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Du vent dans les nuages

Que l’on y adhère ou pas, les gros nuages et les basses résistances font partie de notre paysage vapistique et continuent à alimenter nombre de fantasmes. J’imagine que la viabilité d’un montage en Ultra Low Resistance démontre l’habileté de son auteur et que pour certains au moins, plus la mesure de résistance est faible, plus le niveau du vapoto est élevé.

J’ai pour ma part toujours été sensible à ce genre de quête craignos, allant jusqu’à regarder une fois ou deux les vidéos pas toujours philippines de concours de vape où des individus tètent leur dripper gavé de « high VG » avec l’air constipé pour exhaler ensuite des quantités astronomiques de vapeur savamment filmées dans le contre-jour d’un néon blafard, certainement en atmosphère humide pour en accentuer l’effet. Déjà, à l’époque lointaine du Russian v1, je me faisais des nœuds au cerveau pour essayer de comprendre pourquoi certains auteurs du Gros Forum parvenaient à envoyer 25 watts dans leur ato alors que le mien, en principe identique, calait misérablement dès 15 watts en me faisant pester d’y arriver un jour.

Cela peut sembler bien ballot mais les arguments marketing des fabricants d’objets à vaper, boxes comme atomiseurs, me paraissent très souvent chatouiller cette fibre vaporeuse du chaland en promettant toujours plus, en alignant des chiffres appétissants prometteurs de saveurs exquises, de nuages déments et d’expériences de vape hors normes.

Les boxes

Les boxes sont bien sûr concernées en premier chef par cette surenchère, dopant leur puissance initiale de 20 à 70 watts en quelques mois pour atteindre couramment 150 ou 200 watts actuellement. Pourtant, un accu n’est pas un objet magique capable de fabriquer du courant électrique depuis le néant. C’est juste le réceptacle de deux composants chimiques complémentaires, l’un pétant la forme et lorgnant comme un goinfre sur les électrons de l’autre, de préférence un gros mou n’en ayant rien à talquer de se faire dépouiller. Un accu au repos n’est rien d’autre, son voltage ne mesurant que la goinfrerie du premier composant vis à vis de la passivité du second. En utilisation, nos deux antagonistes sont mis en contact et le festin commence, l’un avalant les électrons de l’autre et créant ainsi un courant électrique inexorablement décroissant et forcément limité dans le temps.

01 - batterie

Nos boxes électroniques semblent pourtant se jouer de ce phénomène pour proposer un débit électrique apparemment constant, jusqu’au rinçage de l’accu signalé d’une manière ou d’une autre par l’appareil. En fait, c’est le circuit électronique de la box qui pallie la décharge inexorable de l’accu en appliquant au signal divers algorithmes de redressement. En début d’utilisation, un accu IMR sortant du chargeur affiche 4,20 volts qui chuteront en-dessous de 4,00 volts dès les premières sollicitations. Il se déchargera ensuite lentement et à peu près régulièrement jusqu’à une chute de tension l’amenant en-dessous de 3,00 volts, mettant fin à son exploitabilité et appelant la recharge.

02 - courbe

La loi de Ohm nous donne alors la puissance délivrée par l’accu en fonction de la tension et de la résistance du circuit par P = U² / R et nous permet de constater que notre accu confronté à une résistance moyenne de 0,5 ohm ne fournira que 4,0² / 0,5 = 32 watts en début de décharge et 3,0² / 0,5 = 18 watts en fin de décharge. Si nous vapons ce montage à 50 watts, notre box devra donc se débrouiller pour ajouter 18 watts aux capacités intrinsèques de l’accu en début de décharge et 32 watts en fin.

Encore une fois, il n’y a pas de magie là-dedans. Le courant vient des accus, petites choses fragiles et limitées produisant ce qu’elles peuvent en fonction de leur niveau de décharge. Les boxes proposées par Provape, Pipeline ou Dicodes arrivent généralement en tête des comparatifs effectués par les virtuoses de l’oscilloscope grâce à la stabilité du signal électrique qu’elles produisent mais font sourire par leurs prix démentiels et leurs capacités faiblardes ne dépassant pas 40 watts en format 18650… Elles sont cependant les seules à ne pas mentir. Il existe mille et un artifices permettant à une box de fournir plus de puissance électrique que l’accu n’en dispose à un moment donné. L’un d’entre eux consiste à hacher le signal en ne délivrant rien pendant un instant pour envoyer plus l’instant d’après et atteindre ainsi la valeur demandée un temps sur deux. La façon dont nos boxes appliquent ce principe est une jungle, personne se sait si la valeur de puissance maximale inscrite sur l’emballage sera réellement atteinte et si oui, comment.

Alors bien sûr qu’on s’en tape du moment qu’il y a plus de puissance électrique fournie quand le chiffre de la puissance demandée augmente et qu’il y en a moins quand il baisse… Sauf que ce n’est pas toujours le cas et que même quand ça l’est, je ne suis pas du tout certain que nous sachions réellement quelle puissance produisent nos boî-boîtes, qu’elles soient mono ou multi accus, montées en série ou en parallèle.

Les atomiseurs

Les atomiseurs ne sont évidemment pas en reste dans cette course aux superlatifs. La vague des super clearomiseurs que nous avons connu ces derniers temps l’illustre parfaitement à travers les offensives de Smoktech et de son TFV4, doté de résistances capables d’encaisser 150 watts et plus. Je n’ai évidemment rien contre Smoktech ni contre aucun de ses concurrents d’ailleurs mais il m’est juste plus facile de parler d’un produit que je connais. Il faut quand même être bien crédule pour avaler le fait qu’un pauvre petit cylindre d’acier garni de quatre ou six bobines de résistif quasi jointives allait pouvoir encaisser plus de 100 watts sans transformer tout ce qui l’entoure en barbecue et pourtant j’y ai cru, comme d’autres j’imagine et n’ai pas tardé à regretter mon achat.

03 - tfv4

Pourtant, le gros nuage goûteux existe bien, à condition de trier soigneusement l’offre pléthorique et de ne pas s’y noyer. L’atomiseur retenu pour l’obtenir aura avantageusement un diamètre supérieur aux sempiternels 22 mm, montrera de larges prises d’air pour un plateau de taille raisonnable laissant passer librement le flux d’aération une fois monté. Les bobines résistives seront bâties sur un nombre conséquent de spires, huit ou dix et veilleront à garder un diamètre raisonnable vis à vis du volume disponible et des dispositifs d’alimentation en liquide. La nature du résistif sera choisie pour rester autour de 0,3 ohm en alimentation mécanique, la puissance délivrée n’aura guère besoin de dépasser 50 watts. Je n’ai pour ma part réussi à vaper une usine à nuages quotidiennement, avec plaisir et sans carbonisation de truffe qu’après l’adoption du Magma « reborn », dripper en 24 mm monté en double-coil d’acier 316 bobiné sur deux fois 8 spires de 2,5 mm de diamètre, affichant 0,1 ohm, alimenté en liquide « high VG » de type One Hit Wonder et chauffé par une cinquantaine de watts made in Reuleaux RX-200…

04 - reborn

Point n’est question ici de chasse aux sorcières mais juste de réaction envers les indications surfaites devenues monnaie courante sur les emballages d’atomiseurs qui ne les empêchent en aucun cas d’être par ailleurs excellents. Ainsi, je défie quiconque de vaper le très compact Moonshot de Sigelei aux 200 watts indiqués sur l’étiquette mais reconnais volontiers m’être régalé comme rarement avec cet atomiseur, entre 25 et 30 watts.

La morale de l’histoire

Le risque majeur de la surenchère marketing est à mon avis de plonger le vapoto dans la confusion, de le faire s’interroger sur les raisons empêchant son exemplaire de box ou d’atomiseur d’envoyer le steak comme c’est marqué sur la boîte. Même si la faute n’en est pas toujours imputable au produit, il faut quand même reconnaître que les exemples d’esbroufe sont nombreux, au-delà des quelques cas cités ici. J’imagine que la parade en est une vape décomplexée où l’on peut parfois se dire que le bidule ne fonctionne pas comme attendu juste parce qu’il est moisi et mal vendu. Le monde du gros nuage me paraît obéir à des règles essentiellement issues du bon sens et il ne doit pas être si difficile de s’y référer.

Bonne vape nuageuse à toutes et tous ! :bye:

Ecrit par Nesquick

Nesquick, dans la vape depuis 2013.
Intéressé par la découverte de ce nouveau monde de saveurs et de techniques... Bonne vape à tous !

27 Comments

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  1. Bonsoir nesquick c’est vrai que la course
    aux watt devient hallucinante les box vont
    bientot faire 300w. pour le monshoot je
    l’ai essayer a 60w a 0.13ohm avec un drip tip en plus et ca va a 90w il est brulant.
    par contre le dripper twisted messe lui il encaisse.
    mais vaper tout la jounėe a ces puissance
    je vois pas l’intêret.

    • Yo, les boxes mono-accu ont quitté les 20 watts pour dépasser les 80 watts en quelques mois… Les multi-accus ont placé la barre encore plus haut, sans doute quand les chipsets ont commencé à gérer les montages série comme sur la Reuleaux RX-200 par exemple.

      À mon avis, il y a de la flûte là-dedans. Je me le dis à chaque fois que je reprends une box méca, moins pratique qu’une électro au quotidien mais décidément meilleure en vape.

      Pareil pour les atos, surtout ceux à résistance toute faites dont les perfs annoncées sont à mon avis souvent inatteignables. En reconstructible, on a plus de souplesse mais quoiqu’on fasse, une résistance sous tension chauffe… C’est comme ça !

  2. Salam Nes

    C’est marrant , je ne me suis jamais posé cette question .
    Pourtant j’ai de quoi envoyé du lourd à la maison , mais même , mon twisted messes monté en double coil (0.4ohm), je ne lui envoie que 4.2V sur la Hexhom .
    Je ne comprend pas ce que cherche les gens dans la surenchère de W , si tu veux un max de vapeur , tu peux l’avoir à 30W avec 100%VG

    • Y’a la curiosité et la satisfaction de réussir des montages joufflus… Faire tourner un hexa-coil en 0,05 ohm peut être vu comme un challenge, j’ai moi-même un peu ce genre de vision.

      Il reste néanmoins vrai que les montages les plus nerveux que j’ai pu réaliser n’ont pas investi le quotidien. Nuages stratosphériques et saveurs hallucinantes dans certains cas mais aussi dripper bouillant au bout de cinq taffes au point de ne plus pouvoir le toucher.

      Peut-être que ce genre de loisir est dépassé aujourd’hui, pas mal d’atos permettent en effet de vaper lourd et dense à des puissances raisonnables.

  3. Très bon article.
    Perso, la course aux watts ça me parle guère. Vapant presque exclusivement sur un pipeline pro 2, je suis de toute façon limité à 40 mais ça me suffit la majorité du temps. Si je veux plus de patate, je prends la box style hexhom mais aucune idée de combien de watts elle envoie et je pousse rarement le potentiomètre au delà de 60%.
    Après, c’est vrai que la vape est bien meilleure sur un mod meca (bien que je trouve le PP2 très proche de l’expérience méca).

    • Le chipset du Pipeline Pro est un des meilleurs disponible sur le marché actuellement. Son booster échantillonne très haut, 200 MHz si je ne dis pas de bêtise et il produit donc une vape quasi lisse. Comme une telle qualité ne peut être assurée pour 60 ou 80 watts, ben… Il n’y va pas !

      Si on fait le parallèle avec l’audio, je verrais bien la vape méca comme le vinyl, l’électro high-end comme le CD et les chinoiseries comme du MP3, les bonnes se situant à 320 kbps et les moins bonnes à 128 ou 96…

  4. Belle reflexion Nes :good:
    Un post que je mettrais de temps à autre à la Une car il explique bien la philosophie de la vape actuelle.
    Merci et bon repos bien mérité. :bye:

    • Le genre de surenchère décrit existe un peu partout mais c’est vrai que le microcosme de la vape regorge de spécialistes… Je pense que beaucoup d’entre-nous se sont mangé des pelles sur des produits décevant ou carrément foireux mais justement, on s’est formé sur le tas. Inutile donc de nous imposer des lois soi-disant protectrices, le boulot est déjà fait !
      :unsure:

  5. Petite réflexion bien sympathique…
    Mais ne pensez vous pas que cette surenchère à atteint ses limites, que la consommation en liquide que cela implique liée à la très probable augmentation des tarifs va obligatoirement freiner cette tendance… la sortie récente datomiseur single coil déjà très performant comme le serpent mini ou encore le bachelor mini vont à mon sens vers quelque chose de plus « raisonnable » au quotidien. Si je devais pronostiquer l’avenir je pense que cette vape en ultra subohm restera quelque chose de très ponctuel comme un bon cigare que l’on fumé à l’occasion..

    • Il y a une limite technique à la surenchère au niveau des boxes… Une simple accu ne peut être boostée à l’infini, je m’étonne déjà des 75/80 watts couramment disponibles. Idem pour les doubles accus en parallèle. Les montages série permettent d’annoncer plus haut puisque le voltage de base devient 8 volts en double et 12 volts en triple accu mais les puissances à 250 / 300 watts proposée aujourd’hui me paraissent elles aussi toucher le plafond. Bien sûr, on pourra toujours surenchérir au prix de petits flous marketing genre « 500 watts ! (*) » et en petits caractères en bas de la notice (*) : avec une résistance inférieure ou égale à 0,05 ohm.

      Evidemment, on est pas à l’abri d’une évolution technique majeure qui nous fasse changer de référentiel… Packs LiPo, résistances céramiques… Il en a été beaucoup question ces derniers temps, il semblerait qu’on en parle moins.

      J’aurais donc tendance à partager ton avis. Un bon RTA single-coil ou un dripper civilisé pour le quotidien et des trucs plus barrés pour les loisirs et la détente !

      • C’est un peu mon cas pour part je sort avec un rta 0,5 ohm 30w et ça me convient. Pour chez moi je me réserve des dripper plus pêchus. Mais il m’arrive de voir des vapotos dans la rue avec des gros dripper couplé à un meca, crachant de gros nuages perso moi j’aime pas m’afficher et ça fait mauvaise pub mais chacun fait ce qui veut après tout. Superbe article sinon, Pour la part au dessus de 80w à part pour le fun j’en trouve pas l’intérêt (flinguer 6 a 10 charges d’accus par jour peut être?).

  6. Ça me rappelle la course à la puissance pour les chaines hi-fi. Les publicités vantaient des performances capables d’équiper une salle de concert.

    500 Watts dans un studio aux murs fins comme du papier, si tu dépasses le 3 sur l’ampli l’immeuble s’écroule !

    • L’analogie est bien choisie car dans le monde de la hi-fi, on avait les watts « efficaces », « RMS », les puissances « en crête »… Je pense que dans le monde de la vape, on a la même chose pour les boxes sauf que les fabricants ne prennent pas la peine de préciser quel « type de watt » figure sur leurs annonces !

  7. Yep Nes!

    Excellent article. Cependant, je me permet d’apporter mon petit point de dissonance : Certaines chinoiseries valent vraiment le coup ! Par exemple, mon set-up de référence (outre mon Petri V2 réservé pour la maison), c’est un mod méca de chez Concil of Vapor et un Goblin mini V1 monté en double coil kanthal 0.5. Je tombe sur du 0.28 ohms, et je dois taper vers les 45/50W à la très grosse louche… Et j’ai plutôt l’impression d’être sur une vape CD haute définition que sur du MP 320 ;)

    • J’aurais du écrire « boxes électro chinoises » au lieu de « chinoiseries » car même si ton mod COV est « made in China », c’est un méca donc à rapprocher de la catégorie « vinyl » dans le parallèle fait plus haut avec le monde audio.

      Les vinyls était analogiques, image fidèle du son mais fragiles et nécessitant un entretien fréquent pour éviter d’entendre le grésillement d’un feu de camp derrière le dernier morceau de chacune des faces.

      Les CD digitaux étaient plus pratiques, plus robustes mais reproduisaient une musique échantillonnée.

      J’ai toujours préféré le son du vinyl à celui du CD, je le trouvais plus « chaud ». Comme je préfère toujours la vape méca « analogique » à la vape électro « digitale ».

      Après, la praticité est un argument de poids, tant en vape qu’en zique… :yes:

  8. Encore une chouette revue bien écrite et qui suscite en moi des interrogations !

    Bien entendu, mes propos n’engagent que moi.

    Ce n’est pas pour moi, la vape « superlative » et la surenchère des fabricants et revendeurs !

    Je me contente tout à fait d’une résistance affleurant l’ohm, voire même un poil plus.
    Et toujours moins de 10 watts.
    Et fi de la vape brûlante et même chaude.

    Je trouve qu’il n’y a rien de tel pour le RENDU des saveurs ( c’est ce que je privilégie, et qui a tendance à être évincé, quoiqu’en disent les opérations de marketing ) !

    Je suis aussi très circonspecte quant à l’avantage sanitaire de la vape en sub-sub-ohm…

    L’essentiel ( et suffisant) étant surtout – outre le Graal ou à défaut, l’ato que l’on trouve excellentissime – de trouver des liquides gouteux et savoureux et tout cela servi par un drip-tip agréable ( s’il est beau et de qualité, c’est un plus ! ) et bien sûr un minimum ( c’est à dire « suffisamment » ) de vapeur.

    Je ressens aussi l’impression qu’outre le fait d’avoir réussi à quitter le tabac grâce à la vape, on ressent quand même malgré tout plus ou moins une frustration qui nous pousse à la parfois sempiternelle – et peut-être inaccessible – recherche du Graal.

    Car dans le tabac, il n’y a pas que la nicotine – même si elle en est la principale substance – qui est addictive …

    Et, à s’envoyer de la puissance, il faut aussi prendre garde à ne pas consommer plus de nicotine que du temps passé où l’on fumait.

    • La démarche est narrative, issue du fond d’esprit « journal de bord » qui a, me concernant, démarqué naguère le navire de Dany des autres blogs à vaper…

      Je ne fais pas l’apologie de la vape sub-ohm… Elle existe, je la pratique, l’apprécie et en parle à l’occasion sans aucune velléité de convaincre. On peut prendre, laisser et en parler, un blog est à mon sens fait pour ça.

      D’ailleurs, je vape aussi en mode pépère considérant qu’un El Grande ou un Lady Durban n’a rien à fiche dans une turbine à vapeur et te rejoins donc sur ce point.

      Les expériences en ULR viennent de loin, réservées peut-être à ceux qui limaient la pipe d’admission du carbu de leur 104 Peugeot pour rouler plus vite, bricolaient la carte mère de leur PC pour augmenter la fréquence du processeur ou font reflasher la carto d’injection de leur moto pour gagner quelques chevaux… Des agités, en somme . :scratch:

      • Hello Nesquick,

        Je suis souvent « borderline », dans le genre « agitée », mais pas trop  » under the limits « , il et vrai !

        Pour te faire un clin de zieux, j’ai reçu aujourd’hui mes 12 arômes tabac polonais ( + 1 vanille Ina ), 13 en tout donc.
        Un poil déçue, dans l’ensemble, au 1er reniflage qui a été rapide, mais même si, souvent l’odeur est relative à la saveur, ce n’est pas toujours le cas, surtout après le steep.

        A bientôt pour d’autres nouvelles !

  9. Très bon article !

    Je suis d’accord avec le fait que le magma reborn est le dripper le meilleur du monde ! (apres c’est le seul que j’ai)

    De plus pas besoin d’envoyer 100w pour lui faire faire ce qu’il fait de mieux : envoyer du lourd de saveur et de vapeur.

    Je pense que la course au watts est comme les menthols et les clopes aromatisées. simplement faite pour séduire un jeune public en quète de se donner un peu de contenance.
    Sauf que le public lui il en a mais tellement rien à cirer et il se dégoutte même de voir un jeune ado se déchirer les bronches à faire des claoudes !!

    Bref on est maintenant assez loin de l’idée centrale du départ du vaporisateur qui était censé nous faire arrêter simplement de fumer des tueuses.
    Et je sais pas pour vous mais moi je vois de moins en moins de vapoteurs dans la rue et les fumeurs restent légion.

    • Je n’avais pas pensé à une éventuelle direction de la surenchère vers un jeune public soucieux de se dinstinguer avec du gros matos. Les rares fois où j’ai sorti une usine à clouds, j’étais plutôt gêné… Elles sont généralement réservées à un usage domestique.

      Après un gros pic de vapote observé à l’automne 2014, il m’a semblé remarquer un tassement très sensible jusqu’à ces derniers mois où les super « starter kits » apparus sur le marché semblent faire mouche. Mais ce n’est qu’une impression… :scratch:

      • Nos amis « tinois » profitent de notre « TPD » Pour nous appâter avec des ensembles très performants Les fameuses « Reuleaux DNA200 » avec par exemple un « GeekVape Griffin 25 »
        Tout cela à des prix défiant toute concurrence Par la même occasion La course aux watts s’accelere et la vape du coup change et pas forcément dans le bon sens Je reste assez fidèle à mes premiers Mods Méca et mon Taifun Gt d’époque Les montages ont changé un peu…Mais je me régale comme au bon début !

        Cordialement

        Bylgete

    • La vape réussie est celle qui tient son vapoto éloigné des clopes sans stress et sans combat… Peu importe alors si le moyen en est un carto Boge, un Magma Reborn ou… Un Taifun GT !

      La relation au tabac est personnelle, celle à la vape l’est également. Je pense que chacun a ses raisons de vaper et sa vision de la vape, matos et liquides inclus. C’est pour ça qu’il n’y a pas de « bonne » et de « mauvaise » façon de faire. Faut juste être prudent avec les accus et les montages pour éviter les accidents… :yes:

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