Un samedi soir sur la Terre.

Il est quasiment minuit lorsque j’éteins la console. « Oh nan ! Déjà ?? », « Mais on n’a quasiment pas joué », « Allez Papa, encore une dernière partie, promis, après, on va se coucher… » : le bureau des plaintes est ouvert et la négociation s’engage aussi sec ; je ne sais pas pour vous, mais moi, mes gosses, ils ne veulent jamais aller dormir… En semaine, c’est déjà compliqué d’avoir la paix avant 22h00, mais alors le week-end, c’est encore pire… Bon, faut dire que là, Madame a déserté le cocon familial pour s’offrir une escapade « copines parisiennes » le temps d’un week-end, alors forcément, à la maison, c’est la fête du slibard !! Bref, tout ça pour dire que pendant que Bibi fait le job pour faire tourner la casba, Elle s’éclate avec ses cop’s. Elle a du bol d’avoir un mec aussi cool, quand même…

N’empêche, j’ai quand même du bol aussi, faut le dire : le lundi soir en rentrant, elle me sort de sa valise un petit « souvenir » de son week-end parisien : un petit emballage cartonné couleur bleu canard, que j’identifie instantanément : un jus à vaper !! Mouais, j’en ai déjà plein, des fioles entières de jus à vaper, mais merci pour le geste. J’y prête à peine attention et pose machinalement la boîte dans un coin de mon bureau déjà surchargé de matos à vaper : on verra ça demain. « C’est du cébédé », me dit-elle… Trois syllabes qui font tilt instantanément : une demi-seconde plus tard, mon cerveau est en ébullition, et je la mitraille de questions ; « t’as eu ça où ? », « y’a quoi là-dedans ? », « t’es sûre de la provenance ? »… Elle m’explique alors qu’elle est allée au Lab, que c’était génial, et que l’endroit l’a faite halluciner : elle se croyait dans un coffee-shop d’Amsterdam, mais en plein cœur de Paname ! Des images de jeunesse me traversent alors naturellement l’esprit : Maastricht et ses péniches, Dam’ et ses coffees… Que de souvenirs grandioses, symboles emblématiques d’une tranche de vie à jamais gravée dans ma tête, mais qui me semble si loin désormais… C’était carrément trop cool, on était jeunes et (très) cons, insouciants et légers, certes fauchés, mais tellement libres dans notre tête et notre corps… On s’en foutait de tout, on faisait c’qu’on voulait, quand on voulait, on emmerdait la Terre entière… Mes meilleures années, quand j’y repense… Mais bon, c’était dans une autre vie, tout ça…

Toujours est-il qu’à la lecture de l‘emballage bleu, un smile non dissimulé illumine instantanément mon visage : Super Skank (avec un « a ») 300 MG, de l’assembleur Greeneo :

« 300 MG ? » demande-je. « Le vendeur m’a dit que c’est le dosage le plus bas ». Bon, faut tester ça direct. Vite, un ato propre ! Merde, y’en a pas !! Allez hop, le Kayfun Lite au bac ultrason, un montage pépère à 0.8 ohm, et c’est parti, affalé dans le canap’ !

 

Alors, ça donne quoi ce Super Skank ?

La première chose à noter, c’est que lorsque l’on presse l’embout noir de la pipette pour gorger celle-ci de liquide, seules quelques gouttes remontent de la fiole, ce qui rend le chargement d’un tank de 5 ml long et fastidieux. Mais dès la première barre, c’est le choc : wow ! Mais qu’est-ce que c’est qu’ce truc ??!!! Jamais vapé un truc pareil !! L’attaque est douce et légèrement fruitée, très agréable en bouche bien que plutôt discrète. Mais très vite, lorsqu’on avale la vapeur, des notes d’agrumes très nettes prennent le relais dans un ensemble herbacé et terreux surprenant, pour ne pas dire… stupéfiant ! A l’expiration, l’ensemble continue de se développer harmonieusement, pour finalement laisser en fond de gorge des senteurs clairement épicées, limite poivrées ! Au global, on a quelque chose de très végétal, c’est assez bluffant pour du synthétique. C’est loin d’être désagréable, bien au contraire, mais pour donner une idée, on reste assez loin de références comme les macérats Azhad’s ou La Tabaccheria en terme de finesse et de raffinement : ici, les transitions sont un peu brut de décoffrage, pas très subtiles. La similitude avec la Marie-Jeanne est évidente, sans toutefois parvenir à duper complètement les papilles d’un utilisateur averti. Mais il faut le dire : gustativement parlant, c’est quand même vraiment pas mal. J’avoue : j’m’attendais à clairement pire !!

 

Bon, c’est bien joli tout ça, mais niveau « effets », ça donne quoi, le CBD ?

Oulà, attendez un peu s’il vous plaît, j’viens juste de vaper une dizaine de barres, et là, j’suis high, complètement déf’ même, faut l’temps que j’redescende….

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Mais non, j’rigole ! Le CBD n’étant pas du THC, il ne faut évidemment pas s’attendre à planer à 100 000 au milieu d’éléphants roses, mais ses effets sur le cerveau sont indéniables : on reste tout à fait lucide et on ne ressent pas cette sensation de peser 3 tonnes et de ne pouvoir s’extirper du sofa qu’au prix d’un effort surhumain, mais en même temps, les paupières sont clairement un peu plus lourdes qu’à l’accoutumée et surtout, toutes les tensions musculaires s’effacent, pour ne laisser place qu’à une sensation de relâchement total aussi surprenante qu’agréable, mais pourtant bien réelle. Et encore ! Je n’ai testé que le dosage à 300 MG ; le e-liquide Super Skank existe aussi en 500 MG. Mais au prix des 10 ml prêts à vaper – 35 boules en shop physique – ce sera sans moi !

Enfin bref, dans une logique purement thérapeutique, le CBD, c’est quand même pas mal, et l’expérience se sera avérée sympa, originale et surprenante. Et vous les pirates, vous avez déjà testé ?

Le CBD : pas que du flan !

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Hey ! J’vous sens pas hyper convaincus là… Nan mais sérieux, ça marche vraiment ce truc hein ! Vous devriez tester !!

De quoi ? C’est un peu light pour une revue ?

OK, OK, c’est vrai, un article pour un seul juice, c’est un peu limite…. Bon, voyons…. J’ai peut-être encore un p’tit truc pour vous. En plus, vu qu’on est désormais en plein confinement de mes 2, mon petit doigt me dit que ce qui suit pourrait peut-être servir à quelques pirates pour surmonter cette période hautement anxiogène dans laquelle on perd lentement mais sûrement tous nos repères et où on va vite commencer à se faire chier comme des rats morts.

Alors voilà, pour détendre un peu les strings, on va causer…. Drip-tip !

Ahahah !!! Ouais, vous avez bien lu. Oh p*tain, ça y est, on l’a perdu… Le mec, il a pété les plombs, il est complètement chtarbé ! Reviewer un drip-tip…….. Ça lui réussit pas, le confinement….

Ben écoutez, on fait c’qu’on peut avec c’qu’on a : c’est pas ma faute si les livraisons en provenance de Chine mettent des mois avant d’arriver à destination ! Alors, parce que pour le moment, j’ai rien d’autre sous le coude, et parce que sur le Navire, on n’a peur de rien – et surtout pas du ridicule, voici en exclusivité mondiale la première revue d’un… Drip-tip !! Ahh mais il est sérieux en plus, le gonz ; c’est vraiment du grand n’importe quoi… Hey, attendez ! Vous barrez pas comme ça… Ce qui arrive est à mon avis à classer dans le rayon Utilité Publique !! Allez, on s’détend, on reste cool, et on se met un peu de zik’ avant de démarrer :

Alors voilà : il y a de ça plusieurs mois, alors absorbé par un incontrôlable élan de découvertes vapistiques en tout genre, j’avais fait l’acquisition de ceci :

C’est une réplique extrême-orientale d’un bout de métal initialement fabriqué en Italie et commercialisé par Convexvape. J’ai parlé plus haut de drip-tip, mais c’était pour que tout le monde comprenne bien le principe : le Convex s’utilise à la place de n’importe quel drip-tip 510. La grosse différence avec une banale mouthpiece, c’est qu’il fait drip-tip, mais pas que : il s’ouvre, de telle sorte qu’on peut y glisser ce que l’on veut à l’intérieur !

Comme je ne suis pas sûr que tout le monde saisisse, une petite vue éclatée du bouzin s’impose :

De droite à gauche, un drip-tip noir en POM qui viendra se visser dans une bague en métal, en emprisonnant au passage une petite grille métallique. Tout à gauche, un embout en métal au format 510, qui accueillera lui aussi une petite grille. Et au milieu, ce qui nous intéresse : un tube prêt à accueillir de la matière solide :

A gauche, c’est la partie basse du Convex avec le tube central, et à droite, c’est la bague du haut et le drip-tip noir. C’est bon, tout le monde a capté le concept ? Non ? Hé bien voilà comment on peut utiliser le Convex, en image :

Le principe est alors simplissime : on plug le Convex au somment d’un RTA ou d’un dripper chargé de base neutre, et on vape, comme d’habitude ! La vapeur remontant de l’atomiseur traversera alors la chambre du Convex chargée de la substance aromatique de notre choix, se saturant alors d’arômes avant d’arriver direct dans notre gosier. Elle est pas géniale, l’idée ?

 

Dans la pratique, j’ai fourré à peu près tout et n’importe quoi dans la chambre du Convex : céréale Cruesli de Quacker, caramel dur Werther’s Original, grain de café entier… À mon grand dam, le résultat a été minable !!

Ça s’est avéré légèrement mieux avec de l’écorce de Combava, un agrume de la Réunion qui se rapproche du citron vert, et carrément délirant avec des feuilles de Laurier sauce ou des branchettes de romarin !! À l’occasion, faudra que j’essaie de la verveine citronnée… Malheureusement, je n’avais pas de vraies feuilles de tabac pour faire ce test, et corona stand-by oblige, c’est pas demain que j’arriverai à m’en procurer. Mais promis, quand toute cette merde de covid sera derrière nous, et si je n’ai pas passé l’arme à gauche, je testerai ! Je me délecte déjà des senteurs plus vraies que nature de Kentucky, Virginia ou autres tabacs orientaux….

Bon, super tout ça, mais c’est quoi le rapport avec le CBD ? A priori, aucun ! Sauf que… Sauf que de son périple parisien, Madame m’a aussi ramené…. ÇA !!! (cliquez donc sur le lien, il est normalement garanti… sans virus !…). De la bonne ouidasse bien grasse et odorante sa mère, même enfermée dans son joli pochon opaque étoilé…. De la « Gorilla Glue » à 12 balles le gramme, en l’occurrence… Pfouuuu, cette odeur si caractéristique que n’importe quel initié reconnaitrait entre 1000 : ça embaume tout le salon, c’est complètement… DINGUE !! Mais attention, hein ! Me prenez pas pour un de ces vieux tox’ irrécupérables à qui il faut absolument sa dose, je le fus à une époque, mais c’est fini depuis belle lurette ces conneries ! Non, là, on parle d’herbe tout ce qu’il y a de plus légal, destinée à un usage thérapeutique, vendue par une boutique ayant pignon sur rue en plein cœur du 4è arrondissement de Paname… A défaut d’être stupéfiante, cette Gorilla Glue est hallucinante : tout y est – la couleur, la texture, l’odeur – ou presque : seul le taux de THC respecte scrupuleusement le seuil légalement autorisé de 0.2% maximum. Pour le reste, c’est « comme de la vraie ». Tiens, au passage, j’adore l’entête du ticket de caisse : « LE LAB – CBD de collection – NE PAS CONSOMMMER ». MDR ! Nan, c’est sûr, t’achètes de la zèbe, c’est pour l’encadrer !!

Bon, c’est pas tout ça, mais on va pas y passer la nuit : hop, un petit bout de tête de Gorilla Glue dans le Convex plugué sur mon Vapor Giant V6S. De la base neutre dans le tank, et zou, le tout monté sur la « flûte autrichienne » de Niko Vapor :

Alors ? Ben alors, c’est d’la pure bombe !!!!!! Niveau goût, c’est juste parfait : sans combustion, le goût du végétal ressort comme jamais. Un oinj’, mais en 1000 fois meilleur !! Du Black Note à côté, c’est du tabac synthétique !! Naturellement, les (grosses) barres s’enchainent, et très vite, l’effet du CBD se fait sentir : je ne suis pas high pour un sou, mais par contre détendu à l’extrême. J’ai les muscles totalement relâchés, les cellules grises parfaitement claires, et une sensation globale de légèreté sortie de nulle part. Parfait après une dure journée de boulot, qu’il fut physique ou cérébral. Impeccable en cas de stress ou d’angoisses !! Un seul mot : bluffant. Un autre : kiffant.

Très franchement, vaper des fleurs de chanvre en méca, je n’aurais jamais cru ça possible, mais c’est vraiment la classe à Vegas ! C’est une expérience absolument unique, qui ne se décrit pas : elle se vit ! Ma Découverte 2020, assurément !

Ecrit par Clandestino

Passager clandestin du Navire pendant des années, les rats ont failli avoir ma peau dans les soutes, alors j'ai dû quitter ma planque. Mais maintenant que je suis à découvert, pas le choix, je vais filer un petit coup de main à l'équipage, en toute subjectivité bien-sûr. Pas envie de finir balancé aux requins... Loin d'avoir l'expérience et la roublardise des vieux loups de mer qui sévissent sur ce rafiot, je vais humblement commencer par aller frotter le pont, histoire de pas faire de vagues.

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Test express de l’Augvape Intake Dual RTA.

Arcless par Mechlyfe, le mod définitif