemplaire du Reload étant un clone, j’ai commencé à me dire que si ça se trouve, l’original me débarrasserait de ses défauts comme l’avait fait le Rebirth vis à vis de son george et je me suis mis à fouiner partout pour essayer d’en dégoter un exemplaire. Le Reload commençant à dater, j’ai fini par trouver un rescapé destocké pour moins de 50 boules. Le mieux apporté par la version originale du Reload n’est pas aussi flagrant que celui amené à sa copie par le Rebirth véritable mais suffit pour rendre l’atomiseur nettement plus agréable à utiliser. Je ne m’en suis d’ailleurs pas privé et ne lâche désormais plus ce petit RTA teigneux produisant au moins autant de vapeur qu’un Rebirth mais avec un rendu des saveurs infiniment supérieur, au point que je me demande aujourd’hui s’il ne sera pas mon dernier achat. Enfin, l’avant-dernier puisque Clandestino a trouvé malin d’évoquer le Amadeus dans un commentaire, me propulsant immédiatement vers la revue de Jib sur Vaping Post et de là, me faisant rebondir sans coup férir vers notre ami le moteur à la recherche d’un exemplaire de la merveille. Imeo Thanasis, le Golden Greek… Personnellement, je n’y résiste pas.

Rock me Amadeus !

Rock me Amadeus !

Acquis en Version RDA heureusement en promotion sur un shop suisse, le Amadeus m’a immédiatement posé un problème existentiel car malgré un excellent comportement et une production de vapeur irréprochable, j’ai eu très vite l’impression qu’il n’était pas dans l’esprit d’un pur dripper et qu’il aurait énormément de choses passionnantes à raconter équipé d’un réservoir. Le kit RTA cité par Jib dans sa revue est donc venu hanter mes nuits et je me suis mis à le chercher partout sans relâche, espérant dénicher un bon vieux clooney à vil prix sur un fond de stock soldé. La vaine quête s’est achevée sur le site du Golden Greek avec un kit original logé dans le panier, liquidant d’un coup d’un seul la maigre provision de gras produite par le Porky au cours d’un automne de vape assez paisible. Reload et Amadeus constituent cependant la meilleure paire de RTA ayant jamais traversé mon chemin de vapoto, que sont quelques glapissement de goret dépouillé par rapport à l’entrevue du Graal, par rapport à une vape enfin trouvée ?

Je souris en me relisant car la prochaine merveille de vape qui dérouillera à nouveau le Porky doit certainement être déjà en production quelque part sur la planète, ce n’est pas aux vieux singes que l’on apprend à faire des grimaces…

Ouh, je m’aperçois en avoir déjà balancé une sacrée tartine… On fait quoi ? On arrête ou on parle vite fait des deux atomiseurs que j’ai failli oublier ? On parle des deux atomiseurs ? OK. Le premier ne va guère nous mettre en retard pour le goûter car je l’ai très peu utilisé et ne peux donc pas m’étendre sur son cas.

La vape autrichienne : le Vapor Giant Extrême !

La vape autrichienne : le Vapor Giant Extrême !

Voilà, un bon gros RDTA à câbles construit dans la plus pure tradition de la vape d’Outre-Rhin par les Autrichiens de Niko Vapor, ici présenté par Jib, acquis pour donner la réplique au Corona, desservi lui aussi par la défection du Black Oak, le mod spécialiste des atomiseurs trop hauts (trop moches) et sans doute aussi par une actualité vapistique trop riche lors de son arrivée. Ah ah, je peux aussi faire court, parfois ! Le second matériel à avoir failli passer à la trappe lors de ce bilan est le Pyrogeyser, version george d’un improbable RDTA sorti de l’imagination de moddeurs de renom, proposé en quelques exemplaires seulement aux neuneus prêts à y mettre plus de 300 boules.

L’étrange Pyrogeyser RDTA

L’étrange Pyrogeyser RDTA

Ce Pyrogeyser m’a bien bluffé par sa vape précise et extrêmement savoureuse mais m’a aussi assez vite gonflé par un tirage trop serré à mon goût et une fâcheuse tendance à s’échauffer. Je lui ai quand même, par respect pour la qualité indéniable de son rendu, confectionné quelques drip-tops sur mesure à l’imprimante 3D, jouant sur les ouvertures d’air-flow. Les résultats obtenus, quoique probants, n’en ont pas fait un compagnon du quotidien, la finition des pièces imprimées n’étant pas un modèle d’esthétique mais cet atomiseur hors normes m’aura tout de même procuré quelques bonnes heures de bricolage et quelque beaux instants de vape.

Et pour conclure, le podium !

Si si, j’ai beau avoir encore commis ici un gros tas de lignes, il y figure moins de matériel que les années précédentes, signe d’un assagissement manifeste de ma part et d’une avancée notoire sur la route du Graal. Il semble désormais avéré qu’il me faut plein de vapeur et des saveurs particulièrement bien respectées pour apprécier un « setup » et comme ce but pas très original doit réunir une bonne partie des vapotos en activité sur la planète, je dois maintenant me fendre de p’tites photos montrant avec quoi je pense l’avoir pleinement atteint cette année.

Voilà, pas de circonvolutions oiseuses, droit au but (mais pas dans l’bon) comme on dit à Paris, mes deux « setups » à réservoir préférés de l’année 2019 qui s’achève sont sans réelle surprise le Reload RTA sur HexOhm et le Amadeus RTA sur Invader IV. Ces deux combinaisons me semblent être aujourd’hui ce qu’il y a de mieux pour une vape musclée, aérienne mais pas trop, très dense en vapeur et respectant parfaitement les saveurs des liquides qui leur sont confiés. Dans la catégorie des RDA, nous retrouvons évidemment le Hypersonic sur Dual Mech et le Turbo sur Squonker Duo, deux expressions de l’excellence, deux drippers fins et pécis dotés d’une personnalité bien à eux à laquelle on pourra ou non adhérer. Et c’est mon dernier mot, Jean-Pierre.

Joyeuses Fêtes à toutes et tous !

Ecrit par Nesquick

Nesquick, dans la vape depuis 2013.
Intéressé par la découverte de ce nouveau monde de saveurs et de techniques... Bonne vape à tous !

22

La malle aux trésors des 22 commentaires est désormais gardée par notre mascotte. Demandez la clé Log in

La cool Aegis Squonker Mod de Geek Vape

TPD 2, Fin des liquides > 10 ml pour 2020 ?