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Kit Orion de Lost Vape : « ceci n’est pas un pod »

Un superbe objet de vape : l’Orion, sorti il y a déjà quelque temps tout droit des laboratoires de Lost Vape.

Ella, ma charmante correspondante de l’Empire du Milieu, m’a généreusement adressé, par le truchement de Sourcemore, un superbe objet de vape : l’Orion, sorti il y a déjà quelque temps tout droit des laboratoires de Lost Vape. J’adore cette marque, qui, non contente de fabriquer de très beaux matériels, surtout des boxes, possède un savoir-faire reconnu  pour ses chipsets.

Pod or not pod ?

Oui, mais c’est quoi, cette affaire de chipset… ? La belle affaire quand on se demande si cet Orion est un pod ou autre chose !

Bon, OK, l’Orion est vendu comme un pod… sauf que… à l’usage… ce n’est pas ce que je dirais, à la manière du célèbre Magritte :  Ceci n’est pas un pod ! Et la suite de cet article nous le fera voir, par bien des aspects de ce que j’appellerai un…

Kit or… kit !

Eh oui, je pratique cet objet depuis, au bas mot, deux semaines, et quotidiennement.
Verdict : l’Orion est, soit le plus chouette pod du monde de la vape… soit un kit très sophistiqué, voire un mod, ciblant tout amateur de bonne vape, débutant son défumage ou blanchi sous le harnois des cumulonimbus !

Le premier « DNA Go pod mod »

Voilà comment Lost Vape présente son Orion… premier du nom, car, entre-temps, Lost Vape a sorti un modèle encore plus simple : l’Orion Q, qui rend son utilisation encore plus facile.

Déballons, déballons !

Quoi, replay??

 

Une batterie au décor de nacre véritable cernée d’acier ; un réservoir monté d’origine ; deux autres réservoirs de rechange (on ne voit pas bien le deuxième car il est derrière) ; une face de la boîte affichant un mot magique et une ligne d’explication ; un tour-du-cou ; un bon câble USB. Pas mal, déjà, une boîte bien fournie !

La marche de tout ça

La batterie

950 mAh… très bonne autonomie, dépassant les capacités courantes des pods et s’approchant fort de celles de nombreux kits dits « débutants ». Selon vos habitudes, vous pourrez tenir une petite journée sans problème avec des liquides fortement nicotinés. Pour ce qui est des assortiments de couleurs et de matières, depuis la fibre de carbone jusqu’au plus « façon bijou », le choix est grand chez mon fournisseur. Il se trouve, d’ailleurs, qu’il y a chez eux en ce moment une forte réduction. Le hasard des envois chinois a fait que j’ai reçu le « DNA Go Pod Kit Silver Ocean Scallop » et, comme il n’est pas décoré avec une escalope de veau, mais avec de la nacre… eh bien je suis heureux !

Le réservoir

Lost Vape résiste !

 

Comme on peut le voir, il est en deux parties : à droite, une réserve de 2 ml du liquide que vous choisirez et que vous verserez directos dans une ouverture large sous le bouchon vissé et comportant un joint d’étanchéité ; à gauche, le système coil-mèche, alimenté en direct et possédant une cheminée légèrement réduite… et une chouette bague de réglage de flux d’air. Le drip-tip est propriétaire et solidaire de la bague d’airflow. Au dire de quelques utilisateurs dignes de confiance, le coil et sa mèche ont une longévité non-négligeable de plusieurs semaines.

Dans la boîte, généreuse, nous l’avons vu, il y a déjà un réservoir clipsé dont la valeur est de 0,5 ohm. Lost Vape nous livre une sous-boîte contenant deux réservoirs de rechange dont le coil fait 0,25 ohm.

Ouh la la, se dit-on… c’est bien subohmesque, tout ça… non ?… Si.

Lost Vape nomme avec raison les réservoirs : « vapeur » pour le 0,25 ; « saveur » pour le 0,5 ohm. Ma pratique confirme. En jouant sur les résistances et le flux d’air, on obtient une vapeur particulièrement goûteuse dans tous les cas, et un tirage raisonnable et nuancé entre le serré et l’ouvert à sa propre convenance. La recherche de l’équilibre a été bien trouvée par les concepteurs. Chapeau, les saveurs sont remarquablement restituées ! Je ne vape que des tabacs L’Absolu avec cet Orion… Et ça marche du feu de dieu !

Cerise sur le cake : jamais aucune fuite, mais alors, vraiment jamais, ce qui permet entre autres de changer de réservoir (et de liquide, et de valeur de coil) à la volée et ce, autant de fois que ça nous amuse.

Le kit

Ben, oui, pour que tout ça se mette à envoyer la vapeur, il faut assembler batterie et réservoir. Il sera ici question de clipsationnementité. Ça a l’air dur, dit comme ça, mais les photos suivantes vous montreront que c’est un jeu d’enfant !

À la une…
À la deux !

 

Et hop, en deux habiles gestes, l’opération est couronnée de succès ! Tout ça tient très bien ensemble et respire la solidité. Youpi, on commence à vaper ? Allez !

Régler son expérience de vape

Examinons la boutonnisationalité de l’engin.

Zut… rien ! c’est un pod !
Ouf… Y a des boutons !

 

La face à boutons continue à différentier l’Orion des autres pods, qui pour la plupart n’en possèdent pas plus que zéro (de boutons). Eh oui, pour moi, c’est un très bon kit, pas un pod ! Mais trêve de blablabla :

— le bouton cranté en haut, entre les deux vis, va servir à clipser et à déclipser le réservoir sur la batterie. Il est ferme et maintient tranquille les deux éléments pour que les contacts se fassent et que l’électricité arrive comme une princesse ;

— le bouton rond est le « fire », pas clicky pour un sou, avec une course courte de bon aloi ;

— sous un petit trou qui abrite un système de LED, le bouton « ovale » va servir aux réglages.

Ah, tiens, des réglages ?

Et voilà pourquoi, à mon avis, une raison supplémentaire pour dire que l’Orion n’est pas un pod. Tout se règle ! Mais, trêve de tchatchatcha :

— 5 appuis sur le « fire » allume ou éteint ;

— 2 appuis sur le « fire » donneront l’estimation de la décharge de la batterie (du vert au rouge et intermédiaires) ;

— 1 appui sur le bouton « ovale » permet de changer de puissance (max 40 watts) en fonction de la résistance reconnue par le DNA Go. blanc > minimum – bleu > moyenne – rouge > maximale. Ce réglage, combiné à celui du flux d’air et à la valeur de la résistance nous donne une belle palette, un beau nuancier pour trouver son « sweet spot » !

Quoi, un « sweet spot » ?

Fidèles lectrices et lecteurs, vous ne manquez pas de vous ressouvenir que j’ai mis en gras un mot quand j’évoquais le déballage… Ce mot magique, c’est REPLAY !

Là encore, merci au chipset DNA Go ! Imaginez… vous cherchez une bouffée particulièrement savoureuse et vaporeuse… ça y est… vous la tenez ! Mais, malgré vos réglages fins, vous voulez exactement la même… Trop cool. Vous pouvez répéter cette bouffée en la mémorisant. Fastoche : juste après la fameuse bouffée, il vous suffit d’appuyer deux fois sur le bouton « ovale »… la LED s’allume en vert et… la bouffée se répète à chaque fois que vous allez faire « fire »… non, vous ne rêvez pas !

Si vous en avez assez, le retour est aussi facile : deux appuis sur le bouton « ovale », et c’est reparti comme en 14, vous voilà de nouveau à chercher un autre nouveau « sweet spot »…

Aaaargh ! L’angoisse !

Bon sang ! j’ai pas vu de port USB et, pourtant, il y a un câble : c’est quoi c’tarnaque ? Faut jeter la batterie une fois vide ? J’ai beau tourner et retourner l’Orion… que couic ! vais-je devoir appeler Sourcemore à l’aide ? Les modes d’emploi, c’est pour les débiles ! Après des heures, en sueur et la rage au cœur, je finis par découvrir que le fameux port se situait niché dans une petite trappe élégante, intégrée parfaitement au corps de la batterie, qu’il suffit de tirer délicatement…

Élégant, la trappe…

 

Pour finir

Je vous avoue que j’étais un peu dubitatif sur cet Orion… pod ? kit ? esbroufe ? Tout le monde en a fait des descriptifs dithyrambiques… et me voici à ajouter ma voix au chœur des admirateurs !

Et puis, Lost Vape a également lancé le petit frère : l’Orion Q, que je n’ai pas pu tester. Il se rapproche, du coup, plus du pod : un seul bouton, des réservoirs à 1 ohm, etc. Et je vous invite à aller les comparer, par exemple ici. Ou .

Bien bel objet, donc, et qui tient ses promesses ! C’est assez rare dans la course aux performances. L’Orion DNA Go est une excellente machine à vaper. Finalement, que d’aucuns lui attribuent le nom de pod ou celui de kit n’a strictement aucune importance : c’est d’la balle !

Question de point de vue.

 

 

Et c’est ainsi que la vape est grande.

Ecrit par Fil

La vape m'a tiré du mauvais pas de la cigarette et j'ai appris pas mal de choses sur le Navire. Partisan du DIY et de la vape libre, je voudrais tenter d'aider les anciens fumeurs qui ont parfois un peu de difficultés à persévérer…
La preuve : je suis retombé pour un temps dans l'univers impitoyable de la clope...
Mais, une fois de plus, j'ai réussi à lâcher cette habitude mortelle.
Maintenant de nouveau sevré grâce à la vape, me voilà prêt à vous rejoindre toutes et tous ! On m’appelle « L’abominable doctor Fil », dans le milieu !

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