Les Californiens de DotMod sont apparus il y a bien longtemps maintenant, portés sur les devants de la scène qui vape par leur excellent dripper Petri, teigneux et dynamique à souhait. Contrairement aux autres moddeurs en vue de l’époque, tels Aether Tech et leur Plume Veil, Cartel Mods et leurs Stillare ou Tobh Mods et leur Tobh Atty aujourd’hui mal en point voire disparus, DotMod a su rebondir sur le succès en confiant très tôt ses produits aux ateliers de l’Empire du Milieu, développant une gamme complète relativement abordable, de qualité irréprochable et, ce qui ne gâte rien, à l’esthétique immédiatement identifiable.
Bon bien sûr, la photo ci-dessus est un coup bas de ma part car ce DotBling boursouflé proposé à plus de $1800 n’est pas franchement représentatif de la gamme… N’empêche qu’on ne plaint habituellement pas les dorures chez DotMod, notamment sur les atomiseurs à réservoir dont le côté clinquant n’a su à ce jour me convaincre. J’ai par contre depuis longtemps un gros faible pour leurs soyeuses boxes d’aluminium anodisé aux bords savamment adoucis et me suis souvent trouvé à deux doigts d’en faire l’acquisition. Comme souvent en pareil cas, le déclic est finalement venu d’une promotion intéressante doublée de quelques points de fidélité à consommer d’urgence propulsant une Dual Mech, la box mécanique mixte série et parallèle de DotMod, vers le panier-qui-craint pour une (grosse) bouchée de pain d’environ 65€.
Vue extérieure de la Dual Mech
Le jugement esthétique d’une box doit certainement être à peu près aussi subjectif qu’une dégustation de liquide à vaper… Je trouve cependant la Dual Mech particulièrement élégante et bien proportionnée.
Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, la Dual Mech porte fièrement le design-type d’une DotMod. L’absence d’électronique a permis aux concepteurs de réaliser un boîtier aux dimensions restreintes de 82 x 49 x 27 mm faisant de cette box l’une des double 18650 les plus compactes du marché. L’aluminium anodisé tient ses promesses au niveau du toucher et de la prise en main, particulièrement agréables. Le positionnement original du switch en façade s’avère plaisant, permettant un usage indifférent de la main droite comme de la gauche. Un petit bémol cependant, ce joli switch gravé joue un peu latéralement, pouvant occasionner des « miss-fire » en cas d’appui excentré mais ce détail s’oublie rapidement, absorbé par l’équilibre de l’ensemble.
L’autre côté de la box arbore le désormais célèbre logo de la marque évidemment doré, apportant une petite touche de classe supplémentaire au visuel de la box. Ce logo figure également sur la tranche inférieure du boîtier que je m’aperçois à l’instant avoir oublié de photographier. Allez, inutile de râler en mode coyote énervé, ça reste tout de même un détail !
En vue de dessus, nous découvrons un connecteur 510 lui aussi plaqué de métal précieux, d’apparence robuste. La dorure trouve peut-être ici une véritable justification en termes de conductivité par rapport à de l’acier inox mais sur des distances aussi courtes, cela reste à prouver. Il me semble avoir identifié une rondelle de caoutchouc au fond du connecteur, préservant sans doute les entrailles de la box des infiltrations de liquide si néfastes aux connexions électriques.
On l’aura compris, la Dual Mech m’apparaît comme une vraie réussite. Le switch et le connecteur semblent solides, l’aluminium anodisé résiste parfaitement aux petites agressions, le tout contribuant à imposer cette box comme une compagne évidente du quotidien.
L’intérieur de la Dual Mech
Les deux panneaux latéraux de la Dual Mech sont bien évidemment amovibles et se détachent en résistant comme il faut de leurs aimants de maintien. Côté switch, nous découvrons le paysage suivant :
Yeah une molette, trop cool ! Cette belle pièce est en fait le sélecteur de mode, éteignant la box en position verticale, positionnant l’alimentation parallèle lorsque tournée à gauche comme sur la photo et l’alimentation série lorsque tournée à droite. Selon les indications du fabricant, un coin du panneau latéral peut avantageusement être utilisé pour basculer le sélecteur, son épaisseur correspondant justement à celle de la fente de commande. Inutile donc de se trimballer un tournevis de grande taille dans une poche du costard pour couper la box ou passer d’un mode à l’autre, voilà une excellente nouvelle ! Changer de mode, c’est bien mais pour quoi faire ? Non, non, on ne va pas se passer deux heures de théorie pour souligner les bienfaits de cette fonctionnalité offerte par la Dual Mech… En gros, le mode parallèle sera parfait pour des résistances comprises entre 0,1 et 0,6 ohm tandis que le mode série prendra avantageusement la relève pour des résistances situées au-dessus. Voilà, c’est juste la grosse patate à tous les étages !
De l’autre côté, la Dual Mech nous montre un compartiment à batteries standard, propre et bon esprit, accueillant chaque pôle négatif d’accu sur un connecteur à ressort. Tout est prévu pour nous faciliter la tâche, du ruban extracteur aux petites encoches pratiquées à hauteur des pôles positifs. Du bien bel ouvrage ! À titre d’information, la photo ci-dessous nous montre le rapport de taille entre la box et la paire d’accus :
L’intérieur de la Dual Mech, traité avec autant de soin que l’aspect extérieur n’amène donc pas de remarque particulière. La box est propre, nette et ses différents éléments semblent de qualité. L’idée de la molette interne me paraît bonne, permettant de conserver de la fluidité à un design globalement dépouillé. Oh bien sûr, l’ajustement du berceau d’accus n’est pas tout à fait au niveau de perfection atteint par celui de la HexOhm mais n’oublions pas non plus que la Dual Mech se vend couramment 80€ moins cher que sa lointaine cousine « made in USA »…
Et pour finir…
La Dual Mech a supplanté mon Cthulhu Tube dès sa sortie du carton d’emballage, s’imposant immédiatement sous le Hypersonic où elle règne désormais sans partage.
Encombrement restreint, poids raisonnable d’environ 250 grammes, autonomie doublée grâce à la paire d’accus auraient déjà suffi à me convaincre mais il faut aussi y ajouter l’agrément de vaper avec cette petite œuvre d’art présentant de surcroît le dynamisme particulier qui fait les bonnes boxes. Parce que voyez-vous, la Dual Mech n’est pas que belle, elle est aussi puissante et réactive, balançant le watt en mode hargneux, parfaite pour arracher le meilleur aux atomiseurs de tous types que l’on souhaitera lui confier. La voici donc dans son environnement naturel, prête à partir bosser avec ses consœurs du moment :
Et bien voilà, il ne reste plus qu’à trouver un clip racé, élégant et péchu pour conclure en musique…
Bonne vape à toutes et tous, pourquoi pas en Dual Mech !
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