Attention à la pompomanie, amis vapers ! Ici, je vais évoquer — en tâchant de ne point trop vous pomper — la très belle box Pumper 18 d’un des constructeurs que j’aime beaucoup : Asmodus. Or, Sourcemore, par le truchement de ma charmante correspondante, m’a, après moultes supplications, envoyé ce qui advient quand Asmodus décide de faire du high-end : cette squonkbox un accu 18650, toute en bois stabilisé et en résine esthétiquement mêlés. Il en existe un autre modèle, acceptant un accu 21700… pas vu, dommage, mais ne boudons pas notre plaisir… qui est grand !

Simple, beau, efficace, cher
Ces quatre qualificatifs sont les premiers qui me viennent quand j’imagine, dans tous les domaines, le high-end. Eh bien, la Pumper 18 d’Asmodus satisfait amplement aux trois premiers critères… la quatrième épithète… euh, elle reste à l’appréciation de chacun (environ 95 euros) mais, si on compare cette box très soignée à des modèles italiens ou autres… on peut s’estimer heureux avec ce prix extrême-oriental ! Et puis, ce n’est pas tous les jours… bref.
La box — telle la vérité — sort du puits capitonné dans son plus simple appareil : un bouton fire aux armes d’Asmodus sur le côté ; une petite LED à côté d’icelui ; un piston de pompe dépassant d’un chanfrein soigné, deux plaques en acier brossé… et c’est tout. Simple, quoi !

Finitions sans faille
Rien à reprocher à la Pumper 18, si ce n’était une tendance du piston de la pompe (sur la tranche en haut) à ne pas toujours remonter tout seul (cf. infra). Ça fait peu. Le reste passe toutes les épreuves haut la main : solidité, ajustements, pas de vis des trappes, légèreté, prise en main, bel effort de déco… que sais-je ? Ah, si : last but not least, aucune fuite du système de pompage… et, ça, c’est le cool du cool !
Cerise sur le gâteau : la box est protégée électroniquement par un chipset, lui aussi, efficace contre la chauffe intempestive, les court-circuits, l’inversion de polarité, prévenant de l’état de la batterie grâce à une petite LED à gauche du bouton fire. Pas tout à fait méca, donc… mais… qui s’en soucie vraiment peut se tourner (la CB prête à chauffer, elle), vers l’Italie, les Philippines, les Amériques, etc.
Petit tour d’horizon en images

Les trappes de la platine du dessous : à gauche, la trappe d’accu au filetage parfait et laissant un très astucieux espace pour éviter un dégazage. On voit par les jours le pôle négatif du 18650. À droite, pas de filetage, mais un blocage ½ tour sur ressort pour sortir et remettre en place la bouteille de 8 ml environ.
Le connecteur de la platine du dessus avec pin sur ressort est très bien ajusté, à fleur d’acier… classe !

Le bois stabilisé (avec ses défauts et sa belle patine à venir) et la résine font, à mon goût, fort bon ménage. Je trouve le modèle envoyé par Sourcemore particulièrement discret sur la résine, ce qui me va tout à fait bien ! Je pense qu’un mélange rose-violet-vert-mauve et plus si affinités m’aurait légèrement moins comblé (même en 21700) !
Le système d’alimentation BF
Nonnonnon, ici il ne sera pas dit qu’on « squonke »… quelle idée ! Ici, voyez-vous… on « pompe », Messssieudammmes ! Je dois reconnaître que je me sentais pas très à l’aise, voire dubitatif… Je me disais perfidement : « encore un système à la […] moi le […] » oh ! pardon ! je voulais pas dire ça ! Bref, en fait, pas du tout ! ce mécanisme, non content d’être ingénieux, est, à ce jour, après alternances de vidages et de remplissages, dépourvu de la moindre gouttelette cherchant la fuite !
Petit bémol, si j’osais… le poussoir de ladite pompe a tendance à ne pas toujours remonter à sa place initiale (cf. supra). C’est agaçant, OK, mais pas rédhibitoire, crénom de nom ! Voyons ça en images.

Il suffira à l’habile vaper de donner un petit ½ tour à la trappe à bouteille (cf. supra) ; puis d’extraire icelle de son fourreau de bois stabilisé ; de sortir la pompe à ressort ; enfin, de remplir la bouteille en calculant la place que va reprendre la pompe. Et voilà, on remet le tout dans sa trappe… il ne reste plus qu’à pomper… pomper… pomper… ad libitum.

La quantité de liquide produite par ce procédé est proche de l’idéal d’un vieux squonker endurci et blanchi sous le harnois des bouteilles en plastoc ou en silicone avec leurs disgracieux tuyaux toujours prompts à fuir : ni trop, ni trop peu, à chaque fois le juste milieu… et puis c’est bien ! Non ? Si !
Conclus, Fil, conclus, par pitié !
OK ! Bon, ben, voilà, quoi, j’aurais bien voulu la version 21700 de cette Pumper… Quoi ? T’es pas un peu gosse-de-riche, toi, là ? OK, d’accord la 18 est déjà superextradémente… je rigolais ! Ah bon, passsque pour pas un rond, ça va suffire… tu nous lâches la grappe !
Puisque c’est comme ça, je vais lui coller un petit Alcatraz… et… pompons-la gaiement !

PS : l’Abominable Doctor Fil, il fait le gros kéké avec les mots (et encore…), par contre, niveau photos, il fait nettement (c’est le cas de le dire !) moins le petit malin… Rigolo, va ! Tais-toi et pompe ! Et cours donc relire un peu plus attentivement les conseils de jib !
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