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Atomiseur Erlprinz : The Erlkönigin en mode Dacia

Un peu lassé de mes commandes chez FT ou autres fournisseurs chinois dans le but de découvrir des modèles d’atomiseurs via des clones dont la qualité est souvent pitoyable, je me suis en tête de chercher des atomiseurs originaux à des tarifs raisonnables.

Si l’on souhaite acheter un atomiseur de qualité correcte, c’est à dire : qui ne rouille pas (Fogger), ou l’on ne risque pas l’amputation à chaque vissage (clones divers) et dont les différentes parties ne se cassent pas après 2 montages (RSBT et autres), sans dépasser une somme au delà de laquelle, de mon point de vue, cela devient trop cher, disons 75 euros, les possibilités s’amenuisent.

Toutefois, après les versions « allégées » de références comme le Kayfun Lite ou le Russian 91%, des atomiseurs à la conception européenne et à la production délocalisée (je vous laisse deviner où) ont débarqué depuis quelques mois.

Ainsi, après avoir pondu The Erlkönigin, les créateurs de cet atomiseur ont décidé d’en fournir une version légèrement simplifiée et produite en Chine : l’Erlprinz. La version pour les pauvres comme dirait Pat Vape !

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Au déballage, c’est digne d’un atomiseur chinois original ou clone : une boite sommaire, un sachet avec mini tournevis, clé allen et joints en spare (mais pas de vis en rab’ FFS !) et l’atomiseur, en somme : le tarif minimal.

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Concernant l’atomiseur, le tank en polycarbonate quasi opaque ne donne pas une allure superbe à cet atomiseur, tout comme son modèle original, de mon point de vue.

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L’atomiseur se démonte rapidement et l’on découvre son top cap en deux parties : le couvercle du tank muni de deux trous pour remplir en laissant s’échapper l’air et le plateau de fermeture se posant dessus maintenu par le drip tip propriétaire et franchement moche.

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La base change un peu de l’ordinaire des atomiseurs (bien qu’elle soit similaire au Erlkönigin) autant dans la partie dévolue au montage que dans la partie réglage airflow et pôle positif.

Niveau polissage et finition, il y aurait à redire. En revanche, il n’y a pas de fautes d’usinage notables ni d’éléments tranchants.

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Le tube d’airflow se prolonge en pôle positif sur la partie supérieure du plateau :

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Le contact négatif sert également au passage de l’air avec ces deux larges encoches que l’on peut colmater à l’aide de la bague en plastique pas très à manipuler une fois l’atomiseur reconstruit.

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D’ailleurs, je n’ai pas trop compris s’il y avait un sens pour insérer cette partie. L’alignement est plus ou moins privilégié dans un sens, mais je ne vois pas de différences notables à l’usage.

Une fois la base de l’atomiseur remontée, placer son coil et le fixer est très facile ; les encoches destinées à accueillir les mèches permettent de poser son tournevis.

Pour le premier montage, j’ai fait mes mèches à l’arrache, me contentant de peu de matière (de la Fiber Freaks, finalement j’y ai plus que pris goût) et laissant retomber les mèches simplement dans les rigoles verticales d’arrivée de liquide.

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Une fois remonté, et légèrement rempli à la va-vite, j’observe cet atomiseur sur mon Dani Dicodes (22mm) : hum c’est bien moche tout ça !

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Je sais bien que les goûts de chacun ne se discutent pas, mais ce tank semi opaque, d’une matière que je trouve ignoble visuellement comparé à l’acier, trouve en outre le moyen de faire un décroché par rapport au mod. Il en est de même pour le Erlkönigin (pff j’en ai marre de chercher à chaque coup l’orthographe exacte de cet ato !). Il est possible sur la version pour les riches de choisir le tank en acier qui permet de retrouver de l’harmonie en couplant l’atomiseur à un mod en 22mm, mais la compatibilité entre les deux modèles n’est pas forcément assuré d’après le constructeur, comme d’ailleurs d’autres accessoires, le cahier des charges pour l’Erlprinz étant disons, moins stricte … En outre, un atomiseur qui ne permet pas de voir le niveau de liquide restant est pour moi rédhibitoire.

Et sinon, comment ça vape ?

Bah ça vape plutôt pas mal.

Le premier essai, celui des photos, m’avait semblé correct mais en deçà d’un Taifun GT pour le rendu des saveurs sur un liquide que je consomme beaucoup : le Sixty-Four de Five Pawns. Le tirage était en outre très aérien, ce que je n’apprécie pas trop. En outre, avec mes mèches posées simplement, le deuxième remplissage a fini par aboutir à des glouglous (je le savais, m’étant auparavant documenté sur l’atomiseur), pas de réelles fuites, mais un peu de liquide qui se loge dans l’air flow et qui stagne.

Par la suite, j’ai refait les mèches en utilisant une méthode décrite notamment sur le post consacré au modèle supérieur du grand forum. Cette solution repose sur le fait de dédoubler les mèches en coupant la partie supérieure afin de créer une sorte de tas en haut des rigoles et ne laisser qu’une partie descendre dans les rigoles. Ceci fonctionne très bien, même si du coup, c’est plus pénible et long à réaliser proprement. Avec cette méthode, plus de glouglous.

Du coup, j’ai également profité du remontage pour régler l’airflow au minimum, à l’aide de la tête d’un tournevis car on n’a rapidement plus de prise sur la bague. On a vu plus pratique comme système.

J’ai choisi tester l’atomiseur avec d’autres liquides que je trouve bons, mais pas l’explosion de saveurs que j’aimerais obtenir, notamment le Perpetual Check de Five Pawns. Et là, surprise, en poussant également un peu les watts pour vérifier que l’alimentation suivait, je redécouvre le liquide : la figue, l’orge et la cannelle se réveillent, tout en gardant un fond de cassis. L’atomiseur est donc en mesure de donner d’excellents résultats sur un liquide ou un autre.

Pour le prix, 39,90 euros, L’Erlpinz est un atomiseur présentant une bonne qualité de fabrication et qui produit une vape intéressante. En revanche, je ne suis pas fan de son design, ni du réglage de l’airflow. Le remplissage peut être également mis en débat. Certes, il s’opère par le haut, un deuxième trou permet à l’air de s’échapper et évite une pression qui pousserait le liquide à noyer la chambre, mais le remplissage nécessite donc un seringue ou une pipette à l’extrémité vraiment très fine. En outre, le « capot » du top cap, bouchant la partie comportant les trous est maintenu par le drip tip vissé, donc propriétaire … et en plastique moche !

Ecrit par vincent

--Ancien auteur du Navire--

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