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Interview Evolutes-Esenses des e-liquides qui font voyager…

J’ai connu les liquides de Pola au bout d’un mois de vape recherchant des saveurs plus complexes que celles de VDLV.
Les nombreux avis positifs sur les forums m’ont incité à commander des liquides qui sont encore aujourd’hui les préférés de ma femme.
Pola nous dévoile avec passion ses conseils avisés et ses petits secrets qui font sa réputation.

Daniel : Bonjour Pola, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Pola : Bonjour.
Je m’appelle Pola, je suis la « maman » des liquides e-senses. Mais on peut se tutoyer, non ? Il me semble que c’est ce qu’on a toujours fait en discutant par mail …(NDR : je vouvoie pour toutes mes interviews par principe)

J’ai créé e-senses il y a déjà… 4 ans maintenant… autant dire la préhistoire de la vape.
Je ne suis pas toute seule dans cette aventure : « le papa », c’est Laurent, mon ami-compagnon-complice et aujourd’hui associé, qui m’a aidée au départ techniquement (sur le site de la boutique, les photos…) puis s’est investi de plus en plus, jusqu’à se former lui aussi à l’aromatique : on travaille aujourd’hui complètement en tandem y compris à la création, et ça fonctionne plutôt très bien. On s’auto-forme sur nos domaines de compétences respectives, on se complète en s’enrichissant…

Daniel : Vous avez 3 gammes de e-liquides, quelles sont leurs différences et points communs ?

Pola : bb-150x150«The Classic Collection» est un travail sur différents extraits et arômes de tabacs. Selon la variété, et selon que les feuilles sont séchées au soleil, au feu, à l’air naturel ou à l’air chaud, selon aussi la méthode de fermentation qui suit éventuellement, se révèlent des notes extrêmement variées qui, dans le cas de la vapote, restent très présentes puisqu’elles ne sont pas masquées ou transformées par les carbones de la combustion.
C’est autour de ces notes particulières que j’ai voulu créer une collection, en les « habillant » dans des compositions aromatiques (épices, herbes) qui les relèvent et les mettent particulièrement en valeur. Bien qu’il s’agisse toujours, pour les notes de cœur, de tabacs, on est trèèèès loin du goût de la cigarette : l’idée de base, lorsque j’ai créé la marque, n’était pas du tout de « reproduire la clope » mais au contraire de montrer comment la vape peut procurer, avec le même matériau de base, des plaisirs infiniment plus riches et savoureux.

ht-150x150« The Miles Away Collection » est tout aussi caractéristique de la démarche qui a guidé l’envie de créer e-senses.
A l’époque les liquides que l’on pouvait trouver n’étaient pas franchement intéressants, c’est le moins que l’on puisse dire… La grande majorité venait d’Asie et était souvent de qualité douteuse, et en dehors de la mauvaise imitation du goût des cigarettes les plus connues, la seule originalité résidait dans la multiplication de mono-saveurs (pomme, poire, banane…) aux goûts souvent chimiques.
Les seuls liquides qui sortaient de l’ordinaire en termes de qualité gustative étaient les Halos… mais ça restait des tabacs, d’excellents tabacs, certes, le top en qualité, même, mais qui ne me semblaient tout de même pas tout à fait exploiter à fond les possibilités créatives ouvertes par la vape. [mode mamie raconte] : Halo à l’époque, c’était Prime 15, Freedom, Torque56 en tabacs et Cool Myst pour la menthe, et point-barre.
Pour moi, arrêter de fumer et retrouver des papilles fonctionnelles, c’était magique, ça voulait dire que la vape pouvait être tout autre chose qu’un substitut de la cigarette, aller bien au delà, créer un nouveau plaisir avec un terrain de recherches gustatives complètement ouvert où tout restait à faire.

« La Classic Collection » était la première étape de cette démarche : montrer combien les arômes du tabac sont différents et plus agréables quand il sont vapés plutôt que fumés. Miles Away Collection était la suite logique : inventer des « univers de saveurs » complètement nouveaux en vape, partir en voyage avec une batterie et un atomiseur…. Et donc, logiquement, j’ai cherché à recomposer des impressions olfactives et gustatives de voyages : Sensual Marrakech, Exciting New-York, Happy Tokyo… Ce sont des mariages complexes non seulement parce qu’ils font intervenir beaucoup de composés arômatiques différents, mais aussi parce qu’ils sont travaillés pour ne pas générer un « bloc aromatique » monolithique : on a des arômes de tête, des notes de cœur, une longueur en bouche, des révélations en vapeur froide ou si on monte en température…

last-song-150x150« The Backstage Collection » est venue un peu plus tard, d’une envie d’aller plus loin encore : j’ai traîné longtemps dans l’univers de la musique, et il m’a semblé un moment évident que les univers de saveurs que peut générer la vape n’ont rien à envier aux univers que dessinent un titre ou un groupe. Et donc, j’ai commencé à travailler sur des titres que j’aimais : essayer de retranscrire l’ambiance d’une musique en nuages de vapeur…
Ça a d’abord donné « The Last Song », créé sur une musique éponyme des Khâro, qui retranscrit l’univers magique et étrange du duo avec un ensemble aromatique boisé aux notes de baies noires, d’herbes sauvages et d’épices… une ballade en forêt de Brocéliande, quoi…
Les autres liquides de cette gammes sont restés trèèès longtemps en chantier, The Last Song est toujours orphelin dans la collection à ce jour, mais cela va bientôt changer.
Sinon, hormis cette démarche particulière, et aussi hormis les bases (PG, VG de la pharmacopée française et nicotine de la pharmacopée européenne), chaque liquide est vraiment très différent. Il n’y a aucun point commun « physique » ni entre les gammes, ni même entre chacun des liquides qui les composent : pas d’extrait ni d’arôme récurrent qui serait notre signature et qui apparaîtrait partout… pas d’ingrédient secret commun, si c’était ta question…

Daniel : Comment se passe la recherche d’une nouvelle saveur ?

Pola : C’est un travail de longue haleine.
Je viens un peu de t’en parler : tout part d’une inspiration, en fait on ne commence pas un liquide sans savoir assez précisément là où on veut aboutir, ça n’a rien à voir avec « tiens, je mélangerais bien de la vanille et de la fraise pour voir ce que ça fait… »creation-parfum-150x150
Donc à partir d’une idée, les associations de base apparaissent presque naturellement : fruité sauvage-épicé-boisé pour The Last Song, ça sonnait comme une évidence dès le départ. Il peut éventuellement y avoir un « ou bien alors… » (ou bien alors fumé-musqué…), mais le choix de « l’ambiance » se fait avant même le travail physique avec les matières aromatiques. On cherche donc d’abord l’accord de base, ce qui va plutôt vite quand on sait ce qu’on veut, et une fois qu’on en est content, c’est un bébé tout nu qu’il faut habiller… et c’est là que commence véritablement le travail. Chercher les notes complémentaires qui vont asseoir la composition, celles qui vont magnifier telle ou telle pointe, ce qui saute au nez, ce qui reste en bouche… donc pour ça, on multiplie les échantillons-test, on les goûte aux différentes étapes du développement des arômes pour en vérifier l’évolution… enfin, bref, il n’y a pas de secret, ce n’est que du travail.

Daniel : Quel est le moment ou l’on se dit « c’est bon, je peux lancer ce parfum, il est bon à être commercialisé » ?

Pola : Tout simplement quand on le vape sans avoir envie d’en changer ne serait-ce qu’un iota, à tous les stades de son développement.
Dans la mesure où nous ne nous fixons aucun impératif commercial ou marketingo-publicitaire (du genre il faut X nouveautés par an), le seul critère est cette sensation d’achèvement par rapport à l’inspiration de départ. Ce qui peut être très très très long : il y a par exemple un liquide de la Backstage Collection que j’ai « commencé » en 2011, il avait son nom, son univers, ses accords de base, je savais parfaitement où je voulais aboutir, ça semblait facile et rapide, et finalement il est resté en travail pendant trois ans, toujours remanié, je ne l’ai abouti qu’il y a peu de temps.

A contrario certains liquides, pourtant très complexes en termes de mariages de saveurs, sont apparus comme des évidences dès les premiers essais. Ça a été le cas du Sensual Marrakech et du Precious Bombay : même leur évolution était presque magiquement conforme à ce qu’on en espérait.

Daniel : Y a t’il des liquides de votre gamme que vous préférez plus que d’autres ?

Pola : Oui et non : j’ai toujours « un préféré du moment », mais ce préféré change régulièrement.
En ce moment je suis très fidèle au Black Beauty et à … haha, à une nouveauté à sortir prochainement, qui est la première création de Laurent et qui est, à mon sens, une véritable tuerie. Cela fait presque deux ans que Laurent travaille également en création, c’est son premier liquide abouti, et pour une première, je dois dire que suis en admiration totale devant le résultat.

Daniel : Doit-on laisser « stepper » vos liquides et changent ils avec le temps ?

Pola : Bon, je vais encore être un peu longue sur cette réponse, mais c’est parce qu’elle me semble nécessiter un développement.
… Alors, oui, les arômes évoluent avec le temps, mais le step est surtout une question de goût : c’est donc uniquement un choix personnel, pour lequel il n’y a aucune recette universelle à donner. Il faut juste essayer, et constater ce que l’on préfère. En matière de vin, on peut tout à la fois aimer la fraîcheur élégante et souple d’un pinot jeune et la sensualité animale d’un vieux Bordeaux… En matière de e-liquide, un liquide plus frais n’est pas moins bon, il est juste différent : il ne faut donc pas se priver de le goûter très tôt, et à plusieurs stades de son développement.
Un liquide « frais » a l’avantage d’être plein de surprises : les différentes notes qui le composent se révèlent tour à tour distinctement en fonction de la température de vape, la première taffe sur ato froid par exemple sera très différente des suivantes : si le liquide est bien travaillé, c’est extrêmement agréable, on a le sentiment d’avoir des révélations successives.
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Pour un liquide « maturé », l’évolution va se faire vers plus de rondeur : les différentes notes s’équilibrent, les notes de fond (la longueur en bouche) se développement et les notes de cœur prennent leurs aises dans l’espace olfactif pour composer la base d’un ensemble plus fondu, qui se « compacte » en gagnant en force. Cela se passe assez vite au départ (évolution marquée au bout de 10/15 jours, et durant un mois) puis l’harmonie d’ensemble ne bougera plus ou peu, mais gagnera très lentement en intensité au fil du temps, mais sans vraiment que chacune des notes ne disparaisse vraiment.
A noter aussi : plus un liquide est « vieux », plus il devient intéressant de le vaper à basse température (atomiseur bottom coil, ou haute résistance/haut voltage) pour en apprécier les subtilités.
… Bon, cela dit, il faut aussi savoir que l’évolution diffère selon la méthode de step. Par exemple, certains préconisent de laisser stepper le liquide flacon ouvert : alors certes, l’air accélère la maturation et le développement des arômes, en revanche il a également pour effet d’accélérer l’oxydation de la nicotine, et donc de créer une note amère, ou de l’accentuer quant il s’agit d’une note déjà présente dans le liquide.
L’aération peut aussi amenuiser certains composés aromatiques plus volatiles : par exemple certains terpènes (note « piquante, verte et brillante » que l’on retrouve en tête olfactive des menthes, sauge, lavande, gingembre, genièvre, agrumes) et certains autres composés qu’on reconnaît comme « floraux ».
Si vous souhaitez aérer, il est donc préférable de le faire à l’abri de la lumière, dans un endroit tempéré (18/19°) pour limiter l’oxydation, et de privilégier une aération modérée (2 heures maxi).
On peut aussi appliquer la méthode du choc thermique pour « vieillir » artificiellement un liquide : plonger le flacon sous une eau entre 45 et 50° pendant quelques minutes (eau très chaude, mais encore supportable pour la peau), puis secouer vigoureusement le flacon avant de le re-tempérer sous l’eau courante froide. On répète cette opération plusieurs fois en laissant pauser le liquide une bonne demi-heure entre chaque « bain ». Cette méthode a une influence moindre sur la nicotine et sur la volatilisation des arômes de tête, en revanche elle développe beaucoup plus les arômes sucrés que l’aération. Et évidemment, on ne peut pas la pratiquer avec des flacons en PET (sauf si vous voulez partir à la découverte de saveurs de phtalates chauffés héhé…).
Dans tous les cas, un liquide qui a subi un vieillissement artificiel (aération ou thermique) s’altérera et s’oxydera plus rapidement ensuite, et le développement des arômes est évidemment moins harmonieux qu’avec un vieillissement « naturel » : il vaut mieux donc réserver l’une ou l’autre technique aux liquides que l’on consommera ensuite rapidement (dans les quinze jours).
La meilleure méthode de vieillissement reste évidemment la méthode « de cave » (fermé, à l’abri de la lumière et à température modérée stable), mais c’est bien sûr également la plus longue.
Cela dit, comme je le disais au départ, laisser stepper les liquides, quelle que soit la méthode, n’est absolument pas une obligation.

Daniel : Vos flacons sont « designés » et chacun de couleur différente d’où viennent-ils ?

Pola : Ils viennent d’Europe, nous tenons à la traçabilité européenne y compris pour les emballages. Le verre lui-même vient d’Italie, il est ensuite coloré sur mesure en Angleterre. Les bouchons sont fabriqués en Allemagne, et nos pipettes en Irlande…

Le verre est un choix qui s’est imposé dès le départ pour deux raisons : la première est évidemment que c’est la matière qui permet, et de très loin, la meilleure préservation des arômes et la plus grande sécurité sanitaire, et la seconde c’est aussi parce que le verre nous permettait une stérilisation à chaud des flacons avant remplissage, ce qui augmente d’un cran le niveau de qualité du conditionnement.

Le dernier avantage du verre enfin, c’est qu’il est totalement recyclable et que son cycle de vie est incomparablement plus propre que celui des matières synthétiques, déjà polluantes à la fabrication et encore plus polluantes au recyclage quand elles sont recyclables.

Daniel : Quel fabricant de liquides dans le monde aimez-vous et mérite d’être plus connu ?

Pola : De façon générale, les fabricants que j’apprécie sont ceux qui tirent le e-liquide vers le haut et qui ont une démarche sincère de recherche : Alice in Vapeland pour sa créativité, Vincent dans les Vapes pour la qualité de ses procédures de fabrication et son choix jusqu’alors inédit de travailler les arômes naturels, Johnson Creek, Alien Vision…

Hélas il y a aujourd’hui beaucoup trop d’opportunistes qui se lancent dans la « fabrication » de e-liquides parce que le marché est porteur. J’écris fabrication entre guillemets, parce qu’à ce stade, il s’agit, dans le meilleur des cas, d’assemblages très basiques, quand on n’a pas affaire à du simple reconditionnement. Et ces « fabricants » débarquent en mettant beaucoup de moyens et très peu de scrupules pour inonder le marché. Je pense que beaucoup de tes lecteurs ont vu la vidéo déplorable à tous niveaux de ce fabricant qui parle de ses liquides « 100 % français » alors qu’on voit en arrière plan les bidons de PG/VG avec des étiquettes asiatiques… tout ça dans un entrepôt limite crade… franchement, quand on aime la vape, ça fait pleurer.

Dernièrement, nous nous sommes équipés d’une nouvelle ligne de remplissage, et parmi les fabricants de machines que nous avions contactés, beaucoup nous ont dit que « c’est dingue le nombre de gens qui nous appellent parce qu’ils veulent se lancer dans le e-liquide, ça fait penser au boom des gels hydroalcooliques au moment de la grippe aviaire, tout le monde veut en faire… ». Il y a même des entreprises qui nous ont contactés pour que nous concevions des liquides pour eux, ils nous demandaient de mettre au point des gammes complètes de liquides en moins d’un mois !!!

Alors certes, il y a de nouvelles marques qui sont sérieuses mais, quand on fouille un peu, on voit qu’il y a aussi énormément de belles étiquettes collées sur du grand n’importe quoi. C’est facile de copier par exemple la démarche de VDLV en prétendant faire du bio, ou même la nôtre en baptisant des liquides de noms de villes, mais il ne suffit pas d’un joli discours commercial pour faire un bon liquide. Et quel intérêt de sortir un énième « goût banane » ? Je trouve ça très dommage pour les nouveaux vapoteurs qui découvriront la vape avec des produits médiocres…

Daniel : Vous êtes très appréciée dans le petit monde de la vape, pourtant vous êtes très discrète…

Pola : Ah… oui, c’est vrai. En même temps, comme tu le vois, je réponds à ton interview et je suis plutôt bavarde héhé… Mais bon, tu sais aussi que c’est parce que nous discutons depuis longtemps déjà par mail, on se connaît donc un peu…
Bref, la discrétion, elle était volontaire au départ tout simplement parce que nous n’aimons pas la pub, mais alors pas du tout. Un bon produit doit savoir parler de lui-même, sinon il n’a aucune raison d’être.

chut-150x150Fréquentant les forums en tant que consommatrice avant de créer e-senses, j’appréciais beaucoup le dialogue avec les vendeurs, qui était à l’époque un véritable échange entre passionnés ; et tout au début de la création de la marque, j’aimais de la même façon énormément échanger avec les vapoteurs, dont beaucoup sont d’ailleurs devenus des amis… mais avec la quantité de nouvelles boutiques qui se sont créées à partir de cette époque, j’ai vu très vite ce dialogue dériver vers une promotion envahissante. Répondre en trois fois à un message positif pour être trois fois en tête des fils de discussion, annoncer quatre réassorts et cinq demi-nouveautés par semaine pour les mêmes raisons, ça devient vite limite agressif. Je ne voulais pas qu’il y ait la moindre confusion entre échange ouvert et démarche d’auto promotion intéressée, donc on a décidé de ne plus intervenir du tout, point final. Même si évidemment on lit toujours les commentaires postés sur nous… ça, ça nous fait vraiment d’autant plus plaisir qu’ils ne sont pas téléguidés, du coup. Le dialogue qu’on aime, il se fait maintenant par mail : on a un contact très personnel avec beaucoup de nos clients, et tu le sais d’ailleurs puisqu’on a souvent discuté ensemble de cette façon… on n’est donc pas totalement coupés du monde non plus.

Cela dit, cette volonté de discrétion nous a beaucoup servi, finalement : comme tu le sais, nous avons eu très vite du succès, et ça a toujours été difficile d’approvisionner à la hauteur de la demande. En restant discrets, on a à peu près réussi à éviter d’être complètement débordés par une demande sans rapport avec notre capacité de production… cela nous a permis de grandir doucement, mais très sûrement, c’est à dire en ne faisant aucune concession sur les exigences de qualité que nous avions dès le départ. Aujourd’hui, nous en sommes à une nouvelle étape : à partir de ce début d’année, dès février, nous allons être distribués en boutiques physiques.

Daniel : Un petit secret ou un conseil à nous donner, juste entre nous ?

Pola : En matière de conseil, je crois que j’ai été assez bavarde sur le chapitre du step, et pour les secrets, on n’en a pas vraiment, en général il suffit de nous contacter par mail pour qu’on réponde ouvertement… bon, pas toujours très rapidement, c’est vrai, on a des plannings plutôt chargés, mais on répond…

Donc, une info en avant-première, ça ira ? Je t’ai parlé tout à l’heure de la création de Laurent que je vape en ce moment, et du liquide que je viens de finir : ce sont deux nouveautés qui vont sortir début février (en même temps que la distribution en boutiques en fait) dans la gamme Backstage Collection : Deadly Sweet Lady, et Fridges Are Dangerous. Les nouveautés sont rares chez nous, ce sont les premières depuis septembre 2012, c’est donc un petit événement et on sait qu’il est attendu…

http://www.e-volutes.com/

 Une interview exclusive et bien complète, merci Pola !
J’aime bien Orient Express et Happy Tokyo, et vous ?

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Ecrit par Cap's

Dany, fondateur du Danyvape et de Danyworld
Plus de clopes depuis le 1er jour, le 21 sept 2012...
À l'abordage !!

10 Comments

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  1. Merci pour cette belle interview pleine d’infos !

    Je me réjouis de bientôt trouver de l’Exciting New-York en boutiques physiques (lesquelles ?..)

    Et merci à Pola et à Laurent de maintenir le cap !

    Eric

  2. Merci pour cette interview très complète :) La vente en boutique physique est une excellente nouvelle !
    Pola envisage-t-elle des liquides avec un taux VG plus élevé ? Ce serait top pour ceux qui supportent mal le PG :)

  3. Bonsoir,

    Super interview, bravo Pola… Propos fidèles aux échanges, à la qualité de ses produits et du service toujours nickel…

    Je me régale tous les jours avec l’Ego Infinite et vos saveurs insoupçonnées, avec un gros coup de coeur pour les MyMarbl et Orient Express.

    Doumé @ un fidèle depuis son 1er jour de vapote de mi-novembre 2012…

  4. Bel article ;)

    c’est rempli, on peut pas dire le contraire, pressé de tester ça alors !

    j’ai noté pour le bain marie en plusieurs fois, et les effets. je laissais ça à 50 pendant 2h je testerais.

    • Attention quand même, le « speed steep » au bain marie : éviter avec des conteneurs en plastique qui pourraient relâcher des trucs pas glops dans le liquide, en chauffant ;-)

  5. Hé Cap , G craqué Je viens de Faire en 2x50ml en 0mg du N*2 (MOCHA Blanc Irlandais) & N*3 ( VELOURS De Fruits Flambées) … A SUIVRE , ces Gens ont l’air à part & TRES passioné!!

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