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Box Paramour de Mechlyfe, du SBS qui vape !

Ben moi, j’aime bien les boxes SBS donc à chaque fois que j’en croise une sur un shop qui vape, je ne peux m’empêcher d’y jeter un œil intéressé. Trop de bol, le genre semble connaître un regain d’intérêt ces temps-ci et plusieurs constructeurs en proposent leur déclinaison, de quoi occuper les amateurs de connecteurs 510 déportés. Malheureusement, ces matériels un peu particuliers ont trop souvent l’air de cibler le public MTLeux, ne proposant dans la plupart des cas qu’une motorisation à base d’accu 18650 et une puissance maximale de 60 watts insuffisante pour alimenter sereinement un atomiseur double coils qui se respecte.

En fouinant un peu dans les recoins du monde qui vape, toujours prompts à malmener les Porkies (les cochon-tirelires), on trouve bien sûr des moddeurs artisanaux partageant le même engouement et proposant de belles pièces montées sur 21700 un peu plus péchues, comme par exemple Snow Capped Mods et sa Steppe 21700 dont Bruce m’avait signalé l’existence il y a quelques temps.

Pas forcément très chaud pour commander du matos via Facebook ni pour envoyer un tas de pognon à des Californiens inconnus sans trop de visibilité sur les délais et les coûts de livraison, je m’étais abstenu sur ce coup-là après avoir quand même pas mal hésité. C’est alors que la box Paramour de Mechlyfe, une SBS électronique 21700 m’est passée sous la truffe, proposée un peu chère (entre 70 et 80€) dans nos contrées mais disponible beaucoup plus à l’Est pour 40 boules environ.

Présentation de la box Paramour

Lors du déballage de la box, je fus tout d’abord frappé par son esthétique nettement mieux réussie en vrai que sur les photos de promotion où elle semblait un poil anguleuse et massive. L’importance d’une première impression n’étant plus à prouver, je ne remarquais qu’à peine son poids-plume témoignant d’un choix de matériaux soit issus de la recherche spatiale, soit de piètre qualité… Comme il est un peu tôt encore pour pleurnicher, intéressons-nous plutôt aux caractéristiques techniques de la box, telles que décrites par la petite documentation accompagnant le produit.

N’étant pas spécialement féru des modes dits TC (Temperature Control), je propose de les ignorer superbement en les passant totalement sous silence. Il nous reste donc une box proposant un mode « watt », un mode « volt » et un mode « bypass » où l’électronique débranchée donnera l’illusion d’une vape mécanique. Très bien, je n’en demande pour ma part pas plus. Comme souligné plus haut, la Paramour n’est pas si moche, flirtant même avec une certaine réussite visuelle, du moins à mon goût.

La vue de face nous montre une box ultra-classique au format SBS près, dotée d’un bouton de mise à feu et de deux boutons plus petits que l’on devine dédiés au réglage de la vape, le tout épaulé d’un afficheur d’aspect assez minimaliste. Comme la Paramour n’est pas vraiment « made in Germany », on se doute bien que ça va cliquer joyeux lors des pressions sur les boutons et de fait, on est pas déçu. Mechlyfe a fait dans le léger, voire le pingre et rien que pour ça, je me trouve particulièrement heureux de n’avoir lâché que 40 boules pour cette box, quitte à l’avoir attendue presque deux semaines ensuite.

Heureusement, la vue de dessus relève le niveau grâce à une sorte de platine d’aluminium brossé supportant un connecteur 510 bien propre sur lui. On ne le dira jamais assez, une bonne box est avant tout un 510 robuste, ce qui pourrait bien être le cas ici. Le compartiment à piles, finement gravé, me plaît davantage dans la vraie vie que sur la photo ci-dessus où il semble vouloir s’élancer vers le ciel.

En renversant la box, on découvre avec un intérêt non feint la fine équipe à l’origine du produit, à savoir #MrJustRight1, Fallout Vape et « last but not least », Mechlyfe. Bizarre quand même que personne dans ce joli monde n’ait pensé aux trous de dégazage dans la plaque d’aluminium fermant la box… Enfin c’est comme ça, si ça se trouve les trous ne servent à rien en cas de grouille d’accu et ce ne serait donc pas la peine de se casser la nénette à les percer. Quoi qu’il en soit, je préfère pour ma part quand il y en a quelques uns quand même. Que cela ne nous fasse pas oublier le connecteur USB-C visible sur le flanc de la box, permettant de recharger l’accu in situ et éventuellement de flasher les mises à jour de firmware. Ah ah, les mises à jour de firmware… Comme si nos amis Chinois avaient le temps de mettre leurs firmwares à jour avant la sortie du produit suivant ! Enfin… Un connecteur USB-C c’est cool, c’est high-tech et le câble fourni avec la box pourra éventuellement servir à d’autres connexions, sur d’autres appareils.

Vue de l’arrière, la Paramour montre tout de même un niveau de finition soigné, les découpes sont nettes et aucun gap malicieux ne vient troubler la bonne impression d’esthétique globale que produit cette box.

L’intérieur du compartiment à accu proprement poli se révèle après dévissage du top-cap, relativement fluide. Le pas de vis est correct, du meilleur niveau possible sur une paroi aussi fine. Ici encore, Mechlyfe semble avoir plaint le matériau mais reconnaissons quand même à l’acier utilisé une belle rigidité nous mettant vraisemblablement à l’abri de tout écrasement accidentel du tube. La box Paramour accepte de préférence un accu au format 21700 mais peut s’accommoder de gabarits plus réduits grâce à un plot positif monté sur ressort capable d’absorber quelques variations de longueur et un top-cap largement fileté. Un accu 18650 ne touchera pas les bords du compartiment mais sera néanmoins maintenu par la pression sur ce plot exercée par un top-cap vissé en fin de pas. Attention tout de même lors du vissage de garder la main légère, ce système n’a pas son pareil pour enfoncer le pôle positif des accus et ce, quel que soit le format utilisé !

Mise en œuvre de la box Paramour

Comme beaucoup de boxes électronique, la Paramour s’éveille sous l’effet de cinq pressions sur le bouton de mise à feu exercées en moins de deux secondes. L’affichage est sobre mais suffisant, indiquant la puissance couramment réglée, la résistance du montage, le voltage appliqué en cours de vape et le niveau de charge de l’accu. Le chipset embarqué serait un développement propriétaire de Mechlyfe mais en ce domaine, on est jamais sûr de rien.

Trois rapides pressions successives ouvrent le menu de la box, lui aussi assez sommaire.

Pas de compteurs variés, pas de réglage de l’heure, pas de paramétrages divers, nous n’avons ici que le choix du mode de vape souhaité. « Watt » correspond au mode classique où les boutons dédiés permettent le réglage de la puissance délivrée, « Volt » propose un équivalant exprimé en volts pour les vapotos préférant cette unité, « Temp » nous mène vers quelques vagues sous-menus que nous décidâmes d’ignorer quelques lignes plus haut et le petit dernier, « Bypass », non visible sur le premier écran de menu, permet le débrayage du chipset pour l’obtention d’une vape typée mécanique.

Les amateurs de chipsets Evolv DNA ricaneront sans doute à la lecture de cette liste squelettique de fonctionnalités mais en ce qui me concerne, je la trouve bien suffisante et y aurais même viré les réglages « Temp » si on m’avait demandé mon avis. À noter tout de même que le mode « Volt » ne transforme pas notre Paramour en véritable box à voltage variable telle une HexOhm de Craving Vapor… Je pense qu’il ne s’agit que d’une simple astuce d’affichage où la valeur réglée en volts par l’usager se voit transformée en watts par le chipset lors d’une simple application de la loi de Ohm lui permettant de revenir subrepticement à son unique fonctionnement nominal.

Vaper avec la box Paramour

La finalité première d’une box SBS reste sans doute l’obtention de « setups » compacts, la contrainte de taille imposée par le concept amenant souvent des modèles simple accu peinant à assurer les besoins énergétiques d’une vape un peu virulente. Ainsi, la box de type Katana présentée ici lors d’un précédent article m’avait un peu déçu, son chipset semi-régulé s’avérant un chouïa trop sage pour obtenir d’un accu 18650 le niveau de vape souhaité sur des atomiseurs double coils montés autour de 0,2 ohm, aux limites des spécifications de la box.

La box Paramour, motorisée par un accu 21700 pourra-t-elle alors, du haut de ses 80 watts annoncés, fournir le petit surplus de patate attendu ? Et bien il semblerait que oui, si j’en juge par les quelques tests menés jusqu’ici.

Réglée à 50 watts, la Paramour se débrouille plutôt bien sous le Corona v8, libérant assez d’énergie pour se faire oublier. La vape résultante n’a certes pas la rondeur caractéristique des motorisations à voltage variable ou mécaniques mais elle suffit cette fois à la vape de tous les jours, assurant une accélération franche et un couple suffisant. Évidemment, rien n’étant jamais parfait en ce bas monde, la performance de notre Paramour se solde par une consommation d’accu effrénée, son 21700 ne tenant guère plus d’une demi-journée dans les conditions décrites plus haut. Enfin, on ne peut pas tout avoir non plus et je suis déjà bien content de pouvoir trimballer partout de bons petits « setups » bien sympa, quitte à emporter un accu de rechange au cas où…

Bonne vape SBS à toutes et tous ! :bye:

 

 

 

Ecrit par Nesquick

Nesquick, dans la vape depuis 2013.
Intéressé par la découverte de ce nouveau monde de saveurs et de techniques... Bonne vape à tous !

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