Le Isolation Tank des canadiens de Death Wish Modz m’a tapé dans l’œil il y a quelques temps, lors de pérégrinations sur un portail du lointain Est. Sa filiation évidente avec le Fatality M25 de ses compatriotes de QP Design avait en effet de quoi allécher tout amateur de gros RTA double-coils spécialisé dans l’émission d’un épais brouillard parfumé et dense à souhait.
Je m’étais néanmoins abstenu à l’époque pour d’obscures raisons, peut-être liées à un état de santé déplorable du Porky (le cochon-tirelire), animal de compagnie plaisant mais fragile. Une nouvelle rencontre lors des soldes de début d’année d’une version originale du Isolation Tank proposée à moins de trente euros par un de nos bons shops nationaux a cependant eu raison de mes hésitations, je m’en suis commandé un exemplaire.
On devrait toujours se méfier avant de foncer sur un matos cédé à -60% de son prix initial. L’aubaine peut cacher un renard majeur, les atomiseurs sans histoires ne sont en général jamais soldés. Le Isolation Tank n’a guère tardé à le confirmer, gâchant rapidement le plaisir d’une vape supérieure de saveurs et d’un volume démentiel de vapeur produite par des fuites et des suintements récurrents.
Fort heureusement, une parade existe et l’observation attentive du plateau de notre Isolation Tank suffit à la débusquer. Les orifices destinés à accueillir l’extrémité des mèches de coton y sont en effet particulièrement larges et leur garniture nécessite l’adoption de bobines de fort diamètre, capables d’accueillir une quantité de mèche suffisante pour les obstruer. Après diverses inondations essuyées lors d’un montage initial en 2,5 mm de diamètre, j’ai pour ma part frôlé la réussite avec un Clapton en 3 mm avant de l’atteindre avec la grosse paire de bobines en 3,5 mm visible ci-dessous.
Ah oui, c’est du lourd… Je crois bien que je n’avais jamais utilisé de gabarit aussi gros pour tourner un coil mais l’opération s’est finalement bien terminée. À noter quand même la légère pliure de la patte basse du coil visible sur le cliché ci-dessus, dégageant au mieux l’accès à l’alcôve du coton. Le placement des mèches ne pose pas de problème particulier, il faut bien sûr y aller franco et ne pas plaindre la matière première…
Les vapotos attirés par les cumulonimbus de folie furieuse pourront à mon avis lâcher leurs 30 boules sans arrière-pensées, le Isolation Tank leur donnera pleine satisfaction à condition de disposer d’un gabarit d’au moins 3,5 mm et de l’utiliser à bon escient lors du montage de la bête.
Bons gros nuages à toutes et tous, en Isolation Tank !
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