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Expromizer V3 Fire

Un petit peu d’histoire… pour la nostalgie !

Les souvenirs des premières versions des Expromizer, bien qu’elles n’aient pas rencontré un succès commercial planétaire ( comme d’autres en leur temps ), restent malgré tout imprégnés d’une certaine nostalgie de vape, où l’on découvrait une vapeur onctueuse, suave, généreuse et en même temps, pleine de saveurs. Hmmm, une vraie Madeleine.
Seulement voilà, bien qu’armées de qualités indéniables, ces versions n’étaient pas exemptes de tout défaut, à commencer par le plus désobligeant, le tank en PMMA !! qui se fissurait au moindre regard de travers ( même pas besoin de lui balancer quelques jus dits agressifs, non non ).

Ce problème du tank était accentué par un système de remplissage par le bas, la norme à l’époque rappelez-vous, qui nécessitait de nombreux vissage/dévissage avec les matières métal/plastique, vous connaissez la suite.

Un autre inconvénient était un cotonnage qui n’acceptait pas trop l’approximation.
Ce dernier point n’aura pas évolué jusqu’à la version précédente, le plateau de montage et la chambre d’atomisation restant similaires ( excepté le joint du plot positif ). Mais bon, juste une question de prise en main.
Pour le reste, la maison Exvape aura su être à l’écoute de ses clients en apportant quelques améliorations, notamment avec un nouveau Top Cap permettant un remplissage par le haut facilitant grandement l’opération, et aussi au niveau du tank, outre un « middle PC tank » ( 2 bagues en inox qui prenaient en sandwich la bague en plastique ) qui solutionnait la fragilité du PMMA, et aussi avec l’arrivée d’un tank Pyrex !
Bon, c’est vrai qu’il fallait raquer pour se l’acheter, mais les tanks PMMA, c’est aussi un budget à la fin !
Par contre, le gros avantage était que de nombreuses pièces étaient rétrocompatibles entre les générations.

Le V3 Fire au centre, les V2 modifiés avec « PC Middle Tank » à gauche et au fond à droite, le V2.1 avec tank pyrex à droite
Target …

Aujourd’hui, Exvape sort son tout nouvel atomiseur, le V3 Fire !!
Il est proposé en 3 finitions ( polie, brossée et noire ) ainsi qu’en 2 capacités : 2 ml ou 4 ml (données fabriquant). Ce qui différencie les 2 versions ( en capacité ), c’est la présence d’un kit d’extension : une bague pour le tank, et une pour la cheminée, passant ainsi l’atomiseur de 2 à 4 ml.
Après remplissage à la seringue, on constate que la capacité réelle est de 3 ml sans le kit d’extension, et de 5 ml avec le kit.
La qualité d’usinage et de finition est exemplaire !
Que ça soit sur les parties métalliques ou sur le pyrex, rien n’accroche ou n’est coupant !
Les pièces se vissent les unes aux autres sans coincer, sans couiner, avec une faible résistance, et une fois toutes les pièces assemblées, aucun jeu n’apparait dans l’ensemble !
Une véritable pièce d’orfèvrerie !

Caractéristiques

Son diamètre passe à 22 mm ( contre 23 mm pour les versions précédentes ).
Le changement de diamètre de la bête fait que la rétrocompatibilité prend fin.
Si les différentes versions passées n’évoluaient que très peu des unes aux autres, il y a ici une véritable rupture :
-Tank Pyrex « de série »
– Conception plus cossue
– Un juice control qui sert à quelque chose et utilisable tank plein.
– Un système de remplissage bien dans son époque et qui facilite grandement les choses ( qui rappelle notamment des OBS Engine ).
– L’air flow propose lui aussi plus de possibilités, allant d’un tirage très très serré ( plus serré que le PZ dans sa configuration la plus serrée ! ), à un tirage assez aérien ( comparable à un Kayfun V5 mini réglé au max, position 4 ).
Le cotonnage du plateau a également été simplifié, il me semble beaucoup moins capricieux.

Assemblage des pièces

L’Expromizer arrive dans sa boîte, monté d’origine en format 2 ml et est accompagné de son kit d’extension ( si, bien sûr, on a commandé la version 4 ml ), un manuel d’utilisation ( avec notamment le français ! ), et une petite boîte noire contenant un lot de joints de rechange, deux vis supplémentaires et le fameux petit tournevis bleu !

Une fois démonté pour le lavage ( bien que très propre en sortie d’usine ), voici ce que ça donne :

On retrouve donc sur la ligne ( pas très droite… ) du haut le bottom cap avec son pin 510 et percé de 11 trous de diamètres différents et disposés de manière asymétrique pour permettre un réglage ultra-précis du tirage, avec à coté sa bague d’airflow. Ensuite nous avons la base de l’atomiseur avec son plateau de montage ( exclusivement mono coil ) qui offre une facilité de montage très correcte. On peut apercevoir ( en zoomant ) les 3 orifices d’arrivée de liquide de diamètres différents, et la même chose de l’autre côté. Après, c’est la partie tank avec l’armature métallique dans laquelle va venir se glisser un premier joint translucide, le pyrex, le deuxième joint, le tout que l’on viendra visser soit sur la bague du kit d’extension ( en haut à droite ), qui viendra à son tour se visser sur le top cap avec son capuchon de fermeture ( en bas à gauche, vous suivez ? ) ( version 4 ml ), soit directement sur le top cap ( version 2 ml ).
La pièce suivante est la bague de réglage du juice control qui accueillera d’un côté ( partie visible ) le drip tip, et de l’autre, sera vissée directement à la cloche de vaporisation ( avec éventuellement la petite bague d’extension entre les 2 selon la capacité choisie ).
Voilà pour les pièces qui constituent l’Expromizer V3 Fire

Progression de l’assemblage…

La cloche offre un joli dôme qui participe grandement à la restitution des saveurs. À sa base ( en haut ), on remarque 2 encoches. La cloche étant reliée à la bague de réglage de liquide, en tournant cette dernière, les encoches permettront d’obturer plus ou moins les orifices d’arrivée de liquide du plateau de montage.

Voici l’Expro prêt à  recevoir son premier montage !!

Le coil est fait à partir d’un clapton wire 26 + 32 ga de VaporTech ( soit 0,4 + 0,2 mm ).
4 tours sur un diamètre de 3 mm, et on obtient 0,75 ohm.

Un peu de coton Bacon qu’on met en forme cylindrique, pas trop tassé, qu’on coupe de chaque côté à 4-5 mm à l’extérieur du plateau. On ébouriffe un peu et on rabat sur les arrivées de liquide.
On imprègne bien de son liquide préféré ( ici, ça sera du Projet Ame Ame ).
On repositionne la partie tank sur la base, on ferme la bague d’airflow ainsi que le juice control par précaution bien que ce système de remplissage ne provoque pas de dépression dans l’atomiseur et donc des fuites !

On dévisse le capuchon du top cap et on relève jusqu’à la butée en haut de la bague de juice control.
Les pièces sont finement moletées pour une préhension facilitée.

On remplit : on peut le coucher pour avoir l’ouverture en partie haute et ainsi maximiser la capacité du remplissage !!
On referme le capuchon, on règle son airflow, on tâtonne un peu pour le réglage du juice control et c’est parti !

De très très serré….

À plutôt ouvert, c’est polyvalent !

Fire

Le liquide qui m’a servi est en 70 % VG et j’ai commencé mes essais avec un réglage comprenant un petit et un gros trous de chaque côté. Aucun souci !
J’ai testé avec l’ouverture maximale, pas de fuite, pas de suintement, RIEN !! ( alors que les versions précédentes avaient tendance à suinter un peu avec le temps, nécessitant de glisser régulièrement une mèche de papier absorbant par un des orifices d’arrivée d’air ).
À 18 W avec mon montage et juste 5 trous d’airflow, la vape est douce, ronde, chargée en saveurs et légèrement tiède, un délice !!
On retrouve beaucoup la qualité de vape de ses prédécesseurs. Les personnes qui ont eu l’occasion de tester les illustres ancêtres de ce V3 Fire ne seront pas dépaysées.

Conclusion : Strike

Depuis ma découverte de mes premiers Expromizer ( je n’ai eu que la 2.0 et la 2.1 ), je recherche mon Graal, à savoir un atomiseur qui offrirait la qualité gustative de l’Expromizer ET un confort d’utilisation au quotidien.
J’ai effectué bien des tentatives, grâce notamment ( exclusivement ! ) au navire et à l’équipage.
J’ai ainsi pu découvrir le Hurricane V2, le Kayfun V5 mini, le Nectar, le Phenomenon Zest et enfin le Tilemahos Armed Eagle : que des pointures ! ( oui, je sais, il y en a d’autres ).
Chacun avec ses spécificités, sa technicité d’assemblage, de montage, et aussi ses limites.
Mais honnêtement, à mon sens, je n’ai jamais retrouvé ce que m’offrait l’Expromizer en terme de rendu de texture et de saveurs.
Maintenant, c’est chose faite ! Avec son nouvel atomiseur, Exvape apporte les améliorations qui manquaient aux générations précédentes ( et qui explique peut-être qu’ils n’aient pas été reconnus comme des Incontournables ) tout en conservant notamment ce qui en faisait sa force, la Saveur !

Bonne vape à toutes et tous en Tilema…, non, en Expromizer V3 Fire !!

Ecrit par carnby

--Ancien auteur du Navire--
Fumeur modéré depuis presque 20 ans et la quarantaine approchant à grands pas, et malgré plusieurs tentatives d'arrêts infructueuses, je me suis penché sur la vape il y a un an et demi à peine, je suis donc un novice à coté de vous et de votre plus grande expérience.

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