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Montage en genesis du Origen v2 MK II

Aux origines de la vape étaient les montages dit « genesis », basés sur l’excellente capillarité de ces fines feuilles de toile d’acier appelée « mesh ». Ces montages ont vu leur popularité décroître à l’arrivée de la fibre de silice, elle même poussée vers l’obsolescence par les techniques de micro-coils à mèche de coton. Les choses de la vape évoluent, dans le cas présent vers une plus grande facilité de mise en œuvre et c’est tant mieux.

01 - genesis
Dans ce Genesis là, le 80% PG serait 80% Peter Gabriel !

Néanmoins, les montages genesis ont gardé une certaine aura et comptent encore beaucoup d’ardents défenseurs. Je n’en citerai qu’un, auteur d’un superbe article en forme de déclaration vibrante consultable ici.

Ces montages m’ont toujours un peu grattouillé quelque part sans que je ne me décide à m’y frotter. Leur réputation de grande difficulté et les phrases assassines de leurs détracteurs y sont bien sûr pour quelque chose mais je pense aussi avoir longtemps considéré qu’il ne servirait à rien de me prendre le chou à bricoler des nids à prise de tête alors que mes micro-coils coton me donnaient entière satisfaction. Et puis sont arrivés les Origen…

Comme beaucoup, j’ai monté les Origen en micro-coil classique, pour un résultat extrêmement agréable et satisfaisant tout en sachant que ces atomiseurs étaient à la base conçus pour le genesis. L’idée pernicieuse d’un test « pour voir » a donc inéluctablement commencé à germer et j’ai fini par faire l’acquisition d’une feuille de mesh 400, choisie pifométriquement sur le critère d’un placement intermédiaire entre les déclinaisons 200 et 500 du produit sur la page du shop. Les lignes qui suivent se situent au moment où j’ai abordé le premier montage, fort de la lecture d’un ou deux articles sur le sujet et du visionnage d’un ou deux vidéo-tutos mais sans aucune espèce d’expérience de ce type de montage et à vrai dire, assez loin d’avoir les idées parfaitement claires sur la question.

La théorie

Après moultes conjectures, deux points importants m’ont semblé émerger du flux d’informations absorbé.

02 - saucissonUn soin tout particulier doit être apporté à l’enroulage du Kanthal autour du cylindre de mesh. Des portions de spires trop lâches éloignant le résistif de l’effet refroidissant du liquide absorbé par le treillis métallique vont monter en température, provoquant l’apparition de points chauds dénaturant la saveur vapée. D’autre part, un serrage trop accentué va amener un effet saucisson, le Kanthal entrant dans le mesh pour déclencher de véritables geysers de vapeur anarchiques et déplaisants. Toute la surface interne du solénoïde de Kanthal doit donc être en contact continu avec la surface extérieure du mesh, sans faille mais sans serrage excessif.

03 - short_cutPuisque le montage consiste à placer un cylindre de toile métallique dans une bobine de fil résistif, on se doute bien qu’il va y avoir un gros lézard. Le courant électrique issu du pôle positif de l’atomiseur va se trouver littéralement happé par l’autoroute conductrice formée par le mesh, provoquant une surtension sur le brin de Kanthal relié au dit pôle et vraisemblablement sa rupture immédiate. Il faut donc, pour revenir sur des considérations proches des montages silice ou coton, rendre le mesh isolant. Ceci est obtenu en le chauffant, la montée en température provoquant la formation d’une couche superficielle d’oxyde non conducteur. La technique dite du « pulse » consiste à rapidement pré-oxyder le mesh à l’aide d’un simple briquet puis de procéder à une oxydation plus poussée une fois le cylindre d’acier placé dans la spire de Kanthal, par petites impulsions électriques successives données par une box qu’il vaut mieux dans ce cas choisir électronique pour une meilleure régulation des intensités électriques produites.

La mise en pratique

Le mesh

Une feuille de mesh 400 comme celle dont je dispose se présente sous forme d’une feuille métallique de couleur gris clair, assez soyeuse au toucher. Le tramage des fils d’acier la constituant est extrêmement fin et se distingue difficilement à la vue. On devine cependant un sens à ce tissu dont il faudra vraisemblablement tenir compte lors de la découpe.

04 - mesure_1

La largeur de mesh à découper s’obtient par exemple en utilisant un gabarit de papier roulé ou plus simplement la clé allen fournie avec le Origen posée au fond du tank à travers l’orifice de passage de la mèche, en repérant en gros le sommet du pôle positif.

05 - mesure_2

Sur le Origen v2 MK II version 4 ml, la largeur de mesh à prévoir sera d’environ 3 cm. La longueur est moins évidente à déterminer, surtout quand on ignore tout de l’influence de la quantité de toile métallique utilisée sur la vape obtenue… C’est donc un peu arbitrairement que j’ai choisi une longueur de 15 cm pour cette première expérimentation en me disant qu’il serait toujours possible de raccourcir cette longueur en cas d’impossibilité d’introduire un rouleau trop épais dans l’orifice de l’atomiseur prévu à cet effet.

06 - mesure_3

Le mesh, en tout cas dans sa version 400, se marque aisément au crayon à papier et se découpe non moins aisément aux ciseaux.

07 - mesh

C’est donc sans réelle difficulté que l’on obtient une bandelette qu’il va falloir rouler entre les doigt comme on peut et sans s’énerver. Après quelques minutes de tâtonnements subrepticement éclairés par des réminiscences de roulage de cigarettes, le tube de mesh accepte de se glisser dans le tank du Origen.

08 - mesh_place

J’ignore totalement ce qui m’aura poussé à choisir un des orifices prévus pour les montages coton de préférence à ceux, plus étroits, destinés au mesh. Une sorte d’instinct reptilien irrationnel, certainement.

09 - mesh_taille

La misère à ce stade est que le rouleau est trop long. Ah, c’est bien la peine de ruser tel un renard pour estimer la mesure ! Heureusement, le mesh même roulé et tassé accepte la morsure d’une pince coupante et le défaut s’en trouve rapidement rectifié. Le Origen 4 ml préférera à l’avenir une largeur de mesh en 2,5 cm…

10 - mesh_oxyde

Le moment est alors venu d’entrer dans le dur, à savoir l’oxydation du mesh. Un simple briquet qu’il disait le gars du tuto-vidéo… Chez moi, le briquet n’a guère fait plus que de provoquer le dépôt d’une fine couche de suie noirâtre sur le métal. J’ai donc opté, après dépoussiérage, par un bon coup de chalumeau pour un résultat bizarre et peu rassurant, entre orange et bleu-violet. Bon… On verra bien.

Le Kanthal

Craignant une difficulté à bien entourer le mesh, je suis resté sur un Kanthal souple en 0,3 mm. Le façonnage a commencé par le blocage d’une extrémité de fil au post négatif suivi du passage de ce fil entre l’axe du pôle positif et le mesh en essayant de le conserver tendu sans saucissonnage pour finalement en faire quatre tours.

11 - mesh_coil_1

J’ai tendu légèrement le fil en tirant son extrémité haute à la pince avant de verrouiller par la vis du pôle positif.

12 - mesh_coil_2

Quatre tours de Kanthal 0,3 mm sur un diamètre d’environ 3 mm… Il y a bien longtemps que je n’avais pas tortillé aussi haut en résistance, ce montage devant théoriquement se situer au-delà de l’ohm. Bon… On verra bien.

Les échecs

La première impulsion, donnée par une vaillante box électronique réglée à 20 watts a été assez rigolote puisque le résistif a immédiatement claqué au niveau de la connexion pôle positif, sans l’ombre d’une incandescence ou de quoi que ce soit ressemblant de près ou de loin au résultat escompté. Ah ah ! Trop marrant ! Quelle truffe aussi d’envoyer 20 watts dans le cadre d’un essai de méthode « pulse » ! Sur du Kanthal 0,3 mm en plus !

13 - mesh_coil_3
C’est ici que ça pète

Allez on recommence à 10 watts… Un point orange au niveau de la connexion au pôle positif et bim, ça re-claque ! Ah ouais, mais le bouzin doit pas être assez oxydé, faut lui remettre un coup de chalouf dans le groin… Paf, nouvelle rupture de Kanthal ! Quoi, faut encore un coup de chalouf ? OK, on fait ça… Clac, ça re-pète ! Savez quoi ? Il me gonfle, le montage genesis. Je vais pas me mettre la rate au court-bouillon pour un truc qui sert à rien, demain je remonte le Origen en coton et je fous ma feuille de mesh en vente 5 balles sur Le Bon Coin.

Le succès

Comme d’habitude en pareil cas, la nuit porte conseil… Le fil de Kanthal qui cède au niveau du connecteur positif ne peut être du qu’à une oxydation insuffisante du mesh et si j’ai raté quelque chose au niveau de la méthode « pulse », cela n’empêche pas de réussir une mise en œuvre à l’ancienne. Une nouvelle recherche principalement ciblée sur le travail du mesh ne tarde pas à apporter la réponse. Le tissu métallique doit être chauffé à incandescence au chalumeau, de la manière la plus régulière possible et plongé dans l’eau pour une sorte de trempage, ceci au moins trois fois de suite. Aussitôt lu, aussitôt fait.

Sujet à ce traitement de choc, le mesh devient plus dur et plus rigide, les précédentes couleurs d’oxydation font place à un gris ardoise foncé homogène du plus bel effet. Au quatrième trempage, je remonte le coil, toujours à l’aide de Kanthal 0,3 mm. Et là…

14 - fire

Miracle ! la spire rougeoie, un peu à la « one again » au début mais le Kanthal ne cède plus. Même sans jamais avoir vu de points chauds sur un montage auparavant, on ne peut les rater. Ils forment de petites étoiles vives sur la surface du résistif, leur excès de chaleur les rendant plus clairs. Le montage en comportait deux, facilement éradiqués en améliorant la régularité du coil à l’aide d’un petit tournevis. Spires bien parallèles, espacements réguliers constituent les clés du succès !

Une fois le tank rempli le liquide monte très rapidement dans le mesh, plus vite à mon avis que dans le coton cardé ou japonais. Un excellent présage pour une bonne vape ! La vapeur jaillit lors de la mise sous tension, ce coil genesis si durement obtenu devrait envoyer quelque chose dans le drip-tip lors de l’aspiration.

15 - vapor

L’atomiseur remonté confirme cette hypothèse, la vape fonctionne très bien. La surprise majeure vient du volume de vapeur délivré par ce montage, au moins comparable à celui très conséquent des montages coton. Quant aux saveurs délivrées… Je manque de recul pour en juger mais pense pouvoir affirmer qu’elles sont au moins égales à celles rendues par un MCC. Au moins égales voire plus fines, comme mieux résolues… A confirmer !

Et la méthode « pulse », alors ?

Il est possible de simplifier grandement le montage en appliquant cette méthode « pulse » que je n’ai pas réussie ici. Si je ne me trompe pas, il faut pour y parvenir utiliser un Kanthal plus épais, au moins 0,4 mm et monter la spirale sur l’atomiseur avant d’insérer le mesh. Une fois l’insertion réalisée, le mesh est desserré par des mouvements inverses du sens de serrage de façon à bien le plaquer au résistif. L’oxydation, initiée par une flamme de briquet-torche ou de chalumeau se termine « in situ » par de petites impulsions électriques répétées.

Bonne vape genesis, « pulse » ou « classique », à toutes et tous !

Ecrit par Nesquick

Nesquick, dans la vape depuis 2013.
Intéressé par la découverte de ce nouveau monde de saveurs et de techniques... Bonne vape à tous !

54 Comments

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  1. Salut !

    C’est amusant que cet article soit publié pile au moment où je finis de monter mon origen en genesis !
    Je vois que tu t’es un peu arraché les cheveux, mais tu as l’air d’avoir trouvé l’expérience enrichissante.

    Pour le mesh 400, on a généralement plus de soucis avec le pulse. Dû au nombre de « fibres » d’acier, ton kanthal se trouve en contact avec le double de fibres (par rapport au mesh200), et les chances d’avoir un un court circuit avec le mesh s’en trouvent beaucoup plus grandes.

    Sinon, le mesh 400 n’est quand même pas un mesh « juste milieu », il fait quand même partie des plus rigides ! Le juste milieux se trouvera plutôt vers le 325…

    Le mesh 200 est beaucoup plus souple et les « saucissonnages » sont plus fréquents avec. C’est plus délicat, et impossible à réaliser avec du kanthal 0.3 sans méthode PetarK. Un kanthal 0.2 sera plus adapté.

    Quant à la méthode pulse, on n’a pas forcément besoin d’une pré-oxydation au chalouf. Tu peux démarrer ton pulse avec du mesh à peine découpé et roulé. Il s’agit de faire de très bref appuis sur le switch avec une puissance faible (de l’ordre de 6-7w pour commencer). Au fur et à mesure, les points chauds vont oxyder le mesh, et le rougeoiement descendra de plus en plus le long de ton kanthal !
    Quand un point chaud est récalcitrant, il faut bouger un tout petit peu la spire concernée avec un petit tournevis par exemple, et continuer le pulse.

    Il faut se méfier de ne pas carboniser le mesh que ce soit avec le pulse ou le chalouf. Un mesh carbonisé va te donner ce goût métallique dont Ludo fait régulièrement état.

    Il y a tellement de choses à dire sur le genesis, mais c’est une excellente vape au moins aussi bonne que les MCcoton.

    Félicitations pour ton dépucelage avec le mesh ! :yahoo:

    Chouette article en passant ! Et merci d’avoir eu le courage d’entamer le travail que j’avais la flemme de commencer ! :whistle:

    • C’est une première approche qui n’exclue pas d’autres développements ! ;-)

      J’en suis désormais à mon deuxième montage, celui de l’article n’ayant pas résisté à un dry-burn sans doute un peu trop virulent. Les deux montages n’ont pas le même rendu, il va falloir du temps pour maîtriser les différents paramètres pour obtenir l’effet préféré à coup sûr.

      Mais j’aime bien cette vape. Elle me paraît à la fois plus douce et plus goûteuse que celle des MCC. Bon, faut dire aussi que mon premier genesis était à 1,2 ohm et le second à 0,8 alors que le plus haut de mes MCC doit plafonner à 0,6 ohm.

    • Avec du fil résistif aussi épais(0.3 & 0.4) tu devrais te renseigner sur la méthode PetarK. Tu te facilitera la vie ! :-)

      En gros, cette méthode consiste à monter d’abord le coil(spires espacées) sur l’ato, et ensuite insérer ton mesh à l’intérieur. Tu déroule un poil le mesh en le tournant dans le bon sens, et il va épouser la forme du coil. De cette façon tu auras un bon contact mesh/coil qui ne va pas saucissonner. Ça ressemble un petit peu à mon tout premier article ici d’ailleurs :scratch:

    • Oui, j’ai vu cette méthode et pense essayer de l’appliquer. Comme la nature exacte de cet oxyde gris foncé obtenu au chalouf n’a pas l’air bien identifiée, il vaut sûrement mieux qu’il y en ait le moins possible.

    • Il faut savoir que cette couleur d’oxydation « louche » se produit aussi sur les coils, et sans chalouf :
      http://i.imgur.com/q9vjESY.jpg
      Ici un staple-coil coloré en pulse. Le mec isole les petits points chauds en pulsant tout doucement, et on se retrouve avec de belles couleurs. S’il fait bien rougir le coil avec un gros dryburn, les couleurs s’en iront pour donner un gris foncé.

    • Ouah ! De ce que j’en sais, le fer s’oxyde en rouille, bien connue, et en oxyde ferreux qui pourrait bien être le truc gris qui se forme sur le mesh.

      Les autres couleurs… Gloups… Mais c’est beau !

    • Ouais, j’ai vu plein de mecs qui s’amusent à faire de gros coils bien colorés en oxydant. C’est joli, un peu inutile, mais tant que ça leur plait… :whistle:

    • Bonsoir Lodse

      Est-il possible de faire des montages genesis avec du khantal 0.5 voir encore plus gros ?
      Si oui , avec quel mesh l’associer ?

      good night

    • Hello !

      Avec du kanthal 0.5 il faut déjà obligatoirement passer par la méthode PetarK. Le mesh 200 est préconisé avec cette méthode, parce qu’il est moins rigide.

      Je suppose que le 0.5 doit être un maximum pour le genesis, parce qu’ensuite, l’intérêt devient très limité. Mais si tu tiens vraiment à baisser la résistance, pars plutôt sur du kanthal D qui est moins résistif que le kanthal A1 habituel.

    • OK Lodse
      Ce système m’interpelle vraiment ; mais je ne suis pas assez patient et doué de mes mains pour m’ y mettre .
      J’attendrai de revoir les montages de Nes pour me faire une idée .

      allez au boulot le Nesquick :yahoo:

  2. Sympa l’article et bien documenté :good:
    Une chose que je comprends pas, le pulse servait pour ne pas oxyder le mesh.
    Si tu oxydes bien, je ne vois pas à quoi il sert? :scratch:

    • Ah quoi qu’il arrive, le pulse oxyde le mesh, mais seulement au niveau des spires, et pas aussi fort qu’un chalumeau. Un chalouf va trop chauffer le mesh, risquant au passage d’altérer le rendu, il ne faut faire que de brefs passages répétés dessus si on aime l’oxydation au chalouf.

  3. Salut Nes

    J’ai une question qui va certainement te paraître totalement débile , mais avec moi tu as l’habitude .
    Comment fais-tu quand tu changes de liquide dans ton tank ? Le mesh conserve le gout de l’ancien ? Ou tu refais carrément un autre montage avec un nouveau mesh ?

    Ah mince , ça fait trois questions . :wacko:

    Sinon , super article , comme d’hab :good:

    • Tu dryburn, tu passes l’ato sous la flotte, et tu remplis ! :yahoo:

      Si ton coil est vraiment très crade, on fait un burn avec de l’eau : On remplis le tank d’eau, on incline l’atomiseur(et le mod du coup), ça va gouter un peu donc on fait ça au dessus de l’évier. On fait fire 5-6secondes, ce qui va faire bouillir l’eau sur le mesh/coil. On répète l’opération jusqu’à avoir vidé le tank !
      Après ça, il suffit de dryburn un coup et passer un p’tit coup de brosse à dent(souple pour pas abimer le coil) pour virer toutes les saloperies en un rien de temps. L’explication prend du temps, mais en vérité c’est rapide.

      Un montage peut durer au moins un mois s’il est un peu entretenu !

    • Ouh, ça va vite ! :wacko:

      Merci, Lodse ! Jamais je n’aurais pensé faire ça avec un tank rempli d’eau.

      Va falloir que tu te fendes d’un article « Vivre avec son montage genesis »… :mail:

    • Merci pour ta réponse Lodse , enfin surtout pour Nes . Je ne me vois pas me lancer dans ce type de montage avec mes deux mains gauches .

    • Ce montage ne nécessite pas l’habileté du chirurgien… Le mesh est costaud et le plateau du Origen est conçu pour.

      Faut juste réussir à oxyder le mesh, à l’ancienne en chaloufant ou en pulse avec un peu plus de feeling.

      Après c’est comme tout : ça tousse un peu au début et petit à petit, l’oiseau fait son nid.

      Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Et bien franchement, je n’en sais rien. Sûr que la vape est bonne, sans doute meilleure qu’avec du coton mais peut-être pas avec tous les liquides.

      Avec du Grumpy’s Hooch en tout cas, c’est canon !

    • LO Sezni,

      Ta question n’est pas du tout débile, le changement de liquide me semble aussi poser problème avec le mesh.

      J’ai tenté… Rincage du tank à l’eau, séchage comme j’ai pu et dry-burn à l’issue. De petits trous fourbes car non oxydés se sont formés dans le mesh et du coup, bim ! Le Kanthal a pété.

      J’ai du refaire un autre montage avec un nouveau mesh… :cry:

      Donc si quelqu’un peut te répondre, je serais bien content !

  4. Vous avez vu le montage de Nukevapes ? C’est pas pour faire de pub hein ! Osef ! Mais on dirait un montage à mi chemin entre le genesis et le coil coton ! Des avis ?

    • J’ai vu son montage, et en fait j’avais déjà essayé avec du mesh à la place du cable. Ça fonctionne aussi bien. Avec ce type de montage, que ce soit cable ou mesh, changer le coton prend 10sec chrono.

      Ensuite c’est vraiment pas un montage genesis, on ne se sert du mesh(ou cable) que pour alimenter le coton en liquide, un peu comme le taifun GS.(avec l’origen on se sert de la capillarité du matériaux puisque le liquide doit monter, alors qu’avec le taifun gs on se sert de la forme de tube puisque le liquide doit descendre doucement)

    • Bien d’accord. J’alimente mon Change avec du câble depuis un moment et ça marche magnifiquement. Pas encore essayé avec l’Origen mais de toute façon, rien avoir avec un montage génésis. Top coil tout de même.

    • C’est pas son montage de silice entourée de mesh ?

      Parce que celui-là me paraît crétin. Pourquoi mettre du mesh qu’il va falloir s’embêter à oxyder sur une fibre de silice isolante ? Autant rester en mesh…

      A moins que la silice ne « wicke » mieux que le mesh ? Mais dans ce cas, autant rester en silice…

      :wacko:

  5. Particulièrement souhaité comme article je te remercie vivement de celui ci que j’ai lu et relu.
    J’attends aussi de nombreux retours parmi les utilisateurs de mesh en espérant qu’ils seront présents.
    Je veux vraiment essayer et toutes les questions réponses seront intéressantes sur un sujet qui m’interpelle vraiment et dont je souhaite, du moins sur la théorie, posséder les armes pour me lancer et réussir.

    Superbe à toi Nesquick

    • L’article décrit une petite expérience mais n’est pas un tuto dans la mesure où je ne maîtrise pas encore clairement ce type de montage. Comme on peut le voir, le truc est un peu « tombé en marche » !

      Par contre, Lodse… :mail: ;-) :whistle:

  6. Curieux tout de même tes claquages à répétition. Les 500 en 0,30 ont bien fonctionnés pour moi. Ne serait-ce pas à cause du diamètre de ton mesh qui est quand même énôôôrme…?
    De toute façon, comme le souligne Lodse, les premières impulsions se doivent d’être courtes. Couper juste au tout début du rougeoiement et à faible puissance. Ensuite, insister doucement et progressivement. C’est en tout cas ce que j’ai cru comprendre en écoutant le message des gourous de la vape :wacko:
    Ceci dit, je n’ai pas trop insister. Faut l’avoir fait, et puis… Bon, chacun son truc.

    • Ah de toute façon, apprendre le genesis c’est pas comme avec le coton ! Les erreurs pardonnent beaucoup moins. Quand on maîtrise le MCC en quelques montages, le genesis, lui, va demander de l’expérience et de la patience.

    • D’où l’intérêt. L’aventure, chercher, découvrir, cent fois sur le mesh remettre son ouvrage…
      Comme je l’écrivais par ailleurs le génésis me semble vraiment un truc d’initié au sens mystico-philosophique du terme. L’article délirant (et délectable) dont Nesquick nous donne le lien est édifiant à ce sujet. J’ai essayer de m’en inspirer, mais pour moi, il y a tout de même des limites à la prise de tête vapotereuse.

    • C’est un peu la remarque que je me faisais.
      Pour un grand amateur de méca (matos assez connoté « traditionnel ») comme Nes, le genesis devrait lui plaire à terme ! :-)

    • L’article en question est trop complexe pour un newby, en tous cas il l’aura trop été pour moi. Je l’ai lu, il m’a donné envie d’essayer mais je n’ai pas du en capter plus de 10%…

      La vape genesis me plaît bien mais faut voir avec le temps. Si ce n’est qu’un accès de snobisme, la difficulté de réalisation ne tiendra pas la distance. :unsure:

  7. Ah ok compliqué un peu le genesis j ai vu une technique avec du câble et de la gaine ecowood(je sais pas si c est bien dit) et ça avait pas l air(mais peut être la chanson…) aussi difficile qu en mesh

    • Le câble a aussi une excellente capillarité et le fait de le gainer d’ekowool isolant évite la galère de l’oxydation. D’ailleurs, il doit être possible de gainer du mesh de la même façon…

      Par contre, ça ne doit pas être une partie de plaisir de faire passer le câble ou le mesh dans la gaine. Ca doit accrocher de partout, effilocher l’ekowool… Bref, de quoi bien s’énerver aussi. ;-)

    • Le problème, c’est que si tu utilises de l’eckowool, au final tu n’auras plus une vape type « genesis » mais une vape fibre, ta résistance étant en contact avec de la fibre… Et dans ce cas là, autant faire un montage coton, ça sera plus simple et tu auras les mêmes avantages…

      C’est pour ça qu’il y a beaucoup de « puristes » dans le genesis, c’est tout simplement des gens qui veulent faire comprendre que pour avoir les vrais atouts du genesis (les saveurs et la durée de vie) on doit automatiquement le faire en full mesh et non en cable/ce que tu veux!

      C’est un point de vue que se défend, pour ma part, ça fait un moment que je repousse le moment de me mettre au genesis par manque de temps :cry:

      Et au passage, ne pas oublier que selon ces mêmes « puristes » (sans aucune connotation négatives quant à l’utilisation de ce terme), un montage genesis donnera la quintessence de ses atouts qu’à partir du deuxième ou troisième tank!

    • L’astuce c’est d’enrouler un peu de papier collant au bout du câble et d’enfiler l’ecowool dessus. Pas oublier de l’enlever avant de vaper, hein ;-) .
      Personnellement, j’ai trouvé je ne sais plus où un petit cône en plastique que j’ai adapter pour venir coiffer le câble et enfiler la gaine par au-dessus. Sans ça, c’est effectivement galère.

    • En effet ce n’est plus vraiment un montage genesis, mais ça fonctionne quand même super bien ! :-) On peut gonfler les watts et c’est ce qui se rapproche le plus d’un genesis.
      Je conseille vivement la Gaine de silice Favier pour ça, on ne trouve pas mieux. L’Ekowool est bien en dessous.

      On pense bien à chaloufer la gaine avant de la découper, sinon ça va tout effilocher, et par la même occasion, ça retire le goût parasite qu’on peut avoir avec la silice.

      Pour l’enfiler, on peut aussi utiliser une feuille à rouler, au moins on se retrouve pas avec de la colle de ruban adhésif sur le cable.

      On peut également utiliser la silice avec un tube de mesh, et ça fonctionne très bien aussi.

      Et pour finir, on peut aussi faire des montages genesis cable. On enroule une bande de mesh(je conseille le mesh 200 pour ça) autour du cable, juste au niveau du coil.

      Ces montages fonctionnent tous très bien mais je préfère quand même un montage full SS mesh.

      Maintenant que Nesquick a lancé la machine Genesis sur le navire, je ferais quelques tutos prochainement. Méthode pulse, montages gaine, cable, etc.

    • Hate d’avoir ton retour d’expérience sur le genesis alors Lodse (et ça me motivera encore plus à m’y mettre une bonne fois pour toute). Et j’attend aussi avec impatience la suite des aventures de nes sur son origen, je trouve toujours intéressant de voir les boires et les déboires d’un « débutant » (pour la partie genesis j’entend) c’est aussi comme ça qu’on identifie le plus les difficultés et qu’on peut les éviter :good:

    • Continuez de vous lâcher sur le sujet.
      Je lis tous les échanges et ils sont tous très intéressants!
      Et la communauté des pirates va voguer loin sur le genesis.
      Merci Lodse, par avance, pour les futurs tutos

    • La vérité c’est qu’il a grave chopé le melon quand la thune a commencé à rentrer. La teuf, les clopes, l’alcool… Il a sombré, on a dit qu’il s’était barré sur une île. Quand il a voulu faire son come-back, il s’est mis au jus de fruit et à la e-cig pour faire bon genre. Malheureusement, son organisme n’a pas supporté la vapote, il s’est mis à gonfler comme une grosse quiche et il a explosé.

    • Quelle triste histoire…
      Toutes mes amitiés à sa famille chocolatée.
      La vapote est dangereuse pour les amateurs de cacao, c’est connu!
      Cafe cacao comme dirait Alpha :
      A diala ayé aman dia ayé,
      ana café ni-san
      A diala ayé aman dia ayé,
      ana cacao ni-san

    • Bon, c’est triste mais faudrait pas que ça nous détourne d’oxyder le mesh au chalouf ou en pulse pour faire des montages qui poutrent, comme on dit sur les forums !

  8. Je me suis amusé à faire un montage un peu particulier aujourd’hui :
    Un dual coil, dont un en genesis, et un autre en coton.
    Je suis sur deux coils en kanthal 0.4, un diamètre de 3mm pour 5 spires. Ce qui me donne 0.33ohm.
    C’etait un peu une plaie à pulser mais ça fonctionne bien maintenant !

    Ma fois le rendu est fort sympathique et combine deux mondes différents. J’ai fait en sorte que le coton touche le mesh au dessus, comme ça, si le mesh s’assèche trop vite lors d’une taff un peu trop longue, le coton va wicker dessus. Et si le coton ne wick pas suffisament pour suivre le rythme de vape, le mesh l’aide en wickant dessus.

    Voilà une petite photo :
    http://tinyurl.com/dual-genesis-coton

    C’était rigolo à réaliser et le rendu vaut plutôt le coup ! :yahoo:

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