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FEV v4.5 (Flash-e-Vapor) : Le révélateur

« Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir raconter, moi ? »

Très franchement, à l’heure de démarrer ce billet sur l’édition George Clooney du FEV v4.5, je n’en sais foutrement rien ! Ce que je perçois parfaitement bien en revanche, c’est la très nette et désagréable impression d’« être dedans jusqu’au cou ».

Non pas que le matos en question soit totalement dénué de qualités, bien au contraire, seulement voilà : la réalité du moment, c’est que notre gentil partenaire 2fdeal – merci pour la pomme empoisonnée ! – attend légitimement quelque chose de ma part, et il va bien falloir le contenter d’une manière ou d’une autre. Bon ça, en vérité, ce n’est pas véritablement un problème en soit.

Non là où ça se corse vraiment, c’est que, j’en ai bien conscience, je me pointe la gueule enfarinée avec 3 ans de retard, avec en main un ato que tout le monde connait déjà parfaitement, sur lequel tout a été dit, et dont l’évolution actuelle – c’est le pompon – n’apporte pas une foultitude de nouveautés… Ouch !

Mais si ce n’était que ça, encore, ça irait !! Non, le pire dans l’histoire, c’est que la Légende vivante du Navire, Nes’ pour ne pas le citer, est déjà passé par là pour défricher brillamment, à la lame de sa machette et la sueur de son front, la jungle du FEV v4… Vous imaginez un peu ? Passer derrière l’homme-aux-plus-de-200-revues-sur-le-Navire… Là c’est carrément le K2 et l’Everest réunis, qui se dressent devant moi…

Alors, j’ai beau avoir griffonné sur une feuille volante quelques notes pour jalonner le parcours, je n’en mène pas large et me sens un peu comme dans la peau d’un jeune petit con arrogant qui se lancerait dans une expédition de haute montagne en short et en claquettes, en solo et avec pour seules armes une bouteille d’eau et un paquet de BN achetés à la va-vite au Prisunic du coin juste avant le départ.

En fait, il y aurait mille – bonnes – raisons de se défiler et de déclarer forfait sur le champ. Mais ce n’est pas vraiment dans mes habitudes, et puis, il faut être honnête, personne ne m’a mis un flingue sur la tempe pour tester l’ato, alors j’y vais quand même. Où, je n’en sais rien, je vais laisser la plume vagabonder en mode lâcher-prise, et on verra bien. Après tout, on m’a dit il y a fort longtemps que le plus important dans la vie, c’est d’essayer. Alors, c’est exactement ce que j’vais faire : j’vais essayer.

Allez, c’est parti. Relecture du FEV, toute personnelle.

L’atomiseur

Bon, on ne va pas se mentir, je n’ai pas vraiment envie de m’éterniser sur la partie descriptive du produit, alors on va faire vite : le FEV dans sa version v4.5 est la copie quasi conforme de son prédécesseur ! Je vous le remontre, pour la forme, mais vous connaissez déjà :

Toujours aussi haut (61mm hors drip-tip), toujours 23mm de diamètre à la base, et toujours ces espèces de décrochés incohérents, qui font que même vissé sur un tube en 22mm, ça ne choquera personne. Par contre, à l’heure où le 22 et le 23mm de diamètre font désormais figure d’antiquité, sa tendre appellation de « gros moche » ne tient plus ; dorénavant, on lui préfèrera donc le non-moins-sympathique sobriquet de « grande saucisse », plus dans l’air du temps.

 

Toujours la même base pleine (attention ! à ne pas mettre au bac à ultrason, c’est Flash-e-Vapor qui l’a dit), avec sa petite butée et ses 2 uniques plots positif et négatif :

 

Toujours le même système de tank également : top cap, tank en verre borosilicate, bottom-cap, que l’on solidarisera par vissage de la cheminée. Je ne rentre pas dans le détail, vous trouverez tout ce qu’il faut dans la revue de Nes’. Ce sera d’ailleurs l’occasion rêvée, si ce n’est déjà fait, d’aller visiter les Archives du Navire.

Ah si, un petit truc amusant, mais surtout fort pratique à l’usage : pour visser la cheminée – et donc finaliser l’assemblage du tank, plus besoin d’avoir le tournevis qui va bien, on utilisera une pièce en métal (fournie) au format « 1 centime ». Cool ça, puisque absolument tout le monde en Europe a dans son portefeuille une pièce de 1 centime. Parfois, on en trouve même par terre dans la rue. On sait jamais, un p’tit problème de tank, comme ça, en pleine rue…

 

Et pour finir ce bref descriptif, toujours la même chambre d’atomisation, avec son air-hole à système de vis percées et ses 2 arrivées de liquide pour les pailles de mesh :

Et voilà, c’est tout ! Revue pliée en 2 temps 3 mouvements, c’était sympa, merci pour l’ato, bonne fin de soirée, moi j’me casse, tchao !

Mais non, je plaisante, je ne peux tout de même pas vous laisser comme ça, alors jetons sans plus attendre un petit coup d’œil aux nouveautés proposées dans cette version 4.5 : attention, soyez attentifs, je vous préviens, ça va aller vite !

Oui parce que, Flash-e-Vapor a beau être une maison sérieuse et reconnue, proche et à l’écoute de ses clients, le moins qu’on puisse dire, c’est que sur ce coup-là, elle ne s’est vraiment pas foulé la rate. Très probablement percutée de plein de fouet par la crise, on peut penser qu’elle a été contrainte, pour survivre, de licencier l’intégralité de sa branche R&D et de la confier à ses petits stagiaires. Comment sinon, expliquer le fait qu’un unique coup de perceuse suffise à commercialiser une v4.5 ?

On est vraiment à la limite du foutage de gueule, mais oui oui, vous l’avez bien vu sur la photo précédente : la seule innovation de cet atomiseur tient dans le fait que la chambre d’atomisation présente désormais 2 trous d’airflow diamétralement opposés, contre un seul dans l’ancienne version. Ca fait light hein ? Vous comprenez mieux mon désarroi initial, là maintenant ?

Bon, c’est comme ça, inutile de disserter sur les bienfaits de la société de consommation, alors enchaînons fissa sur le montage de l’atomiseur !

Montage du FEV v4.5

Là encore, aucun scoop ! Le tuto de Nes’ est toujours d’actualité. Enfin presque.

A mon grand regret, je ne peux que confirmer le fait que le FEV v4.5 a horreur des résistances basses. 0,6 ohm (pas si bas que ça, en plus…) ? On oublie direct, sauf si on a du temps à perdre ! Kanthal twisted ? Pareil ! Pour tirer quelque chose de la grande saucisse, il faudra revenir à l’âge de pierre, ressortir des placards un bon vieux Kanthal 0,4mm, et monter un coil dont la valeur avoisinera le ohm.

Je n’en suis pas encore à penser que les atos ont un karma, mais je commence à être sûr d’une chose : les atos peuvent communiquer avec l’humain ! Certes, l’ingé-Vape n’a pas encore inventé l’ato qui parle, mais qui sait ? C’est peut-être pour dans pas si longtemps que ça… Ben ouais, aujourd’hui, on peut causer à son enceinte bluetooth ou même se taper des phases surréalistes avec Google, alors… Le FEV lui, n’est pas à ce niveau-là, mais à sa manière, il nous fera savoir très clairement s’il a un pet de travers : toute résistance trop basse se traduira inexorablement par une chauffe démesurée de l’atomiseur. Donc inutile de jouer les bornés et forcer le FEV à rentrer dans le moule de vape qui nous convient : la grande saucisse est têtue comme une mule. C’est elle qui commande, et pas l’inverse, pigé ?

OK OK, t’énerve pas, c’est bon c’est noté. Mais comme il faut tout de même tenter d’apporter quelque chose de nouveau à cette revue, j’ai malgré tout essayé pas mal de trucs, et c’est avec une sorte d’auto-satisfaction assumée – prompte à flatter l’ego – que je vous propose un montage un tout petit peu différent des spires espacées. Très honnêtement, il ne révolutionne que dalle, peut-être un chouille plus de réactivité, et encore, ça reste à voir. Mais il a par contre le mérite de très bien fonctionner lui aussi. Et d’être joli, en plus. Tu veux du carré, mademoiselle ? Attends bouge pas, j’vais t’en donner. Et plutôt deux fois qu’une, c’est moi qui te l’dis !

Donc, on montera un micro-coil classique, en 2mm de diamètre. 9 tours et demi, pattes parallèles.

A l’aide d’une pince à bec courbé, on viendra ensuite plier les 2 pattes, pour les mettre dans le prolongement du coil. Longueur qui dépasse sous le coil : environ 2mm.

Puis on pliera à nouveau ces pattes, toujours avec la pince à bec, mais cette fois perpendiculairement (longueur des pattes : 4mm), comme ceci :

Je sais, j’aime bien me prendre la tête, je vois d’ailleurs déjà le Cap’s monter sur ses grands chevaux et médire gratuitement, mais sachez qu’avec un peu de pratique, ça se fait vraiment très bien. Et l’avantage, c’est que le coil sera directement à la bonne hauteur, juste au-dessus des vis.  Pas besoin de relever la bobine et risquer que le fil ne rippe lors du serrage, ce qui est vraiment très énervant. Résistance finale : 1 ohm. Alors, t’es contente, grande saucisse ? Ça te fait sûrement une belle jambe, mais moi aussi !

 

Bon, et maintenant, pailles de mesh ? Hé ben pas forcément, non !

Les mecs de chez Flash-e-Vapor ont très certainement dû lire la revue du FEV v4 sur le Navire, et être saisis d’une insondable compassion pour son auteur lorsqu’ils ont appris qu’il lui fallait une heure bien sonnée pour monter leur atomiseur, puisqu’ils ont réagi !

Dans la plus pure tradition des atos high-end allemands, qui proposent toujours en sus une bardée d’accessoires pour satisfaire à parts égales le vapoto neuneu ainsi que leur propre portefeuille, ils nous ont gratifié d’une alternative aux pailles de mesh vraiment bienvenue : des « wicks » au revêtement DLC (Diamond Like Carbon : 100% foodgrade, scratch resistent, biocompatible, et non toxic).

Ces petits drivers en acier, agrémentés de 2 joints toriques, ne sont rien d’autre que de simples pailles, qui achemineront le liquide depuis le tank jusqu’au coton de la résistance. Dans la pratique, ces wicks fonctionnent parfaitement bien, et s’avèrent extrêmement faciles à mettre en place : on les insère – face plane vers le haut – dans les 2 trous de la chambre d’atomisation, on retourne cette dernière, et on enfonce le tout en force, sur un support dur. Temps de mise en place : 10 secondes chrono maximum. Qui dit mieux ?

 

Si d’aventure, on voulait pour je ne sais quelle raison enlever ces wicks, il suffirait d’insérer un tout petit tournevis plat dans les fentes situées à la tête des drivers, et de les éjecter en les poussant vers le haut de la chambre d’atomisation. Easy.

Alors on pourra évidemment déplorer le fait que même un atomiseur « à l’ancienne » comme le FEV n’échappe pas lui non plus au diktat du consumérisme et de l’assistanat, mais très honnêtement, là pour le coup, j’applaudis des 2 mains et je signe direct les yeux fermés. Si vous voulez mon avis, c’est 7$ très très bien investis. Comme quoi ça a parfois du bon de galérer comme un rat et de le faire savoir…

 

La conséquence directe de ces wicks, c’est qu’il faudra par contre adapter légèrement la manière de cotonner l’ato. Hé oui, les pailles étant lisses à l’intérieur, on ne bénéficiera plus de la légère accroche procurée par la texture grillageuse du mesh, et le liquide imbibe vraiment bien le coton. Si au demeurant, c’est une excellente nouvelle, on ne pourra plus garder le nœud pap’ cher à notre ami Whitewater, sous peine d’essuyer au bout d’un moment de légers suintements de liquide par les trous d’airflow.

On laissera donc une bonne longueur de coton de part et d’autre de la résistance, et on positionnera la mèche au-dessus des vis, puis dans le prolongement vertical des plots, directement avec ses doigts délicats. La seule micro-subtilité consistera à dessiner un joli bombé bien douillet au-dessus de chacune des vis, et encore, ce n’est pas obligatoire puisque la longueur des wicks est normalement prévue pour éviter tout risque de court-circuit.

Voilà, quand on en est là, c’est quasiment gagné. On imbibe le coton, on remplit son tank, on visse la chambre sur le bottom-cap du tank, et on clipe tout ce bazar sur la base de l’atomiseur. Comme avant !

 

Ça a déjà été dit 1000 fois, mais je le confirme rapidement : dans son ensemble, ce FEV est une petite merveille d’ingénierie. On accédera cuve pleine à la résistance sans aucun dévissage et en un temps record, puisqu’il suffira d’attraper le bouzin par n’importe où et de tirer l’ensemble vers le haut. Imbattable.

Et pour le remplissage, il suffira alors de retourner le tank tête à l’envers, et de dévisser la chambre.

Comme ils le disent eux-mêmes sur leur site, « In the engineering of flash e-Vapor, we focused on functionality ». Pour une fois, ce n’est pas un bobard marketing : tout a été fait pour rendre cet ato fiable et extrêmement fonctionnel. Et c’est parfaitement réussi.

 

Bon, nous voilà arrivés aux alpages de la montagne, place désormais au plus périlleux : l’ascension finale et la délicate description de la vape délivrée par le FEV, avec une box électro à 20 watts. Allez, un peu de zik pour se donner du baume au cœur, et se mettre dans l’ambiance de l’atomiseur :

 

La Vape du FEV

A l’heure de décrire la vape de cet atomiseur, je dois bien avouer que je suis un peu déboussolé. En effet, si le FEV v4.5 est un OVNI dans sa conception, il l’est également dans la vape qu’il restitue. En fait, ce FEV est exceptionnel, au sens littéral du terme : aucun autre RTA ne vape comme lui.

Du coup, l’expérience de vape qu’il propose s’avère particulièrement déroutante, car avec lui,  on perd tous ses points de repères. Moi, en tout cas.

Lunaire, le machin.

Si les 2 airflows se montrent efficaces, permettant une vape évidemment plus aérienne (mais definitely MTL) que sur la version précédente de l’atomiseur, ils ont surtout le mérite de supprimer totalement les sifflements que subissaient autrefois les vapotos qui, en recherche de plus d’air pour ce ato, enlevaient la vis d’airflow. Du coup, le volume de vapeur est un peu supérieur, mais franchement pas impressionnant pour un sou, même avec les deux vis les plus larges. Sur ce terrain-là, le FEV se situe à mon avis dans la moyenne basse des RTA MTL.

La densité  de la vapeur restituée est également loin d’être folle, à des années-lumière d’un Kayfun 2019 par exemple. Pour dire vrai, elle est même quasi inexistante : quand on tire une barre sur le FEV, on a l’impression de n’inspirer quasiment que de l’air.

En temps ordinaire, à ce stade, l’ato prend normalement le chemin du cimetière en aller simple, car en vape, j’aime ce qui a du corps, et ici, c’est carrément tout l’inverse.

Par contre, et c’est là une de ses caractéristiques remarquables, le FEV distille une vape vraiment très agréable : très fine, très douce, extrêmement soyeuse. De loin la plus lisse que j’ai jamais vapée ! C’est assez délicat à décrire, mais c’est un peu comme si l’on vapait la poudreuse des neiges éternelles de l’Himalaya. C’est pur et léger. Immaculé. Comme une caresse. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est ponctué par un hit en gorge vraiment franc, dont on se demande même d’où il sort, tant il contraste avec l’impression d’extrême délicatesse précédemment évoquée. En somme, une sensation de vape unique, qu’il faut avoir expérimentée pour comprendre vraiment.

 

Les saveurs du FEV

Très clairement, elles méritent à elles seules un paragraphe tout entier, car la manière dont le FEV restitue les saveurs est tout ce qu’il y a de plus singulier. Et là encore, c’est particulièrement déstabilisant !

On le sait, en terme de rendu, tous les atomiseurs sont différents les uns des autres ; certains atos ont tendance à sucrer les liquides qu’on leur confie, d’autres la faculté de donner du corps à des mélanges insipides. Certains magnifient à la perfection les arômes tabac, d’autres les fruités, et d’autres encore les gourmands… Tout existe ! Et au milieu de ce joyeux bordel, il y a le FEV. Je dirais même qu’il y a Lui, et les autres.

Et lui, il se fout royalement des apparences. Il est dans la spontanéité et l’innocence du nouveau-né. Son truc à lui, c’est de faire la part belle à l’authenticité. À la benne donc, les faux-semblants et les artifices ! Le FEV, c’est l’anti-miroir de Blanche Neige : il ne nous dit jamais que notre liquide est le plus beau si ce n’est pas le cas. Nous faire prendre des vessies pour des lanternes ? Il laisse ça aux autres !

Avec lui, un mélange complexe est parfaitement restitué. Tout est là, mais… autrement ! Ce qui rend le FEV si particulier, c’est qu’il rend parfaitement bien les saveurs de tous les ingrédients, mais de manière totalement « désamplifiée ». Et décomposée. Un peu comme un puzzle en pièces quand on le sort de sa boîte. Un peu comme une tour improbable du jeu de construction « Badaboum », qui finit irrémédiablement par s’effondrer et se déconstruire. En fait, c’est un peu comme si cet atomiseur avait le pouvoir de désassembler les jus.

Tiens, au passage, vous ne lui trouvez pas un petit air du Beretta de Jean Reno dans Léon ? Moi si !

En tout état de cause, cet atomiseur restitue les saveurs avec la froideur d’un tueur à gage, et s’avère d’une précision clinique, chirurgicale même. C’est ciselé au laser. Mettre un jus dans le tank du FEV, c’est accepter de mettre un contrat sur la tête du dit juice : ingrédients de mauvaise qualité ? Headshot ! Mal équilibré ou mal assemblé ? Headshot également. Hé oui, il est comme ça le FEV, sans compromis. Un nettoyeur (de placard ou d’étagère) : avec lui, on tient l’instrument idéal pour procéder à une relecture complète de tous ses liquides.

 

En somme, le FEV, c’est le Révélateur. Passer un jus dans cet ato, c’est comme passer le portique infrarouge d’un aéroport. C’est comme bouffer des légumes sans sel. C’est comme mater une photo de star sans Photoshop. C’est comme découvrir une meuf le matin au réveil sans maquillage et sans soutif rembourré qui nous fait prendre des poires pour des melons.

En un mot, c’est comme posséder en objet l’antithèse parfaite et implacable de la société du Fake dans laquelle nous vivons.

FEV v4.5 : Le goût de l’authenticité…

Ecrit par Clandestino

Passager clandestin du Navire pendant des années, les rats ont failli avoir ma peau dans les soutes, alors j'ai dû quitter ma planque. Mais maintenant que je suis à découvert, pas le choix, je vais filer un petit coup de main à l'équipage, en toute subjectivité bien-sûr. Pas envie de finir balancé aux requins... Loin d'avoir l'expérience et la roublardise des vieux loups de mer qui sévissent sur ce rafiot, je vais humblement commencer par aller frotter le pont, histoire de pas faire de vagues.

23 Comments

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  1. Salut « Clandestino » !

    Trés bon Article pour un Atomiseur qui a fait ses preuves par ses précédents modèles
    Quelques petites évolutions nous donnes envie de continuer avec ce nouvel exemplaire… Jolies Photos !
    Bravo et Merci !

    Vapoteusement

    bYlGeTe

    • Hello Bylgete,
      Comme tu dis, petites les évolutions !
      Mais il faut quand même avouer qu’elles apportent toutes les 2 une vraie différence en terme de sensations de vape, par rapport à la v4 (la chambre d’atomisation avec 1 seul trou d’airflow est d’ailleurs livrée dans cette v4.5).
      D’une part, le flux d’air est vraiment plus aéré (j’ai pas dit aérien ;-) ), on pourrait même faire du DL bien restreint (mais du DL quand même, je le fais en ce moment même).
      D’autre part, les wicks, même s’ils sont en option, apportent un vrai confort dans la mise en oeuvre de l’atomiseur. Finies les prises de tête avec les pailles de mesh, et ça, c’est quand même bien cool.

      Pour les vapotos qui ont déjà la v4, il est à noter que la chambre d’atomisation avec 2 airflows est dispo en spare chez le partenaire, ce qui évite de racheter un exemplaire complet.

  2. Cet ato a peut être Le goût de l’authenticité…Mais il est franchement très laid!
    A l’opposé d’un wasp nano ou d’un KF..Bref une vraie Volvo des années 80 :whistle:
    Cet objet doit être interdit dans les stades je pense :yes:
    Mais ta revue est très détaillée, sympa à lire et de chouettes photos!
    Merci pour ta dévotion à la science de la vape :good:

    • Ouais, c’est clair que comparé aux canons de beauté actuels, le FEV dénote grave, et qu’on évitera, si l’on veut s’éviter les railleries, de sortir avec aux réceptions de l’ambassadeur… :-)
      Ceci dit, le FEV, c’est le contre-pied parfait dans notre société actuelle, où les apparences prennent beaucoup (trop) de place. Il faut parfois savoir en faire fi (des apparences) pour retourner à l’essentiel et capter l’essence des choses, et c’est ce que fait parfaitement bien la grande saucisse !
      J’aime tellement la vape qu’elle procure, que je pense prochainement me procurer le kit de réduction, qui tout en conservant l’identité visuelle si particulière de l’ato, rend le FEV beaucoup plus acceptable visuellement parlant. :yes:

  3. Bravo pour cette somptueuse revue et merci pour le bon moment passé à la lire !
    Bon, je ne pense pas céder aux sirènes du double air-hole proposé par ce FEV v4.5 mais il n’est pas impossible que je reprenne le 4.0 en essayant ta technique de montage.
    Après tout, cette grosse saucisse a un tas de fans et un tas de fans ne peut se vautrer à 100%, même si on peut vaper mille fois un ato mais pas vaper une fois mille atos.
    Bon OK, je sors. :wacko:

    • Très honnêtement, le montage indiqué ne change pas grand chose par rapport aux spires espacées. Par contre, si tu aimes le rendu de la v4, tu pourras trouver, pour une bouchée de pain, la seule chambre d’atomisation à 2 trous. Ça peut valoir le coup pour qui a vraiment accroché sur la v4. :yes:

    • C’est vrai, le look, c’est comme le reste de l’ato : sans compromis. On aime ou on déteste !
      Personnellement, même s’il est difficile à marier pour obtenir un joli setup, j’aime bien ce FEV, précisément parce qu’il ne ressemble à aucun autre ! Je vais peut-être recevoir prochainement un méca stacked en silver et en 23mm, ça ferait une sacrée matraque également !!

      En ce qui concerne la vape des 2 FEV, tu m’as obligé à les reprendre tous les 2. Ça fait en effet un petit moment que j’ai écrit ce billet, et que je n’ai pas vapé dessus.
      Bon déjà, il est assez difficile de comparer un dripper et un RTA, vu que l’on ne recherche pas les mêmes choses selon que l’on vape avec l’un ou l’autre.

      Je dirais qu’en terme de tirage, le v4.5 est un peu plus aéré que le BF-1. Ouvert à fond, il est par exemple un poil plus aérien que le KF 2019.

      Par contre, en terme de vape, le BF-1 et ce v4.5 sont très différents : le dripper tu le connais, il condense les saveurs et rend un ensemble puissant où toutes les saveurs sont mélangées.
      A l’inverse, le RTA déstructure les jus, un peu comme une mosaïque de goûts, et surtout, il est d’une douceur infinie ! J’te dis, j’ai jamais vapé un truc aussi doux !
      Avec le 4.5, il ne se passe pas grand chose en bouche (contrairement au KF) quand tu tires ta barres. Tout se passe après, lors de la deuxième phase d’inspiration MTL, quand tu fais passer l’air dans les poumons : tu te prends un hit en gorge sorti de nulle part !! Tout se passe en gorge avec cet ato.
      C’est une sensation de vape très particulière, et même si je suis loin d’avoir vapé 1000 atos, je peux te dire que c’est le seul de ma collec’ à vaper comme ça.
      Clairement, je ne l’emmènerai pas au boulot, mais par contre, en soirée pour une petite session vape, c’est sans aucun soucis ! :yes:

    • Hello Mex’,
      C’est clair qu’il y a plus beau, mais c’est exactement ça : le FEV est une légende, et franchement, quand on voit ce qu’il sort comme vape, on fait vite abstraction des apparences !
      Personnellement, je ne peux pas dire que je raffole de son esthétique, mais je m’y habitue, et je ne sais pas, plus je lis qu’il est moche, et plus il m’apparaît sympathique finalement.
      Suis bizarre, je sais… :wacko:

  4. Une revue de plus sur cet ato, oui, mais elle apporte un ressenti neuf et vivant !

    Ressenti positif une fois de plus et c’est tant mieux ! Merci Clandestino !

    Je ne trouve pas cet ato moche. Certes, il massif et pas gracieux mais a un charme industriel…

    • Hello Zaza !
      Ça faisait un petit moment ! ;-)

      Hé oui, ressenti positif, même si je dois avouer ne pas être un fan inconditionnel de la vape procurée par le FEV, que je trouve un poil mollassonne par rapport à ce que j’apprécie vraiment. Par contre, vu la capacité de l’ato à déstructurer les jus les plus complexes, cet ato a gagné sa place sur mon stand d’atos « en service ». Tout nouveau juice fera immanquablement escale par la case FEV dorénavant !

      Quant à son esthétique tant décriée, c’est l’affaire de chacun, et tout comme toi, même s’il y a évidemment plus beau sur le marché, je ne le trouve pas aussi moche que certains le disent. D’ailleurs, pas plus tard qu’hier soir, j’ai agrémenté un panier d’achats du « chopping kit », car j’estime que cet ato le mérite bien ! Je posterai certainement une photo quand je l’aurai reçu. :-)

  5. Salut, tout d’abord merci pour cette revue dont je viens de me régaler. J’ai pris cet ato il y a six mois environ et comme toi j’ai redécouvert mes jus.
    J’ai essayé des montages plus bas et effectivement ca le faisait pas. Mais je suis têtu et je trouvais le tirage encore trop restrictif, alors j’ai craqué.
    Un soir j’ai démonté l’ato, j’ai rapidement descendu les escaliers et je me suis enfermé dans l’atelier. Armé de ma visseuse ( de marque allemande comme ma victime) et d’une mèche titane de 3mm : je l’ai transpercé de part en part.
    Avec ce nouveau double airflow je lui ai mis un petit flapton stabilisé à 0,6ohm, à 35w 💨😋💨 cet ato dissèque les arômes encore mieux !
    En conclusion je me régale et j’attends de voir le fév v5 qui aura peut-être des airflows encore plus gros et des têtes de vissés plus grosses aussi car il faut avouer que pour serré correctement le flapton j’ai bien galéré.
    Bonne vap à tous

  6. Curieux.
    Je lis ca des années plus tard, sans rien en avoir su au préalable.
    Je suis sur un coil clapton 0.7 ohms en DL sans aucuns pin airflow xD
    Ca chauffe pas tant que ca !
    Et ca passe plutot crême… Enfin rhubarbe pour être exact !

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