Les quelques lignes que vous vous apprêtez à lire, vous les devez à cet atomiseur. Sans lui, je serais sans aucun doute encore planqué dans le confort et l’anonymat des soutes du Navire, à me délecter en secret – mais surtout en louzedé – des magnifiques revues pondues par l’équipage habituel, comme par exemple le superbe Focus du Lite 2019, royalement servi par notre vénérable Capitaine. Mais à ma grande surprise, alors que je m’attendais à un accueil franchement chaleureux, à des commentaires élogieux et à un enthousiasme général, que nenni ! C’était même tout l’inverse !
Mes yeux – éberlués – n’en croyaient pas leurs oreilles, en ne lisant que railleries, dédain et défiance vis-à-vis d’un SvoëMesto relégue d’un revers de main à un rôle totalement inattendu de véritable punching ball. Incroyable !! Le Maître…, idolâtré hier…, aujourd’hui jeté en pâture à une horde de pirates enragés sans foi ni loi, et brûlé vif sur la voie publique, 12 balles dans la peau, sans aucune autre forme de procès !! Un véritable florilège de coups bas à la sauce « has been ». Et ce, bien entendu, sans même avoir pris la peine de tester l’ato !?!! La Passion, sans doute, ou comment passer de l’amour à la haine en un claquement de doigts… Ils étaient tous devenus fous sur ce rafiot, probablement qu’une épidémie de fièvre jaune venait de contaminer le Navire, c’était pas possible autrement !
Pas le choix, je ne pouvais pas laisser faire sans intervenir. Impossible. Car oui, moi, le clandos’, j’ai été élevé au Kayfun voyez-vous, et il était tout bonnement hors de question que l’on pourrisse mon mentor de la sorte sans que je ne pipe mot. Baroud d’honneur, donc, en mode « On ne touche pas à SvoëMesto, compris ?!!? ». Et alors que je pensais, après mon tout premier commentaire, être purement et simplement balancé illico aux requins, au contraire, je fus accueilli les bras grand ouverts par tout l’équipage, et même invité à publier ! Hein, quoi, vous êtes sûrs ? J’ai jamais fait ça, moi… Bon, OK, on va essayer. Nous y voilà, donc.
D’emblée, rien que de par son appellation, le Kayfun Lite 2019 interpelle, et une question nous brûle instantanément les lèvres : pourquoi SvoëMesto nous pond aujourd’hui le revival d’un modèle vieux de 6 ans, plutôt qu’un nouvel atomiseur ?
Bien sûr, il est tout à fait légitime de voir les choses via ce prisme-là. Mais il me semble, personnellement, que cet angle d’attaque est beaucoup trop orienté, et biaise d’entrée de jeu le vrai débat. Oui parce qu’au fond, est-on réellement certain qu’il ne s’agit là que d’une simple réédition ? N’aurait-on pas à faire, en réalité et en dépit des apparences, à un nouvel ato ? Là est la vraie question !
Alors, Kayfun Lite 2019 : simple session de rattrapage pour les retardataires, ou nouvel atomiseur ? Pour répondre à cette question, il aurait évidemment été préférable d’avoir vapé sur les deux modèles (2013 et 2019), mais malheureusement, ce n’est pas mon cas : en 2013, je n’en avais pas encore fini avec la clope. Pour cette revue, je me suis donc appuyé sur la documentation officielle du Kayfun Lite 2013, ainsi que sur différents commentaires d’époque trouvés sur le Navire.
Allez, c’est parti : décryptage, en toute subjectivité. Et en musique :
L’ato testé est une version George Clooney (ULTON). Excellent usinage de toutes les pièces. Flushitude et smoothitude au top. Visserie OK. Joints très corrects. Rapport qualité-prix imbattable. Voilà, ça, c’est fait.
Lite 2013 vs. Lite 2019
Round 1 : Round d’observation
Pour commencer, comme nous sommes tous de grands gamins à faire mumuse avec nos bouts de métaux et nos fils de fer, prêtons-nous à un autre petit jeu auquel on s’est tous adonnés un jour ou l’autre : le jeu des différences entre 2 images à première vue identiques.
En haut : le Lite 2013, en bas : son petit frère. Aucun doute, le 2019 est bien un Kayfun Lite. La première différence vient du fait que SvoëMesto propose 2 diamètres différents pour sa nouvelle mouture : 22mm pour les nostalgiques, et 24mm pour les autres.
La deuxième différence se situe au niveau des mensurations : 51,5mm de hauteur hors drip-tip pour le 2013, contre seulement 33mm toujours hors drip-tip pour le 2019. C’est trapu, c’est moderne, et ça change radicalement de tous les atos Kayfun connus jusque-là. Cool, non ?
Conséquence directe, la contenance passe de 4,5ml pour le 2013, à seulement 2ml pour la version 22mm du 2019, et 3,5ml pour la version 24mm. Hum, un peu light tout ça, et tout de suite un peu moins cool.
Heureusement, il existe des parades, et pour quelques dollars de plus, j’ai ajouté à mon Lite 24mm le kit d’extension, passant ainsi à 38mm pour 5ml de contenance, et squeezant au passage ce vilain tank en ultem couleur nicotine.
Voilà, là on est bien, trèès bien même ! Franchement, il n’a pas une tronche top moumoute méga groove, comme ça ?
Round 2 : Autopsie globale
Lorsque l’on démonte le 2019, ce qui frappe instantanément, c’est le nombre ridicule de pièces détachées : 5 en tout et pour tout !
« Ben alors, tu sais plus compter, Cland’ ? Oh, faut arrêter la fumette mec, le 2013 aussi, il n’a que 5 pièces… »
Oui, c’est vrai, mais en partie seulement, car si l’on zoome un peu, on tombe sur ça :
Et c’est là qu’on voit le boulot magistral effectué par SvoëMesto : là où hier, il fallait 6 pièces, aujourd’hui il n’en faut plus que 3. Désormais, le haut de la chambre d’atomisation vient se visser dans le top cap, en prenant le tank en sandwich.
« Ouais mais mec, c’est carrément pas révolutionnaire ton truc là, ça existait déjà sur le KF5 et le KF Prime… »
Oui, c’est vrai. Et j’ajouterai même que sur le 5 et le Prime, on avait un tank en verre, voire en métal, ce qui laissait tout loisir de siroter des jus agressifs comme le Red ou les agrumes. Alors autant avec l’ultem, il ne devrait pas y avoir de soucis, autant avec l’extension et son tank en PC, on prendra soin d’éviter. Un peu dommage, cette histoire…
Round 3 : Le remplissage
Par contre – et c’est là un des gros points forts de ce Lite 2019, à la différence des 2 atos précités, on ne retrouve plus ce système à la mords-moi-le-nœud complètement foireux de gestion d’arrivée de liquide, où il fallait faire tourner le tank au petit-bonheur-la-chance pour éviter le dry hit. Dorénavant, SvoëMesto nous simplifie la tâche à l’extrême, puisqu’à ce niveau-là, il n’y a … plus rien à faire ! Heureux le paresseux ! Désormais, le remplissage se fera le plus simplement du monde par les 4 énormes trous qui constituent la base de la chambre d’atomisation.
« Hein ? Quoi ? Un remplissage par le bas, aujourd’hui, en 2019 ? Mais t’es complètement givré gros !! … «
Ben non, pas tant que ça, parce qu’on est sur un KF Lite. Et qu’un KF Lite, ça se remplit par le bas, c’est comme ça et pas autrement ! Alors si t’es pas content, tu prends tes clics et tes clacs, et tu vas pleurnicher chez Mémé. D’ailleurs, sur l’ancêtre (le KF, pas la pauvre mamie qui n’a rien demandé à personne), on remplissait à la seringue, par la petite vis « 1l » sur la photo, et il me semble, à la lecture des fofos d’époque, que ce système posait quelques légers soucis, doux euphémisme…
Il y a désormais de quoi être sacrément jouasse, car les fuites, c’est ter-mi-né. Ce Lite 2019 est propre comme un sou neuf, il ne fout pas une goutte à côté. Pour faire ne serait-ce que suinter cet ato, il faudra se lever de bonne heure. Enfin si, pour être honnête, c’est possible. Mais faut vraiment le faire exprès : si l’on remplit ce Lite 2019 à ras la gueule, il aura tendance à glouglouter et à rejeter quelques gouttes par le trou d’airflow. Il faudra alors souffler dans le drip-tip pour évacuer le trop-plein. Voilà, comme ça, vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.
Round 4 : L’airflow
Tiens, puisqu’on parle de l’airflow : c’est simple, le 2013 et le 2019 sont identiques, à la différence près que celui du 2019 ne siffle plus : on vissera ou dévissera un petit insert dans le pin 510. Serré quasiment à fond comme sur cette photo, on obtiendra un tirage qui creuse les joues.
Tandis que si on le dévisse pour arriver à fleur du 510, on se verra gratifié d’un tirage MTL genre inhalation directe très très très restreinte.
« Nan mais t’es pas sérieux cousin, j’suis au bout d’ma vie avec ton bordel là…. «
N’exagérons rien ! Oui, il faudra bien évidemment prendre quelques minutes au départ pour calibrer le truc à sa guise, mais une fois trouvé le bon réglage, ça ne bougera plus. Jamais. Alors ok, le vapoto qui kiffe changer d’airflow comme de chemises devra se coltiner le dévissage de l’ato puis le nouveau réglage au tournevis. Mais il aura l’honnêteté et la lucidité de se rappeler que bon nombre de très bons atos modernes ne permettent ce genre d’opération qu’après démontage complet du coil, via des inserts indépendants. Check, Mr. Dvarw.
Round 5 : Le plateau
Bon, là, on ne va pas faire un roman, tout le monde connait : c’est le même plateau que celui du KF5 – et ses 4 petites arrivées de liquide, avec exactement les mêmes dimensions que celui du Prime. Autrement dit, pas ce qu’il y a de plus confortable pour travailler, c’est vrai. Mais avec du calme, un peu de minutie, l’habitude, et les bons gestes, ça se fait très bien.
Montage du Lite 2019
Bon, a priori, tout le monde sait plus ou moins monter un Kayfun 5. Mais au cas où (j’ai cru comprendre que ce n’est pas totalement le cas sur le Navire), et surtout parce qu’un minimum de précision est requise pour tirer à coup sûr la quintescence de cet ato, on va quand même procéder à une petite revue des subtilités à mettre en place.
Donc Exit les spires espacées de la préhistoire et le cotonnage à la one again.
Bonjour le micro-coil. Bon ça, c’est OK, tout le monde sait faire parfaitement. Mais il faudra garder à l’esprit le fait que les vis et les encoches sont vraiment petites, donc évidemment, on ne choisira pas un fil trop épais. Au mieux il passerait dans les encoches, mais ripperait sous la tête des vis lors du serrage, ce qui est toujours source d’énervement. Pour ma part, je suis à la limite max avec un kanthal twisted 2×28 Ga, 5 tours en diamètre 2,5, pour une rés. à 0,6 ohm.
On veillera à centrer parfaitement le coil par rapport à l’arrivée d’air située au centre du plateau. De plus, il sera nécessaire d’ajuster le coil en hauteur, de telle sorte que le bas de la bobine soit quasiment à fleur par rapport au sommet des vis, une fois celles-ci vissées à fond. Sans ce petit réglage, une fois cotonné, il n’y aurait pas assez d’espace pour que l’air circule correctement, et le résultat en terme de saveurs oscillerait entre le néant et le carrément décevant.
Ensuite, viendra la délicate étape du cotonnage. Là, ça va se jouer à l’expérience. Il faudra tester des trucs, essayer, se foirer, y revenir, jusqu’à trouver l’épaisseur parfaite de la mèche. Forger pour devenir forgeron. L’idée, c’est qu’une fois insérée dans le coil, lorsqu’on tire la mèche de droite à gauche et inversement, on sente une légère résistance : ça doit coulisser sans avoir à forcer, tout en frottant l’intérieur du coil.
Une fois trouvé le bon dosage, il faudra évidemment couper le coton, mais attention, pas à n’importe quelle longueur. A l’époque du Prime, j’avais pu voir des tutos où ils disaient de couper à la largeur du plateau : non, c’est trop ! Il faudra couper légèrement moins que la largeur du plateau, comme ceci :
Ensuite, un petit secret : je coiffe le coton à l’aide de ma pince céramique. Surtout pas comme un bourrin, car l’idée ici n’est pas d’enlever de la matière, mais bien plus d’aérer la fibre au maximum. Il faut au final avoir beaucoup de matière, mais aérée ! Donc on procèdera délicatement, avec amour, comme si on devait démêler la tignasse de sa chère et tendre, en attaquant la mèche par le dessus, puis par le dessous (ou inversement, c’est vous qui voyez). Toujours en partant du coil vers l’extrémité de la mèche.
Un petit coup de ciseau pour ôter tout ce qui dépasse, et c’est OK, on est prêt à placer le coton dans les rigoles.
On devra alors se démerder comme on peut, mais l’essentiel, ce sera de ne surtout pas y aller en force, afin de conserver la texture désormais aérée de notre mèche. Au final, on devra obtenir un truc dans ce genre-là :
On voit bien ici qu’une fois le coton mis en place, il y a un espace suffisamment grand sous le coil pour que l’air circule parfaitement dans la cloche et donc, jusque dans notre gosier. De là, on imbibe en liquide, et zou, c’est parti.
Normalement, en procédant ainsi, on obtiendra à tous les coups un résultat optimal. Mais pour être honnête, il m’est parfois arrivé de ressentir, au bout de quelques lattes, non pas un début de dry hit, mais des saveurs très en deça des premières barres (qui sont toujours top, puisqu’on a imbibé la mèche à la mano) : cela signifie probablement que les mèches ont été coupées un poil trop court, et qu’elles ne reposent pas parfaitement dans le fond des rigoles, sur les 4 petites arrivées de liquide. Donc dans ce cas, pas de panique, on reste cool, on dévisse l’ato, et on pousse légèrement les mèches vers le bas avec une délicatesse extrême. Toujours sans tasser. L’idée est qu’elles aillent chatouiller les arrivées de liquide.
Bon, le plateau est monté, alors maintenant, place à la dégustation !
La vape du Lite 2019
Mais bien évidemment, avant, on retourne le tank, top cap vers le bas, et on remplit. Inutile de faire l’offusqué, on l’a déjà dit, ce Kayfun Lite 2019 se remplit à l’ancienne, par le bas. Celui que ça défrise, il passe son chemin, et il arrête de nous les briser. D’autant que le remplissage est tout ce qu’il y a de plus facile à réaliser : n’importe quel contenant de liquide fera l’affaire, tant l’espace disponible pour remplir est confortable ; on peut y aller confiant et à la sauvage avec le goulot de la bouteille, ça passera crème : pour ma part, ce sera un DIY Black Cavendish/Virginia/Cappuccino/Miel. Voilà, on y est. Je ne doute pas un seul instant que vous trépignez tous désormais d’impatience de connaître le verdict, alors pas de suspens inutile.
Je ne vais pas y aller par 4 chemins : la vape offerte par le Kayfun Lite 2019 est tout bonnement exceptionnelle ! Du genre à mettre la larme à l’œil. La meilleure qu’il m’ait été donné de vaper sur un RTA, ever. Ouais, rien que ça.
D’ailleurs, la magie opère instantanément. On tire une barre, on est scotché. On se demande si on n’a pas rêvé. Alors forcément, on y revient. Confirmation, c’est un enchantement. Une troisième barre, puis une quatrième, puis une cinquième… on ne s’arrête plus !! Ce Lite 2019 est une véritable incitation au chain-vaping !! En effet, chaque latte devient meilleure que la précédente, car les saveurs restent en bouche, littéralement collées sur la langue et sur le palais, et c’est avec une jubilation démoniaque que l’on se régale à empiler frénétiquement les strates, comme le ferait avec ses quérons le meilleur maçon portugais sous cocaïne. Du coup, on a vite fait de se retrouver embarqué dans une hallucinante symphonie gustative. En bouche, puisque c’est LÀ que tout se passe avec cet ato, ça scintille de toute part, façon Shine On Your Crazy Diamond du Floyd.
Si le volume de vapeur délivré par le KF Lite, correct, reste dans la pure lignée des autres produits de la marque, l’ato se distingue en revanche par une densité de vapeur hors du commun : c’est clairement bien dodu, un peu gras, mais sans jamais être poisseux. Assurément, la vape procurée a du corps, on aurait presque la sensation d’avoir de la matière en bouche lorsque l’on tire une barre. J’exagèrerais à peine si je disais que sur ce terrain, le Lite 2019 n’a pas à rougir devant d’excellents drippers 22mm.
Mais là où il excelle vraiment, et où il sort du jeu tous ses grands frères sans aucune contestation possible, c’est sur le rendu des saveurs. On n’en a pas parlé, mais le secret réside sans doute dans les dimensions de la chambre d’atomisation, ultra-compacte et qui vient englober le coil au plus près : si elle conserve logiquement le même diamètre que celle du Kayfun Prime (1 gros cm, à la louche), elle est désormais plus courte d’1 tiers en hauteur (1cm, contre 1,5cm). Fort logiquement, on obtient un degré de saturation extrême des saveurs. En toute subjectivité, loin devant la concurrence.
Avec sa vape tiède-chaude, lisse et feutrée comme du velours, puissante mais tout en maîtrise, et sa tendance à légèrement sucrer les mixtures, le Kayfun Lite 2019 sied parfaitement aux arômes tabac, et magnifie tout type de liquide gourmand.
Mais ce n’est pas tout ! Si comme tous les Kayfun, ce Lite 2019 procure une vape à la fois précise et parfaitement équilibrée, il possède surtout ce petit supplément d’âme au niveau des saveurs, grâce à une profondeur de champ que je n’avais encore jamais eu la chance de connaître. Le spectre est large, c’est assez délicat à expliquer car on est clairement ici dans la nuance, mais c’est comme si cet ato était capable de révéler des notes de saveurs que les autres ne sont pas en mesure d’aller chercher. En tout cas, les 2 Azhad’s de mon DIY ressortent comme jamais !
Le mot de la fin
Alors au final, ce Kayfun Lite 2019 : simple réédition de la part d’un modeur à court d’idées et complètement à la ramasse, ou nouvel atomiseur de génie ?
A mon humble avis, celui qui voudrait mesurer le degré de hasbeenitude de SvoëMesto via ce Lite 2019 fait complètement fausse route, et devrait plutôt attendre… le prochain ato de la marque pour se lancer dans pareille entreprise.
En effet, le fait de sortir un « Lite 2019 » plutôt qu’un « Kayfun 6 » est tout sauf anodin et traduit, à mon sens, la volonté du modeur de ne pas mettre la charrue avant les bœufs et de simplement « faire les choses dans l’ordre » : d’abord, nous gratifier d’un modèle ultime – fiable, facile à vivre et performant, avant de, pourquoi pas, nous proposer par la suite une nouvelle machine à vaper.
Et c’est exactement ce qu’est ce « Lite 2019 » : l’aboutissement de tout le travail réalisé par SvoëMesto depuis ses débuts. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir la conception de l’ato pour s’en convaincre : le Lite 2019 n’est rien d’autre que la synthèse de tout ce qui s’est fait de mieux jusque-là sur chaque ato de la marque. En quelque sorte, la dernière pièce du puzzle, sans laquelle le tableau resterait irrémédiablement inachevé.
Exit le superflu et/ou le foireux, SvoëMesto a joué la carte de l’épuré, pour ne garder que le meilleur : la précision du plateau du KF5, la sobriété de l’ossature du KF Lite 2013, la versatilité et la discrétion du système d’airflow du encore KFL 2013, ainsi que l’efficacité du remplissage par le bas – repensé – du toujours KFL 2013.
Résultat ? Un ato d’exception, le tout en seulement 5 pièces, optimisées, et au service d’une vape MTL meilleure que jamais. Du grand Art, tout simplement. Une véritable prouesse, que seuls les Maîtres sont capables de réaliser.
Kayfun Lite 2019 : What else ?
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