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Il Vaporificio : Il Magnifico !

Comme il commence à être de notoriété publique, nos mécanismes vaporisant des liquides ne peuvent et ne pourront jamais reproduire la sensation issue d’une combustion de plantes aromatiques. Ceci n’empêche pas les assembleurs de proposer myriades de flacons estampillés « goût tabac », reprenant parfois sans vergogne les couleurs et le design des emballages issus de marques connues afin de rassurer et tenter l’usager en sevrage de ses manies tabagiques.

Il Vaporificio

Fabrizio Fontana

Ne pas reproduire la combustion n’empêche pas de produire d’excellents liquides plus ou moins proches du modèle, au mieux fortement teintés des arômes s’échappant d’un paquet de cigarettes ou d’une boîte de cigares fraîchement ouverts. A défaut de combustion, les amateurs de ce type de fragrances trouveront aisément de quoi se faire plaisir dans la multitude de liquides proposés. Comme dans tous les domaines du goût, une hiérarchie existe cependant, allant du faux au vrai, de vagues arômes synthétiques à de petites merveilles issues essentiellement d’une macération de feuilles de divers tabacs selon des procédés parfois fort élaborés. Comme dans le domaine des vins, des alcools, des cafés ou des chocolats, de véritables experts officient dans celui des tabacs, capables d’identifier une espèce végétale et son terroir lors d’une dégustation. Renseignements pris, il me semble bien que Fabrizio Fontana pouvait sans conteste se réclamer de ce niveau d’expertise lorsqu’il créa Il Vaporificio quelque part entre Rome et Firenze un jour de 2012…

Virginia, Burley, Kentucky, Maryland, Dubec, Samsun, Izmir, Xanthi, Comothini, Drama, Serres, Latakia, Perique… Le tabac est un univers où il est bien difficile de s’y retrouver. Pourtant, je n’ai pas hésité une seconde à accepter la proposition de Sandrine Serra, responsable marketing de Smooke France, relayée par notre bon capitaine toujours prêt à faire trimer l’équipage, de tester un panel de sept liquides signés Il Vaporificio. Ce n’est qu’en recevant le colis que je me suis mis à stresser d’avoir accepté un costard peut-être un peu trop grand parce que moi, voyez-vous, j’aime bien les goûts tabacs proposés par la vape mais la plante, ses espèces et ses variantes, je n’y connais rien.

Bon. D’un autre côté, on n’est pas ici sur un blog de biologie végétale et finalement, ce sont les liquides et les sensations de vape qui nous intéressent, pouvoir dire si on aime ou pas une mixture même si le support scientifique est évidemment loin d’être inintéressant. D’ailleurs et c’est quand même encourageant à l’heure d’aborder une démarche néophyte face à un Everest d’érudition, la chouette documentation accompagnant l’emballage très soigné des liquides Il Vaporificio ne se perd pas en botanique, préférant le charme accessible d’une certaine poésie non dépourvue de lyrisme.

Nous voilà rassurés, prêts à en découdre avec ces liquides issus de l’expertise d’un passionné de saveurs tabac, détenteur d’un procédé de macération à froid exclusif et particulièrement soucieux d’une qualité sans faille pour sa production.

Et oui, il ne s’agit pas que de laisser les feuilles tremper peinard quelques jours dans une baignoire pour récupérer le jus aromatisé… C’est un métier ! Malgré toutes les longues et coûteuses étapes décrites dans le processus d’élaboration, le flacon Il Vaporificio de 10 ml est proposé en divers taux de nicotine à 7,90€, celui de 30 ml uniquement en 0 mg/ml à 19,90€. On peut je pense considérer ces tarifs comme raisonnables par rapport à ceux pratiqués pour quelques gouttes d’arômes synthétiques versés dans quelques millilitres de base nicotinée…

La dégustation

J’ai retenu pour la dégustation un des meilleurs « setups » dont je dispose à savoir un GP Dripper du moddeur VapourArt vissé sur une box mécanique ressemblant énormément à une Tres Equis philippine de chez JD Tech.

Bien sûr, j’aurais aussi pu opter pour le pire afin de prouver le cas échéant que les liquides Il Vaporificio gardent du charme en milieu hostile mais non. Vaper étant aussi un plaisir, pas question de se le gâcher par des tests oiseux ! Dripper ensorceleur et box bien péchue feront donc l’affaire, de la première goutte de liquide à la dernière et pis c’est tout.

Rustica

« Les essences particulières enrichies par le soleil chaud de la Méditerranée donnent un arôme distingué à ce e-liquide. Un nuage enivrant de plaisir et de la relaxation. Un orchestre de saveurs en parfaite harmonie avec le goût ».

Rustica surprend dès l’inhalation par des notes franchement sucrées. L’exhalaison confirme cette impression par une large explosion de saveurs de cuir curieusement gourmandes, rapidement relayées par de remarquables parfums de miel assez prononcés. La fin de goût se conclut plus âprement par des saveurs finement fumées. Ces trois sensations gustatives se mêlent et s’entremêlent avec un bel équilibre, la note sucrée omniprésente amenant Rustica aux limites de la friandise malgré une belle puissance en bouche. Renseignements pris, ce festival de saveurs très particulier serait issu de feuilles d’Isfahani, un tabac rare d’origine iranienne bien connu des experts et très apprécié des connaisseurs.

Moro

« Un mélange avec un caractère remarquable et notes fumées qui rappellent des anciennes saveurs royales. Un goût inspiré de saveurs de bois et de caramel avec un fond légèrement fumé. »

Dès les premières volutes, Moro s’affirme magnifiquement dans les saveurs classiques de sa famille gustative. Cuir et paille jouent au chat et à la souris aux avant-postes tandis que d’autres nuances plus rares de caramel et de sucre roux se laissent parfois découvrir au second plan. Ce liquide basé sur un « fire-cured » du Kentucky rappellera sûrement de façon précise l’arôme caractéristique s’échappant à l’ouverture d’une bonne boîte de cigarillos, sa vapeur fine, douce et puissante l’amenant certainement parmi les tous meilleurs substituts à la combustion de tabac que la vape puisse offrir.

Izmir

« Inspiré par l’Empire Ottoman qui grâce à l’influence byzantine, excelle dans des goûts complexes et gentils. Ce e-liquide transmet un agréable nuage épicé produit par la cigarette électronique. »

Izmir serait selon ma nouvelle et fort fragile érudition une variété de tabac turc, rarement représentée seule dans les cylindres à fumer. J’ignore la composition exacte de ce liquide homonyme mais il fait en tous cas mouche avec grâce et élégance dès la première inhalation. Son fond de goût me paraît plus animal que végétal, bâti sur un arôme de cuir fin et discret. Sur cette base caractéristique se déploie ensuite une puissante explosion de saveurs complexes, débutant selon mon ressenti du côté des fruits à coque, évoluant vers la réglisse pour finir en fantômes anisés. Le hit de fin d’exhalaison est fin et fort, Izmir se vape les yeux mi-clos, propice aux rêveries de lointaines destinations.

Cumber

« Ce liquide, obtenu avec un mélange de type américain, a un parfum corsé et une agréable douceur veloutée. Son goût provient du mélange des tabacs Virginia, Burley épicé et des tabacs orientaux. »

Cumber nous ramène vers les pures saveurs classiques avec finesse, puissance et élégance. Les belles saveurs de cuir déployées à l’exhalaison composent une mosaïque sensorielle riche et pleine où j’ai cru deviner des traces de fruits jaunes, pèche ou abricot. La composition reste douce et moelleuse malgré sa densité, ce n’est qu’en fin de bouffée que Cumber sort les griffes pour chatouiller la gorge d’un hit prononcé.

Damask

« Une symphonie de parfums très riches compose ce liquide. Un mariage parfait avec les saveurs épicées méditerranéennes. Un mélange de tabacs et de résines de fleurs. »

L’énorme saveur de Damask explose dès l’inhalation, la puissance du tabac fumé s’emparant sans partage de toutes les cellules gustatives disponibles. Une étrange saveur acidulée parvient néanmoins a se glisser dans les interstices de cette exubérance et l’exhalaison nous dévoile alors quelques clés du mystère, bien aidée par notre moteur de recherche favori. Damask est construit sur un Latakia traditionnellement séché à la fumée de chêne ou de pin d’Alep dont la vigueur est ici jugulée par des extraits de fleur de tabac. Ces extraits parfaitement dosés amènent une note florale fraîche et impertinente dont les accents subtils font du mélange une expérience rare et raffinée.

Hunter

« Le parfum et l’arôme de ce e-liquide rappellent la fumée du tabac à pipe. Avec une tonalité de chêne velani, genièvre sauvage et un fond fruité, le résultat est une expérience de détente très agréable. »

Hum… Difficile d’évoquer Hunter de mémoire seulement, le flacon étant déjà vide ! Le côté animal du cuir cède ici le premier plan à des saveurs plus boisées, rehaussées d’une petite pointe acidulée oscillant entre la relative sécheresse aromatique du genièvre et la générosité sucrée d’un fruit rouge. Bien sûr, tout ceci peut paraître bien flou et bien hésitant mais les saveurs complexes de Hunter ne se laissent pas décoder en quelques bouffées, mêmes prolongées. D’après les experts, ce liquide serait un Cavendish aux cerises construit sur des tabacs de type Kentucky et Burley… Il m’aura été bien sûr plus facile d’acquiescer que de le deviner ! Le mélange est en tous cas parfaitement réussi et équilibré et se laisse vaper avec grand plaisir, presque sans y penser, jusqu’à la dernière goutte.

Barrique

« Ce liquide est composé de variétés de tabacs sélectionnées, affinées et fermentées jusqu’à maturation dans des barriques de chêne, qui donnent une tonalité boisée à l’arôme pour une expérience remarquable. »

Barrique, vieilli comme son nom l’indique en fûts de chêne, se distingue des autres liquides de la gamme par une texture charnue, propice par exemple à des accompagnements alcoolisés de qualité lors de moments de détente. Pour l’avoir pratiqué en d’autres macérats, l’ossature du mélange me paraît construite sur un Perique, immédiatement reconnaissable par sa profonde saveur de paille coupée humide parfois bien difficile à maîtriser. Point d’inquiétude cependant, Il Vaporificio joue ses gammes en virtuose et nous propose ici un liquide remarquablement agréable ou les partitions gustatives, même complexes se développement sans fausses notes.

A mon avis…

Ainsi se termine ce voyage italien au pays de Il Vaporificio… Les sept liquides ici évoqués ont à mon sens pour points communs une surprenante finesse de texture, comparable à celle des célèbres américains Five Pawns et une forte puissance gustative génératrice de hit dès le dosage en 3 mg/ml testé ici. S’il fallait classifier les mixtures, Moro et Cumber représenteraient le côté classique de la gamme, très proche du pur tabac tandis que Rustica, Izmir, Damask et Hunter se situeraient dans un registre aromatique plus sophistiqué. Barrique resterait à part, son rendu épais et velouté le destinant davantage aux instants privilégiés de dégustation.

S’il fallait maintenant établir un ordre de préférence pour ces sept mixtures toutes parfaitement réussies, je placerais Hunter sur la plus haute marche du podium, très légèrement au-dessus de Barrique. Rustica, Izmir et Cumber se disputeraient âprement la troisième place tandis que je laisserais les accessits à Damask et Moro. Ce classement reste bien sûr totalement subjectif et évoluera certainement en fonction des goûts de chacun, les sept produits n’ayant rien à s’envier en termes d’équilibre, de justesse d’assemblage et de qualité gustative.

Il me reste à remercier Sandrine de Smooke France pour cette fort agréable balade en terre italienne, en souhaitant à ces superbes liquides de séduire autant les néo-vapotos à la recherche des saveurs perdues que les vieux randonneurs de la vape toujours prêts à fondre pour des saveurs classiques pour peu qu’elles soient exceptionnelles.

Bonne vape à toutes et tous, en Il Vaporificio ! :bye:
Le site Vaporificio

Ecrit par Nesquick

Nesquick, dans la vape depuis 2013.
Intéressé par la découverte de ce nouveau monde de saveurs et de techniques... Bonne vape à tous !

26 Comments

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  1. Excellent article, qui me rappelle les revues d’antan sur le navire :good:
    J’en avais gouté au Vapexpo il y a 2 ans et même si je ne suis pas fan des gouts tabac, j’avais vraiment apprécié B-)
    Merci Nes, tu as fais honneur à cette marque italienne ;-)

    • Merci Cap’tain ! J’espère ne pas avoir attisé le vent de nostalgie semblant souffler sur le Navire ces derniers temps !
      Les Il Vaporificio sont vraiment réussis, je n’ai pas goûter des milliers de macérats mais ceux-ci dont parmi les meilleurs que je connaisse.
      Ils réussissent à concilier un goût puissant et une certaine légèreté de vape. Ce ne sont pas des défonceurs de truffe, ils sont… Raffinés !

  2. Un grand article, non pas la taille mais par sa qualité !
    Une question me vient, aux marges du sujet : Fabrizio Fontana fait d’abord macérer des feuilles de tabac.
    Alors j’imagine que c’est comme pour le vin : selon les années, le climat… les feuilles de tabac peuvent être différentes.
    Est-ce qu’il y a des variations dans les résultats au final ?
    Est-ce qu’il y a des sortes de « millésimes » dans ce type d’approche de la fabrication des arômes ?

    • Bonne question à laquelle je ne saurais répondre !
      Les astuces des vignerons pour garder des vins aux saveurs à peu près identiques au fil des ans me paraissent un peu trop lourdes et coûteuses pour des jus à vaper mais peut-être en effet qu’il garde et mélange des « crus »…

  3. :good:
    On dit « goût tabac » ou « goût classic » ?
    Attention, tu vas te faire virer, Nesquick ! ;-)

    Très chouette revue technico-poético-botanico-littéraire et sensuelle, enthousiaste et enthousiasmante d’arômes que j’affectionne !

    Aucun n’est sucré, à part le Rustica ?

    Comment comparerais tu cette gamme par rapport aux liquides de L’Absolu ?

    • Oh tu sais, j’ai fait un peu attention à ne pas trop placer « tabac » mais j’ai bien l’impression qu’en fait, tout le monde s’en fiche. J’imagine que Dany m’aurait topé la-dessus avant de publier s’il y avait eu danger !
      Les Il Vaporificio sont tous sucrés, Rustica un peu plus que les autres. Il a aussi bénéficié de l’effet de surprise en tant que premier liquide testé, c’est pour cela aussi que j’ai plus insisté sur cet aspect le concernant.
      Ces liquides sont très puissants en arômes mais restent légers en termes de vape, contrairement à ceux de L’Absolu qui sont quand même assez denses. Seul Barrique pourrait leur être comparé mais je trouve les assemblages de Il Vaporificio plus originaux, plus recherchés que ce que je connais de L’Absolu.

  4. :good:

    Je suis tombé par hasard sur du Moro en magasin à Versailles alors que je cherchais un goût tabac : la claque ! C’est absolument délicieux et ça procure effectivement une vape très proche de la clope.

    A fumer dans un ato adapté : il faut envoyer du goût à peu de Watts, le Flash-e-Vapor est parfait pour ça. En 9mg/m de nicotine à 11W le hit est puissant et la saveur est exceptionnelle. Je ne me vois pas essayer ça en dripper.

    Du coup j’ai découvert que la création de jus par macération de tabac est un marché de niche de la vape, entretenu par quelques passionnés, et il faut l’être aussi pour s’en procurer. Les productions sont souvent petites, les boîtes ferment, etc. Des français (« Terroir et Vapeur ») ont l’air de tenir bon et de faire de la bonne came : http://www.tevap.fr

    Les Vaporificio ont toute de même deux défauts :
    – le prix (8€ les 10ml :wacko:) même s’il est peut-être justifié par le process de fabrication et de contrôle qualité
    – le risque de reprendre l’habitude du tabac et de craquer plus facilement pour une clope à l’occasion ?

    Pour résoudre le problème du prix :
    – le site du fabricant indique qu’ils vendent des concentrés, pas leurs recettes mais des tabacs, mais ils sont chiants à trouver
    – j’ai acheté quelques concentrés tabac de chez Inawera et Flavour Art pour voir, ils steepent tranquillement pour l’instant … mais j’ai peur d’être déçu après avoir goûté du vrai tabac macéré par ces ritaliens

    Pour le risque de reprendre goût au tabac … pour l’instant je tiens bon :heart:

    • @NRG
      Tu ne vapes que des jus tabac ?
      De Tevap, je n’ai gouté que le Basque que je n’ai pas aimé.

      Il y a quelques bons arômes tabac chez Ina et FA ; il faut juste trouver lesquels et ça peut être une très longue quête !
      Le Western PA est bien aussi.
      Aussi quelques arômes Mom and Pop ( Ryo, Forty…).
      Decadent Vapours aussi, mais un peu moins faciles à trouver ( ou les commander à la maison mère au Pays de Galles ).

    • Au contraire, je n’en vape habituellement jamais, refroidi par les « classics » au goût indéfinissable et ravi des nombreux « gourmands » disponibles sur le marché. Mais j’ei au eu une envie subite, et ça le fait grave de vaper d’aussi bons tabacs de temps en temps.

      Merci pour les conseils :)

    • Pas sûr que le genièvre et la cerise de Hunter soient perceptibles sur un FEV… J’ai pris l’option du dripper, le meilleur de mon arsenal tout de même parce que les flacons reçus étaient en 3 mg. Mais tu as raison, l’expérience mériterait largement d’être menée sur un bon ato-tank, peut-être pour un autre ressenti.
      Pour être franc, mes recherches sur les différents tabacs constituant ces liquides m’ont amené sur des sites de passionnés. J’ai été à deux doigts de commander des paquets de Isfahani, de Izmir, de Burley, de Cavendish aux cerises pour m’en rouler des clopes mais finalement, non. Au lieu de ça, je vais plutôt commander un Hunter et un Barrique en 30 ml !

  5. Perso, je trouve ces liquides « dangereux » car à trop ressembler aux tabacs on peut se réhabituer à son gout et vouloir refumer comme tu as faillis le faire… :whistle:
    C’est comme un ancien alcoolique, tu lui donnes pas de la bière sans alcool.
    Moi, je suis sur qu’avec mon vanille-fraise, j’ai pas envie d’une clope et je pense que ceux qui n’aiment que les liquides tabacs sont en fait toujours accro au tabac. :scratch:
    Le débat est ouvert ;-)

    • Je ne pense pas que vaper du macérât de tabac soit un problème.
      On peut aimer le gout des tabacs sans repasser par la case la clope. Le risque de retomber dans la cigarette est exactement le même quand vapotant des gourmands.
      Je suis certaine que Nesquick n’aurait pas la même satisfaction en fumant le « vrai » tabac avec tous les additifs. Finalement il a apprécié les saveurs de la feuille du tabac en macérât sans les effets néfastes  … tout en vapotant ! :yes:

  6. FORZA ITALIA, ils sont cools ces italiens, c’est nos voisins tout proche ici, même si ils parlent parfois un peu FORT, la DOLCE VITA n’est pas un vain mot pour eux, ils savent profiter des bonnes choses de la Vie comme personne.. :yes:

    Nes tombe souvent, comme l’homme, qui lui même tombait souvent à pic. :good: Superbe revue comme d’hab, j’ai donc ressorti mes 4 petites fioles de mes débuts (ABBRACIO AL CARAMELLO, IL TOSCANO, IL CUBANO, CARIBBEAN TABACCO) de la même marque.

    Chaleur Oblige, et review sur le Rhum d’actualité, me suis laissé tenter par le CARIBEAN Tabacco, Bhein OUI ils ont un rendu particulier ces JUICES, on sent bien « la patte de l’humain »… ;-) et le Macéra..

    Les Juices évoqués par Nes sont sûrement encore beaucoup plus élaborés que les miens ( Au moins 6Mois) et on imagine l’aspect qualitatif de l’assemblage..

    Je ne peux qu’encourager ceux qui n’y ont jamais goûter, de tenter l’expérience IL VAporificio, c’est du VRAI & BON « HAND MADE ». B-)

    GOOD JOB, les Artisans ont Besoin de nous et de NES :yes:

  7. C’est compliqué ce truc.
    Plusieurs fois par jour, Patrick, un coin de mon cerveau qui a un bon réseau de potes lance un grand cri de détresse et de désir.
    Il veut une clope, une vrai clope, une qui pue !
    Jean, un autre coin de mon cerveau, un peu lassé par les sorties de Patrick, tente alors de contre argumenter : c’est un désir artificiel, Gérard est incapable de maîtriser ses pulsions, tu as décidé d’arrêter pour de bonnes raisons… tout ça.
    Le problème c’est que Jean, c’est un mec raisonnable, il est assez chiant en fait, on s’emmerde un peu avec lui.
    Alors que Patrick il est sympa, il a plein de potes, il défend le plaisir à tous les étages. Quand il commence à mobiliser son réseau, ça fait du bruit, y a des manifs « on veut, du tabac, fuck la loi Evin ! », « Andy, dis moi oui », « Cuba libre, cigares à volonté »…
    Heureusement, Patrick est con comme un bûche, incapable d’aligner 2 arguments cohérents, juste des slogans.
    Jean est rusé, il attend le bon moment pour lancer : « J’ai de la nicotine de vape, qui en veut ? »
    Et là, tous les potes de Patrick, qui sont encore plus cons que lui, se jettent sur l’idée « d’la nico, d’la nico ! ».
    Et Patrick perd la bataille, encore une fois.
    Mais Patrick recommencera : pour lui le temps n’existe pas, il n’a pas de mémoire, il recommence toujours, comme s’il n’avait jamais échoué. Au prochain repas, au prochain stress, à la prochaine pause, il relancera son appel, il y aura des manifs, Jean sortira de son tonneau pour calmer la foule avec sa vape.

  8. Sûr que c’est pas évident de quitter la clope et que des retours de manivelle sont toujours possibles lorsque l’on passe à la vape… Il me semble toutefois qu’un taux de nicotine suffisamment élevé parvient à enrayer ces retours, comme il nous est fort bien expliqué dans les carnets de vape ! ;-)
    Cela m’est peu arrivé mais quand ça chatouillait, j’allais faire un peu de shopping en ligne. Liquides, matos… Un nouveau drip-tip, un rouleau de résistif, un sachet de coton suffisaient à relancer le truc.
    Mes tous premiers achats de liquides étaient des « classics » et ne m’ont pas ramené au tabac. Les autres saveurs sont arrivées ensuite mais j’ai continué à vaper des macérats de temps en temps parce que j’aime bien cette famille d’arômes. Pemp, HOL, L’Absolu et maintenant Il Vaporificio… De belles découvertes !
    Le fait de tomber sur les sites de passionnés m’a donné fugitivement l’envie de commander du tabac en feuilles comme je peux aussi craquer pour un rhum, un calvados ou une eau-de-vie de fruits. Sauf que la gnôle, j’en bois trois verres par an… Si j’avais été sûr de pouvoir tourner à une ou deux clopes de bon tabac par semaine, j’en aurais sans doute acheté pour essayer des mélanges (des blends!) et goûter tout ça, pas parce que la clope me hante mais bien parce que j’aimais fumer.
    Ceci étant, rallumer une clope après presque quatre ans de vape exclusive serait quand même bien risqué et bien couillon, c’est vraiment sans aucun combat ni effort de volonté que je me suis abstenu. Les chouettes macérats concoctés par les connaisseurs du domaine suffiront largement à mes envies de saveurs « classic », aussi cycliques d’ailleurs que celles de custards, de fruités, de mentholés ou de céréaliés !

    • Parfaitement MOOOSSIEUR, et ceux qui allument une bonne Clope voire même un GROS cigare à côté de moi, d’abord ça pue et ça m’écœure pour de VRAI et en plus je ne peux m’empêcher de penser à Toute ces saloperies qu’ils ingurgitent . LE TABAC quel qu’il soit c’est de la MERDE car c’est de la COMBUSTION et pis C TOUT.. :bye: :bye:

      Et Moi qui essaye d’être SPORTIF, je peux vous ASSURER une différence Notable au niveau du SOUFFLE et de la RECUPERATION, et ça c’est pas du BlaBla.. J’entends mes Poumons CRIER, VAPE MEC, VAPE !!!!, on est 10000000 MIEUX NOUS qu’AVANT.. :yahoo:

      Ps: Nes t’as un ptit post de ma part sur la REVUE du SMOKE ALIEN BABY..Thank You ;-)

    • C’est vrai que l’odeur du tabac devient de plus gênante… Je la chope à plusieurs mètres, maintenant. De là à râler après les fumeurs… Non ! Faut se rappeler d’où on vient, nous aussi on a gonflé des gens avec nos clopes à une époque.
      Vu ton post sur le Smoke Alien !

  9. Je n’ai vapofumé qu’à mes débuts, il y a près de 4 ans ½, quand j’ai rencontré la vape à Nantes, grâce à mon neveu qui venait de commencer et était super emballé.
    A l’époque, je mélangeais un liquide tabac Dekang avec une petite note de liquide fruits rouges, en 12 mg et je trouvais la vapeur très bluffante, mais le gout acceptable sans plus ; je ne prenais pas de plaisir avec ce liquide.
    Avant la vape, j’avais pourtant réussi, avec bien du mal à arrêter la cigarette sans aucun substitut …pdt 3 mois, motivée par le cancer qu’avait un membre de ma famille et ai recraqué peu à peu, mais très vite.
    Puis, j’ai – momentanément – abandonné la vape. Avec le recul, je pense que je n’avais pas le bon matos, et surtout pas le(s) bon(s) jus.
    Quand, quelques mois plus tard, j’ai repris la vape, décidée à stopper le tabac , en m’intéressant de plus près au matériel et aux jus.
    Et depuis, je n’ai plus touché une cigarette, sans aucune difficulté, avec ne facilité, sans comparaison avec la période où j’avais arrêté sans substitut ( pourtant, j’étais alors motivée ).
    Par contre, je reste attachée aux arômes tabac, seul arôme, s’il est bon ( c’est très loin d’être le cas de tous), qui pourrait faire un vrai allday pour moi. Les gourmands me lassent très vite et je ne pourrais vaper que des fruités ou fruités frais, même si j’en adore certains.
    Madame la ministre Agnès, si tu me lis… J’avais déjà apporté mon témoignage dans le bouquin de Seb Béziau  » 1000 messages pour la vape « , que Marisol a bien du te léguer…
    Sinon, pas de souci, il est téléchargeable ici :
    http://www.vapyou.com/1000-messages-vape.pdf

  10. J’ai un pote qui a arrêté la clope depuis plus de 30 ans.
    A chaque fois que quelqu’un allume une clope a côté de lui, voire seulement actionne un briquet ou craque une allumette, ça réveille son envie de fumer.
    Il gère, il n’a jamais craqué, mais la pulsion est toujours là.
    Je pense qu’il y a des chances que ça m’arrive aussi, pas de la même manière (moi ça ce me fait rien qu’on fume à côté, c’est Patrick qui m’embête ^^).
    Mais effectivement, c’est gérable : il suffit de vapoter un bon jus et voilà ^^
    Et donc en ce qui me concerne, jus tabac, menthe, fraise ou absinthe, pas de différence, les saveurs tabac ne me donnent pas plus envie de fumer.

  11. Hello, Nes, ce papier époustouflant m’était resté inconnu jusqu’à aujourd’hui.
    Il a été écrit quand je refumais aveuglément, donc quand j’avais quitté le bord.
    Quelle magnifique tentation !
    Mais, comme le disent les vapoto(e)s ci-dessus,
    Même si on n’oubliera jamais…
    ça n’empêche pas de penser à un amour fini
    avec tendresse et résolution.
    Finalement, le tout, pour moi, c’est d’avoir réalisé une bonne fois pour toutes,
    et incorporé à fond, que vaper ne pourra JAMAIS être sur le même plan que fumer.
    Rien à voir.
    Et que, de quelque point de vue que je me place, la vape est incomparablement meilleure.

    • Yo Fil, c’est un bon souvenir ! Excellents liquides, échanges réguliers et cordiaux avec Smooke France durant le projet… Vraiment sympa.
      Ces liquides et leurs semblables ont parfois été soupçonnés d’inciter le retour à la clope, j’imagine que le risque varie selon les individus.
      Je te dois la découverte des Absolus, si tu vas vers les Il Vaporificio et qu’ils te bottent ce sera « un partout, balle au centre » ! ;-)

    • Absolument !!! (si j’ose dire !!!) :rose:

      C’est bien que le Cap’tain ait remis la question du tabac au cœur du sujet. Ça permet à tous ceux qui le désirent de se positionner (favorablement et librement, tout est fait pour, sur Danyvape) en faveur de la vape.

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