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MegaVolt par The Council Of Vapor !

Il ne m’arrive que très rarement de mettre les pieds dans une boutique de vape, en général lors de séjours en province au détour d’une balade innocente entreprise sans intention avérée d’en coller une par surprise à ce pauvre Porky. C’est au cours d’une telle promenade que je suis tombé sur la MegaVolt, une mini-box bien trapue proposée par The Council of Vapor pour une cinquantaine d’euros.

La MegaVolt s’inscrit dans l’héritage de la MiniVolt présentée naguère sur le Navire par le matelot Trob ici, témoignant de la même recherche esthétique de compacité et du même choix d’alimentation par pack LiPo. Si la MiniVolt ne m’avait guère interpellé à l’époque, il n’en aura pas été de même pour la MegaVolt dont les caractéristiques se sont révélées suffisantes pour déclencher curiosité puis geste d’achat.

Présentation de la MegaVolt

Quoi de mieux pour débuter que de reprendre les spécifications du constructeur ?

La première chose qui saute littéralement aux yeux, nous laissant sans voix tel un lépidoptère épinglé sur une plaque de liège est évidemment la petite taille de cette box. 60 mm de hauteur pour 39 mm de largeur et 24,5 mm de profondeur ! Ah je sais, les mensurations ne sont pas très explicites ainsi livrées mais si l’on place la MegaVolt à côté d’une Reuleaux RX-200, le cliché parlera de lui-même…

La seconde caractéristique remarquable de la MegaVolt est sa puissance maximale de 80 watts, un véritable exploit technique pour une box aussi compacte. La troisième caractéristique est son autonomie de 1750 mAh, énorme capacité qui permettra de vaper des jours durant sans penser au rechargement. Euh… P’têt pas des jours mais certainement plusieurs dizaines de minutes… On ne peut pas tout avoir ! Et puis de toute façon, il y écrit « fast charging capability » sur la doc, ceci devrait logiquement compenser l’autonomie un peu juste de notre MegaVolt. Le « fast charging », elle l’a ? Oui elle l’a, comme on dit pour les voitures.

Mais laissons là les considérations techniques pour l’instant pour revenir à un peu plus de poésie. La MegaVolt est avant tout une très jolie petite box dotée en frontal d’un bouton de mise à feu et de deux boutons plus petits qu’il serait prématuré et risqué de qualifier tout de suite de « + » et « – » car cette box a plus d’un tour dans son sac.

En vue latérale, la box nous dévoile sa structure bi-matériaux, alliage de zinc et fibre de carbone. Fibre de carbone, ça le fait même si ce matériau se contente de la petite fenêtre portant le logo de la box.

L’arrière de la box est sobre, soulignant la bonne qualité de finition de l’ensemble.

Il faut attendre la vue de dessus pour découvrir l’afficheur de la box, donnant le réglage de puissance courant et l’état de charge de l’accu en régime d’utilisation standard. Après tout, pourquoi pas ? on ne pourra pas plus consulter cet afficheur en cours de vape qu’un modèle latéral, à moins d’avoir la chance d’être équipé d’yeux de mouche ou de caméléon capables de vision à 360 degrés. Le connecteur 510 monté sur ressort inspire confiance par son aspect massif et robuste.

Le dessous de la box comporte le port USB nécessaire au rechargement de l’accu, désespérant les adeptes de la position verticale et deux petits patins remarquables d’efficacité pour protéger la peinture des rayures comme le montre la photo ci-dessous.

Quelques bémols mineurs se glissent donc dans la découverte de la MegaVolt comme son autonomie un peu juste ou la relative fragilité de son beau revêtement « gun metal » mais cette box reste néanmoins bien élégante, globalement dense et d’aspect solide.

Aperçu des fonctionnalités de la MegaVolt

Aperçu ? Pourquoi seulement un aperçu ? Et bien parce que comme d’habitude, je n’ai guère exploré les fonctionnalités liées au contrôle de température… Pas par paresse, bien évidemment… C’est juste que ne pratiquant pas le TC, j’ai trop peur de raconter des bêtises, de donner un avis erroné sur la question et d’induire la terre entière en erreur, ce qui pourrait s’avérer déplaisant.

Bon… La box s’allume et s’éteint par cinq pressions rapides sur le bouton « fire ». Quand on appuie sur le bouton de commande du haut, on découvre la valeur de résistance du montage courant, ici 0,31 ohm.

Il faut un appui simultané assez bref sur le bouton du haut et sur le bouton « fire » pour pouvoir modifier la puissance émise par la box à l’aide des deux boutons de contrôle devenus « + » et « – » pour l’occasion. Quand on appuie sur le bouton de commande du bas depuis le mode de fonctionnement nominal de la box, on accède au mode « booster » courant, identifié comme « standard » sur le cliché ci-dessous.

La MegaVolt supporte trois modes « booster » déterminant la façon dont la box enverra le steak lors de l’appui sur le bouton « fire ». Le mode « soft » permet une montée en puissance douce, le mode « standard » garantira une émission de puissance sans intervention du chipset tandis que le mode « powerful » enverra un signal rehaussé limitant l’effet diesel de certains montages si besoin. Une pression simultanée sur le bouton « fire » et sur le bouton du bas permet de modifier la sélection par les deux boutons de commande, j’avoue ne pas avoir essayé les modes autres que « standard ». Quatre pressions rapides sur le bouton « fire » activent le choix du mode de vape, « power » ou « TC ». Les modes « TC » couvrent Ni, Ti et SS mais encore une fois je ne les ai pas testés.

Le mode « power » peut être finement réglé grâce à une option « auto-power adjust » dont je n’ai pas bien vu l’intérêt, préférant tâtonner pour trouver la puissance adaptée à l’atomiseur en cours d’utilisation plutôt que de laisser la box effectuer ce choix éminemment délicat à ma place.

Et ce n’est pas tout ! La MegaVolt permet également de régler son délai de mise en veille entre 0, 15 ou 30 minutes.

La valeur de 15 minutes proposée par défaut m’a bien plu, je l’ai donc conservée. Ces réglages d’apparence compliquée deviennent assez vite familiers même s’il nous écartent un tant soit peu des habitudes. La MegaVolt est compacte, tient bien en main et s’avère finalement assez intuitive d’emploi.

Utilisation de la MegaVolt

J’ai craqué pour la MegaVolt pour des raisons légèrement éloignées du sens pratique, celles-là même qui me firent naguère investir sans un mini-mod 4nine et un mini-dripper Derringer, à savoir la recherche de mini-setups. La MegaVolt reste un peu juste au niveau de la puissance et de l’autonomie pour animer un dripper sub-ohm mais comment résister à une machine à vaper tenant dans le creux de la main…

Une association telle que ce GP Dripper monté sur la MegaVolt ne fera pas la révolution mais vape cependant très correctement, le manque d’autonomie de la box étant compensé par sa rapidité de charge. Il se trouve en effet que 60 minutes suffisent pour ramener la MegaVolt du coma à la pleine forme, chronomètre en main. Ce résultat glorieux a été obtenu à l’aide d’un chargeur capable de fournir 2,0 ampères. J’ignore d’où sort la durée de charge de 30 minutes annoncée par le constructeur et relayée par la plupart des shops en ligne proposant cette box… Peut-être faut-il disposer d’un chargeur délivrant 4 ampères pour s’abstenir de crier au mensonge.

Et alors ?

On l’aura compris au fil de ces quelques lignes, la MegaVolt me paraît plus destinée à la réalisation de mini-setups vaguement geek sur les bords qu’à accompagner les premiers pas d’un néo-vapoto… Ses 80 watts permettent en effet d’aborder le monde compact des drippers ou des petits atomiseurs à tank à condition toutefois de ne pas se montrer trop exigeant sur la densité de patate envoyée et d’accepter le passage sur chargeur de la box au moins deux fois par jour. Ceci étant, la MegaVolt reste un bel objet fonctionnel qui trouvera aisément sa place dans une poche ou un sac à main même mochement surmontée d’un atomiseur à tank plus haut qu’elle.

A tout prendre, je pense qu’une box comme la célèbre Musso du Cap’tain serait plus à conseiller aux afficionados du pack LiPo que la MegaVolt, cette dernière permettant certes de faire le kéké avec un setup ultra-compact mais sans pouvoir s’éloigner de plus de quelques mètres d’un chargeur en 2 ampères ou plus.

Bonne vape à toutes et tous en mini-setup électro ! :bye:

Ecrit par Nesquick

Nesquick, dans la vape depuis 2013.
Intéressé par la découverte de ce nouveau monde de saveurs et de techniques... Bonne vape à tous !

12 Comments

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  1. Merci @Nesquick pour le Pifou ça rappelle bien des souvenirs…

    J’aime bien les ch’tites box un peu pêchues, c’est mignon, discret et parfois bien utile. Perso, je préférerai une tarot nano avec tous les avantages de ses réglages, mais celle-ci est pas mal, et puis faut bien faire travailler les shops !

    Encore une jolie revue de notre Lieutenant de vaisseau pour une box lipo très « Goldorakesque » , bravo et merci ! :good:

  2. @nanardpvt18 Oui, faut reconnaître que le format Reuleaux RX-200 plaît moyen aux poches de veste ou de blouson…

    La MegaVolt passe bien niveau taille et niveau perfs. Sûr qu’elle est plus chouette coiffée de petits atos mais elle tiendra mieux le choc électrique avec un gros RTA en 0,8 ohm qu’avec un méchant petit dripper sub-ohm !

  3. le bi tons rend bien sur celle-ci, l’écran simpliste j’aime bien ma fois… bon l’autonomie est pas tip top mais la charge rapide palie un peu, ceci étant exit les longues sortie extérieur avec un dripper balançant 40 50w sous peine de tomber en rade rapidement si on gère pas sa vape.

  4. Belle Revue comme d’Hab , la miniVolt fut ma 1ère Box en Septembre dernier avec 1nautilusX, que de chemin parcouru depuis, en si peu de temps finalement,,,,,, c,est la Vape 2.0 !! :yes:
    Council of Vapor fait du bon matos, un peu décalé mais de qualité, ma mini fonctionne toujours mais me regarde affectueusement sur son étagère…
    Pour moi cette MegaVolt, même si esthétiquement réussie est mal positionnée sur le Marché …
    M’enfin je reste indulgent COV m’a fait arrêter la Clope à Jamais et restera donc dans mon Cœur pour longtemps …. :heart: :yahoo: :heart:

  5. @nesquick la charge rapide à bien évolué grâce au téléphone portable qui embarque des batteries similaire à nos box.
    Pour comprendre le principe de la charge rapide et son évolution à la V3 (comme apparemment le supporterai cette joli petite box), voici un petit lien bien pratique:
    http://www.frandroid.com/produits-android/smartphone/279495_quick-charge-fast-charge-vooc-comparatif-des-solutions-de-rechargement-rapide
    Sinon bel article lieutenant pour cette jolie box pour une taille rikiki :good:

  6. @jonathan Là est le problème… Les ato-tanks classiques qu’on vape à 25/30 watts font moche sur une aussi petite box et les drippers qui rendent vraiment bien niveau look l’épuisent rapidement.

    Reste le Pico RTA qui fait un chouette setup mais on achète pas une box pour un seul ato !

  7. @theflow Ce n’est que mon goût avéré pour les mini-setups qui me fait utiliser cette box au quotidien ces jours-ci, avec le GP Dripper et le GP Dripper Pro…

    Elle tient mieux qu’un méca 18350 et charge pendant que je vape autre chose.

    Mais ça fait pas assez de « + » pour une revue vraiment enthousiaste, tout le monde n’aime pas les mini-setups !

  8. @frederic Intéressant, ton lien. Je vais regarder ça de près. Je pensais qu’il fallait un circuit intelligent dédié à la charge rapide, d’où sa mise en oeuvre sur les smartphones mais p’têt que les chipsets de nos boxes commencent eux aussi à devenir moins ballots !

  9. Deux mois plus tard, ma MegaVolt n’est plus… :cry:

    Elle a claqué sans crier gare, elle ne s’allume plus et ne charge plus. Je l’ai ouverte pour voir s’il n’y avait pas une grouille évidente genre soudure défectueuse mais non, rien de visible.

    Manque de bol ou obsolescence programmée… Peu importe, c’est nul.

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