« Bon, j’le teste vite fait avant d’en faire la revue histoire de ne pas y dire n’importe quoi, et dès que l’article est fini, je repars sur le Lite [plus], comme d’habitude ».
Je m’en souviens très bien, c’est la pensée exacte qui m’a habité lorsque j’ai essayé le Kayfun X pour la première fois. C’était il y a de longs mois maintenant. À ce moment là, ça faisait presque un an complet que je tournais au quotidien sur le Kayfun Lite [plus] sans discontinuer, étant alors absolument convaincu que pour ma vape MTL, j’avais trouvé l’ato ultime… Hé bien croyez-le ou non, mais finalement, je n’ai jamais plus revissé le Kayfun Lite [plus] sur aucune de mes boxes ! Et ce pour une raison toute simple : ce qui, au départ, devait n’être qu’une amourette de vacances, s’est finalement rapidement transformé en l’amour d’une vie. Oui parce que là cette fois, c’est du sûr : après avoir testé au minimum une bonne centaine d’atos MTL dans ma vie, je suis désormais prêt pour poser genou à terre et demander le mariage. Mais cessons immédiatement les blablas : plutôt que de vous bassiner avec mes états d’âme, je vais vous expliquer pourquoi, à mes yeux, ce Kayfun X constitue mon Graal MTL absolu. Attachez vos ceintures, c’est parti pour la découverte de la 8è Merveille du Monde.
Le remplissage
Pour moi, la première case que doit cocher un ato pour prétendre au statut de Graal absolu, c’est sa facilité à vivre au quoitidien, à commencer par le remplissage. Il ne faut surtout pas que ce soit chiant ou compliqué parce que sinon, sur la durée, ça finit toujours de la même façon : le musée. Chez SvoëMeso, hormis sur les Kayfun 5 et Kayfun Prime, c’était une marque de fabrique : le remplissage s’effectuait par le bas. Y’en a qui gueulaient à cause de ça, perso ça ne me posait pas le moindre problème. Néanmoins, histoire de mettre tout le monde d’accord, c’est désormais remplissage par le haut, avec un top-cap coulissant. On commence par soulever la bague gravée…
… on pousse le top-cap…
… et on remplit par le haricot. Ce dernier n’est pas énorme, mais même avec un flacon Twist, ça passe.
Comme on est sur du high end, tout se démonte easy pour un nettoyage en profondeur. Allez, je vous montre rapidos comment la partie haute de l’ato est gaulée. Le tank est constitué de 3 pièces : une fenêtre en polysulfone (PSU), un bottom-tank et un top-tank.
Les 2 pièces en acier se vissent entre elles…
… en prenant en sandwich le tank en PSU.
Petit conseil : en fin d’assemblage, serrer bien à donf’ comme un bourrin, avec l’aide d’une pince brucelle par exemple.
Intéressons-nous à présent au top-cap à glissière ! Quand tout est démonté, ça se présente comme ça.
Pour remonter le mécanisme, on commence par insérer le top-cap dans la glissière du tank, en orientant la partie plane (en rouge) à l’opposé du haricot de remplissage.
On insère ensuite la bague par le haut, en faisant gaffe que la partie en rouge soit bien orientée vers le bas.
Une fois que c’est fait, il ne restera plus qu’à visser le top-cap.
Comme ceci.
La préhension du top-cap étant moyenne car ce dernier ne comporte aucune gravure, on mettra tout de suite en place le drip-tip, ça aidera un peu. Surtout, je conseille de lubrifier légèrement au full VG le joint torique du top-cap, afin que la manœuvre se fasse souplement. Et voilà, c’est tout pour le top-cap. Il va sans dire que sur la version originale de l’atomiseur, l’usinage est absolument impeccable : aucun jeu nulle part, les ajustements des différentes pièces ainsi que les pas de vis sont tout simplement parfaits.
Donc pour résumer, on soulève, on pousse, on remplit. Et c’est marre. L’idée n’est pas nouvelle, mais ce système de top-cap à glissière est sans doute ce qui se fait de plus pratique et rapide.
La gestion des arrivées de liquide
Bon évidemment, qui dit remplissage par le haut dit également ouverture/fermeture des arrivées de liquide. Oui parce qu’un Graal, il est évidemment hors de question qu’il pisse partout ou qu’il soit victime d’incontinence, même légère. Pour le coup, SvoëMesto ne s’est pas viandé et je crois même qu’on peut aisément lui décerner un Prix Nobel de l’innovation : ce qu’il a inventé sur ce Kayfun X pour ouvrir/fermer les juices holes n’a jamais été fait nulle part, par personne !
Pour bien capter le truc, voici un petit rappel de comment sont foutues les arrivées de liquide sur un Kayfun. C’est ici que ça se passe.
Le jus vient alimenter les mèches de coton par le bas en passant d’abord par 4 petits canaux, avant de finir sa course au fond des niches à coton du plateau.
Jusqu’ici, rien de nouveau : le deck du Kayfun X est identique en tout point à celui des Kayfun Lite 2019 et Kayfun Lite [plus]. Ahh c’est sûr, vu comme ça, ça pue la fumisterie et la fainéantise du mec qui ne s’est pas pris la tête. Mais en fait, que nenni : derrière des apparences de réchauffé se cache en réalité une vraie innovation ! Concentrez-vous les pirates, c’est un peu prise de tête à expliquer.
Déjà, y’a qu’à voir comment c’est fichu au cul de l’ato.
Intrigant, n’est-ce pas ? Ben cette espèce de rosette n’est pas là (que) pour faire joli, on verra ça dans un instant… Mais avant, on démonte tout. On se retrouve alors avec 3 pièces.
De gauche à droite : le deck en lui-même, la base du deck et le plancher en forme de rosette. Pour remonter l’ensemble, rien de plus simple : on commence par enfiler le deck dans la base, par le haut…
Là, arrêtons-nous 2 secondes, c’est important. À ce moment-là, on se rend compte que le deck est mobile dans la base : telle un piston, la base peut se mouvoir de haut en bas, la rétention étant assurée par les 2 joints toriques indiqués en orange.
En retournant l’attelage, on constate que la rosette va pouvoir être solidarisée au deck, par vissage.
Il est possible d’effectuer la manœuvre à la volée, mais le plus simple, c’est encore de visser la rosette dans un stand. Une fois que c’est fait, on clipse la base dans la rosette, de façon à ce que tout soit bien encastré. On doit alors se retrouver dans cette configuration, avec le joint torique indiqué en rouge bien visible.
Là, il ne reste plus qu’à visser fermement le plateau jusqu’à faire disparaître le joint torique et se retrouver dans cette configuration.
Et là voilà, on a notre système d’ouverture/fermeture des juice holes opérationnel ! Vous avez compris comment ça marche ? Nan ? Ben c’est normal, l’ingénierie est complexe. Mais dans la pratique, y’a pas plus simple : imaginez que le stand de couleur saumon soit votre box. L’ato y est vissé.
À gauche, on est en position de vape, avec les juice holes ouverts (flèche rouge).
« Tiens dis-donc, mon tank est vide, je vais le remplir… » En tirant l’ato vers le haut, la rosette et le deck (qui sont vissés ensemble) restent fixes, bien en place sur votre box (flèche violette à droite), tandis que tout le reste (la base et le tank) monte d’un cran : grâce à ce mécanisme de « deck-piston », les juice holes sont à présent fermés !
Ça y est, c’est capté cette fois ?
Bon ok, je suis d’accord, c’était prise de chou à présenter. Mais dans la vraie vie, y’a pas plus facile à utiliser :
CLAC ! je tire l’ato vers le haut pour fermer les juice holes.
CLIC ! je soulève la bague gravée X pour déverrouiller le top-cap.
CLAC ! je pousse à l’horizontale le top-cap à glissière pour accéder au haricot de remplissage.
Au final, voilà comment on peut résumer tout ce pataquès : CLAC-CLIC-CLAC ! Remplissage effectué en 10 secondes chrono, montre en main. J’ai jamais vu plus simple et plus astucieux. En tout cas au feu rouge, c’est diabolique !
Et évidemment, cela va sans dire, c’est parfaitement efficace : pas la moindre goutte de suintement, jamais.
Bien… Et maintenant, revenons à notre histoire de rosette… Imaginons que vous ayez l’idée saugrenue de vaper sur une box SBS.
Quoi, elle est pas belle ma box SBS ? Oui, la photo est moisie aussi, je sais… C’était juste avant de finir mon jus d’orange et de partir au boulot. Bon bref, imaginons qu’à ce moment-là, je veuille remplir mon tank : je délocke la bague gravée X, je pousse le top-cap et là… c’est le drame !
Pas d’bol, impossible d’accéder au haricot de remplissage à cause du corps de la box… RIP… Alors on fait quoi ? On change d’ato et le setup ‘Kayfun X sur SBS’, on oublie ? Hé bien non, pas du tout ! Après avoir fermé les arrivées de jus en tirant l’ato vers le haut, il suffit simplement de faire tourner le tank sur lui-même, afin de l’orienter comme bon nous semble…
… pour accéder à l’orifice de remplissage et faire le plein.
Ensuite, on ouvre les juice holes en poussant l’ato vers le bas et là, grâce au plancher en forme de rosette, tout s’encastrera parfaitement quelle que soit la posistion du top-cap que l’on aura choisie.
Illustration parfaite de la complexité technique au service de la simplicité d’utilisation : voilà pourquoi j’ai toujours considéré SvoëMesto comme un génie…
Allez, ça c’est vu, on enchaine tout de suite sur la partie basse de l’atomiseur : pas le temps de trainer en chemin, il y a encore des choses intéressantes à voir.
Système de ventilation
Là, on aborde un volet crucial ! En effet, après avoir testé à peu près tous les systèmes de ventilation MTL possibles, je peux affirmer une chose avec certitude : la façon dont un atomiseur est ventilé a une influence majeure sur la qualité de son rendu aromatique.
La première bonne nouvelle sur ce Kayfun X, c’est que SvoëMesto a décidé de ne pas tout chambouler, en conservant ce qui constituait sans doute la mécanique d’aération MTL la plus élaborée de tous les temps : le système Aerokon.
Comme j’ai déjà détaillé la mécanique du truc dans la revue du Kayfun Lite [plus], inutile d’y revenir ici. On n’a qu’une chose à faire : se réjouir de pouvoir encore régler son tirage aux p’tits oignons. Là y’a aucun chichi possible, pas moyen de pleurnicher à base de « oui mais moi je ne vape qu’en 1.1mm sinon, c’est trop ouvert » ou de « ahhh c’est con, il m’aurait fallu un insert d’airflow de 2.128 mm pour que ce soit parfait » : grâce à l’Aerokon, on est sur un réglage d’airflow sur-mesure, ce qui fait que tous les vapotos MTL trouveront forcément le tirage qui leur convient.
Bon, à première vue, ça pue là encore le réchauffé. Mais en fait, pas du tout : SvoëMesto a encore réussi à améliorer les choses, en repensant complètement la manière dont l’air circule dans l’ato. Petit rappel : sur les Kayfun Lite 2019 et Lite [plus], l’air entrait dans l’ato par un canal unique de 2 mm de diamètre. Sur le Kayfun X, c’est totalement différent : désormais, l’air entre dans l’ato par 6 petits trous de 1 mm.
Ensuite, il traverse une chambre située sous le plateau, puis atteint l’Aerokon via 8 trous d’1 mm (en violet).
En global, ça donne ça.
L’idée d’une « chambre de stockage d’air » située sous le plateau n’est pas nouvelle : elle est même commune à quasiment tous les RTA MTL « bottom airflow ». Le truc, c’est que si le volume de cette chambre est trop important (comme bien souvent), l’air s’éparpille en chemin et j’ai pu remarquer que ça a une influence plutôt négative sur la précision de rendu de l’atomiseur. Mais comme SvoëMesto est un maître en la matière, il a tout prévu : lorsque l’ato est complètement assemblé, le plancher en forme de rosette vient réduire au maximum la hauteur de la chambre. Cette dernière ne fait alors plus qu’1 mm de haut, soit le diamètre des 6 trous d’entrée d’air.
On ne se retrouve donc pas avec une chambre à proprement parler, mais plutôt avec un couloir circulaire. Ainsi, l’air ne papillonne pas en chemin et va droit au but. Pour autant, il n’est pas comprimé comme avec des systèmes exploitant l’effet venturi (Millennium RTA, par exemple) : il a une course plus fluide. Et parfaitement canalisée.
Dans la vraie vie, si le Kayfun X semble un peu plus aérien que les Lite 2019 et Lite [plus], il reste un ato purement MTL. En réglant l’Aerokon, on ira d’un tirage très serré à ‘MTL ouvert’. En fait, ce qui change sur ce Kayfun X par rapport aux précédents Kayfun, ce n’est pas vraiment la quantité d’air, mais plutôt la dynamique du flux et la manière dont il circule dans l’ato : c’est globalement beaucoup mieux ventilé. Avant de causer Vape et voir si cette innovation majeure a une influence sur le rendu, opérons à présent un tout petit détour par la case Montage.
Mise en œuvre du Kayfun X
Si ce KFX est un Graal à mes yeux, c’est aussi parce que SvoëMesto a réussi la prouesse de tout modifier sur son atomiseur, sans pour autant renier son mythique plateau de montage ! Du coup, aucun dépaysement pour les possesseurs de Kayfun : la mise en route est exactement la même que pour les atos précédents. On va donc faire très vite.
Pour le coil, 5 ou 6 spires sur axe de 25. On relève légèrement la bobine une fois installée, comme ceci.
Pour le cotonnage, on coupe légèrement plus court que la largeur du deck.
On aère bien la fibre, et c’est good. Allez, musique, et la suite !
La Vape du Kayfun X
Lorsqu’il s’agit de Graal vapistique, il est forcément question à un moment donné de Rendu de saveurs. Donc vous vous doutez bien qu’en la matière, le Kayfun X est loin d’être une merguez… Et c’est un euphémisme, car en fait, c’est même son argument n°1 !!
Bien sûr, je peux vous dire que la précision de rendu est époustouflante, que la densité de vapeur est parfaite et que la saturation des arômes est à l’avenant… Si vous avez déjà goûté cet ato, vous comprenez de quoi je parle. Mais si ce n’est pas encore le cas, je peux vous garantir que vous êtes loin d’imaginer à quel point le rendu aromatique du Kayfun X est hors norme ! Car pour résumer les choses, le Kayfun X est un ato superlatif. Dans tous les domaines, il n’est pas un ou deux crans au-dessus de tous les autres. Nan. Il vole vraiment dans d’autres sphères. Un peu comme si on comparait un karting à une Formule 1.
Lorsque j’envisageais une hypothétique acquisition du KFX, j’avais une interrogation majeure : son rendu allait-il être vraiment différent de celui du Lite [plus] ?
La réponse est un énooorme OUI !
Bien qu’ayant la même chambre d’atomisation, le même plateau de montage, la même cheminée et le même Aerokon, les 2 Kayfun n’ont quasiment plus rien en commun dans le rendu. Bien que très précis, le Lite [plus] avait quand même tendance à hyper saturer les saveurs et à leur apporter un côté sombre. Faut avouer que c’était quand même un peu déséquilibré, fallait aimer. Là avec le X, on est désormais sur un truc d’élite, au sens 1er du terme. Grâce à son système d’airflow unique, l’ato est beaucoup mieux ventilé, ce qui fait que les saveurs sont toujours hyper profondes, mais qu’elles gagnent vraiment très nettement en clarté.
Un Oriental ‘Gran Riserva’ de La Tabacherria ? Je visualise instantanément les fûts de chêne ! Un Red Virginia ‘Linea Elite’ de la même marque ? Je découvre pour la première fois qu’un Virginia peut être épicé. Un simple Burley ‘Pure’ d’Azhad ? Jamais je n’avais pu percevoir à ce point la délicatesse extrême de sa dentelle…
L’identité du Kayfun X, c’est de procurer une précision de rendu chirurgicale et jamais atteinte, tout en offrant une profondeur et une puissance aromatiques décuplées. Le tout, dans un équilibre général absolument inoui.
Tout se passe comme si avec cet ato, SvoëMesto avait trouvé le véritable nombre d’or de la Vape. Car ce Kayfun X est infiniment plus précis que tous les autres atos MTL. Il est aussi plus puissant, plus saturé et plus profond dans le rendu. Plus dense en texture. Plus « tout », en fait. Et ce – et c’est sa véritable force – sans jamais être déséquilibré nulle part. C’est assez incompréhensible, mais c’est comme ça : le Kayfun X ne joue clairement pas dans la même cours que ses petits camarades. Faut goûter pour capter, je ne peux rien dire d’autre.
D’ailleurs, sa ventilation est tellement parfaite que le Kayfun X est capable d’accepter sans broncher absolument tout type de câble MTL : il suffira juste d’ajuster le degré d’ouverture avec l’Aerokon. Pour ma part, je le monte actuellement avec un improbable Staggered DIY 26/36 full Ni80, et c’est absolument époustouflant. Chose étonnante également, mais qui ne trompe pas : bien que je ne confie à cet ato que des jus ‘coil killer’, je ne nettoie ma réz’ qu’une seule fois par semaine, à raison de 2 tanks de 4ml quotidiens. Incroyable mais vrai.
Bref, je ne vous fais pas de dessin : je suis conquis totalement. À tel point que comme le chantent les islandais de Kaleo, je ne pourrais plus continuer la vape sans cet ato. Le Kayfun X ? L’ato dont je rêvais. Et que SvoëMesto a fait. Rahhhh putain que j’suis content d’avoir continué à chercher pendant toutes ces années ! Ça valait le coup d’insister…
Bien, et maintenant, si on terminait cet article par un vieux débat… ?
Clone vs Original
Oui parce que c’est bien beau tout ça, mais… Le prix du rêve ? 150 boules ! Ah ouais quand même… Face à une telle somme, y’a forcément de quoi hésiter, c’est logique. D’ordinaire, on envisage souvent de tester d’abord un clone à 30 boules, histoire de limiter les risques de déception. Moi, j’ai fait l’inverse : un original d’abord, puis un clone pour ‘doubler’ l’ato. Ben je vais vous dire clairement : moi qui ai toujours été pro clones, là je ne sais plus. On n’est clairement pas sur un clone 1:1, des différences mineures mais flagrantes sont présentes un peu partout sur la copie chinoise.
Niveau vape, le George et l’original sont vraiment très proches. J’ignore si c’est psychologique ou pas, mais j’ai quand même l’impression que le clone est un poil en dessous. Ce qui parait logique, tant le Kayfun X voulu et conçu par SvoëMesto est une mécanique de haute précision, où le moindre demi millimètre semble avoir son importance.
En revanche, niveau usinage et qualité des matériaux, il n’y a pas match. L’original est parfait en tout point et taillé pour défier les siècles. Toutes les photos de cette revue ont été prises sur la copie chinoise. Et si vous zoomez un peu sur votre téléphone, vous constaterez que le Clooney, bien que très honnête, fait vraiment pâle figure à côté de l’original : la qualité de l’acier est moindre (il tire vers le bleu-gris et prend même parfois des teintes arc-en-ciel à certains endroits lorsqu’il est exposé en plein soleil). Un peu plus ennuyeux, il y a un léger jeu au niveau du top-cap coulissant.
De plus, j’ai des doutes sur le calibrage des joints toriques du plateau, car même s’il ne fuit pas, j’ai quand même pu observer des suintements sous l’ato à l’utilisation. Pas méchants, mais quand on n’a absolument aucun problème avec l’original, ça fait quand même un peu ièch’.
Du coup, il y a quand même globalement une certaine forme de justice dans tout ça, et c’est tant mieux !
Malgré tout, je dis que pour 30 boules, ça vaut quand même vachement le coup. Parce que s’il y a bien une chose qui serait vraiment dommage, ce serait de passer bêtement à côté d’un tel chef d’œuvre. Une MASTERCLASS qui coche sans exception toutes les cases de mon cahier des charges : beau, solide, fiable, consommation ridicule, facile à monter, archi user friendly et saveurs complètement délirantes. Perso, dans ces conditons, je ne vois aucune raison valable de continuer à chercher ailleurs. La perfection est atteinte. Et je pense très sincèrement que SvoëMesto lui-même aura du mal à faire mieux à l’avenir. Pour moi en tout cas, la quête MTL s’arrête là. Il fallait bien que ça arrive un jour mais là, c’est la fin du voyage.
Sur ce, il me reste à vous souhaiter une bonne vape à toutes et tous, en Kayfun X original si possible, et à rendre un dernier hommage à SvoëMesto : Merci Maestro !!! Merci… infiniment.
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