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Aromamizer Supreme v3 par Steam Crave… Woaw !

Ah ça faisait un bail que je ne m’étais pas retrouvé devant la page blanche, à me demander ce que j’allais bien pouvoir raconter sur un matos de vape… Remarquez, j’aurais du me douter que mon tour reviendrait, ne serait-ce qu’à cause des quelques centaines de milliers de vapotos campant devant le portail de mon domicile, scandant mon pseudo avec ferveur à chaque fois qu’ils m’apercevaient quittant mon logis pour une course ou pour aller bosser. Moi bien sûr je ne comprenais pas car en vrai, je ne m’appelle pas « Nesquick », c’est juste un pseudo crétin choisi un jour de fin 2013 pour poster un truc sur DanyVape sans intention particulière d’y revenir et j’ai bien failli demander aux forces de l’ordre d’intervenir pour dissiper ces hordes de furieux entravant ma liberté de mouvement.

Quoi, du pipeau ? Hum… Ouais bon, un peu quand même. La vérité, c’est que je vais vous parler d’un bel ato. Pensez donc, le Aromamizer Supreme v3, le petit cousin en 25 mm du grand Ragnar et en version luxe s’il vous plaît… Et bim, me voilà revenu au clavier, racontant n’importe quoi en attendant que mes idées se mettent en place pour présenter cette petite merveille d’atomiseur.

Ne sachant d’ailleurs toujours pas très bien où me diriger dans cette affaire, je vous propose une devinette trop sympa, d’autant plus intéressante qu’elle provient directement de la vraie vie. Voilà, le cliché ci-dessous présente du matériel de vape posé sur une table, vraisemblablement dans un débit de boissons :

Si je vous dit qu’un « setup » appartient au Cap’s et que l’autre est un des miens, sauriez-vous identifier leur propriétaire respectif ? Il n’y a bien sûr rien à gagner, nous sommes ici avant tout pour nous divertir dans une ambiance bon enfant. En tout cas, ces digressions ont du bon car je sais maintenant exactement comment lancer cette revue du Aromamizer Supreme v3 sans coup férir, sur une idée de présentation absolument révolutionnaire qui devrait en laisser plus d’un sur le fion.

Présentation du Aromamizer v3

Inutile de perdre un temps précieux, voici la dite idée qui marquera d’une trace indélébile l’art de présenter un atomiseur. Il s’agit, comme nul n’aurait espéré un jour le voir dans ses rêves les plus fous, de débuter par une photo des pièces constituant le matériel, comme si on le recevait en kit et non prêt à l’emploi.

Le choc est certainement rude mais nous ne sommes pas ici pour rigoler, « the show must go on » comme disent les Anglo-Saxons. Nous avons donc ici, sur la rangée supérieure et de gauche à droite une cheminée, un bottom-cap, un top-cap, une bague de réglage d’air-flow, un baril puis sur la rangée inférieure, toujours de gauche à droite, un tank ou réservoir pyrex, un drip-tip, une bague de top-cap et les deux rondelles constituant le système d’admission de liquide si cher à nos amis de Steam Crave. Bon voilà, c’est bouclé, il n’y avait vraiment pas de de raison d’en faire une montagne. Puisque nous voici tellement bien partis, enchaînons par le remontage de l’atomiseur en profitant, à l’instar des vrais professionnels, de la revue pour souligner quelques concepts saillants de l’objet décrit.

Remontage du Aromamizer v3

Je ne peux m’empêcher, en voyant le premier cliché, de craindre un ennui profond chez les vapotos disposant déjà de matériel Steam Crave, notamment d’un Ragnar RDTA car ce Aromamizer Supreme v3 en est juste la copie conforme ramenée à des dimensions plus habituelles.

Enfin tant pis, je ne peux pas non plus risquer de me faire poisser par le Cap’s en résumant cette affaire par un laconique « c’est comme sur le Ragnar » et en renvoyant tout le monde vers la belle revue et les superbes photos de Bruce !

Donc voilà, on enquille la bague de réglage d’air-flow sur le baril en se demandant pourquoi Steam Crave s’obstine à équiper ses matériels de joints toriques silicone au lieu d’adopter le bon et solide caoutchouc comme le reste du monde. Ce choix rend le positionnement de la bague légèrement périlleux car ces pauvres joints translucides se tordent et souffrent sous l’effort au point de réclamer une goutte de VG en guise de lubrifiant. La bague en place nous révèle trois positions d’air-flow que nous devinons serrée avec une fente unique, moyennement aérienne avec deux fentes et pleine balle avec les trois. En m’excusant auprès des MTLeux possiblement égarés ici, je dois tout de suite avouer n’avoir pratiqué que la troisième position, la plus ouverte. Vient ensuite la première bague du système d’admission de liquide.

Cette bague porte les pictogrammes indiquant une arrivée de liquide ouverte ou fermée grâce à une habile correspondance avec l’image d’un cadenas mais ne fait pas grand-chose sans sa petite camarade que nous allons donc placer sans plus tarder.

Voilà donc l’acolyte de notre première bague, marquée du point de position utilisé pour l’ouverture ou la fermeture du flot de liquide. Une fois en place, cette seconde bague fixe presse la précédente qui pourra cependant encore tourner pour libérer ou obstruer les arrivées de jus. La fermeture est grandement conseillée lors du remplissage de l’atomiseur et peut aussi servir à éviter les flaques désagréables lors d’un déplacement ou d’un remisage long du matériel. Le mouvement de rotation n’est pas des plus fluides, il faut parfois forcer un peu pour manœuvrer, souvent de plus en plus au cours de la vie de l’atomiseur. Le système reste malgré tout pratique, à condition bien sûr de ne pas oublier de rouvrir le flux après remplissage du réservoir. Mais où s’écoule donc le jus ainsi libéré, me demanderez-vous totalement immergés dans le système d’alimentation du Aromamizer Supreme v3 ? Et bien jusqu’au bottom-cap…

Le bottom-cap que nous venons de visser sur le cliché ci-dessus termine en effet la descente du liquide le long des canaux latéraux du baril en retenant une petite flaque fort propice à la trempette des mèches mises en contact via les orifices idoines pratiqués sur le plateau, nous aurons peut-être l’occasion d’y revenir tout à l’heure parce que là, présentement, c’est un scoop mortel qui se prépare vu qu’on va avoir le choix de monter soit un dripper, soit un RTA ! On peut en effet décider de visser la bague de top-cap directement sur le haut du baril :

Puis donner au top-cap le quart de tour nécessaire à sa fixation et paf ! Nous voilà en présence d’une sorte de dripper bien compact et assez joli esthétiquement parlant.

On peut aussi préférer placer la cheminée, en remarquant au passage la qualité des usinages proposés par Steam Crave où rien n’accroche, ne bloque ni ne couine.

La même bague de top-cap que tout à l’heure vient alors bloquer opportunément le réservoir pyrex contre notre seconde bague de contrôle des flux de liquide.

Le top-cap et son drip-tip placés en sommet d’édifice donneront à l’ensemble un vrai look de RTA.

Je ne serais pas complet sans évoquer les sous-options disponibles lors de ce montage telles le pyrex « bulbe » aussi moche que tous les réservoirs de son espèce mais portant la contenance du Aromamizer de 5 à 7 mL, la cheminée élargie à 7 mm de diamètre en alternative à celle de 5 mm montée par défaut et l’adaptateur de drip-tip 510 malheureusement oublié sur la photo ci-dessous où figurent quand même les pièces de rechange (vis de serrage et joints toriques) accompagnant le matériel.

Bon nous voilà désormais familiers du Aromamizer Supreme v3, j’espère ne pas avoir trop ennuyé les habitués des matériels Steam Crave et encore moins les possesseurs du Ragnar de la même marque tant il est vrai que nos Sino-Américains déclinent leurs solutions techniques sur quasiment tous leurs modèles, gâchant inéluctablement l’intérêt des revues éventuellement pondues sur les sites de vape. D’un autre côté, il faut reconnaître à ces solutions de bien belles qualités fonctionnelles notamment l’absence quasi totale de fuites ou autres suintements disgracieux et ce serait dommage de se mettre à engluer les doigts des vapotos juste pour qu’un scribouillard amateur puisse faire le mariole dans son article.

Mise en œuvre du Aromamizer v3

Comme on l’aura certainement constaté, il manque quelque chose à cette revue puisqu’on a pas encore parlé de plateau, de coils ou de coton. Et bien cela va être chose faite d’ici quelques secondes car le présent Aromamizer v3 en version « Advanced kit » ne propose pas moins de trois plateaux différents et bien sûr, interchangeables !

L’occasion est trop belle de refaire le coup des pièces constituant l’atomiseur avec le ton pincé et neutre du vrai spécialiste s’adressant à des disciples lourdement concernés. Nous avons donc ici sur l’unique rangée et de gauche à droite, un plateau simple coil, un plateau mesh et un plateau double coils.

Le plateau simple coil est monté par défaut sur l’atomiseur. L’œil exercé du vapoto rodé à toutes les techniques de montage remarque immédiatement l’écartement important des trous accueillant les pattes résistives, soulevant un épineux problème de choix du câble. Il va en effet falloir occuper l’espace sans trop monter en résistance et éviter si possible la ferronnerie d’art…

J’ai choisi ici cinq spires en diamètre 3 mm de fused tri-core 3 * 26 / 36 affichant une résistance de 0,20 ohm. Le placement du coil est absolument enfantin, les vis de serrage à tête hexagonale sont bien prise par l’outil fourni avec l’atomiseur et tout se passe le mieux du monde. Les choses se gâtent en cours de vape où le résultat observé ne se montre guère à la hauteur des espérances… Malgré un volume de vapeur produit assez impressionnant, les saveurs ne sont pas au rendez-vous et les liquides paraissent comme voilés lors de la dégustation. Bien sûr, on peut s’en contenter sur des jus très puissants dont on apprécie que moyennement le goût mais je ne pense pas que Steam Crave ait eu ce genre de préoccupation en tête lors de la conception du plateau. Je n’ai pas poussé plus loin l’expérience, peut-être qu’un autre montage donnerait de meilleurs résultats.

Le plateau mesh arrive avec un tas impressionnant d’accessoires, ce qui donne toujours l’heureuse impression d’en avoir pour son argent.

La masse imposante des lacets de coton et du gabarit métallique perdent un peu notre plateau au centre de la photo. On remarque tout de même une vis de plot positif dans le sachet adossé au coton, vis qu’un examen plus sérieux révèle creuse. Et oui il s’agit d’un pin BF, excellente nouvelle pour les adeptes du squonking dont je ne fais malheureusement pas partie. Les deux paquets de gauche renferment deux fois deux lames de mesh respectivement d’acier 316 et de Kanthal affichant 0,15 ohm, on l’aura compris Steam Crave n’a pas lésiné et a pensé à tout !

Le montage du mesh ne pose pas de problème particulier grâce au gabarit fourni, contrairement à l’insertion des lacets de coton beaucoup trop épais pour passer entre le tissu métallique et le plateau. La finesse des lames rend périlleuse toute tentative de démontage, le métal tend à céder au ras des clamps à la moindre torsion. Il y a donc un peu de sport à la mise en œuvre de ce plateau mais quand on est tenace voire opiniâtre, on finit toujours par y arriver. Le danger majeur de ce type de montage est d’y loger trop peu de coton en créant ainsi des zones de chauffe non irriguées. Le dry-hit est alors garanti et souvent de fort belle facture. Ce plateau étant tout de même assez étroit, il faudra veiller à biseauter les pattes de coton de quatre habiles coups de ciseau latéraux de façon à les dégrossir et ne pas blinder les rigoles à jus car là encore, le dry-hit rode, cruel et sournois. Contrairement à son collègue simple coil, ce plateau mesh donne d’excellents résultats. La vape, typique de la résistance basse et de la vaste surface de chauffe du mesh s’avère dense, ronde, douce et nuageuse à souhait, n’oubliant pas une réjouissante précision dans la restitution des saveurs. La fragilité des plaquettes de mesh reste mon seul frein à l’adoption de ce plateau en mode « all-day », je n’ai pas envie de devoir en changer à chaque renouvellement de coton et d’en recommander un paquet neuf toutes les semaines.

C’est donc avec de grandes aspirations que j’abordais le plateau double coils du Aromamizer Supreme v3, porteur de tous les espoirs après l’excellente prestation du plateau mesh.

L’abondance est là aussi de mise avec également un pin BF, des vis et des joints de rechange et une paire de coils de bonne facture. Une fois les pattes coupées à la bonne longueur de 4 mm, les bobines se mettent en place comme qui rigole, limite elles iraient toutes seules se positionner en optimal par une reptation imperceptible de leurs petites pattes musclées les entraînant précisément vers leurs trous de serrage.

Une fois les bobines en place, l’insertion des mèches de coton reste une simple formalité par rapport aux quelques difficultés rencontrées avec le plateau mesh.

Le diamètre de 3 mm des bobines amenant de bonnes quantités de coton bien épais, il faudra ici aussi se résoudre à les biseauter afin d’éviter l’apparition de dry-hits.

Cette précaution prise, le plateau double coils vape en mode tuerie, proposant tout ce que le vapoto exigeant est en mesure d’attendre d’un atomiseur de ce type : un volume de vapeur énorme, des jus respectés avec précision dans leurs moindres détails sans distorsion de sucrosité. Cette finesse de rendu existait déjà sur le Ragnar où elle étonnait compte-tenu des dimensions de l’atomiseur. Nous la retrouvons ici dans un volume plus restreint, sur une machine performante et beaucoup plus sortable que son énorme cousin.

Vaper avec le Aromamizer v3

Mais… Mais pourquoi ce chapitre ? On a déjà tout dit, non ? Qu’est-ce qui nous empêche de vaper là, maintenant, tout de suite ? Et bien il nous reste à relier le bâti de notre atomiseur, remonté en début d’exposé, aux plateaux décrits ci-dessus et pour cela nous devons encore dévisser le bottom-cap.

Outre la découpe de la base du baril, ce cliché nous permet de visualiser les canaux d’arrivée de liquide traversants, évoqués plus haut. Le jus s’écoulant par ces canaux tapisse le fond du bottom-cap, permettant au plateau d’alimenter ses mèches par simple contact.

Et voilà, emballez c’est pesé ! Le plateau de notre choix se positionne sans problème sur les ergots détrompeurs taillés dans la base du baril, une légère pression pour bien tasser le tout, on remonte le bottom-cap et c’est parti pour une vape pas trop terrible en mono coil, aux consommables coûteux en mesh et quasi-parfaite en double coils.

Et pour finir…

Le Aromamizer Supreme v3 s’inscrit dans la lignée des autres produits proposés par Steam Crave et ne surprendra pas les habitués de la marque qui s’y retrouveront sans hésitation entre le schéma de montage et les traditionnels réglages d’air-flow et d’arrivées de jus. Ces mêmes habitués sauront également pouvoir compter sur un atomiseur propre et facile à vivre, peu sujet aux fuites et autres suintements si désagréables chez certains concurrents.

Si je l’avais pas eu gratos, je l’aurais pris « silver »

La surprise viendra peut-être de l’excellente qualité de vape produite par le Aromamizer v3 équipé du plateau mesh ou double coils. Je n’avais pas été convaincu par la version précédente du Aromamizer Supreme, il faut reconnaître que cette v3, si on écarte l’expérience décevante du plateau simple coil, me semble se hisser très haut sur le podium des RTA aériens motorisés par mesh ou paire de coils, si haut que j’ai l’impression qu’il n’y aurait pas forcément grande foule au-dessus…

Bonne vape à toutes et tous, en Aromamizer Supreme v3 ! :bye:

 

 

Ecrit par Nesquick

Nesquick, dans la vape depuis 2013.
Intéressé par la découverte de ce nouveau monde de saveurs et de techniques... Bonne vape à tous !

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